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Marseille vu du ciel » 2013 » août

Archive for août, 2013

Salut les vivants,

Ce soir, ils sont dix-huit nordistes à rêver de succéder à Foued Kadir et d’avoir une chance d’échapper à leur triste sort. Comme leurs nombreux frères et sœurs ont rempli le stade, l’épreuve de sélection de la bourse José Anigo sera encore, à n’en pas douter, le grand moment de la saison culturelle du Hainaut.

Sans transition, le match.

-1e Nous jouons en maillot jean contre les Valenciennois en rouge. Cela fait un peu Nimes contre Denim.

12e Apparemment, le match aurait déjà commencé. Ce serait gentil de prévenir les deux équipes.

15e Mandanda décoiffe Bahebeck en lui prenant un ballon sur la tête. L’autre Beck ne l’aurait pas supporté.

16e Retourné de Romao dans notre surface. Imaginez le même geste réalisé par Alou Diarra…

17e A l’affût deux mètres derrière tout le monde, Morel laisse parfaitement en jeu Bahebeck. Surpris, ce dernier remet mollement sur Mandanda.

19e Bon décalage d’André pour Gignac qui, ne voyant pas le gardien dans les buts, ne sait pas qui viser. Six mètres.

25e Le combat au milieu de terrain est intense mais pas divin, même si je pense que le duel Benoit-Saez doit plaire au patron.

27e Il parait qu’il y a 27 clubs qui supervisent ce match. C’est le moment de faire rentrer Amalfitano.

28e Et d’en profiter pour faire sortir Morel.

30e Drame de l’illettrisme dans le Nord, les Valenciennois font beaucoup de fautes.

35e Dans le rond central, Payet réalise une superbe ouverture entre les deux centraux adverses. Il pense avoir une attaque quand il entend Gignac, dans son dos, le féliciter.

39e Vu l’envie que met Diawara dans ses tacles, s’il reste quelque chose enterré, on va vite le trouver.

41e Se croyant à Liverpool, Valbuena tente la lucarne opposée.

42e Cheyrou, lui, continue de faire comme dans tous les stades : il arrose le public.

43e Gignac est au fond du trou. En connaisseur, le public valenciennois apprécie.

Mi-temps. Pas encore chaud après 45 minutes mollassonnes, Diawara se ferait bien une Saez.

46e Très bonne mi-temps, ça fait du bien. Dommage que le match reprenne si vite…

47e L’avantage avec Cheyrou, c’est que, même à deux mètres, ce n’est jamais cadré. Corner pour Valenciennes.

48e Je ne me lasse jamais de voir à quelle vitesse Gignac parvient à se replacer hors-jeu.

49e Après une telle débauche d’énergie, on comprend mieux pourquoi, même avec deux mètres de retard, son défenseur le rattrape toujours.

50e 83, 87, 89… Les minutes des trois changements d’Elie Baup ?

54e J’ai bien peur que, si Aulas regarde le match, le prix de Gomis ne soit en nette augmentation.

55e Faire un tacle aussi moche et ne prendre qu’un jaune, je comprends que Cheyrou s’pète.

57e Bon coup franc pour Valenciennes que Gignac sort en corner. En fait, son vrai poste c’est “mur”.

58e Et là, révélation : les feuilles de match sont en fait des feuilles de brick !

60e Plein axe, Doumbia percute mais se fait reprendre de justesse. Diawara la joue bourin, Doumbia fine.

67e La France est enfin vengée ! Suite à un contact avec Ayew on retrouve Mater assis. Et il a l’air de souffrir.

71e Jacques Vergès me souffle à l’oreille qu’il est très impressionné par ces deux défenses.

72e Je pense que Jordan ne va pas tarder à faire son apparition. Pas sur le terrain, ici avec moi et quelques veines ouvertes.

76e Enfin une bonne nouvelle : Nkoulou vient de rentrer de vacances.

84e Sur un cafouillage, la défense valenciennoise est surprise par Gignac qui jouait avant-centre. 0-1

Ha ça, Gignac avant-centre, ça surprend...

Ha ça, Gignac avant-centre, ça surprend...

86e Incroyable raté de Nguette seul à deux mètres de Mandanda. Forcément, quand tes titulaires s’appellent Bahebeck et Le Tallec, il ne faut pas attendre de miracle des remplaçants.

87e On m’informe que le tir vient d’arriver en Guadeloupe.

