En 2000, lorsque Carlo Mazzone, entraîneur de Brescia, explique à Andrea Pirlo qu’il va jouer plus bas, les deux protagonistes n’imaginent pas le courant qu’ils viennent de lancer. Un courant contraire à l’époque : placer un 10 en 6 alors que la référence du poste se nommait Claude Makélélé. Mazzone et l’ancien nerazzurro flirtaient avec la folie. Marcelo Bielsa a dit un jour : « Un homme avec des idées neuves est un fou jusqu’à ce que ses idées triomphent. » Carlo Mazzone et Andrea ne furent pas déments très longtemps, et un autre Carlo, Ancelotti cette fois-ci, profita de l’avant-gardisme de son homonyme. Six ans plus tard, les Rossoneri avaient disputé trois finales de Ligue des Champions, avec deux victoires à la clé.

COURANTS CONTRAIRES

En tombant sur un match des années 80 sur ESPN Classic, on s’étonne de voir les joueurs trottiner sereinement avec le ballon dans le camp adverse. Finalité d’une professionnalisation progressive, le football a atteint une intensité physique sans précédent. Les joueurs courent plus vite et plus longtemps, sont plus agressifs dans leurs prises de balle, pressent plus haut. Face à cette impossibilité de la balade balle au pied, le football a trouvé sa solution : partir de plus loin. Les exemples pré-Pirlo existent sûrement mais celui qui est désormais le maître à jouer de la Juventus a amené ce poste à son Everest, et l’a rendu séduisant.

Les grandes compétitions internationales sont une aubaine pour les historiens du football. La France, en 98 puis en 2000, et le Brésil deux ans plus tard ont acquis leurs succès grâce à une assise défensive, avec un voire plusieurs râtisseurs devant la défense, que ce soit dans un dispositif à quatre défenseurs pour les Bleus ou à trois pour la Seleçao. L’AC Milan de Carlo Ancelotti, tout comme la France fin de XXème siècle, était constitué d’un milieu à trois compact. Mais avec Pirlo, accompagné de Seedorf, Gattuso ou Ambrosini, le technicien italien a prouvé qu’aligner des milieux multitâches n’était pas incompatible avec le succès. Surtout, ce Milan-là a décidé du futur : le joueur à libérer ne serait plus le 10, celui aux abords de la surface, mais le 6, au cœur du jeu. L’émergence du Barça de Guardiola quelques années plus tard embrassera cette évolution et le football deviendra un jeu de contrôle. De possession comme censure footballistique. Sans le ballon, l’adversaire n’a pas la parole, et la contre-attaque est l’opposition, aux représentants parfois grandioses (Borussia Dortmund, Paris Saint-Germain, Real Madrid).

LE 6 MAJEUR

Cette naissance d’un nouveau genre de 6 a amené Carlo Ancelotti et Rafael Benitez à une bataille tactique historique, en deux temps. En 2005, à la mi-temps d’une finale de Ligue des Champions qui semblait déjà terminée, Rafael Benitez chercha une réponse tactique à la domination milanaise. Les Rossoneri menaient 3-0 face à Liverpool. Une situation désespérée où “tenter le tout pour le tout” paraissait opportun. Le coach espagnol prit un chemin inexploré : rajouter un milieu défensif. Dietmar Hamann entra et se cantonna à un marquage individuel de Kaka. Steven Gerrard avança sur l’échiquier d’Istanbul et Pirlo fut contraint de défendre face à un milieu aux qualités différentes : vitesse, puissance, explosivité (rappelez-vous, nous sommes alors en 2005). Sans relai devant la défense, l’AC Milan perdit la main et son avantage. En 2007, toujours face à Liverpool, Ancelotti corrigea son approche. Pirlo n’était plus protégé par un joueur mais par deux. Le 4-3-1-2 de 2005 devint un 4-3-2-1 avec Ambrosini et Gattuso pour assurer la tranquillité du futur Turinois. Seedorf, dans le milieu à trois lors du 3-3, était aux côtés de Kaka un cran plus haut cette fois-ci.

