Fin de l’intermercato, les choses sérieuses vont pouvoir commencer. Dans l’adversité, nul doute que la direction olympienne saura se montrer à la hauteur de mon héritage: évasion du coach, démission d’Anigo, rémission de Rodriguez, sécession des Yankees, scission des Ultras, soumission de Mbia, liposuccion de Gignac, invasion de sauterelles. Une chose est sûre: cette année encore, l’esprit de Bob-Loulou planera sur le Vélodrome, même en travaux (et Madonna n’y est pour rien).

Sans transition, j’ai arrêté les notes:

Aujourd’hui 16h41. Stéphane Mbia salue les derniers invités de son mariage, débuté mercredi soir. Il est désolé, mais il a un impératif ce soir. Il appelle également Europe Assistance, pour qu’ils prennent en charge Souleymane Diawara.

20h31. Souleymane Diawara arrache sa perf et va s’installer à sa table du Pincho Pingo.

7e. La défense marseillaise manque d’ambition, Heinze décide de ne pas intervenir. 1-0 pour Caen. Après l’interview sans cerveau et le tour d’honneur à poil, Mollo marque encore la L1 de son empreinte en inscrivant contre l’OM le but le plus indolore de ces dix dernières années. Diawara est fou de rage: sa bouteille de champagne vient d’arriver tiède.

10e. Tout le monde se fiche de Lorient-Auxerre.

15e. Lyon joue son avenir sportif et financier à Monaco, ce qui n’a de cesse de me faire rire.

16e. Bel hommage à son club formateur de Bocaly, qui est tellement en vacances qu’il se fait surprendre par Marange: but de bordeaux, tout le monde s’en fout.

21e. Lorient fait « tout pour que Gameiro marque ». Euh, ouais, comme d’hab’? Ça marche, Féry jubile, il rajoute un million sur l’étiquette.

32e. J’ai beau essayer, un Valenciennes-Nice, à la 15e ou à la 38e journée, je m’en tape comme de mon premier leverage buy-out.

35e. Moussa Sow expédie son pénalty sous la barre, cela ne l’amuse même plus. Douchez a l’air désespéré, comme s’il était déjà gardien de but du PSG depuis trois ans.

38e. Jourdren fait une belle Arconada, le deuxième but bordelais est comme un deuxième majeur tendu vers Jean Tigana.

44e. But de Niang pour Caen. Diawara est fou de rage: il ne connaissait pas ce cousin, et le DJ refuse de passer son CD de Patrick Sébastien.

45e. C’est quand même bien les multiplexes, je ne suis plus obligé de regarder le match de l’OM en entier.

Mi temps à Caen. L’intégralité du vestiaire se mobilise autour des objectifs de la deuxième mi temps : après « lobé sur une frappe mi-hauteur » puis « crucifié par un enfant de 16 ans », il faut trouver de toute urgence de nouveaux gages pour Steve Mandanda.

46e. Pour aller chercher la Ligue des champions, le Paris SG fait sortir Kebano et rentrer Jean-Eudes Maurice. Au siège de l’UEFA, on sort les cordes et l’arsenic.

53e. Le troisième but de Nancy est heureusement refusé, ça commence a bien faire leurs conneries, Correa est au bord de l’apoplexie.

65e. Diakhaté sauve la saison de l’OL. Une saison sans maîtrise, sans panache et à la limite du hors-jeu. Mais ça continue à passer.

67e. But stéphanois. La région Rhône-Alpes est à l’honneur. Finalement c’est Coupet qui s’est couché, pas les Verts.

73e. Il ne se passe jamais rien à la 73e minute.

74e. Jeunechamp prend un carton rouge pour un dernier match en forme de medley: première faute violente, deuxième jaune pour un geste stupide, carton rouge. Le tout sous les aboiements de Girard. Rideau.

76e. Après Mamadou Niang, le grand black costaud qui empêche Gameiro de terminer meilleur buteur est donc Moussa Sow, auteur d’un triplé.