90+2 Khalifa part seul en contre mais, beaucoup trop près des cages, il ne peut ajuster Penneteau. De l’entrée de la surface, son ballon n’a pas eu le temps de bien tourner.

90e+3 Cela vous avait manqué, hein ?

Bob-Loulou.

[Bakayoko-Lanta est le jeu événement de l’été : précipitez-vous sur l’épisode précédent si vous l’avez manqué !]

Le Koji Nakata est une épreuve originale de Bakayoko-Lanta : il s’agit d’un parcours dans Marseille à effectuer, autour du quartier de la Préfecture, en jonglant avec un ballon, chaussé d’après-ski. L’équipe gagnante est la première dont tous les membres finissent le parcours.

Jouer en moonboots, certains en rêvaient : enfin allaient-ils avoir une excuse pour leurs pieds carrés. Nécib aussi est contente : sa pédicure souffre moins que dans le carcan de cuir que sont les crampons. En revanche, pour tous, l’interdit du ski pour les footballeurs rend l’expérience unique. Ceux qui s’en sortent le mieux sont finalement, chez les jaunes, ceux qui viennent de contrées septentrionales, comme Thauvin, Payet, Mendy et Imbula.

Imbula neige.

Imbula neige.

Chez les rouges, c’est plus folklorique. Andrade ne sait clairement pas jongler avec autre chose que des citrons ; je vous laisse imaginer le spectacle, en après-ski et avec un ballon. C’est d’ailleurs suite à cette épreuve que Margarita avait insisté pour le recruter lors de la saison 2009 de Bakayoko-Lanta : il lui avait furieusement fait penser à un danseur russe sur l’air de Kalinka.

Mais, de fait, il n’avance pas, si bien que les rouges sont beaucoup plus dispersés. Drogba, très à l’aise avec ses pieds d’éléphant, prend la tête de l’épreuve et progresse rapidement. Il se laisse même aller à quelques pitreries qui le font jongler de la tête et zigzaguer sur la route. Un taxi manque même de le renverser, et Drogba n’y voit rien jusqu’à ce que le conducteur l’intime de remonter sur le trottoir.

Phoque me, I’m famous !

Phoque me, I’m famous !

Toujours plus rapide, il arrive au niveau des bains turcs quand le drame se produit. Alors qu’il évolue toujours le nez en l’air, Drogba chute violemment.

Lorsqu’il se retourne pour trouver le responsable, Drogba est effaré.

Lorsqu’il se retourne pour trouver le responsable, Drogba est effaré.

Il vient de trébucher sur le cadavre de Mário Jardel !

Il faut à cet endroit que je m’autorise une petite digression, car je vous dois des explications. Jardel est l’un des participants les plus prestigieux de Bakayoko-Lanta. Peu de joueurs ont atteint son assiduité, une présence indéfectible durant plusieurs saisons consécutives, avec parfois la victoire à portée de main, notamment lors de la fabuleuse saison 2001 où Tapie avait tout fait pour qu’il l’emporte. Malheureusement pour Jardel, Pascal Nouma avait été plus agressif lors de l’épreuve de lutte gréco-romaine et l’avait finalement emporté.

It’s a fucking digression !

It’s a fucking digression !

Ses coéquipiers rattrapent Drogba un à un – sauf Andrade – et essayent de l’aider à se relever. Mais la blessure à l’ego semble trop grave, il va abandonner. Le choc est terrible pour les rouges : plus que la perte de Drogba, ils connaissent les règles de Bakayoko-Lanta et savent que cela signifie son remplacement dans l’équipe par le dernier éliminé du jeu, à savoir Khalifa !

Pendant ce temps, les jaunes terminent l’épreuve sans trop de peine, si ce n’est un début de bagarre avec des maquereaux de Marseille qui ont confondu Miranda avec un travesti bien connu de la rue Sénac. Mais Mendy et Imbula ont assuré la défense.

À l’arrivée, c’est donc un rouge qui doit être éliminé. La cellule de recrutement ne perd pas l’occasion qui lui est offerte de renvoyer Andrade aux inscriptions pour la prochaine saison de Bakayoko-Lanta.

[Rendez-vous la semaine prochaine pour l’épisode 5]

Salut les vivants,

Nous continuons le tour des anciens clubs de nos recrues estivales avec l’Evian de celui qu’il faut maintenant appeler Khalifa. J’espère qu’il aura depuis les tribunes – il n’est pas encore remis de sa mésaventure à Bakayoko-Lanta – le même impact qu’Imbula sur le terrain la semaine dernière.

