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Saison historique pour les Red Devils, celle du dix-neuvième titre, tant convoité depuis le célèbre vœu de Fergie en 2002 de « faire tomber Liverpool de son putain de perchoir ». Certes, le United version 2010-2011 n’est pas un grand cru millésimé. Pour autant, ce n’est pas une piquette non plus.

Qui dit fin de saison, dit examen des performances pour chacun des vingt-neuf joueurs utilisés en championnat, ainsi que pour leur manager, le prof principal de la classe 2010-2011. Une évaluation de fin d’année qui prend forcément des allures de bulletin scolaire. Le Conseil de classe a rendu sa copie. Aujourd’hui, deuxième partie (2/3). De Darren Fletcher à John O’Chie, comme on dit sur TF1.

(seules les prestations Premier League ont été prises en compte dans la notation. Légende : P = participations en classe – apparitions. B = buts. N = note – sur 20)

 

Darren Fletcher     P : 26     B :  2     N : 14

Sérieux, appliqué, volontaire et courtois, Darren est un élément fort apprécié qui a contribué positivement tout au long de l’année. Il a joué un rôle prépondérant dans la conquête du titre, hormis deux mois d’indisponibilité en mars et avril (virus à l’estomac, dû vraisemblablement aux fayots de la cantine – non, pas Gary et sa bande, les haricots). Son travail de reprise a porté ses fruits et on a pu constater que Darren a manqué au groupe lors de son absence (plusieurs défaites). Si son point fort demeure la lecture (du jeu), Darren excelle en science, il est d’ailleurs l’auteur de nombreuses passes de laboratoire. En musique, on le surnomme « le métronome ». Encouragements mérités du Conseil.

 

Darron Gibson     P : 12     B :  0     N : 9

Darron lève souvent la main mais n'y arrive pas

Darron lève souvent la main mais n'y arrive pas

Le Conseil a eu fort à faire avec ce dossier épineux. En théorie, il ne reste plus à Darron qu’un an dans l’établissement et le consensus est qu’il devra redoubler d’effort s’il souhaite y conserver sa place. Elément volontaire mais limité, peut-être manque-t-il de confiance en lui, peut-être s’est-il trop identifié à la daube servie au réfectoire. S’est signalé tout au long de l’année par un grand gaspillage de matériel (frappe de mule – mais Darron, attention de ne pas blesser, l’établissement a reçu de nombreuses plaintes de riverains). Plus inquiétant, en biologie animale (dans le module « Nos amis les bêtes souterraines »), Darron a semblé avoir un pied incontrôlable et a révélé des troubles du comportement (sado-psychotique ?) en mutilant quelques taupes. A surveiller. Toutefois, il s’est rattrapé en Sciences de la Vie et de la Terre, qu’il connaît intimement bien.

Malgré des cours de soutien, Darron doit urgemment progresser en mathématiques. En trigonométrie, tout semble encore très confus dans son esprit et il ne parvient toujours pas à bien discriminer entre triangles, losanges, diagonales, points, lignes et trajectoires. En musique, doit encore faire ses gammes. En histoire-géographie-physique (nouveau module de résolution de la problématique du placement spatio-temporel), s’est montré parfois incapable de se situer dans les différentes zones et coordonnées et a trop souvent flotté dans une sorte de flou peu artistique (cours de rattrapage ou stage Larqué édu-foot fortement recommandés cet été). En clair, Darron est apparu souvent totalement paumé. Encore très brouillon, il a rendu trop de copies imparfaites pour espérer approcher la moyenne. Pour couronner le tout, fin avril, alors qu’il bullait en étude, Darron s’est fait éjecter de la Twittersphere deux heures après avoir ouvert un compte. Peut-il encore rattraper son retard ? Le Conseil préconise un redoublement en réserve, prêt ou échange d’élève, et en dernier ressort un aiguillage en RASED. Avertissement sans frais.

 

