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Marseille vu du ciel » 2011 » juillet

Archive for juillet, 2011

Salut les vivants,

Contrairement aux apparences, il y a eu des penaltys pendant Paraguay-Brésil mais pas pendant Lille-Marseille. Enfin, gagner un trophée pour lequel on n’est pas vraiment qualifié, ça compense l’époque où le club n’avait pas le droit de défendre ses titres pour de sombres histoires judiciaires.
À l’image de la Coupe de l’UEFA, j’ai décidé de changer de format tous les ans. Finies les notes, pour quelque temps au moins.

-2e Une minute de silence est observée dans le stade, en hommage au comptable du Paris Saint Germain.

3e Amalfitano tire sur la barre et assume son statut présumé de nouveau Cheyrou.

5e Déjà trois corners et aucun but de la tête de Diarra. Remboursez.

9e Ça y est les lutins lillois provoquent des tour de reins sur coup pied arrêté, la saison va être longue. 0-1

10e Balmont a tiré de l’exact endroit où était habituellement posté Edouard Cissé pendant tout le match. Il faut retrouver les automatismes.

23e Huitième faute d’André Ayew, il est en avance sur sa préparation.

35e Le ballon de la saison est bien rose, il devrait plaire à Louis Nicollin.

37e Je viens de réaliser que l’arbitre s’appelait El-Ahrach, j’ai eu comme un flash et des sueurs froides.

39e Tête plongeante de Rémy encore sortie par Landreau, Rater autant d’occasions sans Gignac ni Brandao sur le terrain, c’est un vrai mystère.

41e Lucho prend Chedjou de vitesse. Il a vraiment envie de se barrer.

Gignac et Morel se sont rappelés aux bons souvenirs de leur période lorientaise

Gignac et Morel se sont rappelés aux bons souvenirs de leur période lorientaise

Mi-temps
J’aurais dû laisser le mode d’emploi à Labrune : ne jamais emmener ma femme dans un pays chaud, son plastique fond au soleil

58e Hazard enrhume Diawara qui venait de se ridiculiser en ratant une passe à trois mètres puis crucifie Mandanda, il me semblait pourtant que la double peine était supprimée. 0-2

59e Mandanda est habillé en jaune et ressemble déjà à Edel. Au lieu d’un maillot third, on a un gardien third.

71e L’AS Tanger fait une offre de 150 Dirhams et une djellaba pour Lucho. Anigo réfléchit.

72e Véxé, Lucho se décide à offrir un bon ballon à A.Ayew qui réduit le score du droit après le traditionnel tour sur lui-même. 1-2

73e Sow desserre le frein à main, zigzague entre M’Bia et Diawara pour achever les espoirs marseillais. 1-3

76e Sur coups de pieds arrêtés, l’équipe est réglée à la hauteur de Valbuena. Ce qui explique peut-être l’absence collective de détente.

85e Il ne se place pas mieux que Taiwo, il doit bien faire vingt kilos de moins, mais au moins il cadre ses frappes. Espérons que Morel sera plus clairvoyant quand il poussera la chansonnette.  2-3

87e Bien décidé à faire remonter sa cote, Lucho louche pour Remy qui bat Landreau de la tête. 3-3

88e Les dirigeants du QSG proposent 40M€ pour Lucho, Anigo réfléchit et répond fermement: c’est 13 millions, ni plus ni moins.

90e Pénalty: faute de Chedjou qui prend un rouge, Ayew qui transforme, c’est pas possible j’ai du m’endormir. 4-3. Lille flottante.

92e Il faut qu’il arrête ses conneries le grand barbu là-haut, ça va finir par se voir. Égalisation de Basa de la tête. 4-4

93e Cette fois c’est sur: la fin du monde c’est pour cette saison. L’autre à  décidé de faire n’importe quoi. Nouveau penalty pour une faute de Pedretti sur J.Ayew, André finit le travail. 5-4. Lille déserte.

94e Au micro de Canal +, Mickael Landreau crache littéralement à la figure de l’arbitre marocain. Contrairement à son illustre prédécesseur, il n’écopera d’aucun TIG. Ce soir c’est Lille amer.

95e Un fond qatari fait une offre à la LFP pour jouer le TdC à Doha en 2012. Frédéric Thiriez envoie son pantalon au pressing.

