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Salut les vivants

La Coupe de la Ligue, c’est l’occasion rêvée pour faire tourner son effectif. Et le PSG ne s’en prive pas ce soir en alignant le fond du banc de touche. L’OM aurait bien voulu faire de même, mais ce sont les vacances, il y a des enfants dans le stade. Ou alors il aurait fallu déguiser nos joueurs. En footballeurs.

Le pire, c’est que même contre l’équipe B, l’important pour l’OM ce soir, cela va être de savoir laisser passer l’orage. Quand je vois l’état dans lequel la tempête a laissé Marseille le week-end dernier, je ne sais pas si c’est une bonne idée… Je vais demander à Napoléon Bonaparte, qui me regarde de travers.

-4e L’OM a un maillot orange et noir dans sa garde robe et n’est même pas capable de le sortir pour Halloween… Il faut dire que cette équipe n’a pas besoin de cela pour faire peur.

-3e En parlant de faire peur, voir Tiene sur la feuille de match, ça fait drôle.

-2e Ah, Douchez est titulaire. Il faut appeler “Alerte enlèvement”, ils peuvent arrêter les recherches.

6e Morel est le seul défenseur qui accompagne le ballon en corner.

11e Morel prend Pastore à la vitesse puis au duel à l’épaule. Jérémy a enfin trouvé un joueur de Ligue 1 à son niveau.

17e Pour Halloween, Bodmer s’est déguisé en Bakayoko et loupe le cadre vide à moins d’un mètre.

18e Halluciné, Zlatan s’arrache un cheveu. Kevin Kohler le ramasse.

25e Un truc que Maxwell dose bien, ce sont les ouvertures. Servi sur un plateau, Hoarau est pris dans le courant d’air entre Nkoulou et Fanni et s’effondre à l’entrée de la surface. L’addition est salée : pénalty plus carton rouge.

26e Au moins, Zlatan serait resté debout et nous en aurait collé un en pleine lucarne. Ca aurait été moins douloureux.

27e Thiago Silva se sent obligé de venir justifier le coût de son transfert et vient tirer le penalty. La course d’élan la plus longue à démarrer de l’histoire de la Coupe de la Ligue lui permet d’attendre les consignes de Zlatan et de prendre Mandanda à contre pied. 1-0

28e L’avantage de ne pas avoir de banc de touche, c’est que Baup ne peut pas sortir un attaquant pour faire rentrer un défenseur. De toute manière il n’y a même pas d’attaquant sur le terrain.

44e Avec une frappe en douceur, Cheyrou permet à Douchez de toucher son premier ballon.

45e Hoarau attend toujours son tour.

Trouvé dans les vestiaires du Parc, ce scanner est-il celui du crâne de Ménez ou de Valbuena ?

Mi-temps. Pour l’instant, l’arbitre applique à merveille les consignes de la LFP visant à permettre de jouer OM-OL en 2012.

46e Je suis serein, l’entrée de Brandao va tout remettre en ordre.

50e Lucho de Pastore dans le dos de Fanni. Ménez fusille Mandanda. 2-0

55e Le Parc des Princes lance des “Olé”. Nasser Al-Khelaïfi a compris le message : il faut recruter en Espagne.

62e Ancelotti fait rentrer Rabiot. Non, cela ne suffira pas pour se venger du match contre les Minots.

68e Ménez refait le coup dans le dos de la défense marseillaise mais Abdallah, voulant s’assurer d’être sur la photo du but, arrive trop vite et sauve sur sa ligne.

71e Baup vient de s’apercevoir qu’il lui manquait un joueur derrière. Abdullah remplace Rémy.

73e Ménez veut absolument marquer un troisième but. Certainement en prévision du match retour.

77e Avec le temps que met Cheyrou pour armer sa frappe, il y a tellement de Parisiens qui ont le temps de revenir qu’ils se télescopent.

78e Luyindula et Tiené qui rentrent. Ancelotti fait jouer l’équipe C. C’est toujours trop face au système D de l’OM.

