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Etoiles et toiles

Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.

  • Flo Riant Sans Son le 29/05/2023 à 09h09
    Je m'intercale pour un truc qui n'a rien à voir avec le financement des œuvres cinématographiques (encore que je me suis demandé où était passé le budget) pour dire que je n'ai pas vu d'étron aussi fumant que le dernier Jurassic World depuis longtemps. C'est bien simple, il n'y a rien qui va, nada, wallouh...

    Heureusement que je l'ai regardé pendant mes séances de sport histoire de ne pas avoir totalement perdu mon temps...

  • Tonton Danijel le 29/05/2023 à 09h52
    Oui, la "Macronie" n'est pas un ensemble homogène vu que le post d'Aurore Bergé est plus nuancé que celui de Kasbarian. Par contre, le terme d'"ingratitude" d'un ministre délégué est exactement du même tonneau que le tweet de Kasbarian: cela sous-entend qu'il faudrait faire preuve de gratitude envers celui qui vous accorde une subvention (et j'ai beau ne pas aimer Léaumont, cela s'apparente effectivement à de la corruption).

    Il y a quand même eu un paquet d'interventions en meute pas très finaudes (comme souvent avec les militants sur Twitter, disons qu'on est un peu plus surpris quand cela vient d'un parti supposé modéré). Reprocher une tribune politique à Cannes, c'est ne rien connaître à l'historique du festival. Se baser sur une vidéo tronquée pour dire que Jane Fonda désapprouve le discours de Justine Triet, c'est ne rien connaître à l'historique militant de Jane Fonda.

  • Arthur33 le 01/06/2023 à 01h53
    La ministre s'est expliquée : l'ingratitude qu'elle deplore est celle envers le modèle d'exception culturelle qui dure depuis 80 ans.

    Pour certains autres contributeurs : personne ne nie la liberté d'expression, a fortiori politique des personnes du monde du cinéma à Cannes, alors il ne faudrait pas nier la liberté d'expression politique des autres personnes.

  • Jah fête et aime dorer Anne le 01/06/2023 à 04h38
    Euh, non, cette explication, surtout vu comment tu l'as résumée, ne tient pas la route.

    Voici ce qu'a dit la cinéaste : "La marchandisation de la culture que le gouvernement néolibéral défend est en train de casser l'exception culturelle française, cette même exception culturelle sans laquelle je ne serais pas là aujourd'hui".

    Voici comment s'est justifiée la ministre :
    "Je trouve ça ingrat et injuste vis-à-vis du modèle français, du modèle de cette exception culturelle qu'on porte depuis 80 ans, et que le président de la République depuis 2017 et tous les ministres qui m'ont précédé ont porté, défendu et ont même renforcé"

    On ne peut donc accuser Triet d'ingratitude envers le modèle d'exception culturelle vu qu'elle le loue et appelle à le défendre.

    Sur le reste de son intervention, bon, soit elle ment, soit elle ne connaît pas ses dossiers vu qu'elle nie la baisse du fonds de soutien du CNC.


    Et sur la liberté d'expression, quand la parole de l'une se prend en retour des menaces à peine voilées de certains gens aux pouvoir, mettre tout ça sur le même plan, hum, bon...

  • Tonton Danijel le 01/06/2023 à 06h55
    Ce n'est pas Rima Abdul Malak qui parle d'ingratitude, mais Roland Lescure (mais je comprends la confusion, personne ne sait que Roland Lescure est ministre, ni de quoi).

  • Flo Riant Sans Son le 01/06/2023 à 09h18
    Sorry for the "pavé". Bilan cinéma récent. Du bon grain et de la bonne grosse daube:

    Brimstone : un hollandais qui réalise un western, une Dakota Fanning muette, un prêcheur flippant à souhait interprété par Guy Pearce. Le film est impitoyable et renferme son lot de scènes crues et cruelles, mais si on arrive à passer outre ce postulat je trouve que c'est réussi. Fait notable, je n'ai jamais eu la sensation que la violence était too much ou renfermait un côté "voyeur". Il y a plein de petits trucs intéressants, c'est beau, c'est bien interprété. Un bon revenge western

    3h10 to Yuma: western toujours. C. Bale qui se coltine R. Crowe pour le mettre dans le train pour Yuma qui part à 3h10. Le film est un remake et je n'ai pas vu l'original. J'ai beaucoup de mal avec R. Crowe quelque soit le film. Ici ça ne fait exception, j'ai eu du mal à croire à son personnage. Cela dit j'ai apprécié l'arc narratif de Bale et il est comme souvent (toujours?) impeccable. Et comme je suis bon public pour les westerns ça passe bien au final.

    L'affaire SK1: la traque de G. George suivi depuis les services de police. J'ai été happé par la proposition. Quand j'ai vu que c'était R. Personnaz qui campait le rôle principal, j'ai eu un peu peur, mais il passe plutôt bien. Là aussi c'est un peu cru et le film ne détend pas forcément avant de se pieuter. A noter le bon choix de narration qui rend le tout très digeste. Je pense qu'une narration plus conventionnelle aurait rendu le film un peu chiant.

