Manchester United affrontera le Real Madrid mercredi soir à Bernabeu. Ainsi en décida la main heureuse de Steve McManaman, « l’ambassadeur » de la Ligue des Champions 2012-13, lors du tirage au sort effectué le 20 décembre. L’occasion de revenir sur les rencontres du passé entre ces deux monstres sacrés.

La réaction initiale, logique et saine, fut de saliver abondamment en pensant à la confrontation Mourinho-Ferguson [1] ainsi qu’au grand retour de Cristiano à OId Trafford et son duel à distance avec Rooney.

Mais cette affiche de rêve comporte une dimension supplémentaire, historique. A l’évocation des grands noms d’antan (le club de Di Stéfano, Kopa, Gento et Puskas contre celui des Edwards, Viollet, B. Charlton, Law et Best), ce quart de finale revêt une saveur particulière. Et en se replongeant dans l’album souvenirs, on se remémore vite pourquoi.

1957. Demi-finale Coupe d’Europe des clubs champions

11 avril 1957. Real Madrid 3 – Manchester United 1 (135 000 spectateurs). Clip du match.

25 avril 1957. Man United 2 – Real 2 (65 000).

Extraits du match sur ce clip d’époque (à 1’55, le pauvre Torres se fait écarteler de toute part).

Première campagne européenne pour Man United [2], le progressiste manager Matt Busby ayant choisi d’ignorer en mai 1956 le mot d’ordre du vice-président de la  Football League, Alan Hardaker, à savoir de boycotter cette compétition [3]. Prix du billet à Old Trafford pour l’occasion : deux shillings, soit 10 pence… (0,12 €) [4].

Pour leur baptême du feu européen, les Mancuniens sont servis : Bernabeu est archicomble, 135 000 spectateurs (le record pour un match de Man United). Les champions d’Europe en titre s’avèreront trop forts pour Bobby Charlton et les jeunes pousses de Matt Busby, les fameux Busby Babes.

A l’aller, les Red Devils parviennent à repousser les coups de boutoir des Madrilènes jusqu’à l’heure de jeu mais s’écroulent dans la dernière demi-heure. Les Espagnols n’ont pas que leur talent à faire valoir. Physiquement, ils en imposent et la presse anglaise se dira « choquée » par le jeu rugueux des Merengues. « Meurtre à Madrid » titrera sobrement feu le Daily Herald.

Au retour, sous les tous nouveaux projecteurs d’Old Trafford qui accueille son premier match européen (les trois tours précédents se sont disputés à Maine Road car il dispose d’un éclairage), menés 2-0 à l’heure de jeu, les Mancuniens égalisent brillamment à 2-2 grâce à Tommy Taylor et Bobby Charlton. United, logiquement, s’inclinera toutefois devant la bande à Raymond Kopa, Alfredo Di Stéfano et Francisco Gento, 5-3 sur l’ensemble des deux matchs.

Roger Byrne et Miguel Munoz

Roger Byrne et Miguel Munoz

L’avant-centre T. Taylor marquera deux fois, à l’aller et au retour, et finira deuxième meilleur buteur de la compétition, avec 8 réalisations (derrière son coéquipier Dennis Viollet, 9). Taylor et Viollet, les Rooney et Van Persie de l’époque, un phénoménal tandem à 309 buts en 485 matchs.

Un mois plus tard, le Real raflera le deuxième trophée européen de son magistral quintuplé 1956-1960. De son côté, United décrochera son deuxième titre de champion d’Angleterre consécutif et troisième de l’ère Busby (l’Ecossais avait repris l’équipe début octobre 1945), après ceux de 1952 et 1956, ainsi qu’une FA Cup en 1948. Ce bon Matt qui avait mis fin à une interminable disette : 41 ans pour le dernier titre national – 1911, voir article TK – et 39 ans sans FA Cup.

Le 6 février 1958, la tragédie du crash de Munich décimera l’équipe, faisant 8 morts (dont le susnommé Tommy Taylor, 112 buts pour United) et 9 blessés parmi les joueurs [5].