96e José Anigo propose à Rudi Garcia de le rebaptiser le DtC.

105e Les Lillois cherchent encore des micros pour baver sur l’arbitrage et boycottent le protocole. Champions depuis six semaines, et déjà Lyonnais jusqu’à la moelle. Lille est vilaine.

Bob Loulou.

Salut les vivants,

Une saison jouée comme aurait été tourné un hommage : des images au ralenti et une fragilité émouvante. Une saison avec l’énergie du désespoir, sans l’énergie.

OM-Nancy. Un match d’une générosité extraordinaire : a fait briller Grégorini sur deux frappes faciles sorties par des claquettes, a laissé Cheyrou et Valbuena tirer les coups de pied arrêtés. De la générosité dans l’effort, sans l’effort.

OM-Lens. De la confiture de pétales de rose à des phacohères sauvages. 7/10

OM-Montpellier. Visiblement frustré de son match moscovite, il s’est appliqué à montrer à Brandao comment réussir une volée. Puis il a montré à Valbuena comment se donne une passe décisive. Pédagogue 8/10

OM-Rennes. Il va vraiment finir par nous faire une grève de la faim si on ne lui rend pas Niang. Grand seigneur, il console Brandao en se chargeant lui-même d’un raté mémorable. Une question me taraude toutefois : s’il joue tous les matches, c’est parce qu’il s’est assez reposé fin 2009 ? 5/10

OM-ACA. Son Sloggi l’a gratté toute la première mi-temps, si bien que tout le monde le croyait blessé à l’adducteur. Pour ne pas revivre le même cauchemar, il l’a enlevé à la reprise. Mais dur-dur de courir sans adducteur. « Demain, enlève le haut »

OM-ASSE. Le chef d’orchestre fait de son mieux pour transformer ses quincailliers de coéquipiers en musiciens, mais il s’agirait de ne pas tous leur briser les archets. Ceibo quand il joue comme ça !

OM-ManchesterUtd. Vous avez déjà vu une biche dans un champ de mines ? 0/0

Rennes-OM. Même quand il s’agit de rendre le ballon à l’adversaire, il fait une petite louche bien classe. Il met toujours le même but, comme une sorte de Bakayoko à l’envers, qui en ratait plein de différents. Il a essayé de faire un grand pont en marchant, fatalement il s’est fait prendre le ballon. 7/10

ManchesterUtd-OM. Belmadi ? Arthur Moses ? Marcelinho ? Abriel ? Heureusement que j’ai l’éternité pour faire la liste de tous les joueurs que j’aurais préféré voir à sa place ce soir. 2/10

Montpellier-OM. Il tombe même sur les duels qu’il provoque. 3/10

OM-Auxerre. Après s’être fait casser la clavicule par Mirallas, c’est Le Tallec qui lui casse la cheville. Sa tournée des potentiels Ballons de Plomb fera escale devant Diakhaté la semaine prochaine. 5/10

Lyon-OM. Le meilleur ratio ballons touchés / buts de tout l’univers. 5/10

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Sous-utilisé par Didier Deschamps qui a l’expérience nécessaire pour ne pas trop habituer les supporters aux bonnes choses, Benoît Cheyrou nous a offert une saison honorable, assise sur ses fondamentaux : des transversales invariablement précises, dans les pieds et pleine barre.

PSG-OM. Solide et inamovible comme une statue de l’île de Pâques, dont il a le profil. 8/10.

OM-Montpellier. On ne va pas s’étonner que le Chey fasse un match énorme le jour où il est arbitré par Castro. La prochaine fois il le tente en trois bandes, promis. Précis 10/10. Prime doublée.

OM-OL. On se croirait chez Costes : alternance de caviars et de raviolis en boite. Il démontre encore sa belle vision de jeu en profitant de l’appel de Valbuena pour lui faire dévier sa frappe, non cadrée bien sûr. Quatre couverts dans le bottin gourmand.

Brest-OM. Envoie un ballon au dessus des tribunes dans la rade. État d’alerte dans l’arsenal militaire, ils ont dû penser qu’ils se prenaient encore un morceau du Charles de Gaulle sur la gueule. Eux aussi vont réclamer un toit. Un sextan.

