Ni buts ni soumises » Une finale entre habituées

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Une finale entre habituées

Lyon et Montpellier sont les équipes qui ont remporté le plus souvent la Coupe de France et sont arrivées le plus en finales. Il n’est donc pas étonnant que la finale les oppose cette saison comme quatre fois précédemment.

Elles se sont aussi régulièrement rencontré un peu plus tôt dans la compétition au point de faire du match Montpellier-Lyon en Coupe un vrai classique.

La Coupe de France est née Challenge de France en 2001-2002. Les treize premières éditions ont toujours vu Lyon ou Montpellier en finale, quelques fois les deux, y compris pendant les périodes de domination nationale de Toulouse ou de Juvisy. Les deux équipes sont même les seules à compter plusieurs titre dans la compétition. L’affiche de la finale 2014-2015 a donc tout du classique, terme parfois galvaudé par ailleurs.

Lyon, alors FC, a commencé par se faire une réputation d’équipe de Coupe en jouant les trois premières finales1. La première était perdue contre Toulouse qui enjolivait ainsi son quatrième titre de champion consécutif d’un doublé. Cette défaite 2-1 sur des buts de Lila Traïkia2 et de Sandrine Rouquet reste à l’heure qu’il est la seule concédée par Lyon dans cette compétition, toutes les éliminations ou finales perdues par la suite l’ayant été aux tirs aux buts.

La seconde finale voyait le FC Lyon3 affronter Montpellier, entré dans le giron du Montpellier-Hérault SC la saison précédente. Les deux équipes sortaient du tournoi final4 qui avait vu le Juvisy de Laetitia Tonazzi mettre fin à l’hégémonie toulousaine. Quinze jours avant la finale, Lyon était venu s’imposer à Montpellier grâce à un doublé de Cécilia Josserand.

La finale est âprement disputée. Virginie Dessalle et Ludivine Bruet donnent par deux fois l’avantage au FC Lyon. Hoda Lattaf égalise par deux fois pour Montpellier avant qu’Élodie Ramos ne donne l’avantage aux Héraultaises. Mais c’est finalement Sandrine Brétigny qui donne la victoire à Lyon d’un doublé.

Farid Benstiti pouvait fêter son premier titre.

La saison suivante, Montpellier sortait dès les 16e de finales, éliminé par Toulouse, lui-même battu contre toute attente en demi-finale 5-2 à domicile par Lyon. Contre toute attente parce que Toulouse restait la meilleure équipe du championnat et remportait haut la main la phase régulière, ne concédant qu’une seule défaite, à domicile contre Lyon. L’équipe rhodanienne sera définitivement la bête noire des Violettes cette saison là en s’imposant de nouveau à Toulouse lors du tournoi final de D1 une semaine après la demi-finale, participant ainsi à priver le TFC du titre de champion, qui reviendra à Montpellier, battant Lyon lors d’un dernier match aux allures de finale.

Mais en Coupe, Lyon se retrouvait en finale contre Compiègne, dernier de D1 et relégué. Sans surprise à Tulle, Sandrine Brétigny donnait un deuxième titre à son équipe.

L’OL et ses Américaines

La saison suivante, le FC Lyon devenait l’OL et recrutait la moitié de l’équipe américaine à la trêve mais c’est bien Montpellier qui remportait le championnat, en partie d’ailleurs grâce à Lyon qui profitait de son tout nouveau recrutement pour infliger à Juvisy une défaite 3-0 qui finirait pas lui coûter le titre.

Les Américaines de l’OL n’avaient pas pu jouer le match retour de championnat contre Montpellier qui avait posé des réserves sur leur qualification5. Aussi les Lyonnaises étaient revanchardes à l’heure d’affronter les Montpelliéraines en quart de finale du Challenge de France à la plaine des Jeux de Gerland.

Le match fut certainement l’un des meilleurs disputés cette saison là avec à la baguette lyonnaise une Aly Wagner exceptionnelle. Montpellier fit une bien meilleure impression que Juvisy deux mois plus tôt, l’effet de surprise du recrutement lyonnais étant passé. Mais Christie Welsh donnait à l’OL un avantage décisif.