1968. Demi-finale Coupe d’Europe des clubs champions

24 avril 1968. Man United 1 – Real 0 (63 500).

15 mai 1968. Real 3 – Man United 3 (125 000). Clip du match.

1968, dix ans après la tragédie de Munich et la refonte quasi complète de l’équipe par Matt Busby (championne d’Angleterre en titre, 1967). La Holy Trinity de Bobby Charlton-Denis Law-George Best a remplacé les Busby Babes.

Charlton, un Busby Babe qui survécut au crash de Munich, est devenu une vedette. Et dix ans que Busby rêve d’un triomphe européen, qui serait à la fois synonyme d’hommage aux disparus de Munich et de revanche sur ce foutu destin…

A l’aller, contrairement au superbe affrontement d’avril 1957 entre les deux équipes à Old Trafford, le match est terne et tendu. Une lumineuse reprise instantanée de George Best fait néanmoins la différence en faveur des Mancuniens.

Le retour sera radicalement différent et compte parmi les plus beaux matchs de United en Europe. Matt Busby décide d’adopter un jeu offensif, raisonnant que devant un Bernabeu en ébullition, la meilleure défense est forcément l’attaque.

Malgré les velléités conquérantes de United, les Madrilènes ne font qu’une bouchée de United qui se retrouve mené 3-1 à la mi-temps, le pion mancunien étant un own goal.

15 mai 1968. Tête du petit dernier... Brian Kidd (l'ex adjoint d'Alex Ferguson et actuel adjoint de Mancini)

15 mai 1968. Tête du petit dernier... Brian Kidd (l'ex adjoint de Fergie et actuel bras droit de Mancini)

Après la pause et une causerie churchillienne de Matt Busby, les rôles s’inversent. Le Real ronronne et United en profite pour prendre le jeu à son compte. Pas de Fergie time à l’époque mais cela n’empêche nullement United de revenir à 3-3 dans le dernier quart d’heure, grâce à David Sadler puis à un wing-play virevoltant de George Best conclu par un centre en retrait avec Bill Foulkes à la finition (80è). Man United se qualifie pour la finale (voir clip).

Sans Denis Law, mais avec un Best de feu, United remportera brillamment sa toute première European Cup (victoire 4-1 sur Benfica, à Wembley).

2000. Quart de finale Ligue des Champions

4 avril 2000. Real 0 – Man United 0 (64 119).

Real : Casillas; Salgado, Ivan Campo, Karanke, Roberto Carlos; McManaman, Helguera, Redondo, Savio; Morientes (Ognjenovic, 86è), Raul.

Man United : Bosnich; G Neville, Berg, Stam, Irwin (Silvestre, 87è); Beckham, Keane, Scholes (Butt, 81è), Giggs; Cole, Yorke (Sheringham, 76è).

Les Mancuniens, Champions d’Europe en titre, subissent et doivent leur salut au brio de Mark Bosnich et à la superbe prestation de sa défense (ainsi qu’au manque d’efficacité des offensifs espagnols).

Les quelques tentatives des Red Devils, souvent sur contre-attaque, manquent de précision ou de réussite (but refusé à Yorke pour un hors-jeu limite) mais United préserve toutes ses chances face à un Real inconstant et à la peine en championnat (ils finiront 5è).

19 avril 2000. Man United 2 – Real 3 (59 178). Clip du match.

Man United : Van der Gouw; G. Neville, Berg (Sheringham, 62è), Stam, Irwin (Silvestre, 45è); Beckham, Keane, Scholes, Giggs; Cole (Solksjaer, 62è), Yorke.

Real : Casillas; Salgado, Ivan Campo, Karanka, Roberto Carlos; McManaman (Julio Cesar, 89è), Helguera, Redondo, Savio (Geremi, 65è); Morientes (Anelka, 72è), Raul.

On se souvient surtout de ce match retour pour le show Redondo-Raul (voir clip à 1’07), un duo qui va anéantir les Red Devils. Au-delà de ces brillantes performances individuelles, Real mérite largement sa qualification pour la finale.