Huit ans plus tard, la renaissance de la Juve de Pirlo en guise d’étendard, le meneur reculé est devenu incontournable. La plupart des grandes équipes ont désormais leur propre déclinaison de l’inspiration originale. Le champion du monde, par ses succès, a été l’instigateur d’une prolifération. Le deep-lying playmaker est un poste à la mode, de Nuri Sahin à Riccardo Montolivo, parce qu’il fonctionne aussi bien dans un système de contrôle que dans un système de contre-attaque, comme le démontre le virage pris par Ancelotti ces dernières années. Il s’intègre dans ce mouvement vécu par le ballon rond : la progression technique de tous les postes, la disparition des authentiques pieds carrés.

SUCCESSION

Sergio Busquets, Michael Carrick et le plus jeune Marco Verratti sont les légataires d’Andrea les plus connus. De leur rond central, ils sont les horlogers de leur équipe. Leur tempo, leurs choix. Leurs prises de risque. Certains plus organisateurs (Busquets et Carrick) que créateurs (Pirlo et Verratti), ils tendent néanmoins tous vers des objectifs identiques : couper les lignes de passes, assurer la propreté de la récupération, la réussite de la relance, grâce à leur intelligence de positionnement, leur lecture du jeu. Là où l’ancien 6, la “sentinelle” se contentait de récupérer le ballon et de le donner à un joueur plus compétent pour engager la phase offensive, le nouveau 6 a élargi son éventail. Chacun est aidé différemment. Busquets a devant lui des créateurs, Carrick a en Cleverley un homme de main plus vif que lui. Verratti a disposé lors de ses titularisations de Blaise Matuidi et Clément Chantôme, à l’image du match en Coupe contre Toulouse. Un trio qui ressemble, avec moins de talent, à celui de la Juventus : Pirlo, secondé par le buteur-presseur Vidal et le polyvalent Marchisio. Avec un rapport passes risquées / passes tentées assez faible, le meneur reculé est moins impressionnant que le meneur traditionnel. Mais au vu de la congestion dans l’axe du football actuel, il reste une évolution logique, et continue à progresser. Les deux premiers successeurs cités en particulier : cette saison, Sergio Busquets multiplie les décalages, et s’offre quelques passes décisives. Michael Carrick fait enfin l’unanimité après des années de questionnement outre-Manche. À la question “What is Michael Carrick’s purpose ?” , voir la réponse du très bon Bleacher Report.

Cette tendance rapproche visuellement le football créé par les Anglais du football américain. En retrait, le meneur reculé fait figure de quarterback, avec des ailiers comparables aux wide receivers (joueurs écartés charger de recevoir les passes pour faire avancer l’équipe). Le quarterback gère les offensives, décide de la prise de risques. Il annonce les stratégies et effectue toujours la première passe, la première course, le premier choix. Le quarterback est le début de tout. L’avènement du meneur reculé évoque d’ailleurs la formation en shotgun. Le quarterback prend plus de retrait pour éviter d’être plaqué (le blitz). Il dispose de plus de temps pour prendre sa décision. Philippe en parlera mieux et plus en longueur dans un article à venir.

Sous la direction du meneur reculé, les phases de jeu s’enchaînent, le ballon lui revient et les courses des ailiers recommencent, que ce soit pour écarter ou pour repiquer au centre. Comme le 10 dans le passé, le meneur reculé hérite d’un pouvoir de décision conséquent. Son panorama est bien plus large, et concorde avec l’implication grandissante des latéraux dans le processus offensif. Récemment, la Juventus est allée encore plus loin dans le recul de la relance : Bonucci, défenseur central, premier relanceur, élimine des adversaires grâce à la précision de ses passes.

Le football est un sport en constante évolution et réinvention, et revoir le 10 traditionnel serait un plaisir. Mais à moins d’un relâchement du pressing dans les années à venir, le meneur reculé devrait continuer à prospérer.