Pour la deuxième confrontation entre Lyon et Montpellier en Challenge de France, c’était encore Lyon qui s’imposait.

Ce qui ne lui portera finalement pas chance. En finale contre Juvisy, Lyon entamera sa longue litanie de séances de tirs aux buts perdus. Laetitia Tonazzi avait répliqué à Sandrine Brétigny (buteuse en finale pour la troisième fois consécutive) dans le cours du jeu et Sandrine Capy prit ensuite le meilleur sur Hope Solo dans la séance de tirs aux buts.

Patrice Lair le Montpelliérain

En 2005-2006, la finale oppose de nouveau Lyon à Montpellier, désormais entraîné par Patrice Lair. Doubles championnes de France en titre, les Montpelliéraines sont cette saison là surclassées par la dream team juvisienne, sans doute en partie à cause de leur parcours européen qui les mène jusqu’en demi-finale face à Francfort en novembre6.

Après l’épisode américain, Lyon tente une greffe latino américaine avec la très jeune costaricienne Shirley Cruz et l’internationale brésilienne Simone Jatoba (ainsi que la très oubliable Dayane Da Rocha). À long terme, l’option sera payante mais pour cette saison, elle ne permet pas à Lyon de faire mieux qu’une troisième place.

En finale, Montpellier arrive donc avec un net statut de favori, vice-champion de France et ayant éliminé l’ogre juvisien en demi-finale. Mais Farid Benstiti est encore l’homme de la Coupe dont il a disputé toutes les finales. Contre toute attente, Lyon est plutôt dominateur et peu après l’heure de jeu, Céline Deville est expulsée pour une faute en dehors de sa surface. Il n’y a à ce moment là que 14 joueuses sur la feuille de match, donc pas de gardienne remplaçante. C’est la milieu Virginie Faisandier qui prend place dans les buts montpelliérains pour l’heure de jeu restante.

Fatalement, vingt minutes plus tard, Delphine Blanc donne l’avantage à l’OL, qui se procure ensuite de nombreuses occasions, en particulier par Sandrine Brétigny, la buteuse des finales.

Patrice Lair lance alors Élodie Thomis pour tenter de renverser le match. Et à la 94e minute, quand Lyon commence s’imaginer toucher le trophée, cette dernière vient tromper Aurore Pégaz. Il n’y a pas de prolongation en Challenge de France, tout se joue aux tirs aux buts.

Élodie Thomis face à Marion Torrent

Élodie Thomis face à Marion Torrent

Laure Lepailleur, Julie Soyer, Camille Abily et Sonia Bompastor marquent pour Montpellier, Shirley Cruz, Mélissa Amalfitano et Cécile Locatelli font de même mais Sandrine Dusang et Sandrine Brétigny butent face à Virignie Faisandier, la gardienne de fortune adverse. Plus tard, elle expliquera que son staff avait préparé la séance grâce aux image d’OLTV, à une époque où les diffusions de matchs des équipes féminines étaient plus que rares. Montpellier tient son premier Challenge de France.

L’OL prend l’accent montpelliérain

Après cette première victoire de Patrice Lair sur Farid Benstiti en finale de Coupe, Lyon attire quatre des titulaires de Montpellier (Sonia Bompastor, Camille Abily, Hoda Lattaf et Laure Lepailleur), ce qui lui permet de remporter le titre de championne de France pour la première fois sous le nom d’Olympique Lyonnais, devant Montpellier.

La finale du Challenge de France a lieu une semaine avant le sacre officiel de l’OL face à Saint-Brieuc. Elle oppose de nouveau Lyon et Montpellier. Mais les favorites ne sont plus les mêmes. Montpellier est désormais l’outsider. Comme la saison précédente, le favori est dominé. Montpellier mène 2-0 à la demi-heure de jeu grâce à son duo d’attaque Élodie Thomis et Élodie Ramos, alimentées par la jeune Louisa Necib. Lyon finit par répliquer par Sandrine Dusang à l’heure de jeu, mais Élodie Thomis semble marquer le but décisif à dix minutes de la fin. C’est à ce moment que Lyon commence à faire parler son statut de favori et les deux anciennes Montpelliéraines Hoda Lattaf et Camille Abily marquent coup sur coup.