La rencontre commence mal pour United avec un own goal de Roy Keane à la 20è minute sur un centre tendu de Roberto Carlos. La suite est sans appel : Raul enfonce le clou aux 47è et 52è. A 0-3, la cause est entendue.

Beckham (d’un superbe but, 1’25 dans le clip) et Scholes, sur pénalty, réduiront l’écart mais le Real était imprenable sur ces quarts. Des Madrilènes qui remporteront la Coupe en corrigeant Valence 3-0 en finale au Stade de France. Raul finira co-meilleur buteur – avec Jardel et Rivaldo – de cette campagne européenne (dix pions).

2003. Quart de finale Ligue des Champions

8 avril 2003. Real 3 – Man United 1 (75 000). Fiche du match.

Real : Casillas; Salgado, Helguera, Hierro, Roberto Carlos; Figo, Makelele, Conceicao, Zidane; Raul, Ronaldo (Guti, 83è).

Man United : Barthez; G Neville (Solskjaer, 86è), Ferdinand, Brown, Silvestre (O’Shea, 58è); Beckham, Butt, Keane, Giggs; Scholes; Van Nistelrooy.

Man United, sans démériter, est fort logiquement battu par un Real dirigé de main de maître par Z. Zidane, sublimement assisté du tandem Raul-Figo.

Les Anglais ne ferment pas le jeu mais sont vite dépassés. Figo à la 12è, d’un superbe brossé en lucarne droite, puis Raul aux 28è et 49è, plient le match. Les Red Devils poussent et réduisent le score à la 52è, par Van Nistelrooy, en embuscade sur un tir de Giggs repoussé par Casillas. Enhardis par ce but, les Red Devils pressent mais en vain, les Merengues restent maître de la situation.

23 avril 2003. Man United 4 – Real 3 (66 708). Fiche et clip du match (excellente qualité, MUTV, à partir de 1’00).

Man United : Barthez, O’Shea, Ferdinand, Brown, Silvestre (P. Neville, 79è), Veron (Beckham, 63è), Butt, Keane (Fortune, 82è), van Nistelrooy, Giggs, Solskjaer.

Real : Casillas, Salgado, Hierro, Helguera, Carlos, Zidane, McManaman (Portillo, 69è), Figo (Pavon, 88è), Makelele, Ronaldo (Solari, 67è), Guti.

Match d’anthologie à Old Trafford où la finale de la Ligue des Champions sera disputée, ce qui ajoute du piment à cette double confrontation. United l’emporte avec la manière mais est cruellement éliminé, 6-5 en aggregate.

Première surprise de taille : Beckham est sur le banc. C’est le début de la fin à Man United pour le Londonien après une année difficile avec Alex Ferguson au plan relationnel. Un état de fait douloureusement illustré par le fameux incident de la chaussure balancée par Sir Alex dans l’arcade sourcilière du néo-Parisien pendant une causerie d’après défaite deux mois auparavant (8 points de suture). Victoria n’apprécia pas qu’on lui esquinte son Spice Boy et le Real Madrid profitera de l’aubaine en fin de saison.

Ce match restera mémorable pour un hat-trick de Ronaldo (voir clip)… et deux buts du beau David que Ferguson fit entrer à l’heure de jeu.

Le Real prend l’avantage par Ronaldo dès la 10è minute, sur une ouverture de Guti. A la 42è, un beau travail de Solskjaer permet à Ruud Van Nistelrooy d’égaliser. Peu après la pause, Zidane et Figo combinent brillamment à l’orée de la surface, Ronaldo hérite du cuir et parachève le travail. Trois minutes plus tard (52è), Helguera marque contre son camp, 2-2.

A la 57è, le Real prend l’avantage, par l’inévitable Ronaldo qui plante une mine dans la lucarne de Barthez. Hat-trick du Brésilien et 2-3. A la 63è, David Beckham remplace Veron. Le paria marque d’entrée, d’un superbe coup-franc à la 71è, 3-3.

