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Spirales du beau jeu et de l'audace /<br /> de l'ennui et de la frilosité

Ils ont enchanté nos soirées ou les ont fait tomber dans l’ennui. Ils ont affolé les multiplex ou les ont traversés comme des fantômes. Ils ont empilé les buts ou les 0-0. Qui vous a le plus fait vibrer, et qui vous a le plus navré?

Auteur : La rédaction le 9 Juin 2015

 

 

Spirale du beau jeu et de l'audace

 

L'OM de Marcelo Bielsa

On s’y attendait un peu, et Marcelo Bielsa n’a pas déçu: il a fait de l’Olympique de Marseille une équipe résolument, peut-être parfois excessivement, portée vers l’offensive, avec un jeu au rythme élevé et un pressing à l’intensité étouffante. Les lacunes individuelles, notamment défensives, ont coûté des points précieux, comme l’obstination d’El Loco à aligner un 3-3-3-1 déséquilibré dans l’entrejeu face à deux attaquants axiaux adverses. Mais au pic de sa forme, cet OM était pratiquement injouable.

 

Atout
Les occasions de faire un pied de nez simultanément à Pierre Ménès, Christophe Dugarry et Pascal Praud sont rares.
Faiblesse
C’est plus facile d’être audacieux avec Gianelli Imbula et Dimitri Payet qu’avec Grégory Bourillon et Antoine Devaux.

 

 

Le SM Caen de Patrice Garande

Si Caen jouait déjà bien au ballon lors de la première partie de saison, le club normand n’en avait pas été récompensé, la faute à un mélange de maladresse et de malchance. En 2015, Malherbe a encore accéléré et profité du réveil de Julien Féret (5 buts, 3 passes décisives sur la phase retour) et d’un recrutement hivernal pertinent (Bénezet, Sala). Grâce aux percussions de Ngolo Kanté et à la vitesse de ses ailiers (Bazile, Koïta, Nangis, Lemar), l’équipe de Patrice Garande n’a jamais bétonné et a terminé quatrième meilleure attaque de Ligue 1. La preuve que l’on peut se sauver par le jeu.

 

Atout:
Ça permettrait de consoler les déçus de la deuxième place de Nicolas Seube au Ballon d’Eau Fraîche.
Faiblesse
Titulariser Rémy Vercoutre dans ses buts est certes audacieux, mais ça pousse forcément à plus attaquer pour compenser.

 

L'OL d'Hubert Fournier

Les détracteurs d’Hubert Fournier diront qu’il n’a rien inventé et juste poursuivi le travail commencé par Rémi Garde. Les autres pointeront qu’il a su faire les choix justes et magnifier une organisation qui a révélé une délicieuse relation Nabil Fekir-Alexandre Lacazette. Si certaines larges victoires étaient parfois trompeuses quant à la maîtrise lyonnaise, elles disaient beaucoup du potentiel offensif rhodanien, notamment sur attaques rapides. À revoir avec un an de plus, et sur la scène européenne.

 

Atout
Ça ferait plaisir aux copains qui animent l’excellent Libéro Lyon.
Faiblesse
Cela risquerait de déclencher une frénésie de tweets chez Jean-Michel Aulas.

 

 

L'ESTAC de Jean-Marc Furlan

Sans jamais déroger à ses principes joueurs, ceux qu’il exposait dans une interview à Rue89 en insistant sur la manière avant le résultat final, Jean-Marc Furlan a décroché une nouvelle montée en Ligue 1 avec Troyes. Reste à savoir si, cette fois, il parviendra à maintenir le club aubois, toujours emmené par un Benjamin Nivet plus jeune que jamais. Un duo qui va faire beaucoup de bien à la L1 la saison prochaine.

 

Atout
Jean-Marc Furlan, point.
Faiblesse
Pas grand-monde ne les a vus jouer cette saison.