83e Baup prend acte de la défaite : Raspentino remplace Valbuena. Cette fin de match, ce n’est plus Halloween, c’est carnaval.

87e Coup franc de Cheyrou, de 25 mètres, sur le poteau. La transversale est jalouse.

90e Je ne sais pas qui est ce “Môrseille”, mais les supporters du PSG semblent décidés à lui faire quelque chose d’interdit au Qatar.

93e Voilà, c’est fini. Au moins nous n’aurons pas lancé la saison de Guillaume Hoarau.

94e Nous jouions pour une treizième victoire d’affilée en Coupe de la Ligue et nous repartons avec une troisième défaite toutes compétitions confondues.

95e J’ai l’impression que les Parisiens nous ont refilé leur crise de novembre. J’aimerais pas voir leur tête quand ils verront qu’on leur a échangé contre le chat noir.

Bob-Loulou

Salut les survivants,

Vu d’ici, je distingue parfaitement les vautours qui tournent au-dessus du Stade de France – des vautours chauve. Reste à savoir ce qu’ils convoitent: l’honneur marseillais ou une certaine idée du football?

Le Mad Professor est immortel, lui. Espérons que ce ne soit pas le cas de la Coupe de la Ligue.

-10e Je crois que je viens de voir la jambe de Djibril Cissé voler au-dessus de la pelouse.

-6e Loïc Rémy a acheté soixante-dix places en présidentielles et les a envoyées à tous les clubs jouant la Ligue des Champions.

-4e Une immense Coupe de la Ligue en toc est déployée sur le terrain. L’allégorie est parfaite.

-2e Lucho et Ederson sont de vrais esthètes. Chacun à leur manière, ils se sont débrouillés pour boycotter cette parodie de kermesse censée égayer l’avant-match.

1e Notre avenir européen dépend de la Coupe de la Ligue. Mes dix premières années au club me semblent soudain admirables.

5e Diarra a sûrement vu des vidéos de Bergkamp dans la semaine. Il tente une déviation tout en toucher de balle, ça se termine trente mètres plus loin, il semble satisfait.

9e Azpillicueta peut-il jouer en 6 ?

10e Diarra enchaîne un contrôle de la poitrine, un coup du sombréro et une passe. Pour la suite j’en sais rien, je me suis évanoui.

12e Deschamps ne comprend pas pourquoi Loïc Rémy se retourne vers la tribune officielle à chaque fois qu’il réussit quelque chose.

14e Azpillicueta peut-il jouer partout ?

20e Bafé Gomis, Mbia peut s’en charger.

21e Sombrero de N’Koulou devant Gomis, en tant que dernier défenseur. Mbia n’est pas impressionné: lui il s’est fait Rooney du pied gauche.

24e Diarra fait une énorme faute mais l’arbitre avait sifflé juste avant. Même Kaboré trouve ça violent.

26e Pour une fois, Jérémy Morel tient bien son poste.

Première attaque placée de l'OM à la demi-heure de jeu.

28e Mandanda veut sa place en Bleu, il fait donc tout comme Lloris et rate sa sortie. Il faudra lui dire que Grégorini tente cela depuis des années et que cela ne mène à rien. Bracigliano sort de sa déprime et espère qu’il sera à l’Euro.

35e Alou Diarra accélère. Pourvu que la Terre conserve son orbite.

Mi-temps On a l’attaquant le moins technique du monde avec Brandao mais heureusement qu’on a le défenseur le plus technique de l’univers pour compenser.

62e Ayew résiste à une charge de Bastos. Raymond Aubrac approuve.

64e Cinquième ballon que joue Cheyrou de la poitrine. Payer si cher pour une poitrine, ça me fait penser à ma femme.

71e Mbia sort se faire soigner pour un coup à la mâchoire, il ne peut plus bouger la bouche. Labrune fonce sur la touche pour renégocier avec lui sa prolongation de cinq ans.