A la 85è, Beckham récidive, après un slalom et tir de Van Nistelrooy dans la surface. 4-3 ! Le Real avance sur les rotules mais tient bon, malgré plusieurs bonnes occasions mancuniennes (il aurait de toute manière fallu deux autres buts pour passer). A la sortie de Ronaldo (67è), le public d’Old Trafford lui réserve une standing ovation. Un stade qui se demandera fatalement ce qu’il se serait passé si Beckham avait disputé tout le match. Quatre mois plus tard, un autre Ronaldo arrivera pour faire oublier David…

Un discret inconnu fortuné traîne ce jour-là dans les loges d’Old Trafford, s’interrogeant sur l’opportunité de mettre quelques sous dans le football anglais. Il est tellement émerveillé par le spectacle offert qu’il n’hésitera pas longtemps. Son nom ? Roman Abramovich. Deux mois plus tard, l’énigmatique Russe rachetera le Chelsea de Ken Bates (ici).

Sir Alex sur Mourinho :

« Ses mind games [intox psychologique], je m’en fiche. Ce qui m’importe surtout, c’est qu’il me débouche une bonne bouteille après le match. »

Un Sir Alex qui aura aussi en tête sa toute première rencontre avec le Real Madrid. C’était il y a trente ans, le 11 mai 1983, quand son petit Aberdeen battit le Real de Di Stéfano (manager), Camacho, Stielike et Santillana 2-1 en finale de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, grâce notamment à un pion de l’ex Messin Eric Black.

Et s’il fallait retenir une décla…

De Mourinho :

« Je comprends pourquoi il [Ferguson] est remué émotionnellement. Il compte dans son effectif parmi les meilleurs joueurs au monde et l’équipe devrait bien mieux réussir…  Moi aussi je serais navré si mon équipe se faisait dominer de la sorte par des adversaires qui coûtent un dixième de mes joueurs. »

Mars 2004, après le Man United – Porto.

De Sir Alex :

« La première fois qu’on a affronté Chelsea à Stamford Bridge sous José Mourinho, punaise, le vin qu’il m’a servi après le match avait le goût d’un décapant peinture ! Je lui ai demandé « C’est quoi ce truc ? » Il était tellement gêné qu’il promit de m’offrir sa meilleure bouteille pour leur prochaine visite à Old Trafford. »

2005, après le Chelsea – Man United (promesse tenue, la boutanche coûtait 300 £).

Il y a deux jours, dans l’émission TV Football Focus, Sir Alex donnait son avis sur les fameux mind games du Mou : « Bah, je m’en fiche. Ce qui m’importe surtout, c’est qu’il me sorte une bonne bouteille après le match. »

Pour Sir Alex, le message est donc clair : la piquette est interdite.

Kevin Quigagne.

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[1] Et pas seulement lors du mémorable passage du Mou à Chelsea (2004-2007).

Flashback, 10 mars 2004. 90è minute du Man United-Porto en huitième de Ligue des Champions, le score est de 1-0 et les Mancuniens sont alors qualifiés. 91è : but de Costinha pour les Portugais après un mauvais renvoi du gardien Tim Howard sur un coup-franc de Benni McCarthy. 1-1 et 3-2 pour Porto sur l’ensemble des deux matchs. Ce qui fera dire aux médias anglais que « Old Trafford créa Mourinho ». En clair : Mourinho, en partie grâce à son show sur la ligne de touche, venait d’entrer dans la conscience collective footballistique de l’Angleterre. Fort de cette reconnaissance et du succès de Porto deux mois plus tard en finale, Mourinho se présentera comme The Special One lors de sa première conférence de presse à Chelsea le 2 juin 2004. A lire : cet article sur la relation entre Mourinho et Sir Alex.

[2] Contrairement à ce qui est parfois dit/écrit, ce ne fut pas la première participation européenne d’un club anglais. Cet honneur revient aux deux sélections de Londres et Birmingham qui furent de la première édition de la mythique Coupe des villes de foire en 1955.

[3] Hardaker, un protectionniste doublé d’un xénophobe-raciste enragé, considérait que cette nouvelle compétition faisait de l’ombre à la FA Cup. Circonstance aggravante : elle se disputait contre des étrangers. « Trop de basanés et de ritals ! » avait-il confié en off au journaliste du Times Brian Glanville (et célèbre football writer) à propos du football continental. Voir premier chapitre de cet article TK.