Ryan Giggs     P : 25     B : 2     N : 16,5

La lecture, c'est son truc
La lecture, c’est vraiment son truc à Ryan

A 37 ans et demi, Ryan est toujours aussi motivé, virevoltant et indispensable à l’équilibre du groupe. Il est à l’origine de nombreuses actions d’école cette année et enregistre son douzième titre de champion d’Angleterre avec United (record anglais – et pour très longtemps). Polyvalent, il a évolué avec réussite à divers postes et a été utilisé un peu plus défensivement cette année ; il a même fait la moitié d’un cours comme latéral gauche à West Ham, et avec succès (entrée d’Hernandez, coaching payant puisque menés 2-0 à l’heure de jeu, United l’a emporté 4-2, avec une combinaison Giggs-Hernandez en fin de match). A répondu présent dans les moments cruciaux (et de danger), comme à West Ham ou à Blackpool (United mené 2-0 à la 70è avant que Ryan ne sonne la charge, victoire 3-2 au final). Elu Plus Grand Joueur de l’histoire du club par les lecteurs du magazine officiel de Man United (Inside United) en début d’année 2011. En février, son livret a été prolongé d’une année supplémentaire. Tout se conjugue en superlatifs chez cet élément hors norme qui fait preuve d’une incroyable longévité au plus haut niveau. Son premier contrat pro date de novembre 1990 et il compte 875 apparitions (159 buts) pour United, pulvérisant ainsi le vieux record de Bobby Charlton (758) ; il affiche 613 matchs de championnat (Bobby, 607). Spectaculaires progrès en droit en fin d’année où, en quelques semaines, sa moyenne sur le module « Injonctions et Superinjonctions » a explosé. C’est avec grand plaisir que nous accueillerons de nouveau Ryan à la rentrée. Félicitations du Conseil.

 

Owen Hargreaves     P : 1     B :  0     N : non applicable

Elève discipliné mais qui s’est signalé par une grande oisiveté cette année, d’où un carnet de notes désespérément vide. Ferait presque passer Bogarde pour omniprésent. Cependant, Owen ne fait ni l’école buissonnière ni ne pratique la politique du terrain brûlé chère à Winston (le Néerlandais, pas Churchill). Depuis trois ans, il connaît une série de pépins physiques à rendre jaloux Ledley King (genoux, ischio-jambiers, mollet, dos, etc.). A souvent été envoyé faire du soutien chez le Professeur Steadman dans le Colorado. Quand Owen a enfin foulé la pelouse en novembre dernier contre Wolves, il a tenu cinq minutes et s’est aussitôt foulé autre chose. Est alors retourné illico à l’infirmerie retrouver son fidèle compagnon d’infortune, Michael. Très fort en allemand, avec toutefois un barème généreux, mais ses absences chroniques ne peuvent justifier son maintien à ce niveau. En fin de contrat avec l’établissement. Avec regret, le Conseil de classe s’est vu dans l’obligation de prononcer une exclusion et recommande un arrêt d’activité (une reconversion dans le staff médical est un possible débouché, ses compétences en biologie y seraient fort appréciées). Dans ces conditions, le Conseil a considéré toute évaluation impossible.

 

Javier Hernandez     P : 27     B :  13     N : 18.5

Avec ses camarades de Seconde

Avec ses camarades de Seconde

Nouvel élément exceptionnellement doué. A 7,4 M de £, son ancien établissement devrait réclamer le reste (cf Fernando Torres : 50M ; Andy Carroll : 35M ; Edin Dzeko : 27M). Aucune période d’adaptation pour ce jeune Mexicain qui communique de façon spontanée sur le terrain et s’exprime avec une aisance insolente. Débordant d’activité, il a donné autant de mal aux défenseurs qu’aux consultants TF1 qui en bavent avec la prononciation de son surnom écolo (pourtant pas compliqué, bon sang). Mouvement, vivacité, accélération, jeunesse, le Petit Pois n’est pas un pote âgé et il a gagné nombre de bons duels. A relégué Berbatov sur le banc du préau.

 

A été patient, sans jamais se plaindre ou se laisser distraire par le chahut ambiant créé en permanence autour de son proche camarade Wayne. A activement participé aux leçons de football données par le collectif, surtout les leçons de réalisme : il a converti plus d’un quart de ses tentatives sur le but ! (son taux buts / tentatives est de 27 % et son taux tirs cadrés / tentatives de 62 % ! – chiffres du rectorat ; OPTA – Office Pour la Traçabilité Académique confirme grosso modo, avec 54,6 %). A formé un tandem explosif avec Wayne Rooney. Le Conseil délivre ses Félicitations, mention « rapport qualité-prix imbattable ».

 

Tomasz Kuszczak     P : 5     B :  0     N : 7

Il n’est pas dans les habitudes du Conseil d’établir des comparaisons avec d’anciens élèves (par respect pour les familles) mais Tomasz a parfois rappelé Massimo Taïbi, c’est tout dire. Son seul match correct de la saison a été le jubilé Gary Neville il y a trois jours où il a repoussé un tir d’Aquilani, si tant est que cela puisse être pris en considération. En géométrie, a régressé dans l’évaluation des trajectoires et le calcul des angles. La problématique des surfaces n’a pas non plus été assimilée. Trop farceur en cours, Tomasz doit absolument se ressaisir s’il veut éviter le renvoi. Malgré cinq années (décevantes) passées dans l’établissement, l’acquis des compétences ne peut être mesuré, et encore moins validé. Rétrogradation conseillé. Blâme du Conseil.