82e. But de Lisandro. À Monaco, Bonnart et Niculae repensent à la prolongation qu’ils négociaient un an plus tôt, dans un club qui jouait la Ligue des Champions.

85e. Loulou double la prime: Marveaux a sorti le hachoir sur les genoux de Trémoulinas. Il y a des Loulous qui manquent de classe.

89e. Second but de Rémy. Diawara s’en fout comme de son premier Mojito et commande un second lapdance.

90e. La tactique en 4-6-0 des Lensois est très efficace. 4-0 pour Nancy.

91e. Elle était une des plus belles de sa génération, ayant même réussi à tutoyer les plus grandes. Il y a sept ans, elle était au sommet et faisait se pâmer d’envie l’aristocratie européenne. Elle s’est éteinte à 34 ans, des suites d’une longue maladie. C’est la présence en L1 de l’AS Monaco (en même temps, elle a créé Claude Puel, tout se paye).

Allez, bon été, on se revoit la saison prochaine. Je passerai une fois de temps en temps vous toucher un mot. Sinon c’est mon stagiaire qui s’occupera de publier des best-of, le jeune Grégory.

Bob Loulou.

Salut les vivants,

Après le trophée RLD pour lancer la saison, voilà le trophée Jean-Jacques Eydelie pour la clore.
C’était d’ailleurs la soirée des dernières : dernier match de Stéphane Bré, dernier match avant les travaux, dernier match de Taiwo et derniers espoirs de titre envolés au bout de deux minutes.
Par contre il faut arrêter de demander à Carlos Mozer de donner le coup d’envoi, Mbia pense que c’est une caution pour faire n’importe quoi.

Sans transition, voici mes notes :

Mandanda. Pour lui permettre de retrouver sa place en équipe de France, ses coéquipiers l’abandonnent face aux attaquants afin qu’il réalise des exploits. Ça ne marche pas à chaque fois. 5/10

Heinze. Dans tout pot de départ, un collègue rappelle les meilleurs moments de votre carrière. Heinze s’y est collé pour les adieux à Taiwo. 4/10

Putain, Lucho, qu'est-ce que je suis content de m'en débarrasser. Je n'en pouvais plus de cette horreur.

Mbia. A failli marquer à la 44e mais a perdu le ballon dans le rond central. Son retour trop tardif sur Kadir lui aura au moins permis de s’essayer à la cravate de (futur) notaire. 5/10

Diawara. Après Gameiro, c’est Kadir qui gagne trois mètres d’avance et un panier garni au grand jeu du Souleymane. 3/10

Fanni. Mis à l’amende par l’ailier adverse qui ne gagne pas malgré un match de haut niveau: Danic est amer. 3/10

Kaboré. Moins actif que Carlos Mozer. Vingt points au challenge Edouard Cissé. 0/10

Rou-Chey de Lille, un peu champion, chante la Marseillaise. 5/10

Valbuena. Il aura attendu l’avant-dernier match de la saison pour, enfin, bien frapper les coups de pied arrêtés. On peut vendre Lucho. 7/10 Justement remplacé par Lucho must go on, oui mais à son rythme.

André Ayew. Il faudrait être fou pour dépenser plus. Ah non, ça c’est Eram. 7/10

Rémy. Après la tête ratée de Cheyrou à Lorient, il tente une aile de pigeon aérienne là où une tête lui ouvre grand le but. Prévoir un expert en problèmes psychomoteurs pour compléter le staff médical. 7/10 Remplacé par Azpilicueta, sur deux jambes.

Jordan Ayew. Donne l’impression qu’il fait ses adieux au Vélodrome toutes les semaines. 5/10 Remplacé par Gignac à la 64e, en même temps que Lucho. 34M€ rentrent sur la pelouse, soit plus que le budget de l’adversaire, qui égalise une minute plus tard.

L’adversaire. Heureusement qu’on ne les a pas envoyés en L2, Anigo aurait été capable d’expliquer que c’était un juste retour des choses.

Deschamps. Le club a changé le bleu du maillot pour lui faire croire qu’il entraîne Chelsea. Ne reste plus qu’à falsifier les chèques.