OM-ACA. Sobre et utile, logiquement puni par Deschamps qui l’a fait sortir à l’heure de jeu. « Hasta el banquillo, siempre »

Rennes-OM. Tu lui donnes des briques, il te rend du Jean Nouvel. Attendu au Japon de toute urgence. 7/10

ManchesterUtd-OM. Revient vexé de son voyage à Manchester : les deux mètres de Van der Sar l’ont privé de sa transversale réglementaire. 6/10

Lens-OM. Dire qu’il a passé presque trente années à frapper du gauche en force alors que c’est plus facile pour lui de marquer du droit en finesse entre trois joueurs. 7/10

OM-Nice. À force d’être la caution footballistique de cette équipe, il fatigue. Et quand il fatigue, Benoit a l’air plus vieux. Genre Bruno. 5/10.

OM-AJA. A envoyé plus de transversales qu’il n’en a touchées. C’est bon signe.

Lorient-OM. Marche peut-être sur l’eau depuis quelques mois, mais glisse sur synthétique. 6/10

OM-VA. Rou-Chey de Lille, un peu champion, chante la Marseillaise. 5/10

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Descendant d’un dignitaire nazi réfugié en Argentine, Gabriel Heinze a pendant deux saisons fait fureur dans le vestiaire, hypnotisé les arbitres et simulé le poste d’arrière latéral. L’apparition des terrains synthétiques a scellé le sort de sa carrière.

OM-Nancy. C’est le seul joueur de L1 qui a le droit de jouer avec les mains. Barjot, costaud et spécialiste à la fois. Sérieux, les règles sont différentes en Argentine ou quoi? M’étonne pas que tous les criminels aillent finir là-bas, j’aurais du y penser. 5/10

Zilina-OM. J’ai cru qu’il avait raté son brushing en ratant de manière spectaculaire ses deux premières têtes. Il marque cependant son habituel but de roublard dans la compétition qui lui va le mieux. 7/7, et ses yeux sont plus beaux que ceux d’Anne Sinclair.

OM-Rennes. J’ai voulu vérifier la date de péremption sur l’emballage, mais il est tellement vieux qu’elle est effacée. Ce soir, il a inventé le poste de non-arrière gauche. Il n’a pas pris un ballon de la tête et pire, il la baisse quand le gardien sort avec les poings. La seule chose qui lui reste, c’est son grand sourire et son impunité dans la surface. 3/10

Spartak-OM. Après avoir réussi à servir Valbuena de volée, il a balancé des transversales à l’adversaire tout le match. Faire jouer Heinze sur du synthé, c’est aussi cruel que de dormir avec La Femme d’un autre et le mari sous le lit. Trois huitièmes.

Auxerre-OM. En retard quand il piétine allègrement Quercia après que Mbia l’a séché, il s’est en revanche montré beaucoup plus vivace quand il s’agissait de reprendre Gignac entre six yeux avec Mandanda. S’il est si important dans le vestiaire, pourquoi n’y reste-t-il pas? Cramé. Au troisième degré.

Gabriel n'a jamais peur d'arrêter le ballon avec la main

Un Gabriel n'a jamais peur d'arrêter le ballon avec la main.

OM-OL. Chorizo piquant et mentor express de son compagnon de la défense centrale. C’est le seul joueur au monde à se permettre un high-kick en pleine surface et à récupérer le ballon pour une faute de main. Trois hôtels dans le Guide du Routard.

Brest-OM. Il faut qu’il devienne arbitre à la fin de sa carrière, un peu comme les anciens faussaires embauchés par le FBI. L’autorité avec laquelle il décide s’il y a hors-jeu ou pas, faute ou pas, force un tel respect autour de lui… Un sifflet, un drapeau (et une matraque s’il est sage jusqu’au 25 décembre).