Comme la saison précédente, le favori a réussi in-extremis à accrocher la séance de tirs aux buts. Mais cette fois, Laure Lepailleur, Camille Abily et Sonia Bompastor qui ont changé de côté manquent leur tir au but, tandis qu’Élodie Ramos et Louisa Necib réussissent le leur, tout comme Virginie Faisandier cette fois sans les gants.

Patrice Lair et Montpellier remportent ainsi leur deuxième finale consécutive, Farid Benstiti et Lyon perdent leur troisième séance de tirs aux buts en finale.

En 2007-2008, Lyon se renforce encore à Montpellier en faisant venir Élodie Thomis et Louisa Necib. Le titre est remporté assez aisément et l’OL retrouve la finale de la Coupe de France contre le PSG au stade de France, en ouverture du match France-Colombie des garçons, préparatoire à l’Euro 2008. Lyon s’impose 3-0 sans coup férir face à un PSG déjà étonné d’avoir éliminé Juvisy en demi-finale. Montpellier quant à lui avait été éliminé en quarts de finales par Juvisy.

Montpellier prive Lyon du rendez-vous de Gerland

En 2008-2009, la FFF garde l’option de mettre la finale du Challenge de France en ouverture d’un match des Bleus. Et comme l’OL commence à être l’équipe féminine phare, la finale est programmée à Gerland en ouverture du match France-Turquie.

Tout Lyon se prépare à venir voir son équipe remporter un deuxième doublé. Pour cela, il faut passer l’obstacle montpelliérain à Sussargues en demi-finale. Un formalité pour une équipe double championne de France et en passe de remporter un troisième titre, une équipe qui a participé aux 7 premières finales de la compétition.

Depuis la finale de 2007, Montpellier garde son rang de dauphin de Lyon mais il n’y a plus vraiment de lutte en championnat entre les deux équipes. Les partenaire de Hoda Lattaf, de retour dans l’Hérault, ont perdu en championnat à l’aller comme au retour sur le score de 2-1.

Pourtant, Lotta Schelin et Katia butent pendant 90 minutes sur Céline Deville et comme les deux finales qui ont précédé, cette demi-finale se termine aux tirs aux buts. Là, ce n’est pas une surprise de voir les Montpelliéraines s’imposer. Louisa Necib frappe la barre pour Lyon et Hoda Lattaf envoie Montpellier en finale à Gerland.

L’autre demi-finale accouche d’un résultat tout aussi surprenant puisque Le Mans, alors en D2 vient à bout de Juvisy et devient la première équipe de deuxième division à atteindre la finale (et jusque là, la dernière). L’équipe de Laura Bourgouin avait auparavant éliminé le PSG et Condé, deux autres pensionnaires de l’élite.

Mais la finale est une formalité pour Montpellier qui ouvre rapidement la marque grâce à Marie-Laure Delie, avant de doubler la mise grâce à Sabrina Viguier et d’éteindre les espoirs manceaux grâce à un but de Charlotte Lozé juste après la pause. Le but de Cindy Dufeu en fin de match ne change pas le résultat.

Montpellier rejoint ainsi Lyon au palmarès de l’épreuve avec 3 victoires. Ce qu’on ne sait pas encore, c’est qu’il va aussi prendre la place de l’équipe qui perd les finales.