L’action du match. 92e minute, les deux équipes sont à égalité dans un Vélodrome en fusion. Pierre-Alain Frau crucifie Mandanda.

L’action de la saison. Le quatrième arbitre qui lève le panneau annonçant le nombre de minutes restant à jouer. Si les matchs s’arrêtaient là, l’OM serait champion et Martine Aubry en train de potasser sa candidature.

L’action de l’intersaison. Le sourire du comptable qui sait qu’il va pouvoir amortir le transfert de Gignac en économisant les primes promises en cas de titre.

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Je ne vous cacherai pas l’ennui que j’ai eu à regarder ce match. Aller à Lorient et prendre un but sur corner par un grand joueur costaud et puissant, ça saoule. Que de bâillements, à en décrocher la mâchoire d’une femme de ménage new-yorkaise.

Je suis d’ailleurs ébahi par Rémy, le seul mec qui enfile plus que Strauss-Kahn en ce moment. Et pourtant, qu’est-ce qu’il est moche à voir jouer.

Sans transition, voici mes notes :

Mandanda. Joue avec un maillot de titulaire de l’Atletico Madrid, pour chambrer Coupet. 5/10

Taiwo. Sur synthétique, les ballons envoyés dans son dos s’arrêtent pour que l’ailier adverse puisse tranquillement les récupérer. Son inventeur doit être parisien et avoir un compte à régler avec le candidat nigérian à l’Africavision. 5/10

Hilton. Réouverture de l’Hilton, grâce à qui nous encaissons notre premier but sur corner depuis environ dix ans. 5/10

Diawara. Avec Hilton à ses côtés, il a dû redoubler d’attention. Ce qu’il a très bien fait jusqu’à ce qu’il voie Gameiro trois mètres devant lui. Trop tard. 6/10

Fanni. Avec un nom pareil il devrait éviter les hôtels de Manhattan. 6/10

Mercato : Scoop, Alain Perrin signe en Afrique

Kaboré. A perdu plus de ballons en un seul match que Cissé en a touchés dans la saison. Ça fait quand même beaucoup trop. 5/10

Cheyrou. Marche peut-être sur l’eau depuis quelques mois, mais glisse sur synthétique. 6/10

Valbuena. Avec son nez, la dernière action du match où Cheyrou rate sa tête allait au fond. 6/10 Remplacé par Abriel qui se montre décisif en contrant une frappe de Cheyrou. Wauquiez a raison: l’assistanat, ça devrait entraîner des devoirs.

A.Ayew. Un côté gauche à lui tout seul: le physique de Taiwo, la pointe de vitesse de Niang et les ouvertures millimétrées de Cheyrou. Malheureusement il a parfois le sens du collectif de Ben Arfa, je ne suis pas surpris que ça n’ait pas collé avec Gourcuff. 4/10 Remplacé par Gignac. L’André breton est toujours plus efficace que celui du sud-est.

Rémy. Il y a du Henry dans ses prises de balle et ses accélérations. Mais aussi du Djibril dans ses choix devant le but. 7/10

J. Ayew. Un Ayew a été mis à l’amende physiquement par Grégory Bourillon. Une cellule psychologique a été mise en place pour prendre en charge la famille. 5/10

L’adversaire. Un vrai supermarché où il ne manque que les caddies et une consigne où remettre Abriel.

Deschamps. De très solides cordes vocales.

L’action du match. Valbuena en caleçon fêtant le succès marseillais, vision fugitive qui traverse l’esprit de Cheyrou deux millièmes de seconde avant de marquer le but de la victoire.

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

À quelques semaines de la rénovation du Vélodrome, les gars ont eu la bonne idée de poursuivre leur hommage à un stade qui, dans les mémoires, se confondra pour l’éternité avec celle de mon portefeuille: ouvert aux quatre vents.
Après le match d’Auxerre qui m’a rappelé ces nombreux matchs qu’on aurait dû gagner, ce deuxième volet de la rétrospective 1996-2009 m’a rappelé nos anciennes campagnes d’Intertoto, face à des joueurs inconnus au maillot improbable, mais avec la victoire au bout.