 

Le Marco Verratti du PSG

Aucun joueur de Ligue 1 n’incarne mieux l’audace que Marco Verratti, jeune milieu intrépide qui dribble et dribble encore à coup de râteaux et de crochets courts, peu importe la zone dans laquelle il se trouve. Le pire, c’est que l’Italien suscite certes quelques frayeurs chez les Parisiens, mais il met rarement son équipe en danger – hormis sur une passe mal assurée au Vélodrome. Au contraire, ses inspirations sont les rampes de lancement idéales pour la relance du PSG. Un délice à voir jouer.

 

Atout
Cela pourrait peut-être le convaincre de rester en Ligue 1.
Faiblesse
Il est parfois sacrément insupportable, quand même.

 

 

 

 

Spirale de l'ennui et de la frilosité

 

Le FC Nantes de Michel Der Zakarian

La pire attaque de Ligue 1 (29 buts) n’a pas été à la hauteur, en terme de jeu, de son superbe public – nous aurons l’occasion d’en reparler. L’équipe de Michel Der Zakarian, certes limitée en talent offensif (Bammou, Gakpé, Audel, Bangoura), a globalement limité ses prises de risque en restant organisé dans un bloc excessivement rigide. Même Jordan Veretout s’y est égaré. Insérez ici une comparaison nostalgique avec le fameux jeu à la nantaise.

 

Atout
Le terrible trident Bammou-Gakpé-Audel aligné lors des deux dernières rencontres.
Faiblesse
Ce n’est pas le genre de Spirale qui ferait enfin sourire Michel Der Zakarian.

 

Le LOSC de René Girard

Les premiers matches ont donné le ton: dépendante du jeune meneur portugais Rony Lopes, la formation nordiste aurait besoin d’un élément pour sublimer son jeu. Rapidement blessé, heureusement pour moins longtemps que Marvin Martin, le Gourcuff du LOSC, il a laissé un Lille sans idées, pas mal en place, mais incapable de faire des différences. Sofiane Boufal est venu mettre un peu de folie en fin de saison, mais n’importe qui sachant faire trois dribbles aurait rapidement détoné dans le contexte.

 

Atout
Même marquer un penalty fut une tâche herculéenne.
Faiblesse
Sept équipes ont trouvé le moyen de marquer moins de buts.

 

 

Le Stade rennais de Philippe Montanier

Pour sa deuxième saison à Rennes, Philippe Montanier a eu l’occasion de modeler son équipe comme il l’entendait, avec un mercato très agité (une quinzaine d’arrivées). Il y a d’ailleurs de bons joueurs de ballon, côté breton, entre Paul-George Ntep, Ola Toivonen, Pedro Henrique, Sanjin Prcic et Benjamin André. Le problème, c’est que l’ancien meilleur entraîneur de la Real Sociedad n’a jamais vraiment su instaurer une fluidité collective dans le jeu. Résultat, il s’est tourné vers une approche défensive et minimaliste, laissant presque l’entière responsabilité offensive sur les épaules d’Ntep. Bien en-deçà des attentes.

 

Atout
Le même entraîneur avait amené la Sociedad en Ligue des champions en faisant du jeu.
Faiblesse
Avec le Ballon d’Eau Fraîche de Romain Danzé, Rennes a déjà dépassé son quota de trophées.

 

L'AS Saint-Étienne de Christophe Galtier

Cinquième meilleure attaque de Ligue 1 et pourtant... La présence de l’ASSE tient plus du jugement esthétique qu’objectif: on prend rarement son pied en regardant les Verts pratiquer leur football. Que ce soit lorsqu’ils envoient de longs ballons vers Mevlüt Erding ou se révèlent incapables de prendre le jeu à leur compte malgré une supériorité numérique face à Lyon, les hommes de Christophe Galtier s’expriment de manière très sommaire sur le terrain. Peut-être parce que, comme l’estime Max-Alain Gradel, ils ne retiennent pas assez souvent leurs meilleurs éléments. Rassurons-nous, pour pallier au manque de créativité de leur effectif, les dirigeants stéphanois ont recruté Vincent Pajot. Ouf.