Montpellier bute en finale

Les deux saisons suivantes se ressemblent. Lyon est éliminé aux tirs aux buts (par le PSG puis par Juvisy) et Montpellier arrive en finale en battant Juvisy 3-1 en demi-finale. En 2010, c’est le PSG qui se présente sur la route des Montpelliéraines. Il ne s’agit pas encore du PSG actuel mais il ne s’agit plus du PSG qui vivotait en D1. Le club a fait venir Julie Soyer, Zohra Ayachi et surtout Élise Bussaglia de Montpellier (et Jessica Houara de Saint-Étienne), et avec l’apport de Camille Abily et Sonia Bompastor venues entre deux saisons américaines, a été la meilleure équipe française pendant six mois.

Pour la finale, les « Américaines » sont reparties, ce qui ramène le PSG à un niveau accessible pour Montpellier. Pourtant, le match est à sens unique. En première mi-temps, Jessica Houara offre une balle de but à Candice Prévost dont la frappe trouve la transversale. Mais Ingrid Boyeldieu suit et trompe Céline Deville.

Après la pause, les Parisiennes font le break avec un doublé de Caroline Pizzala et des buts de Nora Coton-Pélagie et d’Élise Bussaglia. Cette victoire est le premier titre du PSG.

Un an plus tard, c’est au tour de Saint-Étienne de profiter de la finale contre Montpellier pour accrocher un premier titre à son palmarès. Mais si le PSG était entré dans la cour des équipes de tête, ce n’est pas le cas des Vertes, 5e du championnat mais 15 points derrière Montpellier. Le tirage au sort n’avait proposé aux Stéphanoises qu’une seule équipe de première division, celle du Mans, reléguée en fin de saison et battue 1-0 en quarts de finales sur un but de Déborah Taghavi.

La finale est de nouveau à sens unique, cette fois pour Montpellier mais les attaquantes Marie-Laure Delie, Hoda Lattaf et Viviane Asseyi ne parviennent pas à tromper Méline Gérard et pour la quatrième fois, le titre se joue aux tirs aux buts. La gardienne verte arrête ceux de Marion Torrent et de Hoda Lattaf pour permettre à son équipe de remporter son premier titre. Montpellier perd sa deuxième finale consécutive. Et ce n’est pas fini.

Lyon remporte le triplé

Depuis 2012, Montpellier et Lyon se retrouvent chaque année en Coupe de France, nouveau nom de l’épreuve.

En 2012, C’est en finale que la rencontre a lieu. L’équipe de Patrice Lair est alors championne d’Europe en titre, et à quatre jours de jouer une troisième finale européenne consécutive à Munich contre Francfort. Celle de Sarah M’Barek est à la traîne de Juvisy pour accrocher la deuxième place mais accède à sa quatrième finale d’affilée.

La différence entre les deux équipes se manifeste d’entrée puisque Lyon mène 2-0 au bout d’un quart d’heure grâce à un doublé de Lotta Schelin puis gère son rythme en prévision de son autre finale. Montpellier tente bien de pousser mais le but de Stéphanie De Revière arrive trop tard pour changer la face du match.

En 2013, le contexte est à peu près le même. Lyon est déjà champion depuis un mois et prépare sa quatrième finale consécutive de Ligue des Championnes contre Wolfsbourg. La saison est déjà impressionnante. Presque tous les adversaires ont été battus d’au moins trois buts7. Montpellier s’apprête à finir 4e après une défaite contre Juvisy la semaine précédente et semble devenu la quatrième équipe du quatuor de tête plutôt qu’un prétendant au podium.

Le tir au but de Rumi Utsugi

Pourtant, la physionomie du match dément le pronostic facile. Montpellier domine et Lyon joue en contre. Camille Abily offre l’ouverture du score à Lotta Schelin mais dans la foulée, Marie-Laure Delie égalise pour Montpellier. La deuxième mi-temps est à l’avenant. Lyon obtient bien un pénalty mais Amandine Henry ne parvient pas à le convertir. Pour la quatrième fois, les deux équipes doivent se départager dans la séance des tirs aux buts.