75e Rémi Garde attend que Deschamps fasse son changement le premier pour s’adapter. Il n’a sûrement pas lu la feuille de match jusqu’au bout.

76e Au temps pour moi, je vois que les remplaçants lyonnais qui s’échauffent sont Gassama, Koné et Lacazette.

88e Cette Coupe de la Ligue n’en finit plus d’agoniser. Soyez sympa: achevez-la.

90e En même temps si c’est le cas elle va se retrouver ici, du coup je ne sais pas trop…

96e Brandao rentre sur le terrain. C’est le seul qui connaît les règles du sport pratiqué ce soir.

105e La preuve, c’est lui qui marque. 1-0 La Coupe de la Ligue est une compétition qui se joue à onze contre onze et à la fin c’est Brandao qui marque.

110e Et dire que les petits Lyonnais qui naîtront en septembre ne connaîtront pas la coupe d’Europe. Mais félicitations quand même hein !

117e Jérémy Morel rentre. Les 180 secondes qui restent risquent d’être plus longues que prévu.

119e Lovren est expulsé. Il n’a pas supporté perdre une finale contre Jérémy Morel.

120e+2 L’OM remporte sa troisième Coupe de la Ligue d’affilée, Diawara sa quatrième. Il va pouvoir se faire un service complet avec ses mini-coupes.

120e+4 Une saison pourrie et quand même une victoire au printemps. C’est un coup à regonfler le moral de Sarkozy, ça.

120e+6 Les joueurs marseillais: des millionnaires en short et en vacances dès ce soir. Finalement, c’est le vote Mélenchon qui va remonter.

120e+8 Heureusement que c’est Mandanda qui soulève la coupe. Elle aurait glissée des mains d’Andrade. Bon avec un peu de chance ce serait sur le pied de Gignac.

120e+10 L’OM condamné à gagner indéfiniment la Coupe de la Ligue. Vivement que Brandao embrasse Andie MacDowell que ce cauchemar s’arrête.

Bob-Loulou

Salut les vivants,

Moins prestigieuse que la Coupe de France, moins rigolote que celle de Menez mais à peine moins effrayante, voici la Coupe de la Ligue. Toujours dans le prestige, et pour imiter Arsenal, nous aussi nous rappelons un ancien grand avant-centre. Mais on ne le fait pas jouer, faut pas déconner.

Le Mad Professor est sur répondeur, lui.

Sans transition le film du match:

-3e Pas de Brandao, cette année on balance la Coupe de la Ligue.

-1e Inauguré à Caen en championnat, le maillot supporter est de mise ce soir. Mon pari, dans quatre ans, un maillot third noir et or « qui s’inscrit naturellement dans la prestigieuse histoire de l’Olympique de Marseille et qui constitue comme un clin d’oeil à ses nombreux supporters bas-normands ».

5e Lucho tente un tacle sur Nabab et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée émue pour Edouard Cissé.

7e Avant de partir à la CAN, Dédé Ayew a montré à Valbuena comment marquer sur coup-franc. De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas, un mur et une lucarne droite. 1-0

9e Rémy tente une Djibril Cissé et allume du coin droit de la surface caennaise.

11e Lucho réalise que ce n’est pas le Barça en face comme le lui avait assuré Deschamps, il décide de ne plus courir. Du coup, il ne change rien.

13e La Coupe de la Ligue devrait se jouer directement au but en or, ça nous éviterait tout ce tralala inutile.

16e Série de une-deux entre Morel et Traoré, suivie d’un dribble derrière la jambe d’appui du dernier nommé. Visiblement, André a aussi organisé un atelier de dribbles. Caen dépose une réserve technique.

21e Sur une ouverture de Cheyrou en profondeur, superbe déviation d’Amalfitano pour Remy qui pousse la balle au fond. Le cours du Sopalin gagne 8%. 2-0

Kaboré et Diawara, en route vers la CAN

Kaboré et Diawara, en route vers la CAN

23e Vous aussi chez vous, trouvez un moyen de rendre le match plus amusant: je viens d’imaginer la même action avec Brandao à la place d’Amalfitano.