Sans transition, le match.

-2e Cette ombre de grue sur le stade Vélodrome, c’est un peu le symbole de l’éternelle reconstruction marseillaise.

1e À peine une minute de jeu et déjà une action construite. Je ne sais pas ce qu’on a fait à mon club pendant l’été, mais je n’aime pas cela du tout !

7e Pour ne pas subir les évolutions de la règle du hors-jeu, Gignac reste fidèle à lui-même et persiste à ne pas l’apprendre.

12e Superbe interception de Romao dans les pieds d’Imbula pour lancer le contre de Thonon-Gaillard qui débouche sur un bel arrêt de Mandanda. Sûrement une sombre histoire de primes entre coéquipiers.

16e Les mots me manquent… Gignac marque un but superbe suite à un contrôle parfait et un crochet subtil terminé par une frappe précise du gauche. Même moi je ne crois pas ce que j’écris ! 1-0

17e Je me demande si la Ligue va compter une passe décisive à Fanni sur ce but…

18e La semaine dernière, la rumeur Gomis a poussé Gignac à ouvrir le score. Aujourd’hui, la rumeur Aliadière lui a, à nouveau, mis la pression. Comment ferons-nous à la fin du mercato ?

19e Le sponsor “Quick” sur la cuisse gauche porte enfin ses fruits : il a permis à Gignac de s’apercevoir qu’il a un second pied.

21e Sur son premier coup-franc, Valbuena veut tester le nouveau toit du stade. Le ballon reste dans l’enceinte, c’est une réussite.

22e Dimitri Payet n’a toujours pas marqué, Vincent Labrune s’empresse de demander un geste commercial au LOSC, genre Thauvin.

24e La Ligue est quand même sympa avec Morel : il a droit à une pause toutes les 20 minutes pour reprendre son souffle.

26e Surprise pour Morel qui, sur son premier centre, trouve Payet dans la surface alors que Gignac avait bien pris soin de s’éloigner. J’espère qu’il ne va pas y prendre goût et recommencer.

28e Magnifique enchainement coude / genou de Romao. Je ne vois pas ce que Barton pourrait nous apporter de plus…

36e Imbula considère qu’il a fait son match et demande à être remplacé. Elie Baup jette un oeil vers Cheyrou et hésite : avec cette chaleur, ça ne serait pas très raisonnable pour Benoit.

38e Mauvaise appréciation de Nkoulou sur un ballon aérien. Heureusement que Bérigaud frappe au-dessus. Se faire oublier des recruteurs, d’accord, mais le mois d’août est encore long…

43e La relance de Morel est à l’image de celle du gouvernement Ayrault. Elle sert d’abord les intérêts du groupe Danone.

Mi-temps. J’espère que la blessure d’Imbula n’est pas trop grave, car même sur une jambe, ce duo Imbula-Payet a illuminé notre jeu.

46e Avec 45 minutes de retard, la défense de Thonon-Gaillard nous fait une spéciale Guingamp. Surpris, Gignac manque l’occasion de doubler le score.

49e Bolt vient de faire 19’66 en relâchant à 190 mètres. Je suis sûr que Morel peut faire pareil. Courir 190 mètres j’entends, hein.

55e L’homme le plus dangereux de l’OM depuis le retour des vestiaires est Souleymane Diawara. Et à mon grand désarroi, je ne parle pas des chevilles adverses, mais bien de tirs au but.

58e Nouvelle position de hors-jeu de Gignac qui pense que l’ombre de la grue est le révélateur de Canal+.

62e Sortie de Bertoglio qui portait un maillot floqué « Bertogiol ». C’est un peu le risque avec les buteurs argentins, c’est plus souvent une contrefaçon que le nouveau Batigol.

63e Je ne voudrais pas nous jeter le mauvais œil, mais cette rentrée de Sougou m’inquiète un peu.

65e Vous l’attendiez tous, la voilà : la reprise de volée de Cheyrou largement au-dessus.

66e En tout cas, le coût de la construction du toit va rapidement être amorti avec les économies faites sur les ballons perdus.

67e Encore plus dangereux qu’un tacle de Diawara : un dribble de Payet. J’en ai mal pour les reins de Mensah. 2-0

Après son duel face à Payet, Mensah va donner du travail à son kiné

Après son duel face à Payet, Mensah va donner du travail à son kiné

68e Seconde pause boisson. Diawara commande un Long Island.

