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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Easy Sider le 07/07/2022 à 10h27
    OK, mais dans ce cas tu ne peux pas dire que ton objectif est de rapporter le déficit à 3%. C'est pas très grave hein, persso les 3% ça me laisse froid aussi. Mais Borne et Le Maire ça les excite beaucoup.

  • blafafoire le 07/07/2022 à 10h29
    C'est clair : on voit bien un avant et un après 2015
    lien

  • Easy Sider le 07/07/2022 à 10h37
    L'arrivée du COVID en 2019 a tout changé (vous savez, quand toutes les politiques de suppression d'impôts commençaient à porter leurs fruits sur l'emploi et le déficit).

    Plus sérieusement, on peut reconnaître une cohérence à Macron à travers le "c'est aux entreprises de prendre leurs responsabilités" en matière salariale. Comme si, depuis des décennies, on avait assisté à des prises de responsabilité historique des entreprises pour le revenu de leurs salariés.

  • Aulas tique le 07/07/2022 à 10h41
    On peut se demander si l'Etat est lui-même en train de lutter contre l'inflation ou s'il a purement lâché l'affaire car sa politique salariale avec l'augmentation du point d'indice couplée à l'augmentation de tous les minimas sociaux, l'indexation des retraites sur l'inflation etc...et l'encouragement aux augmentations de salaires dans tous les secteurs, c'est un peu étonnant comme démarche.
    Il n'y a guère que la renationalisation d'EDF et des démarches européennes pour modifier le calcul du prix de l'énergie qui semble aller dans le sens inverse.

  • Edji le 07/07/2022 à 10h43
    Et donc ? tu es au courant qu'il y a eu une pandémie récemment ?

    Mais en vérité, je parlais plutôt de ça :

    lien

    Mais je vais te laisser enfermé dans tes convictions, c'est une attitude indéniablement beaucoup plus saine.

  • syle le 07/07/2022 à 10h49
    Au niveau du taux d'emploi, on en discutait récemment avec les collègues référents RSA qui gèrent un peu le vivier.
    C'est vrai que le chômage a baissé. Certes, il y a bel et bien de grossiers effets de manche pour obtenir des chiffres bien plus flatteurs que la réalité, mais le chômage a bel et bien baissé.
    On le constate sur le terrain :
    - en premier lieu, ceux qui alternent périodes d'emploi (souvent en intérim) et périodes de chômage sont actuellement quasiment tous en emploi.
    - en second lieu, ceux qui sont à la limite de l'employabilité et qui font des séjours réguliers dans le dispo RSA tendent à retravailler plus régulièrement aussi, et ce dans des proportions assez inédites.

    C'est un constat satisfaisant.

    Maintenant, augmenter le taux d'emploi me semble plus hasardeux.
    Le faire en faisant bosser les gens jusqu'à la mort, OK, sur le principe, c'est possible.
    Le faire en puisant dans le vivier d'inactifs, ça devient beaucoup plus complique puisque la grande majorité de ceux qui peuvent bosser bossent déjà. Actuellement, ceux qui sont durablement hors de l'emploi ont de gros freins (sociaux, de santé... etc), et quelle que soit la politique menée, les employeurs ne se battront pas pour les prendre.
    Les pourcents d'emploi en plus sont désormais trèèèèès difficiles à aller chercher, et miser dessus me semble quand même extrêmement audacieux.

    Pourquoi moins d'employabilité chez nous qu'ailleurs ?
    Peut-être qu'on est plus con qu'ailleurs.
    Peut-être aussi qu'on fait les frais d'un système éducatif déclinant.
    Peut-être qu'on a enchaîné des politiques sociales dégueulasses induisant une reproduction très bourdieusienne.

  • Sens de la dérision le 07/07/2022 à 10h51
    Pourquoi y aurait-il plus de Français inemployables (pour le dire vite) que des Allemands ?

  • Edji le 07/07/2022 à 10h51
    La chronique d'Artus in extenso, pour éviter une lecture paresseuse façon blafafoire :

    "Après l'élection présidentielle, la priorité centrale de la politique économique du gouvernement devra être d'augmenter le taux d'emploi. En effet, cette augmentation serait à la fois le résultat de politiques économiques qui auront par ailleurs des effets bénéfiques, et aurait en elle-même des effets positifs sur les autres politiques publiques : finances publiques, réindustrialisation, commerce extérieur, inégalités de revenus, qualité des emplois, financement de la transition énergétique et de ses conséquences en matière d'inégalités.

    Même s'il y a eu une amélioration récente, le taux d'emploi – c'est-à-dire la proportion des personnes âgées de 20 à 64 ans qui ont un emploi – est anormalement faible en France : il est au début de 2022 de 79 %, contre 91 % en Allemagne, 90 % en Suède, 84 % au Royaume-Uni, 96 % aux Pays-Bas. Une partie de cette faiblesse est due à l'organisation du système de retraite : un quart de l'écart de taux d'emploi entre l'Allemagne et la France vient de ce que le taux d'emploi des 60-64 ans est de 35 % en France, contre 62 % en Allemagne. Mais cela signifie également que les trois quarts de l'écart de taux d'emploi entre les deux pays viennent d'autres causes que l'âge du départ en retraite.