28e Comme il a encore des restes après les fêtes, Cheyrou distribue les caviars.

30e C’est quand même un peu trop facile de jouer contre des équipes de National.

31e Le sort s’acharne sur Lucho. Quand il réalise une passe décisive, c’est Traoré qui est à la réception. Contre-attaque caennaise.

35e Hamouma peut signer à Bordeaux. Niveau réussite, il va s’intégrer à merveille.

39e Contre-attaque de Valbuena qui décale Lucho arrivé en sprint côté gauche. L’Agence française de lutte contre le dopage ouvre une cellule de crise.

Mi-temps Une dixième victoire consécutive en Coupe de la Ligue se dessine. Plus qu’un coup d’un soir, moins qu’une relation passionnelle, la Coupe de la Ligue, c’est un peu une sexfriend un peu moche mais toujours bonne à prendre. Surtout quand t’as le physique de Valbuena. Attention, avec ses guirlandes et sa grosse taille, si on le voit avec elle, on risque de le surnommer Petit Travelo.

49e Double une-deux entre Valbuena et Amalfitano qui dribble et centre en retrait pour Remy qui préfère préserver encore un peu de suspense et envoie le ballon sur le poteau. Sopalin sort un modèle ultra-résistant.

51e Centre de Morel, Lucho réalise sa meilleure action de la saison en laissant passer le ballon. Valbuena place la balle au ras du poteau. 3-0

57e Valbuena à terre, la civière entre sur le terrain. Et c’est dans ces moments que l’on se rend compte que l’OM est un club ultra-professionnel, avec la civière assortie au maillot third. À moins que ce ne soit l’inverse.

65e Ce soir, c’est soirée déguisée. Mbia est déguisé en grande faucheuse, Sabo est déguisé en footballeur.

70e Cette charnière est vraiment magnifique, synchronisation parfaite pour demander un carton. Accordé par l’arbitre, un chacun.

74e Coup du sombrero de Mbia, de la poitrine. Prochain défi : un coup du foulard avec l’épaule.

76e Troisième petit pont de Gadi, troisième balle perdue.

78e Bracigliano est mort de peur, il n’a plus l’habitude d’évoluer si loin de ses défenseurs centraux. A Nancy, cinq mètres étaient un maximum. Et il y en avait trois.

80e Gadi passe enfin son petit pont. Sa prime est multipliée par un.

90e+4 Fin du match et je n’ai même pas eu une pensée pour Ronald Zubar. Décidément, tout se perd, sauf les matchs de Coupe de la Ligue. Chienne de mort.

Bob Loulou

Il y a peu, je vous avais promis de vous parler de Klas Ingesson.

Klas Ingesson, c’est l’un de mes recrutements préférés. Un vrai coup de cœur. Et a priori un bon joueur de football : il finit troisième d’une Coupe du monde à laquelle Didier Deschamps ne se qualifia même pas.

Deschamps, époque Klastadinov.

Didier Deschamps, époque Klastadinov.

En 1999, à Bologne, je me dis qu’avec son physique à mi-chemin entre Pierluigi Collina et Jérôme Leroy, c’est forcément un bon gars. Et quand je le vois survivre au tacle-sécateur de Daniel Bravo, je suis persuadé que tous les joueurs de D1 vont se casser les dents sur lui.

Il s’avèrera qu’ils se contenteront de le contourner.

Il aura effectivement un peu de mal à s’acclimater à Marseille. Guère plus que d’autres, mais je dus rapidement le renvoyer en Italie, pour faire de la place à Georges Weah.

Car Javier, clément, il ne l’était pas : pour le dernier match d’Ingesson avec le maillot de l’OM, un seizième de finale de Coupe de la Ligue, alors que l’équipe sombre 4 buts à 1 sur le terrain d’un club de D2 où Souleymane Diawara a encore l’âge d’aller en boîte, l’entraîneur inflige au milieu suédois la honte d’être remplacé par Dramane Coulibaly, qui connaît aujourd’hui encore quelques difficultés à marquer, dans le championnat indonésien.