71e Fanni a tellement l’habitude de voir Sougou courir devant lui qu’il est surpris et le laisse passer dans son dos. Mandanda garde les yeux grands ouverts et stoppe son tir.

73e Superbe jeu en triangle Gignac-Diawara-Morel, les Égyptiens recommencent à croire en l’avenir.

79e Perspicace, José remarque que le 20 de Savoie n’est pas mauvais. Diawara confirme.

80e Le tir le plus dangereux du match pour Mandanda aura donc été un extérieur de Nkoulou.

81e André marque un troisième but pour l’OM. C’en est trop pour l’arbitre qui refuse le but et avertit le Ghanéen.

82e Le ballon campe côté savoyard. Pendant ce temps-là, Nkoulou et Nsikulu tchatchent, tchatchent.

84e En acceptant de jouer un ballon, Foued Kadir vient de perdre toute chance de gagner le challenge Foued Kadir sur ce match.

90e+5 Déjà cinq buts marqués en championnat. Comme le temps passe, je ne m’étais pas rendu compte que nous étions déjà à la cinquième journée.

90e+7 Non José, Danic comme talisman pour la semaine prochaine, ça ne sera pas possible, Lyon l’a déjà pris.

90e+8 Ou alors il faudra aligner Kadir. Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Bob-Loulou.

[Bakayoko-Lanta est le jeu événement de l’été : précipitez-vous sur l’épisode précédent si vous l’avez manqué !]

La première épreuve est un classique de Bakayoko-Lanta : une course d’obstacles dans Marseille, de la gare Saint-Charles au Stade Vélodrome, avec les membres des deux équipes encordés. Les rouges abordent cette épreuve avec un avantage certain : Andrade, Barton et Drogba l’ont déjà remportée à différentes époques et en connaissent les nombreux pièges.

Marseille vu du ciel, traversée en un éclair.

Marseille vu du ciel : la ville traversée en un éclair.

Et en effet, dès le départ, les rouges prennent la tête. Les jaunes sont retardés par Khalifa qui, dans la gare Saint-Charles, hésite à l’écoute du dernier appel pour le train à destination de Montpellier. Le temps qu’il se résigne, les rouges ont descendu le boulevard d’Athènes jusqu’à la Canebière. Pour les jaunes, c’est déjà Belsunce Breakdown.

Arrivés au niveau du commissariat de Noailles, les rouges sont pris en chasse par la police qui recherche Barton. Depuis que Jordan a été relâché, l’Anglais est leur dernière piste pour résoudre cette sombre histoire d’enlèvements de coiffeurs ; outre les plaintes déposées par Valbuena pour violences physiques à l’entraînement et par la LGBT. Les rouges trouvent là une très bonne raison d’accélérer vers le cours Lieutaud et d’accroître leur avance.

Trois jours de Bakayoko-Lanta, c'est déjà dur pour Khlifa.

Trois jours de Bakayoko-Lanta, c'est déjà dur pour Khalifa.

Conscients de leur retard une fois arrivés sur la Canebière, les jaunes s’en remettent à la ruse que leur propose Nécib, qui connaît Marseille comme sa poche : plonger dans la station de métro de Noailles. Rien ne l’interdit formellement : la cellule de recrutement n’a jamais pensé qu’un joueur de football oserait prendre le métro. Malheureusement pour les jaunes, comme tous les jours pairs, la ligne 2 est en grève.

La course n’est toutefois pas une promenade de santé pour les rouges, qui ont perdu un peu de leur avance une fois arrivés à la Castellane : à force de sauter au-dessus des tas de sacs poubelles sur les trottoirs, le genou d’Alessandrini commence à l’handicaper. Pour continuer à avancer, Andrade propose de le porter sur son dos.

Après tout, Andrade est habitué à se prendre des valises.

Après tout, Andrade est habitué à se prendre des valises.

Mais les jaunes continuent de refaire leur retard, avantagés par la physionomie de l’équipe : ils slaloment bien plus facilement au milieu des embouteillages – à 15h, la circulation est dense pour la sortie des bureaux – que ne peut le faire un Gomis.

