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Marinette et ses copines

Foot féminin, surtout chez les Bleues.

  • Gromit le 02/05/2024 à 13h39
    A noter que le passage de 12 à 14 équipes en Arkéma Première Ligue ne se fera que dans un peu plus de 2 ans, pour la saison 2026-2027.

  • Gromit le 02/05/2024 à 21h06
    Officiel : Après Ada Hegerberg à l'OL, au tour de Sakina Karchaoui de prolonger au PSG, jusqu'en 2028.

  • CHR$ le 03/05/2024 à 21h45
    Demain, c'est finale de la Coupe de France à la Mosson. Elle opposera une équipe habituée à une novice.
    La compétition existe depuis la saison 2001-2002, sous le nom de Challenge de France jusqu'en 2011. Son palmarès est naturellement (pour une compétition de football féminin depuis vingt ans) dominé par Lyon, avec 12 titres et 5 finales perdues en 22 éditions (la saison 2020-2021 n'est pas allée plus loin que les seizièmes de finale pour cause de Covid). Les deux premiers titres (et la première finale perdue) ont été sous les couleurs du FC Lyon alors que l'OL a ensuite attendu quatre éditions (et deux titres en D1) pour remporter la compétition, face au PSG au stade de France (en ouverture d'un France-Colombie masculin).

    À cette époque, la présence du PSG à ce niveau de la compétition est plutôt une sorte d'exploit pour une équipe qui vient de finir 5e de D1, son meilleur classement depuis sa remontée en D1 en 2001 (après un bref passage dans l'élite en 1994-95).
    C'est alors plutôt Montpellier qui concurrence Lyon comme spécialiste de la Coupe en ayant remporté les deux éditions précédentes aux tirs aux buts contre Lyon, avec un séance hallucinante en 2006 : la gardienne Céline Deville ayant été expulsée en première mi-temps et dans un contexte où il n'y avait que 14 noms sur les feuilles de matchs, donc pas de gardienne remplaçante, c'est l'attaquante Virignie Faisandier qui joue la plus grande partie du match dans les buts et qui arrête les tentatives de Sandrine Dusang et Sandrine Brétigny. La saison suivante, Sonia Bompastor, Camille Abily, Laure Lepailleur et Hoda Lattaf ont changé de camp mais c'est toujours le Montpellier de Patrice Lair qui l'emporte.

    Après le Lyon-PSG de 2008, Montpellier dispute à nouveau quatre finales consécutives mais n'en remporte qu'une face au Mans à Gerland (en ouverture d'un France-Turquie masculin), après avoir privé en demi-finale et aux tirs aux buts l'OL d'une finale à domicile programmée).
    Au total, avec deux nouvelles finales perdues ensuite Montpellier compte 3 victoires et 6 finales perdues, ce qui était jusque là le meilleur bilan après Lyon mais le PSG va l'égaler voire le dépasser demain.

    Quand en 2010 le PSG arrive à nouveau en finale, deux ans après la défaite du stade de France, ce n'est plus autant un exploit. QSI n'est pas encore arrivé mais le club a déjà commencé sa professionnalisation et possède probablement pendant quelques mois cette saison la meilleure équipe de D1. Aux Bérengère Sapowicz, Candice Prévot, Nonna Debonne, Ingrid Boyelideu, Caroline Pizzala, Laure Boulleau, Sabrina Delannoy et Laure Lepailleur déjà présentes, le club a ajouté d'autres internationales : Jessica Houara arrivée de Saint-Étienne et Élise Bussaglia de Montpellier, accompagnée de Julie Soyer (pas encore internationale). Et surtout, il se fait prêter les deux meilleures joueuses françaises Sonia Bompastor et Camille Abily, parties fâchées avec l'OL et Farid Benstiti pour jouer en WPS, le championnat américain respectivement à Washington et Los Angeles et venues en France pour garder le rythme.
    Quand elles retournent aux États-Unis fin février, le PSG est en tête avec un point d'avance sur Lyon. La suite est naturellement plus difficile mais les Parisiennes éliminent Lyon en demi-finales (aux tirs aux buts) pour affronter Montpellier en finale au stade Robert-Bobin de Bondoufle. On s'attend à une finale serrée, plutôt à l'avantage des Montpelliéraines mais contre toute attente, le PSG ne fait qu'une bouchée des Héraultaises en l'emportant 5-0, la victoire la plus large en finale (jusqu'à 2022 et la victoire du même PSG 8-0 contre Yzeure).