Au troisième tir au but, Rumi Utsugi marque pour Montpellier mais doit retirer. Sa deuxième tentative heurte le poteau et le dos de Sarah Bouhaddi avant d’entrer. Avec les tirs manqués de Megan Rapinoe et Wendie Renard d’un côté, d’Élodie Ramos de l’autre, Montpellier pense tenir la victoire quand Hoda Lattaf marque le cinquième tir au but. Mais contre toute attente l’arbitre Florence Guillemin fait poursuivre la séance parce que le tir de Rumi Utsugi n’a pas été validé. Finalement Sarah Bouhaddi donne la victoire à l’OL en marquant son propre tir au but et en arrêtant celui de Kelly Gadea.

Eugénie Le Sommer et Kelly Gadea

Eugénie Le Sommer et Kelly Gadea

Montpellier n’accepte bien sûr pas le résultat et dépose une réserve technique. Après divers atermoiements sur la validité de la réserve qui n’avait pas été déposée immédiatement après le fait de jeu incriminé, la réserve est rejetée mais Lyon accepte de rejouer le match.

Bien entendu, un exploit est toujours difficilement reproductible. Surtout face à des Lyonnaises déterminées à ne pas faire deux fois la même erreur et revanchardes après avoir perdu entre temps leur finale de Coupe d’Europe contre Wolfsbourg. Un doublé de Camille Abily puis un autre de Lotta Schelin envoient les Lyonnaises en finale. Et la tradition qui veut que Lyon ne remporte pas de séance de tirs aux buts est respectée puisque la séance du match précédent disparaît des statistiques officielles.

Trois jours plus tard en finale à Clermont-Ferrand, les Lyonnaises viennent sans trop de difficulté à bout de Saint-Étienne pour le dernier match de Sonia Bompastor.

La saison dernière, c’est en quart de finale que Montpellier rencontre Lyon. Mais cette fois il n’y a pas de suspense, Lyon domine de bout en bout et bat Montpellier 6-0 avant de filer vers la victoire en finale face au PSG.

Records et bilans individuels

À cette occasion, Patrice Lair en profite pour battre Farid Benstiti en finale de Coupe pour la troisième fois, et remporte son 5e titre dans cette compétition, contre trois pour son adversaire du jour. Il s’agit bien sûr des deux entraîneurs les plus titrés en Coupe de France. L’actuel entraîneur parisien est également celui qui a atteint le plus souvent la finale, 8 fois.

Non seulement Lyon et Montpellier ont squatté la finale de Coupe de France, mais elles ont aussi beaucoup échangé de joueuses (dans un sens plus que dans l’autre). Il n’est donc pas étonnant que 6 des 7 joueuses qui ont remporté le plus souvent la compétition l’aient remporté pour les deux clubs. Seule Wendie Renard s’intercale en ayant participé aux quatre victoires de Lyon sous le blason de l’OL. Élodie Thomis est la joueuse la plus titrée avec 6 victoires, 2 pour Montpellier et 4 pour Lyon. Suivent Camille Abily et Louisa Necib (1+4), Céline Deville (3+1), Sabrina Viguier (2+2) et Sonia Bompastor (1+3).

Hoda Lattaf

Hoda Lattaf

De son côté Hoda Lattaf a participé à 8 finales mais en a perdu 5. Sandrine Brétigny, qui n’a jamais joué à Montpellier, a participé aux 7 premières finales lyonnaises, donc avec également 3 victoires à la clé. Suivent Camille Abily, Delphine Blanc, Sonia Bompastor, Élodie Thomis, Sabrina Viguier et Marie-Laure Delie avec 6 finales. Seule la dernière n’en a pas joué avec Lyon (et pour cause), mais a participé aux deux finales perdues par le PSG. Elle n’a d’ailleurs remporté que l’édition 2009. Delphine Blanc a à peine plus de réussite avec seulement deux victoires en 6 participations.

Au classement des buteuses en finale, Sandrine Brétigny est toujours en tête avec 4 buts marqués entre 2003 et 2005 mais Lotta Schelin et Élodie Thomis auront l’occasion de rattraper leur retard d’un but dès cette année, ce que Hoda Lattaf – 3 buts également – ne pourra pas faire.



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