Néanmoins, les rouges abordent l’avenue du Prado puis le boulevard Michelet avec une avance confortable, évitent astucieusement les regroupements de taxis devant les buvettes, et l’emportent. Drogba remercie largement le public présent : « Remporter une victoire à Marseille représente beaucoup pour moi car comme vous le savez, j’ai cette ville dans mon cœur. Je remercie mes coéquipiers, qui se sont bien battus pour que je puisse leur apporter cette victoire. »

Le soir, la décision de la cellule de recrutement est unanime. Jeu individuel, problème de timing, inconsistance dans les prestations et absence d’esprit d’équipe : c’est Khalifa qui est éliminé.

[Rendez-vous la semaine prochaine pour l’épisode 4]

Salut les vivants,

J’aime bien les débuts de saison qui nous sortent de la torpeur aoûtienne (non, je ne parle pas du climat breton !) : nouvelles têtes, nouveaux maillots (et cette année encore, nous nous sommes donné du mal), nouveaux promus. D’ailleurs, je suis persuadé que cela fait bien plaisir à José Anigo de retrouver Guingamp en Ligue 1. Et de devoir leur souhaiter la bienvenue.

Sans transition, le match.

-10e Au vu des matchs de préparation, il y a quand même quelque chose qui n’a pas changé : notre capacité à marquer des buts. Ça m’inquiète un peu, parce qu’avec les nouveaux riches, il va falloir les enchaîner les 1-0 pour assurer la Ligue des Champions.

-8e Je tenais d’ailleurs à profiter de cette tribune que je m’offre pour m’insurger contre ces milliardaires de 2013 qui n’y connaissent rien en foot. Sérieusement : Falcao, Cavani, Moutinho… Cela manque de panache ! Et Jérémy Toulalan, je doute qu’il puisse être aussi drôle que Gimenez.

2e La défense guingampaise a dû s’endormir lors de la séance vidéo. Je ne vois que cela pour expliquer leur passivité sur la traditionnelle frappe angle fermé d’André. Cela ou la peur de voir Gignac se ruer sur la balle comme sur une boîte de nuggets. 1-0.

3e Les 87 minutes à venir vont être longues.

4e Percée d’Imbula qui décale André. Celui-ci confond Dimitri Payet avec son frère. 2-0. Mais qu’est-ce qui nous arrive ?

7e L’OM reste sur deux minutes sans avoir marqué de but. C’est la crise !

14e Nkoulou me fait un peu peur, c’est sa troisième action défensive douteuse. Si cela se trouve, on l’a vendu à Monaco et remplacé par un cousin…

15e Pendant ce temps-là, Jérémy Morel écoute les derniers conseils de Leyti N’Diaye.

16e C’est vraiment n’importe quoi ce match. Soit nous avons jeté tous les fondamentaux à la poubelle, soit nous allons le payer très cher lors des prochains matches. Doublé de Payet. 3-0

25e Corner pour Guingamp et sortie calamiteuse de Mandanda qui rentre enfin dans son match.

28e Nkoulou prend l’eau. Pour me rassurer, je préfère me dire qu’il est en train de faire son possible pour que les émissaires du Barça l’oublient.

30e Par contre, Valbuena cherche vraiment à partir. Il vient de réussir un retourné claqué en corner par Samassa. Cela me fait plaisir de voir que ce dernier a enfin trouvé un poste où il s’épanouit.

38e Guingamp finit par comprendre que nous avons la même défense que l’année dernière et du coup joue tout sur Diawara.

40e Le fils d’Alain Giresse commence à se dégarnir… Si j’étais encore vivant, je crois que j’en prendrais un sacré coup de vieux.

La défense guingampaise (image d'archive)

La défense guingampaise (image d'archive)

Mi-temps Même les annonceurs locaux ne croient pas à la remontée de leurs protégés : les panneaux publicitaires du Roudourou annoncent déjà le prochain match. Vous revenez quand même dans un quart d’heure, hein ?

46e Jocelyn Gourvennec se rend compte qu’il avait oublié un ramasseur de balles sur le terrain. Diallo rentre à la place de Thibault Giresse. DSK est évacué de la tribune.

49e Passes courtes, passes longues, crochets… Beauvue nous offre un large panorama de sa palette technique.

51e Diawara avait promis qu’il était affûté pour cette nouvelle saison. Et en effet, cette prise d’élan de quinze mètres pour le tacle de boucher, c’était magnifique. Penalty.

52e Steve arrête le penalty ! Nous avons donc officiellement épuisé tout notre mojo pour les cinq premières journées. C’est Thonon-Gaillard qui se frotte les mains.