Raphaël Cosmidis

23 commentaires

  1. daflalo dit :

    c’est super de mettre ce poste en avant, car on favorise aujourd’hui, à tort ou à raison, la prise de risque rapide et décisive en termes de buts, à savoir les attaquants (dans l’acception large du terme, comprendre les joueurs hybrides comme Messi)

    en fait ce poste de 6 reculé ne décide pas tant du but que de la possession et du style de jeu imprimé, c’est tout à fait vrai. c’est pour cela qu’une équipe comme le PSG ne fait pas jouer Verratti à chaque match, puisque le PSG se destine à être davantage une équipe de contre. quand elle veut mener le match, a priori contre des équipes plus faibles, Verratti est un bonheur à voir jouer.

    ce poste reste néanmoins compliqué en UK, où le pressing tout terrain pendant 90′ reste quand même ultra-présent, ou a minima la dimension physique du milieu de terrain. en Italie, en Allemagne (où ça me semble peu développé, corrigez-moi si je dis une connerie) ou en Espagne, c’est effectivement un poste où on se régale.

  2. hnrh2 dit :

    Je me demande juste si ce meneur reculé n’a pas été préfiguré par des joueurs comme Jay Jay Okocha au PSG voire D. Bravo entre autres? Les époques sont d’ailleurs proches.

  3. Leo dit :

    En Espagne, on considère généralement que c’est Cruyff qui est à l’origine (et d’à peu près tout aussi) de ce rôle de meneur reculé avec le positionnement de Luis Milla comme milieu le plus proche de la défense (et ensuite Guardiola), à la fin des années 80.

  4. Mamat dit :

    Redondo, et Guardiola dans une moindre mesure, n’étaient-ils pas déjà ce genre de joueur ?

  5. Suffisant mais pas nécessaire dit :

    Albertini jouait déjà dans ce rôle, c’est ce que les Italiens appellent « regista ». Pirlo n’a pas grand chose de nouveau, même sa trajectoire ne l’est pas (Matthäus a aussi reculé au cours de sa carrière, Blanc également). C’est dommage de ne pas préciser que Pirlo a dû reculer pour jouer « regista » plutôt que « trequartista » (qui joue donc supposément sur une ligne virtuelle située aux trois quarts du terrain en partant de son propre but) vu qu’il avait pour coéquipier un certain Roberto Baggio. Dino Baggio avec Roberto Baggio jouait à un poste analogue à la Juventus. Voire Ancelotti à la Roma par rapport à Giannini…

  6. Sésame dit :

    Intéressante analyse du phénomène Pirlo, mais je me demande, avec les commentateurs précédents, ce en quoi réside exactement la nouveauté de ce joueur – sinon qu’il remplit le rôle à la perfection.
    Quant à ses prédécesseurs, je pensais naturellement au rôle du libero à la Matthaus (qui sauf erreur a, même à cette place reculée, porté le numéro 10), une sorte de distributeur. En somme, à l’époque, le défenseur qui relançait et qui n’avait pas les pieds carrés (ce qui à l’époque restait courant). On pourrait dans ce registre penser aussi à Baresi ou Danny Blind.

  7. raphaelcosmidis dit :

    @Suffisant mais pas nécessaire

    Tu as raison, Pirlo est passé de trequartista à regista mais regista n’est pas un poste, c’est une tâche qui peut être partagée par plusieurs joueurs.

    Sinon oui, il y a des exemples antérieurs à Pirlo, mais (selon moi), c’est sa réussite et son style plus créateur que Guardiola ou Redondo qui ont rendu ce genre de 6 populaire.

  8. Man U dit :

    Une analyse très intéréssante sur ce role clé qui monopolise le ballon mais qui permet aux partenaires de se concentrer sur leurs appels de balles.
    Un role qui met en valeur Pirlo qui ne lésigne pas sur les taches défensives. Un régale de footballeur

  9. daflalo dit :

    Redondo était tout à fait ce type de joueur aussi, avec une qualité de dribble encore un peu supérieure, qui permet d’éliminer une ligne de plus balle au pied

  10. Leo dit :

    Guardiola était plus proche du profil de Pirlo, à mon sens.

    Redondo était un excellent récupérateur et un joueur à la protection de balle extraordinaire, avec une qualité de dribble de dégagement lui permettant de déjouer le pressing adverse avec facilité (le duo qu’il formait avec le jeune Seedorf au Real Madrid me semble insurpassable sur ce point) mais il prenait très peu de risques dans ses passes, cherchant généralement la passe facile vers un coéquipier démarqué assez proche et le redoublement de passe, plus que la passe de rupture.

