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  • Teixeira Encore le 29/03/2012 à 11h48
    Officiellement, Rivers n'hésite plus, il me semble. Il sera à la draft.
    Lidée d'être drafté bas pour jouer dans une meilleure équipe, et/ou être drafté par son père, c'est une idée.

    Pour un mec pareil, sa capacité à ne pas être un burst dépendra de son éthique de travail et de comment il adaptera son jeu.

    Mais trop de hype tue la hype. Et en dehors d'un scoring un poil aléatoire, il n'a pas démontré des masses, Austin.

    Alors qu'un Bradley Beal, pour un profil un peu similaire, c'est pas la même.

  • Teixeira Encore le 29/03/2012 à 13h20
    Bon allez.

    Qui dit Basket, dit Stats.
    Et qui dit Stats, dit "crétin qui compile des chiffres comme un couillon derrière son écran".

    Ca, j'ai fait.

    Voici une petite étude rigolote sur les drafts 1980 à 2005.

    J'ai considéré les 10 premiers picks de chaque drafts et instauré un "Burst-o-Meter".
    En gros, tout rookie drafté une année n'ayant pas commis une dizaine de points de moyenne en carrière est un burst.
    Après il y a des facteur de complexification: les carrières longues où les gars finissent par jouer les utilités en fond de banc, ou les "attentes légitimes" concernant les top picks.
    En gros, cependant, j'ai pas clairement analysé les impacts de chaque rookies en fonction de sa place à la draft, c'était principalement une considération de 2e main.

    Tout ça pour dire qu'il y a quelques cas discutables.
    __

    On peut distinguer 2 périodes :
    1980 à 1993 où la majorité des joueurs draftés étaient des senior d'université.
    Puis 94-05 où les underclassmen ont pris de plus en plus de place pour arriver au grand n'imp du début des années 2000.

    Sur la 1ere période, 30% des joueurs draftés furent des échecs.

    Sur la 2e, la proportion baisse à 20% entre 94 et 99, puis 30% entre 2001 et 2005.
    La classe 2000, avec ses 8 burst casse toute la dynamique.

    En gros, il s'avère donc que le recrutement sur potentiel (underclassmen) n'est pas (a priori) plus risqué que sur des senior. Voire, il est plus secure.

    Ceci est très largement subjectif.
    Dans la période 91-97 environ, je me souviens que l'age moyen de la retraite était dans les 32-33 ans.
    Il est bien supérieur aujourd'hui. Et il l'était aussi dans les années 80.

    Il faut donc pondérer ce "taux d'échec" avec la place que les anciens laissent potentiellement aux jeunes rookies dans les rotations sur le parquet.

    ____

    J'ai également regardé le taux d'échec par place d

  • Teixeira Encore le 29/03/2012 à 13h28
    (mais bien sur)

    J'ai également regardé le taux d'échec par place dans la draft.

    Sans surprise majeure, les 4 top picks connaissent un taux d'échec faible de 14% environ.
    Le 3e pick semble le plus "sûr" avec 7.5% d'échec.

    Au delà de la 5e place, l'échec intervient plus d'une fois sur 3, et le 6e pick détient la banane avec 2/3 d'échecs (dont un semi échec avec Shane Battier : bon joueur, bon pro, bon défenseur, mais statistiquement faible).

    Pourquoi?
    A priori, en 5e et 6e choix les équipes tendent, plus qu'avant ou après, à prendre des "grands".
    Comme ceux-ci sont par définition des prospects de 2nde main et que les grands sont plus accidentogènes, on se retrouve avec de sales stats.

    En 26 ans, 4 "1st pick" se sont avérés des fours. Ce sont toujours des grands:
    Pervis Ellison (bon, voire très bon mais à la carrière enrayée par les blessures)
    Michael Olowokandi (un senior d'ailleurs, c'est rare)
    Kwame Brown
    Et Kenyon Martin pour qui les 10pts/match en carrière sont atteints, mais à peine, ce qui le qualifie juste assez pour être un burst vue sa place...


    Voilu.

  • Gouff le 31/03/2012 à 19h41
    Pour le fun, y a le match des légendes NCAA qui est diffusé sur leur site.
    Featuring Tim Hardaway, Tyus Edney, AC Green, Tony Delk, Lawrence Funderburke, John Wallaca, Lamond Murray, Bobby Hurley...

    lien

  • Charterhouse11 le 31/03/2012 à 19h44
    Ah Bobby Hurley... (foutu accident de voiture).

  • Gouff le 01/04/2012 à 12h24
    [Final Four-NCAA]

    Kentucky se défait sans grand mal de Louisville. La défense agressive des Cardinals leur a permis à deux ou trois reprises de réussir de bons runs pour revenir à hauteur mais dans l'ensemble, les athlètes d'en face ont pu prendre le dessus sur le pressing pour marquer sur jeu rapide.
    Les favoris sont là.
    Anthony Davis à tenu à honorer son titre de joueur de la saison avec 18pts à 7/8, 14rbs et 5 contres...Il est énorme.

    J'attendais plus du second match, Kansas-Ohio St. Duel de all-américans entre Robinson et Sullinger. Les équipes ont été à l'image de leurs stars respectives, Ohio sûr de sa force avec du bon jeu posé (et Buford en réussite), Kansas dans l'énergie,plus à l'arrache mais capable de monter le niveau en défense..Et c'est ce qu'ils ont fait sur la fin pour gagner après avoir été derrière tout le match.
    Craft a quand même failli rentrer dans la légende avec son coup de filou sur le dernier lancer.
    Robinson (19pts à 8/18 et 8 rbs) gagne son duel contre Sullinger (13pts, 11rbs et 3 contres mais 5/19 seulement) bien aidé par la présence défensive de Withey (8rbs et 7 contres).

    Finale lundi !

  • Radek Bejbl le 01/04/2012 à 13h02
    Je suis la saison d'assez loin mais j'ai regardé Kentucky-Louisville et c'était très sympa. Comme tu l'as dit, le résultat est logique et semblait inéluctable, même quand Louisville est revenu à égalité dans les dernières minutes grâce à un gros nombre de rebonds offensifs. En face il y avait trop de talent, et le réveil de Kidd-Gilchrist dans le money time a plié l'affaire. Ils vont être difficiles à stopper en finale, surtout si Teague joue tête levée comme hier.

  • Torres pas du partir le 02/04/2012 à 08h04
    18ème triple double pour Rondo (match un dimanche sur ESPN face à une grosse équipe, ça paraissait quasi-certain) et victoire des Celtics sur Miami par +19 (ça paraissait moins probable pour le coup).
    Les Heatles sont pas en très grande forme depuis le ASG, et il vaudrait mieux qu'ils retrouvent du jus d'ici les playoffs, car les attaques placés sur demi-terrain c'est pas vraiment la joie.

  • Teixeira Encore le 02/04/2012 à 17h43
    Tels qu'on est partis, on va se retrouver avec un Anthony Davis qui gagne un joli quadruplé.
    Champion - Naismith player of the year - Most Outstanding Player et numéro 1 de la draft.

    Le 1er depuis 1988 et Danny Manning.

  • Gouff le 02/04/2012 à 17h47
    Celui-là même qui, en tant qu'assistant à Kansas, a participé à la progression de Thomas Robinson.