Le footballeur Ingesson ressemblait sans doute autant que son prénom à un meuble Ikea : grand, brut et sans style.

Mais il a su attirer ma sympathie par la suite : il y a quelques mois, il a lui aussi eu son cancer. Je me suis alors dit que j’allais pouvoir enfin réaliser mon rêve en le faisant monter ici-haut : recruter deux fois le même joueur, et ce sans craindre aucun procès. Malheureusement, il a l’air de s’en sortir.

L'Olympique de Marseille, époque ABBA.

L'Olympique de Marseille, époque ABBA.

Quand je repense à ce match au Havre, je ne peux m’empêcher de faire un rapprochement avec un postulant à la classe Ingesson : Alou Diarra. Je ne réussis toujours pas à me convaincre que le petit Chimbonda que j’ai vu ce jour là est parti jouer une Coupe du monde, pas plus que le joueur qui sommeille aujourd’hui au milieu de notre équipe en a un jour joué une finale.

Ce dernier mois, alors qu’il était sans doute parti à la Coupe du monde de rugby, Alou Diarra nous a quand même un peu manqué. Mais l’équipe de France avait certainement besoin de sa science du refus de la passe vers l’avant, du contact violent, et du lâcher de ballon une fois allongé avec l’adversaire. Après, parvenir en finale et la perdre d’un rien, c’est sans doute son karma. Il faudra voir cette saison qui de Deschamps ou de lui a le plus gros.

En attendant la fin, Klas Ingesson a décidé de laisser ouvertement s’exprimer le bûcheron qu’il a toujours été :

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Normalement, je ne traite pas de cette compétition, mais ici on essaie d’échapper à Jean Amadou qui saoule déjà tout le monde à vouloir faire untel ou untel en marionnette du bébête show. Je me suis réfugié dans un cagibi.
L’avantage de cette compétition, c’est de faire rencontrer une équipe de L2 à des joueurs dont on veut qu’ils craignent d’y retourner. Un séminaire de motivation à l’envers, somme toute.

Pour consulter le carnet de santé des joueurs, prenez rendez-vous chez le Mad Professor.

Sans transition, le mini-film du match:

-2e J’espérais qu’ils s’agissait d’une tenue d’entraînement qu’ils finiraient par enlever mais non. Nous jouons contre le cast entier de Tron.

-1e Pour accelerer la démolition de la tribune Ganay, DD titularise Gignac, Traoré et Sabo.

8e Economies de papier: plus besoin de faire une feuille de match ET une liste de transferts. Une compo de Coupe de la Ligue suiffit.

10e La traditionnelle démonstration du gardien adverse démarre. Sur une tête à bout portant de Traoré, Kasraoui détourne en corner.

13e André-Pierre Gignac fait comme d’habitude : il ne réfléchit pas et allume à l’entrée de la surface. Sauf que là ça fait but! 1-0

14e Andrade se lève comme un seul homme : Gignac vient embrasser le talisman de la compétition. Pour le Brésilien qui vit la Coupe de la Ligue comme la Coupe du monde, passer de remplaçant en L1 à remplaçant en Coupe de la Ligue, c’est une promotion.

Le prochain que je vois courir je l'envoie en stage de muscu avec Lucho

Le prochain que je vois courir je l'envoie faire un scrabble avec José !

28e Les Lensois attaquent mais en voyant Traoré devant eux, pensent qu’ils approchent du banc de touche et repartent dans l’autre sens.

42e Décidément Kaboré est un joueur violent. Il envoie une frappe qui retourne les doigts de Kasraoui. Ca me change de celles de Lucho qui ne retournent que mon estomac.