 

Federico Macheda     P : 7     B :  1     N : 10

Quelques fulgurances avant d’être envoyé à la Sampdoria début janvier 2011, mais insuffisant dans l’ensemble par rapport aux espoirs placés en Federico en fin de saison 2008-2009 (voir ce superbe but) où il décrocha la récompense Jimmy Murphy de « Academy Player of the Year » (signalons toutefois que Darron Gibson aussi l’a reçue, ainsi que Paul Tierney, Alan Tate, etc. – un audit sur les méthodes et critères d’attribution est en cours). Toutefois, Federico n’a que 19 ans ½ et n’est pas encore mûr. Il a d’ailleurs failli s’étrangler à la récré en tentant le coup du foulard, jeu ô combien dangereux, est-il besoin de le rappeler. A parfois peur du tableau noir et mange la craie. Encore insuffisamment organisé en art graphique, Federico a connu des problèmes avec ses marqueurs. Atteint péniblement la moyenne, à la faveur de quelques éclairs de génie. Il est en principe dans l’établissement jusqu’en 2014, mais devra s’activer pour faire ses preuves s’il veut un avenir diaboliquement rouge. Passable.

 

Nani     P : 33     B :  9     N: 17,5

Nani affectionne le travail de groupe
Nani affectionne plus que tout le travail de groupe

Une grosse saison pour cet autre élève portugais. Nani est en forte progression, sait mieux utiliser les supports et soutiens proposés. Il a gagné en régularité et efficacité (jeu de tête encore perfectible). L’un des titulaires indispensables du groupe, où il fait souvent figure de source d’inspiration auprès de ses camarades. Très fort en mathématiques, surtout en géométrie ; sait parfaitement calculer et trouver des angles impossibles ainsi qu’effectuer des passes millimétrées. En cours de cuisine, grâce à un liant sans égal, il a souvent fait prendre la mayonnaise, tâche ô combien difficile. Auteur de nombreuses performances époustouflantes, a souvent décroché la note maximale (maintes fois homme du match). Spécialiste des centres bien travaillés. Un épanouissement personnel réussi est aussi un gage de succès, et le comportement à la cantine fait partie intégrante de l’intégration dans un groupe. Dans ce domaine, Nani n’a pas déçu. Souvent mort de faim, surtout dans les matchs au couteau, il s’est superbement servi de la louche face à des adversaires qu’on a souvent dû ramasser à la petite cuillère après avoir été mangés tout cru. Il figure aussi dans l’équipe PFA de l’année et a fini en tête du classement des passes décisives (18). Félicitations du Conseil.

 

Gary Neville     P : 3     B : 0     N : 3,5

Gary et ses copains dans le coin lecture

Gary et ses copains dans le coin lecture

Le corps enseignant dans son ensemble exècre utiliser des termes stigmatisants de nature à réduire aussi bien les bouchés que les débouchés. Toutefois, une exception doit être faite pour Gary. Il était en effet temps que ce grand fayot devant l’éternel interrompe son cursus, ce qu’il fit à contrecœur en début janvier 2011, après, il faut le reconnaître, une longue scolarité réussie (602 apparitions en classe depuis 1992). Mais Gary faisait de plus en plus vieille école, et ce fut pour lui l’année de trop (il a redoublé). Il n’a, au mieux, rien apporté rien au collectif et au pire, bien failli lui coûter des points. A plus usé du redoublement que du dédoublement. Ce grand serviteur de l’établissement a en effet tiré sa révérence sur une saison particulièrement ratée. Par ailleurs, a tenté de tricher et a fait preuve d’insolence envers les arbitres. Ses prestations de boulet contre Stoke et WBA l’ont probablement incité à retrouver son éco-maison Teletubby plus tôt que prévu (voir ici). Il pourra aussi continuer d’écrire pour le Sunday Times… of Malta. Finalement, c’est lors de son jubilé mardi soir contre la Juventus qu’il a le mieux joué, avec la Classe de 1992, les fameux « Fergie’s Fledglings » (débutants). Exceptionnellement, le Conseil, d’habitude grand saigneur, ne décerne par le blâme qui s’imposerait en la circonstance eu égard aux services rendus et délivre les Félicitations, mention « pour l’ensemble de son œuvre ».