    Comment expliquer la faiblesse du taux d'emploi en France ? Quand on compare les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il apparaît qu'une fraction très importante des écarts de taux d'emploi s'explique par deux facteurs, outre l'organisation du système de retraite : premièrement, les compétences de la population active ; deuxièmement, le poids des impôts sur les entreprises, qui les contraignent à des arbitrages aux dépens de l'emploi et de l'investissement. Les compétences de la population active expliquent 53 % des écarts à la moyenne entre les taux d'emploi des pays de l'OCDE ; le poids des cotisations des entreprises et des impôts de production en explique 35 %.

    Or la France se situe dans le dernier quart du classement des pays de l'OCDE en ce qui concerne les compétences des adultes, et se trouve en dernière position en ce qui concerne les compétences des jeunes en sciences. La France a aussi, après la Suède, le poids des impôts de production et des cotisations sociales des entreprises le plus élevé de l'OCDE (13,5 % du produit intérieur brut, contre 8,3 % pour le reste de la zone euro). Cette faiblesse globale des compétences et cette lourdeur de la fiscalité expliquent très largement la faiblesse du taux d'emploi en France.

    On peut certes augmenter le taux d'emploi en allongeant l'âge de la retraite, mais aussi à travers toutes les politiques (éducation, formation professionnelle…) qui améliorent les compétences et qui réduisent les impôts des entreprises (cotisations sociales et impôts de production), générateurs de distorsions de leurs choix aux dépens de l'emploi. Une telle politique de renforcement du taux d'emploi aurait par ailleurs de multiples effets favorables.

    Le premier serait une forte amélioration des finances publiques. Si le taux d'emploi en France était le même qu'en Allemagne, le niveau d'emploi des 20-64 ans en France serait plus élevé de 13 points, et il en résulterait des recettes fiscales plus élevées de 6 points de PIB, c'est-à-dire une hausse considérable des marges de manœuvre budgétaires, bienvenues au moment où il faut accroître les dépenses publiques dans de nombreux domaines : éducation, santé, défense, réindustrialisation, justice, recherche, et bien sûr transition énergétique. Les investissements nécessaires à la transition énergétique sont considérables, de l'ordre de 4 points de PIB chaque année pendant trente ans. Une partie importante de ces investissements devra être réalisée par les Etats, compte tenu de leur faible rentabilité financière.

    Le deuxième effet favorable d'une hausse du taux d'emploi serait de réduire les inégalités de revenus avant redistribution (transferts sociaux, impôt progressif). La comparaison des pays de l'OCDE montre un lien extrêmement fort entre taux d'emploi et inégalités de revenus : 45 % des écarts entre pays en matière d'inégalités de revenus s'expliquent par les écarts entre les taux d'emploi. Or les inégalités de revenus avant redistribution sont en France semblables à ceux observés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Italie. Ce n'est qu'après l'application des politiques redistributives que ces inégalités se réduisent et que la France améliore son rang dans ces classements. Un taux d'emploi plus élevé réduirait donc fortement à la fois les inégalités et le besoin de redistribution, davantage de personnes ayant accès à un emploi, et par conséquent à un revenu régulier.

    Enfin, un taux d'emploi plus élevé serait associé à la réindustrialisation. Car l'amélioration des compétences et la baisse des impôts de production sont favorables à la fois au taux d'emploi et aux entreprises industrielles. Si le poids de l'industrie manufacturière dans le PIB n'est que de 10 % en France, contre 20 % en Allemagne, c'est largement dû aux mêmes facteurs (compétences, fiscalité) que ceux qui expliquent la faiblesse du taux d'emploi en général.
    Augmenter le taux d'emploi en France en améliorant les compétences et en diminuant la fiscalité défavorable à l'emploi permettrait de dégager des marges de manœuvre budgétaires, de réduire les inégalités de revenus et de financer la transition énergétique. La hausse du taux d'emploi est donc bien l'objectif naturel des réformes en matière d'éducation, de formation, de fiscalité, bien au-delà de la seule réforme des retraites."

  • Edji le 07/07/2022 à 10h55
    Je ne crois pas vraiment à une position dogmatique en la matière (sur le taux précis, j'entends) ; l'idée est plutôt de montrer que tu n'entends pas faire n'importe quoi non plus, spécialement vis-à-vis de tes partenaires, de la Commission européenne et du marché.

  • Moravcik dans les prés le 07/07/2022 à 10h56
    Jamais eu de problème pour remplacer les directeurs chez nous. Les cadres intermédiaires ça par contre oui.

    Par contre effectivement leur nombre se réduit du fait qu'on leur donne des périmètres d'action de plus en plus étendus. Le passage en GHT a été l'occasion de les nommer sur 2, 3, 5 établissements en même temps. Ils font donc un ou deux jours par hôpital par semaine, ne sont au courant de rien, et le personnel prend l'habitude de faire comme s'ils n'étaient pas là.