    Pep Guardiola était réellement un meneur reculé, capable de toucher son avant-centre de 40m (Romario, Stoitchkov, Ronaldo ou plus tard Kluivert se sont régalés de ses ouvertures).

  11. Guy Roux dit :

    Même si le bel Andrea fût un artisan indispensable de la suprématie milanaise pendant la dernière décennie, l’homme qui a à mon sens porté le football sur ses épaules sur le plan européen ces quinze dernières années (et plus particulièrement au Milan) reste Seedorf. Il a quand même encore plus exploré l’ensemble des postes du milieu de terrain, et bien que la qualité de passe de Pirlo soit sans égale, la palette de Clarence était elle si complète qu’il a vraiment pu dominer le milieu de terrain dans toutes ses équipes et face à tous ses adversaires. Maintenant, associer ces deux là avec les quelques monstres qui ont pu aussi passer par le Milan AC, c’était rêver rien qu’en les imaginant.

  12. Hamza dit :

    Trés bon poste.

    Mais à mon sens, le jeu de Pirlo est incomparable, il est doté d’une intelligence et vision de jeu tout à fait extraordinaire, sans parler de la qualité de ces passes longues et son élégance dans le jeu.

    Une juventus sans Pirlo, est une Juventus errante et mal organisée. un an et demi au sein de la juventus, il a réussit à devenir une légende bianconera, du coté de Del piero, platini et les autres.

  13. Pascal dit :

    pas tout à fait d’accord sur le fait que Redondo ne prenait pas de risque. Il a souvent déclenché des actions décisives portées vers l’avant, comme ici où il est à la fois l’initiateur du premier une-deux avec Maradona ainsi que la dernière passe: http://www.youtube.com/watch?v=jyekACZBMeU

    Pour faire la transition, je vois beaucoup de précurseurs ou du moins de contemporains de Pirlo à créditer dans la définition de ce poste. Et comme par hasard, ceux-ci sont à chercher le plus souvent en Argentine et en Espagne. Guardiola Redondo ont été cités. Plus proche de nous et de la génération de Pirlo il y a Riquelme, qui a souvent été comparé à un quarterback de football américain. tous sont des exemples assez aboutis de ce type de meneur reculé.
    Et leur palmarès n’a presque rien à envier à celui de Pirlo (à une coupe du monde près).

  14. mb dit :

    Je me demande aussi si la prolifération (plus que l’apparition) du 6 mi-organisateur mi-créateur n’a pas aussi à voir avec le développement du bloc-équipe lié à l’optimisation des performances athlétiques.

    Quand, hier, une équipe pouvait/devait disposer de deux meneurs, le libéro et le numéro dix – à chacun sa moitié de terrain -, aujourd’hui, de par l’intensité des matchs, il n’y a plus de place que pour un.

    Plus que celle du rythme, la différence qui, empiriquement, me saute aux yeux entre le football d’hier et celui d’aujourd’hui tient dans l’évolution du temps passé dans les différentes zones de jeu, au bénéfice du milieu de terrain et au détriment des trente derniers mètres, enfin me semble-t-il (a-t-on des données d’ailleurs ?).

    Cette théorie, qui demanderait à être vérifiée, pourrait aussi expliquer l’émergence du 6 moderne, comme d’une symbiose ou une contraction entre le 10 à l’ancienne et le libéro (dont l’article ne traite bizarrement pas la disparition).

  15. Les Dé-Managers : pour parler tactique, pas pour meubler. » Blog Archive » LA LIBERTÉ TACTIQUE EXISTE-T-ELLE ? dit :

    […] la véritable variable d’ajustement semble être la fonction sur le terrain. Ainsi, un regista sera par définition plus libre qu’un renard des surfaces ou qu’un défenseur axial, dont on […]

