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C’est reparti pour la troisième saison Teenage Kicks, The blog du foot anglais. Ça tombe bien, la Premier League a redémarré le 18 août, 114è édition du football professionnel anglais d’élite depuis 1888-89 et la vision divine de William McGregor, Créateur de toute chose. Pour se remettre intelligemment dans l’ambiance, les indispensables fiches TK club par club en 10 questions-réponses pertinentes saupoudrées d’une saveur toute olympique of course.

En anglais, on appelle ça le low-down : ce qu’il faut savoir. Voici donc le low-down sur ce début de saison de Premier League 2012-13. Aujourd’hui, on torche l’alphabet :

West Bromwich Albion, West Ham et Wigan Athletic.

Pour le reste de l’intro et les indispensables précisions d’avant-lecture, voir ici.

[Cliquer sur les photos facilite la lecture]

West Bromwich Albion

Comment s’est passée la saison dernière déjà ? (10è, 47 points, – 7) Fort bien, meilleur classement du club depuis 31 ans (et la superbe 4è place de 1981, sandwiché entre Arsenal et Liverpool – l’Albion conquérant de l’ère Ron Atkinson, avec Tony Brown – 279 buts WBA -, Bryan Robson, Remi Moses et le trio Laurie Cunningham-Cyrille Regis-Brendon Batson, « The Three Degrees » comme les surnomma Atkinson, du nom de ce groupe Motown de chanteuses black de l’époque. Première fois qu’un club anglais alignait trois joueurs noirs dans son équipe première – ironique qu’Atkinson ait été précurseur en la matière. Bryan Robson suivit Atkinson à Man United en 1981 et auparavant, Cunningham était parti chercher gloire et fortune ailleurs à partir de 1979 – Real Madrid, Marseille, etc. – avant de disparaître tragiquement dans un accident de la route près de Madrid en 1989. Une statue sera érigée localement en leur honneur le 15 juillet 2014, pour les 25 ans de l’anniversaire du décès de l’ex ailier virevoltant. A noter que cette statue sera placée dans le centre de West Bromwich – et non devant le stade des Hawthorns – puisque le projet est financé par le Conseil Municipal, le club n’ayant pas participé à son financement, dommage. S’il y a un secteur en plein boum en Angleterre, c’est bien la fabrication de statues de footballeurs, il en pousse partout depuis une bonne dizaine d’années !).

Cunningham, Batson et Regis avec les Three Degrees, de passage à WBA

L. Cunningham, B. Batson et C. Regis avec les Three Degrees de passage à WBA

Les supporters regrettaient le départ de Roy Hodgson en fin de saison pour les Trois Lions mais son successeur, le novice Steve Clarke, a superbement repris la boutique.

Bon, et comment sont les vibes en ce moment ? Positives, comme chez tous ceux qui ont bien démarré ! (3-0 contre Liverpool et 1-1 à White Hart Lane). WBA entame sa troisième saison d’affilée en PL et cette stabilité nouvelle augure d’un avenir prometteur pour les Baggies, surnommés The yo-yo club (sept montées ou descentes entre PL et D2 de 2002 à 2010).

Non seulement WBA a réussi à garder tous ses bijoux de famille (Odemwingie, Brunt, Long, Morrison, Olsson, Mulumbu, etc.) mais a ajouté au grisant mix le coriace milieu défensif argentin Claudio Yacob (très efficace contre Spurs), l’expérimenté Suédois Markus Rosenberg (Hambourg) et le surpuissant Belge Romelu Lukaku – photo de gauche -, le « new Didier Drogba » a été prêté par Chelsea pour un an (acheté 18M en janvier 2011 mais rarement aligné par AVB). Le retour de Zoltan Gera, blessé toute la saison dernière (genou), est aussi un gros plus.

WBA est toujours aussi excellemment géré, l’un des seuls clubs professionnels anglais à dégager des bénéfices (9M saison 2010-2011, derniers chiffres disponibles – pour seulement 2M de dettes). Revers de la médaille, certains supporters se plaignent de cette approche « frileuse » et voudraient voir le club lâcher les chevaux.

Les Baggies ne font pas de bruit mais savent recruter malin ! Un recrutement dû en partie au Directeur sportif et technique du club, Dan Ashworth (pour une fois qu’on dit du bien d’eux, autant le citer). Malheureusement pour le club, la FA l’a repéré et devrait bientôt l’installer au poste de Directeur technique national.

