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Episode 51: Où l’on passe par la Lorraine avec nos gros sabots

22/12/2008 – 9:40

 

(Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, c’est mal, allez les lire… Ou alors vous pouvez commencer au 48 si vraiment vous êtes une feignasse.)


Il est des débuts d’histoires d’amour qui sonnent comme des malédictions – en cette année 1935, le Stade Saint-Germain va en faire l’amère expérience. Pour mesurer la portée du désastre, il faut se rappeler que, depuis 1932, l’élite du football français est professionnelle… Oh! Ca n’a pas été sans heurts! Nombreux sont ceux qui se sont opposés à cette évolution mercantile, et pas seulement chez les futurs vichystes (notre illustration)… Mais la loi de l’argent a fini par s’imposer.

Paris, 1935, serment du Front populaire. L’attaque violente contre Frédéric Thiriez se passe de commentaires.

En quoi cela concerne-t-il le Stade Saint-Germain, me direz-vous? Celui-ci, effectivement, vivote en cinquième Division, fermement ancré dans l’amateurisme… Oui d’accord… Mais, néanmoins, il joue la Coupe de France, n’est-ce pas? Et c’est via cette Coupe de France, cette épreuve si chère au coeur des clubs parisiens, qu’il va, pour la première fois, croiser la route d’une équipe professionnelle.

Ah mais c’est génial, vous écriez-vous! Ca va être l’occasion pour nos joyeux amateurs de rompre quelques lances contre un des cadors de l’époque, comme le Racing Club de Paris, ou l’Olympique lillois, ou le FC Sète, ou même, soyons fous, le champion sortant, le FC Sochaux! Quelle belle affiche cela ferait!

Ha ha, tu parles… Le premier club professionnel qu’a affronté le Stade Saint-Germain dans ce qui allait devenir son épreuve fétiche, ce fut le champion de Deuxième Division, le maître incontesté du classement à l’envers… eh oui, le FC Metz… lui-même, dans toute sa splendeur.

Jouer contre Metz… Et perdre… En Coupe de France… Comment voulez-vous garder le moral après ça?

Avant le match, les choses semblaient déjà mal engagées pour le Stade Saint-Germain: dans un vestiaire peuplé d’un nombre suspect de masseuses, le meilleur buteur de l’équipe dormait profondément sur l’épaule de son entraineur, sous le regard légitimement inquiet du Président du club.

Heureusement, un peu plus à l’Est, dans le stade de Nuremberg, de joyeux drilles teutoniques préparaient les festivités pour les dix ans à venir en reprenant à leur compte un joli symbole indien – un symbole qui, jusqu’à aujourd’hui, connaît un certain succès dans les tribune de foot. La morosité n’allait pas durer.

C’est beau un monde qui joue.

  1. 5 828 réponses to “Episode 51: Où l’on passe par la Lorraine avec nos gros sabots”

  2. Mouais…

    De Takinho le 22/12/2008

  3. Pas le meilleur de la série, effectivement…

    De MatteOL le 22/12/2008

  4. allons allons…. moi j’ai vraiment beaucoup de l’horrie attaque contre FT !!!

    Allons n’est ce pas Desproges qui a dit « on peut rire de tout mais pas avec tout le monde »???
    Ceci dit, j’avoue qu’il ne vaut pas celui de la touche longue de Ceara (j’en rigole en y repensant!!!)

    De Mgl le 23/12/2008

  5. je reprends le commentaire trop rapie (désolé messieurs dames)

    allons allons…. moi j’ai vraiment beaucoup ri de l’horrible attaque contre FT !!!

    Allons n’est ce pas Desproges qui a dit “on peut rire de tout mais pas avec tout le monde”???
    Ceci dit, j’avoue que l’article ne vaut pas celui de la touche longue de Ceara (j’en rigole en y repensant!!!)

    De Mgl le 23/12/2008

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.