Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Et PAF, dans la lucarne !

Nous sommes des enfants de Tele Santana.

  • khwezi le 08/04/2024 à 16h26
    Les bombardements de jours était meurtriers pour les pilotes de bombardier américain qui pouvaient voir et toucher précisément leurs cibles mais subissait une hécatombe à cause de la DCA et des chasseurs de la Luftwaffe. Ils n'était pas, au début des campagnes de bombardement, protégés par les flottes de chasseurs tant que ceux ci était inférieurs aux allemands. L'apparition du P51 Mustang a changé la donne a partir de 1942.

    En comparaison, les anglais ne bombardaient que de nuit, amoindrissant ainsi les effets de la DCA et des chasseurs sur leur propre flotte, mais revenant souvent où systématiquement en ayant bombardé absolument tout sauf leur objectif.

    (L'imprécision et le caractère meurtrier des bombardements britanniques, en Allemagne, en Sicile ou en France est largement documenté. C'était une des principales raison de la quasi haine / défiance des américains à l'égard de Montgomery)

  • Balthazar le 08/04/2024 à 16h45
    Merci ! (ainsi qu'à partouche au grisbi)

  • khwezi le 08/04/2024 à 16h49
    Tiens, pour aller au delà sur la question si ça te titille:

    lien

    De la différence entre "target bombing" américain (usines, installations militaires) prônées par Einsenhower et "Area Bombing" prôné par Sir Montgomery (entre 350 000 et 600 000 morts civils selon les estimations, dont 57 000 français, essentiellement des normands donc pas trop grave).

  • forezjohn le 08/04/2024 à 16h55
    Oui et la précision des bombardements était relative, hein. La série épousant un peu trop facilement le point de vue du commandement américain que le fameux viseur Norden pouvait lancer une bombe dans un bocal à cornichons.

  • L'homme bus le 08/04/2024 à 16h57
    (Cette discussion me fait penser à des discussions très intéressantes en philo de la guerre et philo morale, notamment dans Guerres juste et injustes de Michael Walzer (un gros pavé, mais avec tout plein d'exemples, très riche), qui traite longuement des bombardements alliés, défendant le fait qu'ils n'étaient pas justifiés, ou dans cet article de Elizabeth Anscombe, qui s'est opposée à la remise d'une médaille à Truman qu'elle qualifie de meurtrier suite à Hiroshima et Nagasaki, et qui propose une justification morale entre différents types de bombardements. L'article est peut être un peu technique, car Anscombe propose une analyse assez fine de ce que veut dire qu'il est "toujours mal de tuer des innocents comme un moyen en vue d'une fin" pour justifier sa distinction.)

    lien

  • Moravcik dans les prés le 08/04/2024 à 17h01
    Toujours entendu dire pour ma part (notamment par mes grands-parents) que la différence était surtout que les Américains bombardaient de beaucoup plus haut, et donc souvent bien à côté des cibles (le ressentiment à leur égard, largement oublié depuis, étant réel).

  • syle le 08/04/2024 à 17h05
    Le problème, c'est que les P51 Mustang n'ont vraiment été largement déployés qu'en 1944. Auparavant, c'était au compte-gouttes, et les chasseurs d'escorte, incapables de couvrir la distance, lâchaient les bombardiers en cours de route.
    J'ai un point de vue peut-être un peu "bon public" sur cette série, du fait qu'elle me fait sérieusement écho : mon attirance pour tout ce qui vole me vient de feu un grand-oncle ingénieur de son état, qui est resté quelques années en Angleterre après avoir été évacué de Dunkerque, et qui de par quelques compétences en la matière travaillait sur les zincs militaires.
    Et bon, si l'esprit de corps existait clairement, il n'y avait pas forcément de quoi montrer des relations aussi fraternelles que dans Band of Brothers, vu que les gars vivaient un enfer quotidien, mais pas une grande épopée. Ils étaient littéralement surmenés, et malheureusement, ça tombait dru.
    Ce que montre un peu la série, c'est qu'ils ont compris qu'ils allaient gagner la guerre quand ils ont commencé à voir des escadrilles entières revenir de mission.
    Et pour en revenir au Mustang, j'en ai toujours entendu parler comme d'une merveille absolue, mais arrivée bien trop tard. Il me parlait plus du P47 (et, bien sûr, du Spit, mais dans un autre registre).

  • cachaco le 08/04/2024 à 17h15
    Les Britanniques n'étaient pas intéressés par les bombardements de "précision" sur des gares ou réseaux ferrés, principales cibles en France. Ils préféraient les "bombardements sur zone" sans égards pour les civils et donc bien plus appropriés au territoire du Reich plutôt qu'aux pays occupés.

    Ce sont donc les Américains qui s'y sont majoritairement collés dans notre beau pays, s'attirant le ressentiment des civils chez nous.

  • Roy compte tout et Alain paie rien le 08/04/2024 à 17h27
    On ne peut pas parler de bombardement stratégique de jour (donc de la RAF) sans citer Arthur "Bomber" Harris, l'homme qui aimait raser des villes allemandes. Il a même fini par gêner dans son propre camp quand les destructions se sont révélées de plus en plus futiles au fur et à mesure qu'on se rapprochait du V.E. day.

  • forezjohn le 08/04/2024 à 17h31
    Faudrait sans doute rapatrier cette conversation dans l'Habitus baballe, tant il y a de choses dire, (on n'a même pas commencé à parler du bombardement du Japon qui comporte quelques gros dossiers sans aller jusqu'à la bombe atomique).