 

John O’Shea     P : 20     B : 1     N : 12,5

Bilan globalement positif pour cet élève que les consultants de TF1, toujours à la pointe du progrès linguistique, persistent comiquement à appeler « O’Chie » (John se prononce et secoue comme un hochet). Non, l’Irlandais n’en bave pas plus que ça et a signé une honnête performance d’ensemble cette année, peut-être un brin irrégulière. Ses qualités de polyvalence se sont avérées, une nouvelle fois, fort utiles. On l’a vu en défense (surtout latéral droit) mais aussi au milieu, où il s’est montré relativement fiable et serviable. John compte à son actif plus de quatre cents apparitions sous l’uniforme United, mais manque encore d’un petit quelque chose pour revendiquer une place de titulaire à part entière. Encouragements du Conseil.

Kevin Quigagne.

Résultats de la huitième journée de Premier League, qui s’est disputée du samedi 16 au lundi 18 octobre:

Blackburn (0-0) Sunderland (HT 0-0) Expulsion: Samba (45)

Blackpool (2-3) Manchester City (HT 0-0) Buts: Harewood (78) Taylor-Fletcher (90+3) / Tevez (67, 79) Silva (90)

Everton (2-0) Liverpool (HT 1-0) Buts: Cahill (34) Arteta (50)

Arsenal (2-1) Birmingham (HT 1-1) Buts: Nasri (pen 41) Chamakh (47) / Zigic (33) / Expulsion: Wilshere (90+3)

Aston Villa (0-0) Chelsea (HT 0-0)

Bolton (2-1) Stoke City (HT 1-0) Buts: Lee (22) Klasnic (90+2) / Delap (48) / Expulsion: Klasnic (jaune à 90+4 puis rouge à 90+5)

Fulham (1-2) Tottenham (HT 1-1) Buts: Kamara (30) / Pavlyuchenko (31) Huddlestone (63)

Manchester Utd (2-2) West Bromwich Albion (HT 2-0) Buts: Hernandez (5) Nani (25) / Evra (csc 50) Tchoyi (55)

Newcastle (2-2) Wigan (HT 0-2) Buts: Ameobi (72) Coloccini (90+4) / N’Zogbia (22, 23)

Wolverhampton (1-1) West Ham (HT 1-0) Buts: Jarvis (10) / Noble (pen 53)

Le TOP XI de la huitiéme journée

__________Robinson_________

A. Cole_Ivanovic_Jagielka_Coleman

Parker_Van der Vaart_N’Zogbia_Nani

___Chamakh______Tevez____

Remplaçants : Cech ou Howard, G. & T. Cahill, Distin, Ciaran Clark, Assou-Ekotto, Wilshere, Adam, Brunt

Le FLOP XI de la huitième journée

__________Van der Sar__________

Perch_Carragher_Skrtl_Konchesky

Maxi__Lucas__Meireles____J. Cole

____Torres______Adebayor___

Remplaçants : Green, Dann, Huth, Kyrgiakos, Anderson Oliveira, Kakuta, Rooney

TEMPS DE MARQUER SON PREMIER BUT DEPUIS DES LUSTRES

Fabricio Coloccini: aura attendu son soixante-dix-neuvième match de championnat anglais pour claquer son premier but en Premier League. Le capitaine des Magpies de Newcastle a égalisé contre Wigan dans le temps additionnel, d’un coup de tête rageur, alors qu’il n’en revenait probablement pas d’être aussi esseulé au second poteau. Bon, il en avait claqué deux en Championship la saison passée, mais son but du jour ne compte pas pour des prunes, puisque le sosie argentin de Michel Polnareff a offert un point inespéré à son équipe, menée 0-2 sur sa pelouse à la mi-temps.

Diomansy Kamara: a célèbré sa première titularisation en 18 mois sous le maillot de Fulham en ouvrant le score face à Tottenham. Bémol: il a raté l’occasion d’inscrire un coup du chapeau, et son club s’est incliné 1-2 à domicile.

TEMPS DE SE RAPPELER AUX BONS SOUVENIRS DE SON ANCIEN EMPLOYEUR

Raillé par le public de St James Park dès la première minute de jeu, pour avoir quitté le club suite à sa descente en Championship l’année dernière, Charles N’zogbia a pris la mouche. Il s’est du coup fendu d’un somptueux doublé contre son ancien club vers le milieu de la première mi-temps, en moins de temps qu’il n’en faut généralement à X-OR pour revêtir son scaphandre de combat. Acte 1, superbe tête puissante et imparable ; Acte 2, contrôle suivi d’une frappe riisienne qui va finir dans la lunette en claquant une bise à la transversale de Tim Krul. L’ancien Havrais vaut probablement mieux que Wigan, on va donc commencer par lui souhaiter que Laurent Blanc ait de nouveau eu vent de sa performance du jour.