Cette rencontre intime avec José Anigo réserve quelques surprises.

Sans transition, voici mes notes :

Mandanda. A fait autant d’arrêts qu’à Lyon. 5/10

Taiwo. Pour son dernier match au Vélodrome, il aurait pu insulter quelques Parisiens histoire de se prendre 45 matches de suspension qu’il ne purgera jamais. 5/10

Heinze. Dribble au poteau de corner, enveloppe des coups-francs… Si ça se trouve, avant d’être entraîné par Luis, il jouait n°10. 6/10

Diawara. À la rue comme tous les Bordelais champions il y a deux ans. Mais c’était quoi ce putain de produit? 3/10

Fanni. A encore assuré la caution Mbia du match avec une talonnade ninja. Note artistique: 6/10

Kaboré. Pas le plus grand Kaboré du monde, mais sérieux. 6/10

Cheyrou. S’il avait été sud-américain, il ne jouerait pas chez nous, mais à Porto. 8/10

Lucho. S’est fait discret pour ne pas gêner la relation entre Cheyrou et ses attaquants. 4/10. Remplacé par Valbuena qui a joué en 9,2. Jouer en 9,2, c’est comme jouer en 9,5 mais en moins bien. 5/10

A.Ayew. Persuadé qu’il avait Edel en face de lui, il a tenté de frapper dans toutes les positions. Sans réussite. 6/10

Rémy. Ses hauts et ses bas me font penser à la saison de Lucho l’an dernier. Je m’inquiète pour 2012. 7/10

J. Ayew. À regarder son but, je me dis qu’on est bien fournis en nouveaux Thierry Henry. 6/10 Remplacé par Gignac: rentrer sur le côté en deuxième mi-temps lui permet de réduire la distance qui le sépare du vestiaire.

L’adversaire. A tenté de nous déstabiliser en alignant un Gignac maigre, pour le faire pleurer. Heureusement, notre ailier gauche est félicité par ses coéquipiers à chaque fois qu’il touche le ballon. Une cellule psychologique semble avoir été mise en place.

Deschamps. 34 journées et 45 minutes. C’est le temps qu’il lui aura fallu pour voir que Lucho ne servait pas à grand-chose cette saison.

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Première mauvaise nouvelle de la soirée: le forfait de Gourcuff. Ce n’est pas honnête, surtout quand on se force à jouer avec Cissé.
Vous avez remarqué que Deschamps a laissé les survets au placard depuis janvier? Un signe qu’il ne s’intéresse qu’aux fins de saisons. D’août à décembre, c’est l’entraînement.
J’ai également aimé les panneaux « Terrains à bâtir » sur le bord de la pelouse. Une supplique pour OL Land, ou bien le site de Décines est finalement libre?

Le policier n'impressionne plus beaucoup mais il met encore quelques amendes

Sans transition, voici mes notes :

Mandanda. Pour son duel avec Lloris, il a retrouvé sa baraka de l’équipe de France. 4/10

Taiwo. Comme au bon vieux temps, est parti une fois balle au pied. Mais latéralement. 4/10

Heinze. Aurait été plus utile au sifflet, nous serions repartis avec les trois points. 6/10

Diawara. Le coup du péno, c’est beaucoup plus drôle avec Bamogo qu’avec Lisandro. Porte toujours des gants par 22°C. On se demande ce qu’il y a sous les mains de Diawara. 3/10

Fanni. Il a passé 90 minutes à essayer de prononcer correctement le nom du latéral adverse. A aussi tiré un coup-franc. J’ai failli récupérer le ballon. 4/10

Cissé. Ça ressemble à un milieu de terrain, ça vit dans la zone du milieu de terrain, ça porte le numéro d’un milieu de terrain, mais c’est Edouard « Canada Dry » Cissé. 0/10

Cheyrou. Rate une tête à bout portant devant la cage ouverte: pour mettre Gignac en confiance. 5/10

Lucho. Le meilleur ratio ballons touchés / buts de tout l’univers. 5/10

A.Ayew. Commence à gauche et finit au centre. Ça commence à suffire ces hommages à Mitterrand. 4/10 Remplacé par Gignac, qui a plus couru sur son entrée en jeu que pendant tout le temps qu’il a passé sur le terrain contre Auxerre.