Qui est arrivé cette saison ? Ben Foster (Birmingham, 4M), Yassine El Ghanassy (Ghent, prêt), Romelu Lukaku (Chelsea, prêt), Markus Rosenberg (Werder Brême, gratuit), Claudio Yacob (RC Avellaneda, gratuit)

Qui s’est éclipsé ? Keith Andrews (Bolton, gratuit), Simon Cox (Nottingham Forest, 2M), Joe Mattock (Sheffield Wednesday, gratuit), Marton Fulop (Asteras Tripolis, gratuit), Nicky Shorey (Reading, gratuit), Paul Scharner et Somen Tchoyi (libérés).

Photos & profils effectif et les fiches Wiki.

Un p’tit jeune à surveiller (ou plusieurs) ? Oui, George Thorne, très coté, un milieu offensif athlétique de 19 ans. Trois apparitions en équipe première l’an dernier, 20 capes avec les U19 anglais. Scharner et Andrews partis, on devrait le voir plus souvent cette saison.

Si WBA était un sport olympique, ça serait quoi ? Le trampoline, évidemment (club yoyo)

… un sélectionné/objet olympique ? Un ressort. Objet qui va bien avec leur autre surnom (ils en ont beaucoup), les Boing Boing Baggies. Pour tout savoir sur ces idiosyncrasies WBA, c’est ici.

C’est qui le big boss au fait ? Jeremy Peace, 55 ans, détient 60 % des actions depuis dix ans (plusieurs petits actionnaires se partagent le reste). Cet ancien trader de la City est aussi président. Expert dans l’art de l’achat-vente de joueurs, il gère intelligemment le club (voir notre profil). Ses quelques détracteurs soulignent sa pingrerie et son manque d’ouverture (a l’habitude de conduire les assemblées générales du club… à Londres).

Et le manager ? Steve Clarke, un Ecossais de plus entraîneur PL ! Et une nomination surprise après le départ de Roy Hodgson pour les Trois Lions. Clarke était numéro 9 sur la shortlist de juin (Ranieri, Hughton, Rangnick, etc.) mais décrocha tout de même le poste. Prône un football offensif et s’est donné comme bel objectif d’atteindre les 50 points. Enfin un entraîneur qui annonce la couleur d’entrée de jeu !  Les supporters Baggies qui s’inquiétaient de l’inexpérience totale de Clarke à ce niveau ont vite été rassurés.

Il n’y avait pas lieu en fait de se tracasser car cet ancien défenseur de Chelsea n’est pas le perdreau de l’année : il a été pendant 14 ans successivement adjoint et entraîneur des réserves de Newcastle, Chelsea, West Ham et Liverpool où il épaula Kenny Dalglish pendant 18 mois. Essaiera de remédier au problème numéro 1 l’an dernier : le déficit de buts à domicile (23 seulement).

Clarke cultive un franc-parler rafraîchissant. A un journaliste qui lui demandait, avant le Tottenham-WBA du week-end dernier, s’il pensait que André Villas-Boas avait été malchanceux de se faire limoger par Chelsea (le sentiment prédominant en Angleterre), il répondit par la négative…

Et les cotes, ça donne quoi ? Titre : 2 000/1. Relégation : 4/1

West Ham United

Comment s’est passée la saison dernière déjà ? 3è de D2, montée en PL via la finale des play-offs (victoire 2-1 sur Blackpool).

Sam Allardyce (« Big Sam ») et son style de prédilection Route One n’ont pas fait l’unanimité, surtout à Upton Park où ce fut laborieux (très critiqué). Ce chant évoquant douloureusement un lointain passé et une tradition révolue descendit parfois des travées frondeuses :

We play on the floor,
We play on the floor,
We’re West Ham United
We play on the floor

Non, non, les gars, c’est fini ça, avec Big Sam c’est dans les airs que ça se passe.

Bon, et comment sont les vibes en ce moment ? Relativement positives, puisque le club a retrouvé la terre promise et des propriétaires ambitieux (même si la leçon de football reçue à Swansea sonna comme un sacré reality check, voir épisode précédent).

Le déménagement au stade Olympique devrait propulser le club dans une dimension nouvelle (même si les supporters sont très partagés là-dessus). Une saga interminable et fortement judiciarisée qui débuta en octobre 2010 et  s’achèvera dans un bon mois. Avec, enfin, la nomination du futur occupant des lieux, très probablement West Ham comme prévu à l’origine en 2010, puisque les Hammers étaient seuls sur le coup à un mois de la clôture des dossiers… Avant que Tottenham ne surgisse de derrière les fagots à la dernière minute après s’être brouillé avec leur conseil d’arrondissement sur la contruction de leur nouveau stade. Suivi à la culotte par Leyton Orient en casaque rouge et blanche et les rugbymen du London Wasps ainsi que d’une cohorte de projets divers et variés plus ou moins farfelus ou avides de publicité, c’est selon (jusqu’à vingt prétendants au stade olympique courant 2011 !).