TEMPS DE BATIFOLER L’AIR DE RIEN DANS LA SURFACE

L’une des controverses du week-end a impliqué les présences subliminales (mais pas que?) de William Gallas et Yakubu Ayegbeni dans les surfaces adverses. Les deux internationaux se sont retrouvés horriblement hors-jeu alors que leur collègues respectifs Huddlestone et Arteta trouvaient les filets de loin. On reproche aux retardataires d’avoir masqué ou gêné les gardiens trompés pour l’occasion, bien qu’ils n’aient pas touché le cuir. Dans les deux cas, le but a été accordé, même si de longs palabres auront été nécessaires entre l’arbitre de Fulham vs Tottenham et l’un de ses assistants pour valider la praline de Tom Huddlestone. C’est bien, il faut donner leur chance aux pros en fin de carrière qui n’ont plus les jambes pour revenir à temps dans le jeu et qui affichent de l’embonpoint. Les pénaliser, ça reviendrait à les pousser un peu plus vers le championnat chypriote, et ça ferait baisser le ratio de buts marqués en PL…

TEMPS DE REPRENDRE DU SERVICE

La seule apparition de Johan Djourou en Premier League la saison passée, c’était à l’occasion de la dernière journée, pour le symbole. A cours de compétition, et donc prié de rester dans son canapé pour la Coupe du Monde, le défenseur suisse n’avait pas refait surface en PL depuis, se contentant de quelques apparitions en coupes, trois cette saison tout de même. Préféré à Koscielny et associé à Squillaci, il a effectué un très bon retour en jouant tout le match contre Birmingham. Vermaelen n’est pas encore revenu de blessure mais l’ancien Lorientais peut déjà se faire du soucis sur son temps de jeu à venir. Et puis comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, les Gunners ont aussi pu sortir la grande gigue Nicklas Bendtner de sa boîte pour la première fois de la saison, en remplacement de l’homme du match Chamakh pour les douze dernières minutes de jeu.

TEMPS D’ATTENDRE ENCORE UN PEU AVANT DE REPRENDRE DU SERVICE

Owen Hargreaves. A l’orée de ses trente ans, l’Anglo-Canadien qui avait tout de même coûté la bagatelle de 25M d’euros à MU en 2007, n’a pas disputé le moindre match important pour les Red Devils depuis deux ans (quelques minutes seulement lors du dernier match de la saison de PL 2009/2010); la faute à des problèmes récurrents de tendinites aux genoux. Son chirurgien, l’éminent Professeur Richard Steadman, fanfaronnait la semaine dernière que son cobaye était enfin prêt à rejouer. Sir Alex en a décidé autrement, ou se demande qui est ce drôle de type à l’accent improbable et aux cheveux bouclés qui veut jouer dans son équipe…

TEMPS D’AJOUTER l’INSULTE A L’INJUSTICE

Non mais sérieux quoi!?

Non mais sérieux quoi!?

Match à couteaux tirés entre les deux derniers du championnat. Les Wolves recevaient les Hammers pour une rencontre qui sentait déjà bon la trouille. Ouverture du score pour Wolverhampton par Jarvis sur une énième bourde de Robert Green, puis Mark Noble remettait tout ce petit monde à égalité en seconde période en claquant son second penalty de la saison. On pensait bien que le match allait en rester là alors que McCarthy et Grant abattaient leurs dernières cartes offensives dans la bataille (Ebanks-Blake d’un côté et Carlton Cole de l’autre). C’était sans compter sur une action lumineuse amorcée et terminée par notre bon Fred Piquionne national à l’issue d’un joli double une-deux. L’homme en noir, Mark Clattenburg, qui ne pouvait voir l’ancien Lyonnais que de dos, a jugé que sa poitrine avec laquelle il avait contrôlé le ballon en pleine course, avait des doigts plutôt que des côtes. Le cuir s’en est allé mourir au fond des filets d’Hahnemann pour rien, alors que ce but tout à fait valide aurait offert la victoire et les trois points aux Hammers à la quatre-vingt-treizième. Comble de l’horreur, Piquionne s’est aussi pris un jaune pour avoir un peu trop contesté l’invalidation de son but. La loose intégrale…