    Split: 12 J. MacAvoy (en fait c'est plutôt 4) enlèvent 3 jeunes femmes. Film sympathique que le mindfuck de la fin rend particulierement cool vu que c'était une surprise pour moi. Certains diront que c'était un peu facile ou putassier mais soit. La performance de J. Mcavoy est dingo. Je vais me matter la suite avec plaisir...

    Jurassic World le monde d'après : On est sensé croire que les 40 dinos échappé durant le deuxième films ont donné lieu à une cohabitation forcée avec les bestioles dix ans plus tard (ça part mal).
    Rarement vu daube aussi nulle. Je suis fan de dinosaures (en même qui ne l'ai pas?) et je me suis fait chier comme un rat mort. Aucune tension, aucune idée de mise en scène, le scénario est complètement con, les personnages sont creux. Puis ça prend le spectateur pour un con tout du long. La personnification des bestioles est à ce titre un bon gros glaviot dans les gencives (l'affrontement de final donne envie de se crever les yeux). Les précédents pissait sur le premier film, celui-ci défèque allègrement sur tout (Jurassic Park, les spectateurs, les dinosaures, nos enfants). J'espère que l'Odieux Connard a fait un arricle là-dessus, il me faut une catharsis.

  • Tonton Danijel le 01/06/2023 à 10h36
    Suite (et avant-dernier épisode) de l'aventure du film perdu: lien

    Où on parle de la carrière ciné de Johnny (et le mythique Terminus dont le désastre est relaté sur Nanarland: lien ) et des débuts barrés de Peter Jackson.

  • OLpeth le 01/06/2023 à 12h44
    Je pense pas qu'on en ait parlé ici mais la BA du nouveau Scorcese est sur le Tube en VOST. lien

    Di Caprio, De Niro, des Indiens chassés brutalement de leurs terres pour le pétrole, ça sent l'épique et le grandiloquent bien dans sa manière.

  • impoli gone le 01/06/2023 à 20h02
    Bon, ça peut toujours foirer, mais un pitch qui interpelle + la triplette à 9* acteurs/metteur en scène, ça fait pas mal frétiller.

  • lyes le 01/06/2023 à 22h34
    En parlant de ScorSese tiens j'ai vu Silence hier dans une belle copie blu-ray.

    Ce film m'a subjugué malgré son rythme lent, je l'ai trouvé diablement (sic) hypnotique.

    Déjà visuellement c'est parfait, la lumière, les éclairages naturels, les décors après au possible de ce Japon médieval font frissonner. J'ai ressenti un inconfort constant avec cette sensation de froid et de pluie dans toute la première partie. Les corps sont aussi malmenés, on voit la maigreur, la saleté, les souffrances marquent les peaux.
    Le casting est très bon, si Garfield tient bien la route avec son corps décharné j'ai été un peu frustré par le peu de temps à l'image de Liam Neeson et d'Adam Driver. Par contre ce qui m'a marqué c'est la qualité du casting japonais. Même le moindre second rôle semble habité, j'ai trouvé la prestation d'ensemble de très haute volée côté villageois ou élite seigneuriale. Coup de cœur avec le personnage de Kichihiro dont l'acteur retranscrit parfaitement la nuance et l'ambiguïté constante.

    Donc si la forme était très satisfaisante j'avoue avoir été très réticent quant au sujet, pas vraiment mes thèmes de prédilections. Et pourtant j'ai plongé, Scorsese m'a happé et ne m'a plus laché. La dimension philosophique du dilemme des évangélistes malmenés est incroyable. Le film n'est en rien moralisateur et pourra être interprété à loisir selon ses convictions. Toute la seconde partie nous recentre vraiment sur le padre Rodrigues, le personnage central et son face à face avec sa foi et ses sacrifices attendus.

    J'ai trouvé le final doux et bien mené, une dernière scène satisfaisante tout en étant très ouverte et visuellement superbe.

    Le seul petit bêmol que je mettrais concerne les souffrances physiques des personnages, si rien n'est gore ou outrancier, la tension narrative et les visuels épurés donnent une grande sensation de malaise je trouve. Personnellement je fais avec mais je sais que Madame qui a regardé avec moi a vécue une expérience mitigée.

    Sans spoiler il y a plusieurs scènes de tortures physiques alambiquées ainsi que des dilemmes de torture mentale plutôt oppressants.

    Bref, le padre Scorsese je crois qu'il s'y connait pas mal en cinoche le mec. Je suis assez épaté qu'un mec puisse nous avoir sorti de vrais chefs-d'oeuvre urbains et criminels et un film comme celui-ci. Je lui ai trouvé un talent incroyable pour faire passer une histoire dure et apres avec beaucoup d'humanité, des visuels somptueux et pourtant très épurés. Sur un sujet aussi casse-gueule on en ressort étonnamment apaisé et avec mille questions sur l'espèce humaine, la foi, le sacrifice.

    Du grand cinéma.