Les dossiers des quatre postulants retenus sont entre les mains du nouvellement créé London Legacy Development Corporation chargé de gérer l’après J.O. Il s’agit de :

1)   West Ham United (grandissime favori)

2)   Leyton Orient, D3 (club historique fort intéressant situé à 700 mètres du parc olympique, voir dossier TK)

3)   Un établissement d’enseignement supérieur spécialisé dans le football et les médias, la University College of Football Business

4)   Un projet de… circuit de Formule 1 ! Bernie Ecclestone s’est dit intéressé, le circuit serait construit autour et à l’intérieur du stade… Bernie voit même bien plus grand : il veut créer une course de F1 qui passerait par Buckingham Palace, Big Ben et Trafalgar Square.

2,6 milliards que ça devait coûter... Tony les a tous blousés

2,36 milliards que ça devait coûter... Tony les a tous blousés. Et avec le sourire of course

Une chose est certaine : la piste d’athlétisme restera et l’heureux élu devra composer avec. West Ham l’emportera sûrement et espère y démarrer la saison 2014-15. Le club prévoit l’aménagement de rangées de sieges rétractables qui couvriraient la piste les jours de match. Le stade aura une capacité de 60 000 places.

Contrairement aux cahiers des charges de 2011, le stade restera propriété publique et le locataire paiera un loyer annuel. C’est la moindre des choses, le stade a coûté 490M. Quand Tony Blair présenta le devis des J.O au comité olympique en 2004, la facture était de 2,36 milliards de £. Elle s’élèvera finalement à 11 milliards (dont 80 % de fonds publics). Certaines sources parlent même d’une ardoise globale dépassant les 20 milliards dans quelques années ; projection réaliste étant donné la voracité des gouvernements successifs depuis les Nineties pour les montages Public-private partnership (PPP), de véritables bombes à retardement qui plombent actuellement, entre autres, les budgets de l’éducation nationale anglaise et du National Health Service, ce NHS si cher aux Britanniques et mis à l’honneur lors de la cérémonie d’ouverture.

Côté recrutement, les supps Hammers sont relativement satisfaits, tout en regrettant le départ de Robert Green, plutôt bon ces deux dernières saisons (ça fait tout drôle d’écrire ça). On pense cependant que Jussi Jääskeläinen devrait faire l’affaire, même s’il n’est plus tout jeune (37 ans). Mais au vu du match contre Swansea, on est plus trop sûr à vrai dire (grosse boulette).

Qui est arrivé cette saison ? James Collins (Villa, 2,5M), Mohamed Diamé (Wigan, gratuit), Alou Diarra (Marseille, 2M), Stephen Henderson (Portsmouth, montant non communiqué mais environ 750 000), Jussi Jaaskelainen (Bolton, gratuit), Matt Jarvis (Wolves, 10,75M), George McCartney (Sunderland, gratuit), Modibo Maïga (Sochaux, 5M), Raphael Spiegel (Grasshopper Zurich, montant non communiqué)

Qui s’est éclipsé ? Beaucoup de gratuits : Pablo Barrera (Cruz Azul), Julien Faubert (Real Madrid Elazigspor), Abdoulaye Faye (Hull), Robert Green (QPR), Frank Nouble (Wolves), Freddie Sears (Colchester), Marek Stech (Yeovil).

Et une petite bonne douzaine de libérés, dont John Carew et Papa Bouba Diop. Sans oublier Sam Baldock (Bristol City, 1M) et Ravel Morrison (Birmingham, prêt)

Photos & profils effectif et les fiches Wiki.

Un p’tit jeune à surveiller (ou plusieurs) ? Oui, un surtout : Jordan Spence, athlétique latéral droit de 22 ans, international U21 anglais. Formé au club, il pourrait profiter de la relative faiblesse des Hammers à ce poste pour se montrer (l’international Ivoirien Guy Demel et Joey O’Brien, souvent blessé, sont actuellement devant Spence). Prêté en en D2 et D3 ces dernières saisons. Il se dit toutefois que Sam Allardyce ne lancera pas de jeunes dans le grand bain de la PL et ça sera soit un club de Football League pour Spence soit des matchs de coupe.