TEMPS DE FAIRE CONTRE MAUVAISE FORTUNE BON COEUR

Etonnant de placidité ce bon vieil Avram Grant, qui, lors sa conférence de presse post-match, n’a pas tari d’éloges sur l’arbitre du jour Mr Clattenburg, alors que ce dernier, en jugeant que Piquionne s’était aidé d’une mimine pour marquer, a clairement coûté deux points à la lanterne rouge de PL. “Je le dis et le répète, j’ai beaucoup de respect pour Mr Clattenburg qui est à mon sens l’un des meilleurs arbitres du championnat. Aujourd’hui on a gagné dans l’esprit mais pas au niveau comptable, mais si on continue à jouer comme ça on devrait pouvoir s’imposer à l’extérieur bientôt” (ndlr. West Ham n’a plus gagné à l’extérieur depuis 13 mois).

Sans être pro-West Ham, il faut cependant reconnaître que le club de l’est londonien n’a guère été épargné par les décisions arbitrales malheureuses sur la moitié de ses huit matchs de championnat. La lanterne rouge n’est finalement qu’à quatre points de Stoke, neuvième au classement, donc tout espoir de rédemption n’est pas perdu!

TEMPS DE CREVER L’ECRAN

A la veille de cette huitième journée de PL, les stats de la saison 2010/2011 d’Ivan Klasnic faisait un p pitié: une minute de jeu disputée lors de la première journée puis plus rien, pour cause de blessure tout d’abord, puis de concurrence limite déloyale de la part de l’inoxydable Kevin Davies et de l’ancien Toulousain Johan Elmander, qui semble redevenir un peu le joueur de foot qu’on n’avait pas encore eu le loisir de voir à l’oeuvre outre-Manche. Jeté dans l’arène du Reebok Stadium dans le dernier quart d’heure par Owen Coyle, qui ne se suffisait pas de voir ses hommes se contenter d’un match nul à domicile contre Stoke City, l’ancien Nantais s’est lancé dans un one-man-show époustouflant, de sorte que l’on n’a vu que lui sur la pelouse au cours du dernier quart d’heure de ce match et surtout au-delà.

Tout d’abord pour de bonnes raisons, puisque d’un contrôle enchaîné par une belle frappe en pivot du gauche, il donnait un avantage final aux siens de fort belle manière dans les arrêts de jeu (quatre-vingt-douzième).

Sanguin, tous les Croates le sont et Klasnic un peu plus que la moyenne. Galvanisé par son exploit, l’ancien flop nantais a écopé d’un jaune deux minutes plus tard pour une belle manchette paume en avant sur Dean Whitehead, puis d’un rouge à la quatre-vingt-quinzième en préméditant un peu trop une charge aérienne sur Robert Huth. Pas sûr que le second jaune soit si mérité que ça, mais Klasnic a payé pour sa fougue et son désir de sauvegarder les trois points acquis… M’enfin, pour bouger le monolithe teuton Huth de la sorte, il fallait quand même y aller franco de port !!!!

TEMPS DE PRENDRE UN PEU DE BOUTEILLE

Excellent à l’Emirates pendant quatre-vingt-douze minutes, la nouvelle coqueluche anglaise Jack Wilshere n’a pas supporté de rater son premier contrôle du match. Le score (2-1) semblait pourtant scellé au moment où Wilshere s’est empressé sans réfléchir de planter ses crampons dans la cheville du golgoth Zigic dans le vain espoir de lui reprendre le ballon. Geste plus maladroit que malicieux, certes, mais l’arbitre a justement brandi un carton rouge à l’encontre du feu-follet de 18 ans. Papa Wenger n’a pas moufté mais a dû pousser une petite gueulante en interne. Non seulement ce genre de tacle pratiqué par l’un de ses joueurs fait un peu tâche dans son combat contre les bouchers de PL, mais en plus Wilshere a pris trois matchs de suspension. Qu’on se rassure, le géant serbe s’est finalement relevé indemne.

TEMPS DE REAGIR POUR NE PAS PÉRIR

Les Wolves ont encore déçu et peuvent s’estimer chanceux d’avoir enrayé une série de trois défaites de rang en arnaquant un point à West Ham à Molineux.
Mick McCarthy accuse surtout l’abitrage, mais va devoir mélanger ses cartes pour donner un nouvel élan à son équipe.
En attendant le retour de blessure de Ronnie Zubar le mois prochain, le coach des Loups pourrait notamment faire un peu plus appel à la patte de velours du serbe Nenad Milijas, au buteur reconnu Marcus Bent ou aux transfuges estivaux d’Hull City Nicky Hunt et Steven Mouyokolo, puisque seul Bent (dix minutes étalées sur trois matchs) a eu les grâces de son coach cette saison!