56e Toute la saison dernière, j’ai rêvé d’une défense au niveau de Nicolas Nkoulou. Ce soir, elle est à celui de Jérémy Morel…

58e Enfin une action offensive gâchée ! Merci Dimitri.

60e Avec Imbula, Payet et Mendy autant en vue, comment voulez-vous que je maintienne le suspens pour la suite de Bakayoko-Lanta ?

66e En revanche, avec la prestation de Gignac, Gomis vient de prendre 3 millions sur transfermarkt.

69e Pour arrêter les frais, Gignac sort, remplacé par Jordan. Mais sans son zoo sur la tête, je vais avoir du mal à le reconnaître.

73e Le doute n’est plus permis : Nkoulou veut vraiment rester. Sur une perte de ballon stupide dans la surface, Guingamp réduit le score. 3-1. Je vais finir par croire que Labrune est un génie.

76e Sur une action défensive confuse, Mathis entre dans la danse mais s’emmêle les pinceaux.

78e S’il continue à courir partout comme ça, il va se faire mal, Lemaître.

86e Ce Jérémy Sorbon a décidément un style académique qui me plaît. Il a dû aller à bonne école.

90e+2 Sur un ultime contre guingampais, Nkoulou manque de peu une déviation du talon dans ses buts. C’est dommage de passer si près du sans-faute.

90e+3 Nous avions commencé la saison passée par une victoire champagne 1-0 à Reims. Si on m’assure que toutes les semaines, nous mènerons 3-0 après un quart d’heure, je veux bien me mettre au cidre !

90e+7 Thierry Roland vient de m’indiquer que j’ai fait le même titre qu’un journal sportif bien connu. Bah quoi ? C’est la reprise pour tout le monde hein !

Bob-Loulou.

[Bakayoko-Lanta est le jeu événement de l’été : précipitez-vous sur l’épisode précédent si vous l’avez manqué !]

Cette première élimination a affecté l’ensemble des candidats, qui prennent la mesure des règles impitoyables de Bakayoko-Lanta !

Comme ils sont tous arrivés en même temps, la cellule de recrutement a décidé de faire les équipes par ordre alphabétique : Alessandrini, Andrade, Barton, Chantôme, Drogba, Gervinho et Gomis en rouge ; Imbula, Khalifa, Mendy, Miranda, Nécib, Payet et Thauvin en jaune.

Avant même d’avoir noué son foulard jaune, Thauvin demande s’il peut jouer avec les rouges et exige une ration de riz supplémentaire. Des négociations serrées ont lieu et, finalement, la cellule de recrutement le convainc que de ne pas être dans l’équipe de Gomis, c’est déjà avoir une ration supplémentaire.

Thauvin reste donc en jaune, au soulagement de Gervinho qui a déjà tout calculé : la chaleur se chargera toute seule d’éliminer Chantôme et Drogba, Andrade ne passera jamais deux fois entre les mailles du filet et Alessandrini ne résistera pas à l’épreuve Van Halen. La victoire est déjà assurée.

Chaque équipe rejoint alors son campement. Chez les rouges, l’organisation est plutôt efficace et, rapidement, une sorte de cabane est construite grâce à divers objets retrouvés sur la plage du Prado : des banquettes de voiture, des planches de tôle ondulée, quelques ballons percés, une porte de cockpit d’avion, du câble électrique et quelques parpaings.

Les premières divergences apparaissent néanmoins lorsque Gervinho insiste pour poser des rideaux aux fenêtres.

Tout va bien jusqu'à ce que Gervinho insiste pour poser des rideaux.

Les jaunes ont une plus grande fortune puisque la cagnotte montée par Ricard leur permet de louer un emplacement où se trouve une vieille caravane abandonnée. À peine arrivé, Khalifa se sent déjà à la maison :

« Ce qui est bien, c’est que nous savons déjà qui va cuisiner et faire le ménage ! », dit-il en regardant Nécib.

Ni une ni deux – de toute manière elle n’a jamais su les jouer -, Nécib saute sur Khalifa, faux ongles en avant. Miranda, qui faisait le guet, se retrouve au milieu de la dispute. Mendy intervient alors pour remettre de l’ordre : « Ce n’est pas bientôt fini, cette scène de ménage ? »

Nécib saute toutes griffes dehors.

Nécib saute toutes griffes dehors.