Mi-temps. Ici, après la guerre civile en Libye qui nous a ramené pas mal de monde, on s’intéresse à celle qui divise Marseille. En arrivant, Mouammar a d’ailleurs demandé : « Il vient quand, José? »

51e Contre-attaque éclair menée par Jordan Ayew qui va tellement vite que son cerveau reste dans notre moitié de terrain. Tir de loin contré.

53e Gignac de Gignac. Les Winners ne faisant pas grève gagnent un ballon.

61e Deschamps est furieux, Gignac a failli marquer un doublé: d’abord sur une frappe du gauche repoussée par Kasraoui, puis du droit sur le poteau. La sentence ne se fait pas attendre, Remy le remplace.

69e La cabale anti-Gignac se poursuit. Jordan Ayew marque un superbe but dans le plus pur style de l’ancien Toulousain, juste pour éclipser le retour en forme de son coéquipier. 2-0

70e Si cette équipe manque de charisme, Jean-Philippe Sabo a un potentiel de Zubarisation important. Son match donne le vertige quant au niveau de Charley Fomen.

78e Je n’y comprends plus rien, ces Lensois sont un vrai paradoxe, ils encaissent deux buts par nos puceaux, et refusent la traditionnelle tête de Rémy.

81e But de Remy 3-0

82e Deschamps n’en finit plus de chambrer, sortie d’Amalfitano pour Diarra

90e Gignac-Bashing toujours, sur un bon travail de Valbuena Remy réussit le doublé pour bien montrer au Toulousain que l’opposition était inexistante. 4-0

90+3 Un Garcia mais Jean-Louis, pas Rudy, un Hazard mais Thorgan, pas Eden, un Rémy mais William, pas Loïc, un Ayew mais Jordan, pas André, c’est officiel, la Coupe de la Ligue est une sous-marque.

Bob Loulou, pas en super forme.

Salut les vivants,

À jamais les premiers à conserver sa Coupe de la Ligue, ça ressemble tellement à l’OM que je vous ai légué. Pour fêter ça je vous ai fait un minute par minute.

M-8. Les joueurs s’échauffent en arborant un t-shirt “Libérez les otages”, ils doivent faire référence aux 80.000 pauvres spectateurs qui ont dû se taper l’avant-match.

M-7. Les pom-pom en mini-short dans un stade de foot, je n’ai jamais compris. Et pourquoi pas regarder du pole dancing sur DVD?

M-2. Je crois que Robert Hossein ne va pas tarder à me rejoindre s’il voit le niveau de la mise en scène du spectacle.

M-1. Le jour où Mapou Yanga-Mbiwa révèlera l’anagramme comprise dans son nom, les portes du purgatoire s’ouvriront. D’après Dan Brown.

2e. Première frayeur pour les soigneurs, ils ont cru qu’ils devraient porter Gignac.

5e. Lucho rate un contrôle. RAS.

6e. Mbia rate une nouvelle faute, mais pas ses adducteurs. En voyant Kaboré prêt à rentrer, il essaie d’expliquer qu’en fait, ça va.

7e. Qui d’autre qu’Mbia pouvait sortir sur blessure contre Montpellier sans être effleuré par un des onze bouchers d’en face?

15e. Alors qu’ils croyaient être tirés d’affaire, les quatre soigneurs doivent porter l’égo de Mbia dans les couloirs du stade. Une posture dans laquelle il ressemble définitivement à un dictateur africain.

17e. Superbe ouverture de Taiwo pour le fantôme de Niang. Six mètres.

19e. Premiere faute de Jeunechamp. Contre toute attente, Lucho a toujours l’usage de ses  jambes.

28e. Mbia s’est peut-être claqué, en tout cas il ne s’est jamais foulé.

31e : Poteau de Valbuena. Vexé, Cheyrou frappe à coté.

36e. Gignac grimace après un coup sur le genou. Didier Deschamps aussi en regardant son banc. Jordan Ayew et Rudi Garcia piaffent.

40e. Au milieu de trois adversaires, Kaboré enchaîne roulette, crochet, et frappe qui passe au dessus. Le ciel est zébré d’un éclair.