OM-Manchester United. La preuve que notre championnat est excellent: il a subi le même calvaire face à Nani que celui qu’il subit depuis six mois face à tous les ailiers droits de L1. 0/0

OM-Lille. Même sur le côté c’est la charnière de l’équipe, l’ennui c’est qu’il grince. Les fautes de marquage de Taiwo et l’apport offensif de Salim Arrache. Une intervention à la hauteur de son match lorsqu’il laisse Frau (Frau!) marquer. Probablement le plus mauvais arrière gauche à avoir joué à l’OM depuis Bonnissel. Mais il a une belle gueule. Ah tiens, comme Bonnissel. 3/10

OM-PSG. Paris jouait avec un maillot sur lequel était inscrit son nom. Du coup, il n’a osé en tirer aucun. Même si ça l’a titillé quand il a distingué « Talal » et « Okpara » dans un coin. 8/10

OM-Auxerre. Si j’ai bien compris, les blancs sont moins physiques, c’est ça? 6/10

OM-VA. Dans tout pot de départ, un collègue rappelle les meilleurs moments de votre carrière. Heinze s’y est collé pour les adieux à Taiwo. 4/10

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Artiste protéiforme, le défenseur de Yaoundé cherche encore une discipline dans laquelle ses émoluments seront à la hauteur de ses multiples talents. Pour l’instant, il se contente du football.

Toulouse – OM. Il défend avec une gestuelle de rappeur. Je n’avais jamais vu ça avant de croiser Tupac il y a deux semaines (croyez-le ou non, ici il chante des cantiques avec Sœur Emmanuelle). Curieuse manie de se jeter à plat ventre face à ses adversaires, sans doute pour les déstabiliser en feignant le malaise vagal. 5/10

OM – Rennes. Jamais à court de gestes d’éclat, il s’illustre ce soir par sa tentative de Ribérysation sur Camara, le tout sous les yeux de l’arbitre et avec ses crampons à 1,70m du sol. N’a pas passé le triple axel mais a réussi toutes les autres figures. Nous sommes tranquille pour l’hiver. Note artistique : 8/10

Auxerre – OM. Il y a quelques jours, on a commencé à comparer Mbia-Diawara à Mozer-Boli sans nous dire qui était qui. Mbia a décidé: il sera Mozer. S’il se fait siffler tous les penaltys d’Heinze et Diawara oubliés ces derniers temps, on risque la L2. 8 degrés sur l’échelle de Richter.

Evian – OM. Le seul défenseur qui tombe avant l’attaquant sur les duels. Je rêve de voir Inzaghi face à lui, médusé par tant de morgue: « Ma c’est moi qui ait inventé cé yeste, cazzo ». 4/10

Monaco – OM. Il semble bien remis de son augmentopathie à plaques, la crème d’oseille a fait retomber la fièvre. En espérant que ça fonctionne aussi en zone imposable.

OM – ACA. Le virage nord lui a demandé de se bouger le cul, il est allé leur faire un devis.

Sochaux – OM. Il réalise un une-deux forcé sur Ayew, en récupérant le ballon après l’avoir catapulté sur la poitrine du Ghanéen. A compris que c’était le seul moyen d’être sûr de récupérer la balle.

OM – Manchester United. Il était venu pour faire un coup du sombrero à Rooney, il l’a fait. Il parait qu’il a demandé à jouer le match retour avec une main attachée dans le dos, là c’était un peu trop facile. Il doit douze ans d’espérance de vie à Deschamps. 0/0

OM – LOSC. N’a même pas eu peur quand il a dû jouer un quatre contre un en défense. Réalise une ouverture © Beckenbauer sur Rémy, et réalise ensuite qu’il n’a pas de primes d’ouvertures © Beckenbaueur dans son contrat. S’est donc calmé. 6/10

OM – PSG. Monsieur un ballon, une feinte. Aussi utile que les cantonales, avec la présence du PS et la relance de l’UMP. S’est vite relevé après un gros coup sur la tête: de toute façon il ne s’en sert pas. 3/10

Lens – OM. Une baffe pour Jeema dès la première minute, une tentative de placage sur Akalé par la suite, il revient en défense avec les meilleures intentions. 5/10

Montpellier – OM. Annonce avant le match « Je ne suis pas un mercenaire ». Pas un milieu, pas un défenseur, pas un mercenaire. L’enquête suit son cours. 4/10

OM – VA. A failli marquer à la 44e mais a perdu le ballon dans le rond central. Son retour trop tardif sur Kadir lui aura au moins permis de s’essayer à la cravate de (futur) notaire. 5/10

Bob Loulou.