Croyant à une nouvelle provocation, Nécib menace de se mettre hors jeu pour la prochaine épreuve. Mais là encore, la place est déjà prise par Khalifa.

N’ayant de toute façon rien d’autre à faire, Andrade se propose de s’occuper également des corvées des jaunes.

[Rendez-vous la semaine prochaine pour l’épisode 3]

[Bakayoko-Lanta est le jeu événement de l’été : précipitez-vous sur l’épisode précédent si vous l’avez manqué !]

Fidèle à son modèle, Bakayoko-Lanta se déroule dans une contrée reculée et hostile : Marseille. Traditionnellement, la première épreuve est une course à la nage entre le château d’If et Marseille. Cette épreuve sert uniquement à valider la liste des prétendants : soit le joueur réussit à rejoindre le continent dans le délai imparti et sa candidature est maintenue, soit il n’y parvient pas et son nom est immédiatement rayé.

L’ambiance est plutôt bon enfant et certains n’hésitent pas à faire connaissance. Barton essaie d’expliquer à Khalifa la légende du Comte de Monte-Cristo. Mais le français précaire des deux hommes fait qu’ils se comprennent mal : Khalifa croit que Barton lui explique qu’ils s’apprêtent à sauter du rocher de Monaco et décide de faire demi-tour.

Comme chaque année, Andrade est au rendez-vous. Cette saison, pour maximiser ses chances de survie, il s’est pointé avec une planche de surf, ce qui est évidemment interdit. Payet le regarde et lui dit :

Ah, on peut surfer ici ? Est-ce qu’il y a des requins comme à la maison ?

Je ne sais pas, je n’ai pas beaucoup pu essayer, le moniteur m’a souvent laissé sur le quai, lui répond Andrade, désolé.

Mais tu as appris où alors, à Rio ?

Non, sur le Danube.

L’autre petit malin de la promotion, c’est Gomis. Il se voit accusé par la cellule de recrutement de vouloir plonger avec une bouée. « Gignac nous avait déjà fait le coup, hors de question de se faire avoir deux fois » lance Philippe Perez au moment de s’emparer de l’objet litigieux. Mais, croyant s’en saisir, il pince un bourrelet de tissu adipeux. Le couinement de Gomis est interprété par les participants comme le coup d’envoi de l’épreuve : tous plongent et Gomis les suit.

En 2010, étrangement, il y eut plus de candidats à l'arrivée qu'au départ du chateau d'If.

En 2010, étrangement, il y eut plus de candidats à l'arrivée qu'au départ du château d'If.

Nécib signe le meilleur départ et prend quelques longueurs d’avance, qu’elle doit moins à sa nage de sirène qu’à son maquillage waterproof sur lequel l’eau glisse.

Les choses sont plus difficiles pour le petit Thauvin qui n’a pas pied et commence à boire la tasse dans les remous causés par la brasse peu académique de Khalifa (qui a finalement pris le départ). Sur la plage, Diawara et Gignac, qui sont venus pique-niquer entre deux entraînements, observent la course au loin. Gignac, qui a les jumelles, commente à Diawara :

Je crois qu’il y a de l’eau dans Thauvin.

Mais c’est dégueulasse, qui ferait ça ?, éructe Diawara après avoir recraché sa gorgée de rosé.

Je crois que c’est un mec d’Évian.

Ce n’est pas une raison !

Finalement, les candidats se remettent tous à nager dans la bonne direction. À quelques encablures du rivage, Chantôme accélère, paniqué. Imbula se rapproche :

Qu’est-ce qui te prend ?

Je crois que je suis poursuivi par une murène ! lui répond le joueur du PSG.

Mais non, ne t’inquiète pas, c’est juste un serpent de mer !

Et ça ne mord pas ?

Oh, tu sais, avec l’âge, il devient inoffensif, Drogba.

Les candidats arrivent regroupés sur la plage, où ils ont seulement quelques mètres à parcourir. Mais le délai est bientôt épuisé. Alors que tous se précipitent vers la ligne d’arrivée, Cabella prend dès sa sortie de l’eau soin de se recoiffer. Valbuena peste contre cette erreur de débutant, il avait pourtant bien précisé à son poulain de mettre un bonnet ! Ces quelques secondes lui sont fatales : Cabella est éliminé. Bloqué à l’épreuve liminaire, il ne connaîtra jamais le pré.

[Rendez-vous la semaine prochaine pour l’épisode 2]