Embuscade à la fédé

2 juillet 2008 – 20:14

De toute façon, je n’ai pas le choix. Si je ne suis pas maintenu, il ne me reste plus qu’à postuler pour obtenir le rôle de la sixième « Desperate Housewives », celle à moustaches. Attendre chaque soir le retour d’Estelle à la maison pour qu’elle me raconte ses journées au bureau avec Pierre Ménès et Dominique Grimault, autant mourir – ou aller faire trois mois à Tottenham et une saison à Auxerre pour finir agent de Mickaël Landreau, comme Santini. Ça doit être chiant comme la mort, mais vu la tête de Jacques, ça a l’air beaucoup plus douloureux. Sans façon.

J’ai toujours eu une grande confiance dans le pouvoir de non décision du président Escalettes. Jean-Pierre a autant la tête de l’emploi pour diriger la FFF que Willy Sagnol pour devenir maître de ballet à l’Opéra national de Paris. C’est quand j’ai entendu dire qu’il allait « consulter » que j’ai commencé à flipper. Si seulement j’avais été nommé DTN l’an dernier, j’aurais su trouver les mots pour dire des choses gentilles sur moi. Mais il a fallu qu’ils choisissent Houllier. J’étais mal…
Alors la veille de leur rendez-vous, je me suis laissé enfermer au siège de la Fédé en me planquant dans la salle des trophées, aux endroits réservés à 2002-2008. J’ai eu la place d’y planter ma canadienne.

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.