Aimons la Science

• Sens de la dérision le 17/09/2023 à 09h25
  Comme tu le dis " Une seule étude, qui plus est chez la souris, ne suffit évidemment pas à valider scientifiquement l'EMDR comme pratique thérapeutique". C'est bien là que le bât blesse.
  Pour la petite histoire, j'ai passé ma thèse avec un article qui me faisait bien plaisir, dont les résultats étaient parfaits avec les hypothèses développées dans le labo. Des années après j'ai fait la même manip chez les mêmes patients, plus âgés mais avec une méthodo même pas différente mais juste plus précise, et je n'ai pas retrouvé le même résultat.
  Une étude isolée, surtout en médecine, ne signifie rien d'autre que c'est une voie à suivre. Il faut malheureusement multiplier les études, répliquer les résultats mais comme ce n'est pas franchement rigolo de répliquer des résultats (et que ça rapporte pas niveau publication), on essaie de faire la même chose mais un peu différemment (autres patients, autres méthodos).
  Sans oublier, bien sûr, que c'est compliqué et pas très satisfaisant de publier des études qui ne montrent rien, qui ne montrent aucun lien entre deux phénomènes même si au départ on avait une bonne hypothèse.

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• Kireg le 17/09/2023 à 10h05
  Entre ici, Vieux Pré, avec ta thèse montée sur une hypothèse foireuse ! (Il vous racontera s'il en a envie).
  
  Et merci Pimp pour ton message bien développé et argumenté ; j'essaierai de lire l'article. Et je prends aussi le petit tacle avec le sourire. Je suis d'ailleurs plutôt convaincu de certains apports « extra-scientifiques » de la science quant aux traitements médicaux. On en a parlé il y a quelques pages.

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• PiMP my Vahid le 17/09/2023 à 10h22
  Oui oui Sens de, je dis seulement que cette étude, aux résultats flagrants et répliqués dans plusieurs groupes d'animaux, suffit à mes yeux à faire passer l'EMDR de pseudo-science à « truc dont il faudrait évaluer proprement l'efficacité thérapeutique ». Or pour cela, comme pour d'autres thérapies empiriques, on n'a qu'une collection d'études à la methodo foireuse, criblées de biais et sous-dimensionnées (underpowered en statistiques), là où attendrait des programmes ambitieux sur des larges cohortes, à la méthodo fruit d'un consensus et qui criblent plusieurs pratiques cibles d'une même discipline.
  
  Les deux articles que partage le génie quant à l'ostéo:
  - un dit qu'y a un effet significatif sur le mal de bas du dos, visible à 3 et 12 mois, mais tout ça est faiblard. Pas de contrôle avec la thérapie standard (dans le lien que je partageais tantôt, les résultats thérapeutiques de la kinésithérapie sont également remis en cause)
  - une meta review sur seulement 8 articles portant sur un type d ostéopathie, qui au final garde les conclusions de « la moins biaisée »

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• Yahianon le 18/09/2023 à 14h21
  Je me souviens d'un prof qui me disait qu'il fallait mieux poser une question bête plutôt que de ne pas savoir y répondre. Je me demandais donc quelle température est la plus efficace afin de perdre du poids.
  
  Afin de réguler sa température, notre corps brûle de la graisse en hiver et transpire en été. De mémoire, c'est l'hypothalamus qui gère tout ça, mais je me demande si la commande « je régule la température avec effet -1°C » consomme autant de calorie que la commande « je régule la température avec effet +1°C ».

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• theviking le 18/09/2023 à 15h06
  Je suis pas spécialiste, mais comme ça je dirais que la principale technique du corps contre la chaleur, c'est la sudation, qui ne doit pas consommer d'énergie. Donc c'est plus le froid extérieur qui force ton métabolisme à te réchauffer plus qui consommerait de l'énergie.
  Après, je ne sais pas si ces "sur-consommations" sont très significatives par rapport à l'énergie que demande le fonctionnement d'un corps au repos.

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• forezjohn le 18/09/2023 à 15h19
  Si le but est de perdre du poids le plus efficace est bien évidemment de faire en sorte qu'il fasse très chaud : tu va suer et l'eau perdue sera retranchée de ton poids. Technique bien connue des sportifs qui opèrent en catégorie de poids.
  
  Si le but est de perdre ta graisse abdominale : changer de régime alimentaire, faire du sport.

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• Yahianon le 18/09/2023 à 15h26
  En réponse à forezjohn le 18/09/2023 à 15h19

  (voir le message)
  Merci pour ta réponse.
  Et si le but est de perdre de la graisse abdominale en ne prenant en compte que la variable température (tout en sachant que l'effet observé sera infime), est-il plus efficace de faire descendre ou monter les degrés ?

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• Sens de la dérision le 18/09/2023 à 15h28
  En réponse à Yahianon le 18/09/2023 à 15h26

  (voir le message)
  Pour la graisse abdominable, il n'y a aucune différence entre monter ou descendre les degrés (tant que c'est un escalier).

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• Yahianon le 18/09/2023 à 15h47
  En réponse à Sens de la dérision le 18/09/2023 à 15h28

  (voir le message)
  Peut-être pas sur la graisse abdominale spécifiquement, mais il me semblait que les saunas pouvaient avoir un (léger) impact sur la perte de poids.
  De plus, si les régimes alimentaires conseillés sont généralement plus lourd en hiver, c'est sans doute en parti afin de compenser une (légère) perte de poids due au fait qu'une partie des graisses est brûlée afin de se réchauffer.

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• forezjohn le 18/09/2023 à 15h57
  En réponse à Yahianon le 18/09/2023 à 15h26

  (voir le message)
  Je doute que le sauna ou le hamam aient quelque influence là-dessus.
  Clairement c'est le froid qui va te faire perdre de l'énergie(par convection avec le milieu extérieur, air ou eau) puisque ton corps cherche toujours à maintenir la même température interne(37°C) quelle que soit la température du milieu extérieure.
  Et donc tout chose égale par ailleurs(activité, habillement, etc) plus il fait froid plus tu consommes d'énergie pour maintenir cette température.

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