Rémy. Quand Cris disait qu’il n’y avait plus de respect des anciens, il pensait sûrement à ce que lui a fait Rémy pendant tout le match. 7/10

Valbuena. À force de chercher tout le monde, on va finir par le trouver. Comme Oussama. 5/10 Remplacé par J.Ayew, pour lequel je ne peux pas demander des miracles au patron toutes les semaines.

L’adversaire. N’a pas montré grand-chose à part une banderole. Puel a fait son Mourinho sur le second but mais je me mets à sa place: voir ce dont ses joueurs sont capables seulement deux fois par an, cela doit l’agacer.

Deschamps. Ça fait pourtant des mois qu’il sait que plus cette équipe joue bien, moins elle gagne.

L’action du match. 29 mai 1999. Pascal Feindouno. La vengeance est un plat qui se mange froid.

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Jean Fernandez aime trop le football pour nous laisser emballer la saison si vite. Mais comme il aime beaucoup l’OM, il a attendu d’avoir connaissance de la déroute de Lyon pour faire rentrer son arme fatale: le quota de joueur asiatique.

Sans transition, voici mes notes :

Mandanda. Une sortie sur Jelen qui a fait trembler tout le système de santé polonais, mais Mandanda n’est pas Barthez. Cela s’est vu quand il est « sorti » devant Ju-Gook. 4/10

Taiwo. Pour son dernier match au Vélodrome, il nous a gratifié d’un marquage digne d’un jubilé. 4/10

Heinze. Si j’ai bien compris, les blancs sont moins physiques, c’est ça? 6/10

Diawara. C’est pas très gentil de mettre notre joueur le plus violent sur le dos du joueur le plus fragile d’en face. 6/10

Fanni. Après avoir consciencieusement écrasé pieds et chevilles de son ailier, il a pu sans danger dégager n’importe où tous les ballons qui lui sont tombés dessus. 5/10

Cheyrou. A envoyé plus de transversales qu’il n’en a touchées. C’est bon signe. 6/10 Remplacé par Kaboré, binational qui regrette d’avoir choisi trop tôt.

Cissé. Une titularisation le jour de la fête du travail, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il fasse des étincelles. 0/10

Lucho. Après s’être fait casser la clavicule par Mirallas, c’est Le Tallec qui lui casse la cheville. Sa tournée des potentiels ballons de plomb fera escale devant Diakhaté la semaine prochaine. 5/10 Remplacé par Abriel, qui devrait insulter un ou deux Parisiens pour trouver une porte de sortie.

Valbuena. Avec un grand black à sa place, l’OM aurait pu marquer de la tête sur le centre de Taiwo. 6/10

A. Ayew. Un centre décisif et beaucoup de tirs ratés. Me rappelle-t-il son père ou Wilson Oruma? 5/10

J. Ayew. Un match à la Henri Leconte: beaucoup de belles choses, mais a raté toutes les balles de matches qu’il a eues dans sa raquette. Remplacé par Gignac,dont la combativité et le tranchant des décisions m’ont rappelé Daladier à Munich. 5/10

J'aime quand un plan se déroule sans accoc.

L’adversaire. Essaie de nous prendre par les sentiments en alignant Boly. Un but improbable. Après, quand un Sud-Coréen vit dans l’Yonne, la notion d’improbabilité devient floue.

Deschamps. Il a rêvé pendant tout le match d’un corner d’Ayew, tête de Boly, csc, larmes de Jordan. Pour pouvoir soulever Kaboré par les oreilles au centre du terrain.

L’action du match. Passe en profondeur de Cheyrou, départ de Lucho à la limite du hors-jeu, volée dans un équilibre parfait, déviation de Sorin. Un autre l’aurait peut-être mise au fond, mais plus rapide que Lucho il aurait été hors-jeu.

Bob-Loulou.