[Bakayoko-Lanta est le jeu événement de l’été : précipitez-vous sur l’épisode précédent si vous l’avez manqué !]
La première épreuve est un classique de Bakayoko-Lanta : une course d’obstacles dans Marseille, de la gare Saint-Charles au Stade Vélodrome, avec les membres des deux équipes encordés. Les rouges abordent cette épreuve avec un avantage certain : Andrade, Barton et Drogba l’ont déjà remportée à différentes époques et en connaissent les nombreux pièges.
Et en effet, dès le départ, les rouges prennent la tête. Les jaunes sont retardés par Khalifa qui, dans la gare Saint-Charles, hésite à l’écoute du dernier appel pour le train à destination de Montpellier. Le temps qu’il se résigne, les rouges ont descendu le boulevard d’Athènes jusqu’à la Canebière. Pour les jaunes, c’est déjà Belsunce Breakdown.
Arrivés au niveau du commissariat de Noailles, les rouges sont pris en chasse par la police qui recherche Barton. Depuis que Jordan a été relâché, l’Anglais est leur dernière piste pour résoudre cette sombre histoire d’enlèvements de coiffeurs ; outre les plaintes déposées par Valbuena pour violences physiques à l’entraînement et par la LGBT. Les rouges trouvent là une très bonne raison d’accélérer vers le cours Lieutaud et d’accroître leur avance.
Conscients de leur retard une fois arrivés sur la Canebière, les jaunes s’en remettent à la ruse que leur propose Nécib, qui connaît Marseille comme sa poche : plonger dans la station de métro de Noailles. Rien ne l’interdit formellement : la cellule de recrutement n’a jamais pensé qu’un joueur de football oserait prendre le métro. Malheureusement pour les jaunes, comme tous les jours pairs, la ligne 2 est en grève.
La course n’est toutefois pas une promenade de santé pour les rouges, qui ont perdu un peu de leur avance une fois arrivés à la Castellane : à force de sauter au-dessus des tas de sacs poubelles sur les trottoirs, le genou d’Alessandrini commence à l’handicaper. Pour continuer à avancer, Andrade propose de le porter sur son dos.
Mais les jaunes continuent de refaire leur retard, avantagés par la physionomie de l’équipe : ils slaloment bien plus facilement au milieu des embouteillages – à 15h, la circulation est dense pour la sortie des bureaux – que ne peut le faire un Gomis.
Néanmoins, les rouges abordent l’avenue du Prado puis le boulevard Michelet avec une avance confortable, évitent astucieusement les regroupements de taxis devant les buvettes, et l’emportent. Drogba remercie largement le public présent : « Remporter une victoire à Marseille représente beaucoup pour moi car comme vous le savez, j’ai cette ville dans mon cœur. Je remercie mes coéquipiers, qui se sont bien battus pour que je puisse leur apporter cette victoire. »
Le soir, la décision de la cellule de recrutement est unanime. Jeu individuel, problème de timing, inconsistance dans les prestations et absence d’esprit d’équipe : c’est Khalifa qui est éliminé.
[Rendez-vous la semaine prochaine pour l’épisode 4]
fadadeloheme13 dit :
allez allez on se remotive y a du laisser aller sur cet article!!!
15 août 2013, 10:33hamada jambay dit :
Bonjour,
Il y a clairement plusieurs auteurs et la disparité est frappante entre celui qui nous pond un jeu de mot original à chaque ligne et le reste à l’humour somme toute bien pauvre.
Mais merci de se donner tant de mal.
15 août 2013, 15:01Marseille vu du ciel » Blog Archive » OM-ETG: Atlético minérale dit :
[…] Khalifa. J’espère qu’il aura depuis les tribunes – il n’est pas encore remis de sa mésaventure à Bakayoko-Lanta – le même impact qu’Imbula sur le terrain la semaine […]
17 août 2013, 22:12Marseille vu du ciel » Blog Archive » BAKAYOKO-LANTA – Épisode 4 dit :
[…] est le jeu événement de l’été : précipitez-vous sur l’épisode précédent si vous l’avez manqué […]
21 août 2013, 20:20