    L'arrivée ensuite de QSI à la tête du PSG et l'augmentation significative de ses moyens ne se traduisent pas immédiatement en Coupe de France. Après une finale perdue en 2014, l'équipe parisienne ne joue sa quatrième finale qu'en 2017 (perdue aux tirs aux buts contre Lyon dix jours avant le même résultat contre le même adversaire en finale de Ligue des Championnes). Mais depuis elle n'a manqué que la finale 2019 (et celle de 2021 qui n'a pas eu lieu), ajoutant donc 2 titres et 3 finales à son palmarès, sans compter de demain. Et avec la victoire en finale sous les trombes d'eau de Strasbourg en 2018 et celle écrasante en huitième de finales au stade Georges-Lefèvre il y a deux ans, le PSG peut se targuer d'avoir infligé deux des trois seules défaites à Lyon dans cette compétition (la troisième étant l'œuvre de Toulouse en finale de la première édition).

    Bizarrement, derrière Lyon (17 finales dont 12 victoires), le PSG (9 finales dont 3 victoire et une à jouer demain) et Montpellier (9 finales dont 3 victoires), seul Saint-Étienne (une victoire contre Montpellier aux tirs aux buts en 2011 et une défaite contre Lyon en 2013) a disputé plus d'une finale. Bien sûr avec trois équipes squattant 35 des 44 places possibles, ça limite les possibilités mais Juvisy, pourtant champion en 2003 et 2006 et principal concurrent des premières années de l'OL n'a disputé (et remporté, contre Lyon aux tirs aux buts - air connu - en 2005, Laetitia Tonazzi ayant répondu à Sandrine Brétigny) qu'une seule finale. Soit autant que Toulouse (qui a donc remporté la première édition), Compiègne, Le Mans, Lille, Yzeure et demain Fleury.

  • CHR$ le 03/05/2024 à 21h46
    Fleury est une sorte d'Ovni dans le paysage footballistique français. Il ne s'agit ni d'une équipe historique de la discipline comme pouvaient l'être Soyaux ou Hénin-Beaumont, ni d'une équipe adossée sur un club professionnel masculin comme à peu près tous les autres (ni des deux à la fois comme l'OL, le PFC ou Guingamp, ex-champions absorbés par une structure professionnelle).
    La création du FC Val-d'Orge, émanation des équipes féminines de l'US Fleury-Mérogis, est à peu près contemporaine de la création du Challenge de France. Comme de nombreuses équipes de région parisienne, profitant du bassin de population et du grand nombre de clubs en Île-de-France, finit par jouer les premiers rôles en deuxième division et par monter dans l'élite. Symbole de cette émulation qui voit des joueuses passer de club en club et les faire monter en D1, l'attaquante Céline Chatelain a longtemps joué en D2 à Bagneux, puis a disputé une saison de D1 à Montigny, une à Issy, une à Saint-Maur, chaque fois entrecoupée de quelques saisons en D2 avant de monter en D1 avec Val-d'Orge.
    Lors de cette montée, Val-d'Orge comptait dans son effectif de nombreuses anciennes joueuses de Juvisy (pour les non Franciliens, Fleury-Mérogis et Juvisy-sur-Orge sont distants de moins de dix kilomètres, séparés seulement par Viry-Châtillon et plus ou moins desservis par les deux ou trois mêmes stations de RER) parmi lesquelles la gardienne Pauline Benoist, la défenseuse Gwennaëlle Butel, les attaquantes Danaé Dunord, Corinne Lebailly et Lilas Traïkia et surtout bien sûr Julie Rabanne (alors Julie Machart), meilleure joueuse de la saison et désormais capitaine du LOSC et Charlotte Fernandes qui joue encore à Fleury et qui sera probablement titulaire demain.

    Car tout comme Blanquefort est devenu Bordeaux au moment de la montée en 2017, Val-d'Orge s'adosse à un club masculin, le FC Fleury 91. Mais contrairement aux autres, il ne s'agit pas d'un club professionnel, les garçons de Fleury évoluant en CFA puis en National 2.
    Et là où les autres "troisième club parisien" n'ont fait que des passages éclairs en D1* (seul Issy a réussi à enchaîner deux saisons en D1, en profitant de l'annulation de la D2 pour cause de Covid pour être repêché), Fleury réussi saison après saison à se maintenir et s'impose même peu à peu comme la quatrième force du plateau (mais la troisième d'Île-de-France) : il reste un match aux coéquipières de Léa Le Garrec pour enchaîner une troisième quatrième place consécutive, et au pire ce sera la cinquième.
    Et après deux demi-finales consécutives, la présence de Fleury en finale revêt une certaine logique, même s'il a fallu pour cela réaliser l'exploit d'aller éliminer Lyon.

    * au 21e siècle, Saint-Maur a bien sûr été la place forte de D1 dans les années 80

  • CHR$ le 03/05/2024 à 21h54
    Parmi les participantes à la finale de demain, l'expérience est inégalement répartie. Du côté du PSG, avec une finale l'an dernier, une victoire l'année précédente et trois autres finales depuis 2016, 15 joueuses ont déjà joué une ou plusieurs finales (5 pour Geyoro, 4 pour Karchaoui et Baltimore), même si Dudek et Jean-François ont repris mais ne seront pas dans le groupe.
    En face, seule Marine Dafeur a déjà disputé une finale de Coupe de France, avec Lille en 2019.