44e. Premier carton de la partie pour Diawara. Ah non. Gbagbo, Ben Ali et Khadafi demandent à être jugés par monsieur Gautier.

Mi temps. Eurosport tente d’acheter les droits des dix prochains Montpellier-Marseille pour remplacer l’UFC et le K1. Gignac demande quand-est-ce qu’on va au KFC.

47e. Cheyrou a tellement d’éclairs de génie qu’il pourrait ouvrir une pâtisserie.

51e. Cri de Deschamps sur la touche. Il vient de se rendre compte qu’en cas de blessure ou de suspension d’un défenseur central, il devra faire jouer Hilton.

54 : Gignac gagne un duel.

55e. Fanni tente un grand pont, le rate, Deschamps se liquéfie, mais Fanni finit par s’imposer au physique. Si Mbia a une greffe d’adducteurs a faire, il sait où trouver un donneur compatible.

58e. Tête d’Ayew qui rase le poteau sur un bon corner de Valbuena. Il a l’excuse de la surprise.

59e. Lucho gagne un duel.

61e. Lucho gagne un ballon.

64e. Montpellier n’ose toujours pas marquer, de peur de réveiller son adversaire.

66e. Heinze décide de prendre les choses en main et écarte pour Gignac qui tente sa frappe. Six mètres. Pourquoi n’a-t-il pas débordé?

69e. Deschamps demande à Lucho de jouer à terre, ce dernier s’assied.

70e. Proposition pour le président l’an prochain: remplacer la prime de victoire par une prime de passe vers l’avant.

79e : Bocaly prend un jaune pour une faute sur Valbuena. Même chez les Montpelliérains c’est le Marseillais qui prend un jaune en premier. Les clichés ont la vie dure.

81e. 1-0 Taiwo a peur de rater sa correspondance pour Milan si le match dure trop longtemps et décide de mettre un terme au suspense. Hors-jeu de Heinze, main de Diawara et but du droit de Taiwo, désolé.

83e. Gignac tente le débordement sur une ouverture en profondeur. Six mètres. Pourquoi n’a-t-il pas frappé?

85e. Fin du calvaire pour Lucho. Pour les 80.000 spectateurs, il continue: Abriel le remplace.

86e. Sur le banc de touche, Andrade enfile ses gants de lever de trophée.

89e. Jordan Ayew remplace Valbuena. En trois changements, Deschamps dit tout le bien qu’il pense de la Coupe de la Ligue.

93e. Fin du match.

94e. Microsoft envoie un patch sur Excel pour permettre d’afficher le palmarès de Deschamps sur une seule feuille.

98e. Taiwo reçoit le trophée d’homme du match, décerné par l’Institut du Cerveau et de la Moëlle épinière. En trente secondes d’interview, il démontre que la recherche a encore besoin d’aide.

105e. L’action que vous n’avez pas vue du stade : la célébration marseillaise sur le “podium”, face aux journalistes, mais tournant le dos à la tribune de leurs supporters.

112e. L’action que vous n’avez pas vue à la télé: Mbia qui fait le tour d’honneur avec la coupe en courant.

115e. Niang en tribune avec Gerets, il ne manquait que Renato Civelli pour me faire fondre en larmes.

Bob-Loulou.

« L’OM, c’est un peu comme Margarita : cela m’a coûté des mille et des cents pour les façonner, et finalement ce sont des autres qui profitent du lifting. »


Une fois encore, ce fut ma fête.

Dès ma reprise du club en 1996, j’ai su que nos destins allaient être liés comme le yin et le yang, et équilibrés comme les deux assiettes de la balance de cette chère Justice qui m’aimait tant. Une sorte d’équilibre cosmogonique semblable à celui qui mêlait les pieds de Mendoza.

Ainsi a-t-il fallu attendre mon ultime sacrifice pour que l’OM puisse enfin ressusciter. J’ai bien essayé de vaincre cette prophétie, en me laissant affaiblir progressivement, espérant que cela suffirait ; mais ce club à dû me prendre mon ultime soupir afin de laisser la victoire l’insuffler.