TEMPS D’ALLER VOIR AILLEURS

En apprenant qu’il n’était même pas sur la feuille de match pour le déplacement de Stoke à Bolton, l’attaquant turc Tuncay Sanli a pris ses cliques et ses claques, est sorti du stade fissa et s’est engouffré dans le premier taxi venu. Son entraîneur Tony Pulis a dû apprécier. M’enfin s’entendre dire qu’on n’est pas désiré alors qu’un Eidur Gudjohnsen pas physiquement au point trouve du temps de jeu et qu’un Jon Walters pas forcément talentueux mais titulaire vous sont préférés, ça doit calmer. Tuncay à Stoke, c’était vraiment de la confiture donnée aux cochons. On en connait au moins un qui doit attendre l’ouverture du mercato d’hiver de pied ferme!

TEMPS DE SE REVEILLER UN PEU PLUS TOT DANS LE MATCH

 

Une petite stat débile qui tue. Actuel neuvième de PL avec dix points, Stoke City serait bon dernier du championnat si ses résultats étaient gelés à l’issue de ses premières mi-temps… Les Potters seraient par contre leaders si l’on ne prenait en compte que leurs résultats en secondes périodes!

TEMPS D’ALLER SE RESSOURCER CHEZ LE CAPITAINE

Dis-moi oui Andyyy

Dis-moi oui Andyyy

Lundi matin, Andy Carroll a dû se pointer au tribunal d’Hexham dans le Northumberland, où il comparaissait pour une histoire d’agression contre une de ses anciennes petites amies, Laurie Henderson (18 ans, occasionnellement danseuse et mannequin en lingerie, classique quoi!). En jeans et sweat-shirt à capuche, le grand chevelu s’est fait déposer par un van noir aux vitres teintés devant le tribunal. Lorsqu’il s’est présenté à la barre, en guise de domicile, il a donné l’adresse d’un hôtel de Newcastle. La soirée de samedi, au cours de laquelle l’attaquant de Newcastle a joué avec son club contre West Ham (2-2), s’est visiblement prolongée tard dans la nuit. L’international espoir anglais de vingt-et-un ans a fait la fête dans Newcastle avec des amis, s’est ensuite rendu au domicile de son ex à 4h du matin, laquelle aurait surpris le beau en plein acte avec une de ses ‘copines’.  Crise de jalousie et selon le Sun, qui titre toujours dans son style épuré ‘Toon star beat me after sex with pal’, le joueur se serait saisi des cheveux de la jeune Laurie pour mieux lui fracasser la tête sur le sol de sa propre salle de bain. Bien entendu Carroll a plaidé non-coupable et estime n’avoir agi que pour protéger sa personne. Libéré sous caution à l’issue d’une audience d’une heure, le tribunal l’a assigné à domicile. Et c’est là que ça devient plus léger et rigolatoire. Assigné à domicile donc, mais pas le sien, le tribunal lui ayant ordonné d’aller crécher chez son coéquipier Kevin Nolan! Carroll ne pourra découcher de la baraque du capitaine des Magpies que les soirs de match. En attendant, le procès a été ajourné au 10 janvier prochain. Ca va faire long non? Il écoute quoi comme musique Captain Nolan?

A voir, l’article du Sun du jour avec la belle Laurie et son ex-chevalier servant footeux

TEMPS D’UNE BONNE VIEILLE PURGE AUX RELENTS DE L1

Il aura donc fallu attendre lundi soir et le match décalé en retard de cette huitième journée pour assister à un match en bois, qui plus est sans but. Il faut bien avouer que ces deux equipes marquent peu en ce début de saison, Darren Bent, du haut de ses cinq réalisations, ayant claqué plus du tiers des buts marqués par son club et son hôte du jour.

Résumé du match:

Paul Robinson élu MVP du jour et Christopher Samba expulsé dès la 45ème minute de jeu pour avoir coupé la route de Danny Welbeck juste avant l’entrée de la surface. A part ça RAS.

Cette purge aura tout de même eu le mérite de rassembler une belle brochette de vétérans de notre Ligue 1 chérie. Trois de chaque côté en fait. Steed Malbranque, Bolo Zenden et Asamoah Gyan Chez les Black Cats, El-Hadji Diouf, Gaël Givet et

Benjani Mwaruwari à Blackburn. Un ancien de L1 à quai aussi de chaque côté: le Ghanéen John Mensah pour les visiteurs et Pascal Chimbonda chez les Rovers, l’ancien Bastiais n’ayant toujours pas disputé le moindre match cette saison. Il n’y avait vraiment rien pour départager ces deux équipes lundi soir!