    Grace Geyoro disputera donc sa sixième finale de Coupe de France, ce qui lui permettra de passer au deuxième rang des joueuses pas passées par Lyon, derrière Marie-Laure Delie (8 finales avec Montpellier et le PSG, pour une victoire avec chaque). Le record est - sans trop de surprise - détenu par Wendie Renard et Eugénie Le Sommer (10 finales) devant Élodie Thomis et Camille Abily (9, avec Montpellier et Lyon dans les deux cas).

    Trois joueuses ont disputé des finales de Coupe de France avec trois clubs différents : Laetitia Tonazzi l'a emporté en 2005 avec Juvisy puis en 2014 avec Lyon (après avoir manqué la finale de 2013 sur une blessure qui a probablement coûté le titre européen à l'OL) avant de perdre deux finales en 2015 et 2016 avec Montpellier.
    Sabrina Viguier a remporté la première édition de la compétition avec Toulouse en 2002, puis avec Montpellier en 2007 et 2009, avant de perdre la finale 2010 et de remporter à nouveau la compétition en 2012 et 2013 avec Lyon (mais pas en 2014, jamais utilisée dans cette compétition). Elle manquera une septième finale de peu en 2015 avec Saint-Étienne, éliminée en demi-finale par Montpellier à Geoffroy-Guichard.

    Mais la vraie spécialiste de la Coupe de France est évidemment Élise Bussaglia. Elle remporte d'abord une première finale de Coupe de France en 2005 avec Juvisy, puis une seconde avec le PSG en 2010 et enfin deux autres avec Lyon en 2013 et 2014. Jusque là, ce n'est pas différent de Sabrina Viguier. Mais on peut probablement compter à son palmarès la victoire de Montpellier en 2009 dont elle n'a pas joué la finale (pour une raison qui m'échappe d'ailleurs) alors qu'elle avait joué tous les tours précédents et celle de Lyon en 2015 où elle avait également joué tous les tours sauf la finale (mais là, elle était sur le banc). Ce qui ferait donc six Coupes avec quatre clubs différents. Auxquels on peut ajouter la Coupe d'Allemagne 2016 avec Wolfsbourg et la Coupe d'Espagne ("Coupe de la Reine") 2018 avec Barcelone. Soit huit coupes nationales avec six clubs différents (tout en évitant de remporter la Ligue des Championnes en passant sept saisons dans les clubs remportant la compétition juste avant ou juste après son passage).

  • CHR$ le 03/05/2024 à 21h56
    Au classement des buteuses en finale, Marie-Antoinette Katoto a une très belle occasion de prendre seule la première place : elle l'occupe actuellement avec Sandrine Brétigny et Lotta Schelin avec quatre buts, devant Hoda Lattaf, Élodie Thomis et Ada Hegerberg avec trois.
    Mais étant donné le faible total, on peut même imaginer que Tabitha Chawinga soit seule en tête de ce classement demain soir (la cote d'un quintuplé de sa part est élevée mais la probabilité ne semble pas totalement nulle).
    Et bizarrement avec tant de parisiennes ayant déjà disputé la finale, Katoto devrait être la seule joueuse alignée demain qui a déjà marqué. Les buteuses des finales récentes sont soit parties (Lawrence, Däbritz et Bachmann), soit blessée et en reprise (Dudek).

  • Gromit le 03/05/2024 à 23h17
    Katoto ne battra aucun record. Elle est forfait pour la finale, sur décision du staff médical du PSG.

  • Tricky le 03/05/2024 à 23h30
    'pour les non Franciliens, Fleury-Mérogis et Juvisy-sur-Orge sont distants de moins de dix kilomètres, séparés seulement par Viry-Châtillon et plus ou moins desservis par les deux ou trois mêmes stations de RER'

    Un détail, évidemment, mais je ne vous conseille pas d'aller à Fleury par le RER (C en l'espèce), Sainte Genevieve des Bois et Saint Michel sur Orge c'est à 50 minutes à pied et Viry (par le célèbre RER D), c'est une heure.

  • CHR$ le 03/05/2024 à 23h39
    Et ben tu n'a qu'à finir avec la DM5 (surtout maintenant que ça ne fait plus le détour par la prison)

  • Tricky le 03/05/2024 à 23h45
    Oui.
    J'ai une question : pourquoi Montpellier n'a t elle pas réussi à garder un peu de son lustre passé (contrairement à Juvisy par exemple) ? J'ai cru comprendre que ça intéressait Nicollin fils.