Ah ! J’ai bien ri à les voir se harponner à mon chevet. Et quel tremblement de terre à mon départ !

Demandez à Madonna.


Depuis, ils m’ont gâté.
Tout est devenu prétexte à penser à moi. Il faut dire que je crois mériter ces honneurs. L’OM, c’est un peu comme Margarita : cela m’a coûté des mille et des cents pour les façonner, et finalement ce sont des autres qui profitent du lifting. Mais je vous parlerai de Vincent Labrune une autre fois.

À vrai dire, je ne m’inquiétais pas trop quant à ces célébrations : j’ai toujours su que ces passionnés que sont les supporteurs de l’OM ne seraient pas ingrats. Je l’ai vu dès le jour où ils ont eu l’honnêteté de m’avouer à tue-tête qu’ils désiraient donner du plaisir à ma femme. Sans doute voulaient-ils me reprocher indirectement de m’être occupé d’elle avant leur club. Ils avoueront qu’il s’agissait de deux sacrés chantiers. Comme l’avenue du Prado : toujours en travaux.

En revanche, j’ai vite déchanté devant la teneur des commémorations. Passe encore le pog géant à mon effigie, déballé sur le rond central avant les matchs : il fallait recycler les bâches « Ligue des Champions » achetées au début des années 2000, paraît-il. Passe encore l’horrible maillot blanc avec lequel ils ont débuté la saison dernière à domicile. Je dois reconnaître que c’était particulièrement bien vu, cette tunique m’a étrangement rappelé mon casier judiciaire : presque blanc, avec mon nom dans un coin, et tout un tas de sociétés dont j’ignorais l’existence autour.

Ce qui a commencé à m’inquiéter, c’est quand José Anigo s’est mis à crier à qui voulait bien l’entendre qu’il fallait gagner la Coupe de la Ligue en ma mémoire. Sérieusement, vous avez-vu ce trophée ? Tordu comme une phrase de Pape Diouf et éventé comme la ferronnerie d’un campenard. Essayaient-ils de me faire passer pour une girouette ? Si je vivais en Suisse, c’était bien pour ne plus avoir à subir ces histoires de clochers.

« Cette tunique m’a étrangement rappelé mon casier judiciaire : presque blanc, avec mon nom dans un coin, et tout un tas de sociétés dont j’ignorais l’existence autour. »

Et ils l’ont gagnée ! Allez, prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon argent, l’argent de l’alliance nouvelle et éternelle qui a été versé pour vous et pour la multitude en rémission de vos péchés de gestion. Vous ferez cela, en mémoire de moi.

Dans un calice percé, comme mes poches.

Le titre de champion de France, en revanche, clairement, je ne l’espérais même plus. À croire que les Bordelais et les Lyonnais tenaient eux aussi à me remercier pour l’absence de concurrence que je leur ai opposée pendant plus d’une décennie.

Quelle belle fête ! Cela m’a rappelé l’époque où j’étais encore assez gras pour mettre des tongs sans qu’elles me cisaillent les orteils.

Et pour finir, un trophée à mon nom. J’ai trouvé cela bien plus brillant que de renommer le centre d’entraînement. D’une part car je ne peux y voir autre chose que du mauvais goût tant le nouveau bâtiment ressemble à un crématorium. D’autre part car cela contribue un peu plus à détourner les recherches Google sur mon patronyme des activités intéressantes de l’empire que j’ai laissé en héritage.

Brillante idée, donc. Comment n’ai-je pas eu plus tôt cette idée que de créer un trophée que mon équipe serait en mesure de gagner. Et amical qui plus est : la défaite à moindre risque !

Finalement, ces cérémonies ont eu quelque chose de vrai.

Ma réussite à l’OM, c’est un peu comme le feu d’artifice qu’ils ont tiré le jour de ce trophée : un retard à l’allumage, et des étincelles une fois les intéressés partis.

Bob Loulou.