  16. L dit :

    Super article en effet, qui met en lumière c’est vrai un poste dont, finalement, on ne parle que peu finalement. Les dernières années étaient plus consacrées au box-to-box (ahh… feu Gerrard et Lampard) et aux relayeurs barcelonais/espagnols (Xavi, Iniesta, Fabregas, etc..). Des créateurs qui avaient déjà la particularité de reculer et qui savent faire plusieurs choses sur un terrain.
    Mais le truc étonnant dans l’article, c’est les comparaisons. En effet, j’aurai plus comparé Pirlo à Xavi que Busquets, pour rester dans la comparaison catalane. Même si Busquets joue au même poste, ils n’ont pas tout à fait le même rôle, demeurant quand même la sentinelle qui fait des petites fautes, qui couvre et qui assure l’équilibre défensif. Je me disais que Pirlo était plus proche de Schweinsteiger ou Alonso, des mecs reculés, qui font le jeu et assurent la première relance et protégés par un autre joueur (ce bon Khedira comme jadis Gattuso à Milan). Mais je me trompe peut-être hein 🙂
    En fait, cet article me fait penser que quoi qu’on fasse, le jeu a beau évoluer, on est toujours p**** dépendant du no.10 et quoi qu’il arrive on le retrouve (qu’on le recherche ?) toujours sous une forme ou un autre. Et Pirlo est un super exemple par qu’en plus il « ressemble » vraiment au 10 des 80’s et des 90’s, le mec classe qui touche le ballon, qui ne court pas vraiment mais qui en une passe te fait la différence (oui on pense tous à Riquelme, mais lui évoluait vraiment derrière les attaquants).
    En tout cas article très intéressant et que ce site perdure 😉

  17. L dit :

    Oh ben je viens de voir le post de mb sur la contraction libero/10 et c’est vrai que c’est assez juste (Redondo et Guardiola sont cité précédemment et on parlait bien de « libero du milieu de terrain », le « volante » argentin, celui avec le no.5 dans le dos).
    Sinon on peut également citer Veron dans ce style non ?

  18. JOE dit :

    L je suis d’accord, Xavi Alonso ou Scheinwsteiger sont dans le même registre que Pirlo, associé souvent a des ratisseurs qui pressent dans les pieds adverses et qui se retrouvent souvent un cran plus haut.
    Je pense que la particularité de Pirlo, plus que son poste, c’est son talent. Il est le seul qui peut avoir autant d’influence offensive en jouant si bas.
    Alors Montolivo, Xavi Alonso ect sont de très bons joueurs. ils ne peuvent être que relayeurs, meneurs reculés c’est réservé à Pirlo.
    A noté que les vrais numéro 10 comme Zidane n’hésitaient pas à descendre très bas chercher les ballons, pour lancer les attaques.

  19. Les Dé-Managers : pour parler tactique, pas pour meubler. » Blog Archive » La tactique par le vide : comprendre le terrain comme espace holistique dit :

    […] On voit se dessiner, à travers cet exemple ovalesque, les rôles-clé mobilisés par le sujet : d’un côté, ceux qui aspirent la défense, de l’autre ceux qui en profiteront… et entre les deux, celui qui servira de clé de voûte à l’ensemble : ici le demi de mêlée, dont le rôle est équivalent à celui d’un Xabi Alonso, d’un Carrick ou d’un Pirlo. […]

  20. Lometto dit :

    J’ai imprimé l’article, je l’ai lu dans le métro et j’ai failli rater ma station. Ce qui est évidemment un compliment.
    Merci à vous !

  21. Ander Herrera, assassin à tête d’enfant - beIN SPORTS Your Zone - Partagez votre passion et votre expertise du sport dit :

    […] derrière l’attaquant dans un 4-2-3-1, vient notamment du besoin tactique de répondre à l’Andrea Pirlo. Le milieu de terrain italien, véritable organisateur du jeu de ses équipes, est le meilleur […]

  22. Ander Herrera, assassin à tête d’enfant | entre deux dit :

    […] évoluant derrière l’attaquant dans un 4-2-3-1, vient notamment du besoin tactique de répondre à l’Andrea Pirlo. Le milieu de terrain italien, véritable organisateur du jeu de ses équipes, est le meilleur […]

  23. Les Dé-Managers : pour parler tactique, pas pour meubler. » Blog Archive » L’ESPACE FOOTBALLISTIQUE EST-IL UNIVERSEL ? dit :

    […] notamment en observant le recul des quarterbacks en parallèle à celui des meneurs de jeu (à l’image d’Andrea Pirlo), ou en étudiant les courses des receveurs face à une défense de zone.  Il y aurait […]

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