[4] 10 p en 1956 = approx. 6 £ aujourd’hui. L’abonnement plancher à Old Trafford vers 1958 coûtait 7 £ (il est de 532 £ aujourd’hui).

Le salaire moyen anglais était d’environ 50 £ mensuels. Presque équivalent à la rémunération… des footballeurs les mieux payés ! Le salary cap (1901-1961) avait en effet fixé le salaire hebdomadaire maximal à 17 £ en 1957. Un maximum perçu uniquement par les meilleurs ou les plus connus / anciens.

En 1960, l’immense Jimmy Greaves par exemple (véritable Messi de l’époque), alors déjà (jeune) international anglais et vedette (à Chelsea), ne touchait que 8 £ / semaine ! (d’où son départ pour le Milan AC – il en revint fissa une fois le salary cap aboli). Cette année-là, la wage bill hebdomadaire de Liverpool FC (D2) était de 517 £…

Le maximum salarial hebdo sera porté à 20 £ en 1958 avant d’être aboli le 18 janvier 1961 (menaces de grèves, voir article TK). Malgré cette libéralisation, le salaire du footballeur mettra du temps à vraiment décoller (à l’exception de quelques stars, telles J. Haynes, J. Greaves ou George Best, le premier à 1 000 £ / semaine, en 1968). La moyenne salariale hebdo des joueurs d’Arsenal en 1971, double vainqueur Championnat-FA Cup, n’était que de 55 £. Même au début des Eighties, il n’était guère impressionnant (bien que représentant cinq fois le salaire moyen anglais). Luther Blissett racontait récemment qu’il ne touchait que 500 £ / semaine à Watford en 1983 juste avant de partir pour l’AC Milan (où il ne toucha d’ailleurs que 800 £ hebdos).

[5] Ne pas manquer de voir le film United, diffusé il y a deux ans sur la BBC 2, et intégralement visionnable ici, avec clip du tournage. Un film tourné un peu partout en Angleterre… sauf à Manchester. En effet, Old Trafford ayant été jugé bien trop moderne, le stade de Carlisle United fut utilisé à la place, ainsi que Newcastle (extérieurs et studios, dans les anciens chantiers navals) et Wimbledon (surtout les entraînements).

3 commentaires

  1. David Scie Mal dit :

    Je me souviens avoir vu la standing ovation lors de la sortie de Ronaldo en 2003 et pensé : »Je crois que je vais pas revoir ça de si tôt ». Y a t’il d’autres exemples ou est-ce une folie d’un soir?

  2. Romain dit :

    Toujours aussi bon et précis.
    J’ai beaucoup aimé les petites notes qui permettent d’en savoir plus et de bien cerner le football d’époque.

    Encore bravo KQ.

    PS : Voir Silvestre jouer des matchs pareils m’a fait sourire un petit peu, je le confesse.

  3. Kevin Quigagne dit :

    @ David.

    Tu veux dire à OT pour un joueur adverse ou en général (toujours pour un adversaire) ?

    Au passage, rien à voir mais truc marrant hier soir à Anfield (mi-temps) quand John Bishop (l’un des comiques anglais et Scousers les plus connus) se met à 4 pattes au moment où Fowler s’apprête à tirer un péno…

    http://www.youtube.com/watch?v=gpCz4iGj85A

    @ Romain.

    Merci. Epoque fascinante que celle des Fifties et Sixties dans le foot anglais et en Angleterre en général. Je ne l’ai évidemment pas connue mais j’aime beaucoup en parler avec les « Anciens », belle-famille, connaissances, vieux supps, etc.

    Je discutais justement de cette époque la semaine dernière avec un ancien joueur Black Cat (300 matchs pour SAFC) qu’a bien connu le Salary Cap et qui me racontait les matchs à Roker Park, Old Trafford, etc.

    Roker Park, la ville de Sunderland, Newcastle, le jeu, la scène footballistique de l’époque, etc. J’en ferai un article, avant la fin de saison, Inch’ Allah.

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