TEMPS FORT POUR LES BLEUS, TEMPS MOU POUR LES ROUGES

Pas de quartier dans le derby de la Mersey. La bête rouge est blessée et ça s’est bousculé pour lui donner le coup de grâce. Les supporters d’Everton s’en sont donnés à coeur joie à grands coups de “going down!”, de “you’re getting sacked in the morning!” ou encore de “you’ve bought the wrong club, John!”, respectivement à l’attention de Roy Hodgson ou du nouveau proprio des Reds John W Henry.

On ne va pas s’éterniser sur la triste situation de Liverpool, fort bien documentée par ailleurs dans les archives du blog. Les lacunes sur le terrain sont criantes, entre joueurs pas dignes de représenter le club et ceux qui ne semblent pas concernés ou en méforme.

Il serait cependant malhonnête de ne pas reconnaître la bonne partie d’Everton et de sa défense de fer. Les ‘caramels mous’ profitent de ce match pour pleinement relancer leur saison en poussant un peu plus leur voisin honni vers les abîmes pour le premier match de sa nouvelle ère américaine. Une moitié de la ville rit, l’autre pleure.

TEMPS D’ALLER RENDRE VISITE A ALAIN AFFLELOU

Roy Hodgson, qui malgré la déroute n’a pas pu s’empêcher d’affirmer que la performance de ses Reds dans le derby de la Mersey était la meilleure depuis sa prise de pouvoir au club. “Je refuse de reconnaître qu’on a été dominé et qu’on était inférieur” fut entre autres l’un de ses commentaires peu après la défaite. Ça ne sent pas les lendemains qui chantent, mais ça a dû faciliter le transit intestinal de supporters des Reds humiliés plus encore. Hodgson a ‘la confiance’ des nouveaux propriétaires du club avec qui il devrait se réunir autour d’une table pour discuter de la gestion de la crise dans le but de sortir l’équipe d’une ornière nauséabonde (avant dernier au classement avec 6 points pris en 8 matchs). Il se murmure d’ailleurs que Frank Rijkaard, relaxé de ses responsabilités au Galatasaray d’Istanbul cette semaine, pourrait succéder à Hodgson.

TEMPS DE RECONNAITRE QUE CHAMAKH PLONGE TERRIBLEMENT BIEN

Trois buts, trois passes décisives et surtout cinq pénaltys provoqués pour l’ancien chouchou des Girondins de Bordeaux depuis son arrivée en championnat anglais. Un bilan comptable plus que satisfaisant en huit rencontres de championnat pour un joueur influent mais qui marquait trop peu en Ligue 1. L’international marocain a de nouveau frappé contre Birmingham. Rien à redire sur son but du jour, qui offre la victoire aux siens, mais le pénalty qu’il a récolté sur une faute attribuée à Scott Dann a de nouveau laissé l’entraîneur des Blues Alex McLeish apoplectique. Dann estime ne pas avoir touché le Gunner et s’insurge lui aussi dans les médias. Force est de constater que Marouane Chamakh masteurise l’art de bien s’écrouler dans les surfaces de réparation adverses, et qu’il n’a probablement pas son pareil au monde à ce petit jeu là en ce moment. Pas de fumée sans feu non plus, puisque l’Africain a le don de se mettre en situation, d’appâter sa victime et de chuter théâtralement en épousant les infractions potentielles au moment idoine. Mais les médias anglais, généralement intransigeants à ce niveau-là, semblent avoir du mal à lui en vouloir et à le critiquer. Un sorte de reconnaissance tacite plâne, comme si on validait-là une certaine forme d’art, loin des vulgaires plongeons peu crédibles qui coutèrent une partie de leur popularité à Cristiano Ronaldo ou Didier Drogba par le passé. Les défenseurs de PL sont prévenus, il vaudra mieux prier pour que la nouvelle recrue des Gunners rate le cadre plutôt que de le serrer de trop près dans sa surface.

TEMPS POUR UN RETOUR VERS LE FUTUR EN IMAGE

Non prolongé par Villarreal et donc à la recherche d’un nouvel employeur, Robert Pires (36 ans) s’entraîne avec l’effectif d’Arsenal depuis la semaine passée. Pas de contrat à court terme en vue selon le boss alsacien, qui n’hésite cependant pas à chaudement recommander son ancien joueur, qui avait quitté Londres en 2006.

Il a le double mon âge ce type? Vraiment?

Il a le double de mon âge ce type? Vraiment?