Les supps Hammers vouent également une affection particulière au classieux et athlétique défenseur polyvalent/milieu défensif James Tomkins, ex U21 anglais (son poste de prédilection demeure toutefois défenseur central). Certes ni tout jeune ni méconnu (24 ans et expérimenté) mais au club depuis l’âge de 7 ans et très apprécié. Cette saison pourrait le voir véritablement éclater au plus haut niveau dans un West Ham new look et, espérons-le pour eux, plus successful que ces dernières saisons (on peut cependant en douter).

Si West Ham était un sport olympique, ça serait quoi ? Tout ce qui se balance haut, loin et fort : disque, javelot, poids, marteau.

... un sélectionné/objet olympique ? Un préservatif (voir ci-dessous). 150 000 furent distribués aux athlètes des J.O londoniens (on ignore le chiffre pour les Paralympiques).

C’est qui le big boss au fait ? Le duo de chauds lapins David Sullivan (63 ans) et David Gold (75 ans), depuis janvier 2010. Ces ex propriétaires de Birmingham City ont fait fortune dans les médias, l’immobilier, le porno et la lingerie coquine (Ann Summers, la florissante chaîne qui a décoincé les Britanniques, est dirigée par la fille Gold, la très médiatique Jacqueline Gold). Les deux David détiennent 61 % des actions (la banque islandaise Straumur, 35 %) et pèsent 650M à eux deux. Y’a pas à dire, le vibro, ça rapporte.

Et le manager ? Sam Allardyce, adepte du jeu direct et physique (avec comme notable exception le Bolton cru 2002-2007, avec les passages de Jay-Jay Okocha, Gary Speed et Y. Djorkaeff entre autres).

Partit ensuite à Newcastle où, à peine 24 h après son arrivée mi mai 2007, il virait cinq joueurs (dont Titus Bramble, qu’il trouva trop enrobé). Huit mois plus tard, à son tour de prendre la porte. Puis Blackburn, d’où il fut injustement limogé en décembre 2010 alors que le club était 13è avec un effectif limité (15è au final).

A bien rebondi chez les Hammers et vu la poulaillerie totale régnant à Blackburn (D2) depuis la reprise du club par la famille indienne Rao en novembre 2010 (poulets Venky’s), Big Sam doit s’estimer heureux de ne plus être le pigeon de cette foire à la volaille (voir clip de la BBC sur le poulet envahisseur lâché par des supporters mécontents). Comptera sur sa grande expérience des relegation scraps pour maintenir les Hammers parmi l’élite (ainsi que sur les moyens des proprios au mercato d’hiver si besoin est).

Big Sam n’aura cependant peut-être pas le temps de démontrer sa science du maintien : la rumeur court depuis hier soir que West Ham pourrait faire venir Harry Redknapp si les résultats ne s’amélioraient pas fissa (on parle aussi de Harry à QPR pour les mêmes raisons – West Ham avait déjà envisagé le remplacement d’Allardyce par Harry fin juin ; ce dernier avait managé les Hammers de 1994 à 2001, avec 4 finish dans le Top 10 PL).

Et les cotes, ça donne quoi ? Titre : 3 000/1. Relégation : 3/1

Wigan Athletic

Comment s’est passée la saison dernière déjà ? (15è, 43 points, – 20). Purgesquement jusqu’en mars (lanterne écarlate), puis fin de saison en exocet.

Les deux premiers tiers furent abominables : 14 défaites sur 23 matchs, dont 8 d’affilée de la 4è à la 11è journée ! Mais que l’emballage final fut somptueux : 7 victoires sur 9 matchs. Dont, excusez du peu : Liverpool à Anfield ; Man United à domicile ; Arsenal à l’Emirates et la plus belle de toutes… Newcastle à domicile, 4-0 ! Une claque monumentale (NUFC restait sur 6 victoires, 1 seul but encaissé) infligée le 29 avril et qui plomba sérieusement les chances Magpies de jouer les places Ligue des Champions.

Ça lui apprendra à Alan Pardew de critiquer les Latics trois jours avant le match ! Il avait réclamé de manière très condescendante le double des 4 500 billets réservés à NUFC : « J’espère que Wigan nous donnera plus de billets pour qu’on remplisse le stade.  Cet argent leur ferait le plus bien. » – la règle étant que le club hôte s’engage à allouer au minimum 6 % de la capacité du stade aux supps visiteurs. Avec cette claque 4-0, « Pardiola » a eu sa réponse. Et Newcastle le lot de consolation Ligue Europe.

Bon, et comment sont les vibes en ce moment ? Relativement positives. On est bien sûr ravi que le manager Roberto Martinez soit resté (après avoir décliné les avances d’Aston Villa et surtout Liverpool) et on se dit que cette septième saison de Premier League d’affilée, même sans Moses, Diamé et Rodallega, pourrait relativement bien se passer, à savoir un finish dans le Top 15.

L’arrivée de l’international Ivoirien Arouna Koné a redonné espoir à Wigan. Les buts devraient aussi venir du meilleur buteur Latic l’an dernier, l’Argentin Franco di Santo (7 buts/32 matchs, en net progrès) et, espérons-le, de Mauro Boselli, acheté 6M à Estudiantes en 2010 mais surtout prêté depuis son arrivée.

On ne le Koné pas encore en Angleterre mais ça ne saurait tarder

On ne le Koné pas encore en Angleterre mais ça ne saurait tarder

Qui est arrivé cette saison ? Fraser Fyvie (Aberdeen, 450 000), Arouna Kone (Levante, 4M), Ryo Miyaichi (Arsenal, prêt), Ivan Ramis (Real Mallorca, 4,5M).

Qui s’est éclipsé ? 3 gratuits : Mohamed Diamé (West Ham), Chris Kirkland (Sheffield Wednesday) et Hugo Rodallega (Fulham). Un très cher : Victor Moses (Chelsea, 9M). Et trois libérés : Steve Gohouri, Jordan Robinson et Hendry Thomas.

Photos & profils effectif et les fiches Wiki.

Un p’tit jeune à surveiller (ou plusieurs) ? Oui, deux en particulier (hormis James McCarthy) :

1)   L’attaquant Callum McManaman, il a brillé l’an dernier à Blackpool (prêt)

2)   Fraser Fyvie. Ecossais de 19 ans ½, milieu box to box, le futur Paul Scholes paraît-il…

Si Wigan était un sport olympique, ça serait quoi ? Le ball-trap (skeet). Euh, pas franchement indispensable.

… un sélectionné olympique ? Les trois apatrides. Super sympas, frais et bondissants lors de la cérémonie d’ouverture mais soyons francs, qui a cherché à connaître leurs résultats une fois la compét’ commencée ?

C’est qui le big boss au fait ? Dave Whelan (& family), via Whelco Holdings. Whelan, 75 ans, est un ancien défenseur professionnel de haut niveau (D1 à D4) et un homme d’affaires local qui a réussi dans le secteur des magasins de sport (JJB Sports). Fortune estimée à 140M. Mais son gros coup sportif fut Wigan Athletic. En février 1995, Whelan rachète ce minot, qui végète alors en D4 dans l’un des stades les plus déglingués d’Angleterre (Springfield Park), sinon d’Europe de l’Ouest (voir détails puants). L’affluence moyenne cette saison-là n’est que de 1 845 spectateurs !

Eté 1999, Whelan inaugure le nouveau stade qu’il a financé (30M), une enceinte de 25 000 places située au bord du canal Leeds-Liverpool. Le DW Stadium est également l’antre des Wigan Warriors, le très populaire club de rugby à XIII de la ville. Les Warriors écrasent en notoriété les footeux. Jugez-en plutôt à cet échantillon de leurs celebrity fans (tiré de wiki) et comparez avec celui des Latics :

Bradley Wiggins, Rio Ferdinand, Ryan Giggs, Will Greenwood, Kym Marsh (actrice de soap), Ricky Hatton (boxeur très connu), Lee Westwood, Alex Ferguson, Robbie Savage et Ian Botham (ex vedette de cricket très célèbre… et ancien footballeur à Scunthorpe ! 1980-85, alors en D3/D4).

Wigan Athletic : Mikhail Gorbachev

En 2005, Wigan monte en Premier League et a depuis successivement fini 10è, 17è, 14è, 11è, 16è, 16è et 15è. Depuis 1995, Whelan a injecté plus de 100M dans le club et pourrait bientôt rechercher un investisseur « sûr et bien intentionné » (dixit lui-même) pour reprendre le flambeau Latic. Enfin, il dit ça tous les ans et il est toujours là.

Et le manager ? Roberto Martinez, souvent contacté avec insistance par d’autres clubs mais toujours là. Un lien indéfectible semble l’unir au propriétaire, voir notre dossier complet sur Wigan, Martinez et Dave Whelan.

Et les cotes, ça donne quoi ? Titre : 4 000/1. Relégation : 6/4

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Kevin Quigagne.