 

Atout
Metz a tenté plus de tirs par match cette saison.
Faiblesse
Jonathan Brison a marqué.

 

 

 

Réactions

  • Maniche Nails le 09/06/2015 à 07h51
    Bien fait de lire toutes les nominations avant de voter moi. J'allais benoîtement cliquer sur l'"OM de Bielsa" puis la mention "ESTAC" a illuminé mon écran. Sur ce je retourne lire la description, mais je suis sûr que vous l'avez tout bien choyée.

    ('fectivement, si de tels mécanismes partisans se généralisent, ça doit bien être biaisé ce genre de trucs)

  • OLpeth le 09/06/2015 à 08h08
    Et bien malgré mon pseudo, j'ai voté pour Caen parce que je trouve plus méritoire une équipe qui joue le maintien, et décide de se sauver par le jeu.

  • Tonton Danijel le 09/06/2015 à 08h40
    Pareil qu'OLpeth, j'ai rarement vu jouer le Stade Malherbe car moins médiatique que les autres, mais à chaque fois, ce fut du plaisir, surtout le match à Marseille. Donc OK pour récompenser Garande et ses joueurs.

    Pour l'ennui, j'hésite plus pour les trophées "négatifs", mais la deuxième saison de Montanier est certes une très grosse déception par rapport aux attentes et au potentiel de son équipe.

  • plumitif le 09/06/2015 à 08h42
    Après avoir bien hésité j'ai abandonné le choix du supporter (Bielsa) pour celui de l'amateur de foot (Verratti).
    Parce que Bielsa a été à la fois génial et entêté, et que c'est lorsqu'il s'est amendé de ses travers (système de jeu, chouchoutisme, charge de travail à l'entrainement) que l'équipe a retrouvé le bon régime en fin de saison.

    Verratti appartient avec Pastore (mais avec l'insolence en plus) au club restreint des joueurs de niveau international en L1 qui font aimer le foot.

    Au rayon ennui et bâillement, le Stade Rennais s'impose nettement.
    Un vrai stade de foot, des décennies d'anonymat et au lieu au moins de divertir à défaut de gagner un jeu somnifère.
    Et en plus même pas la capacité d'auto dérision qui rend sympathique le loser.
    Une indignation dérisoire pour un papier moqueur sans être insultant de lien.
    Ce qui a eu au moins le mérite de sortir Rennes de l'anonymat.
    Car il y a plus mal loti. Prenez les Girondins de Bordeaux. Même en ayant eu besoin de faire la fête des voisins dans leur vieux stade pour enfin le remplir.
    Même quand les Cahiers distinguent la frilosité et l'ennui Bordeaux échappe aux radars au moment des bilans.
    Pire que l'anonymat c'est l'indifférence.

  • Mik Mortsllak le 09/06/2015 à 13h32
    Rennes ou Saint-Etienne c'est tentant, mais difficile de ne pas voter pour Nantes et ses 17 buts à domicile.
    Selon Der Zakarian la plupart du temps il manquait juste quelqu'un pour "la mettre au fond", plus certainement c'est surtout de l'enthousiasme et une volonté de jouer qui faisaient défaut.

  • hnrh2 le 09/06/2015 à 14h11
    Pour Nantes, n'y a t'il pas une interdiction de recruter qui a réduit les possibilités et explique en partie la frilosité?

  • Moravcik dans les prés le 09/06/2015 à 14h51
    Ca me fait penser que j'ai vu les deux Nantes-Sainté et les deux Rennes-Sainté cette saison. En entier, tous.

    Il y a eu un but. Oui, sur l'ensemble des 4 matches.

  • Rushiferu le 09/06/2015 à 20h44
    Terrible comme choix, entre Verratti, l'OM de Bielsa et Caen, le coeur balance. Mais comme OLpeth, jouer comme Caen quand on a le maintien comme objectif, respect.

    Du coté obscur, les 4 ont été soporifiques mais Nantes et Lille ont au moins l'excuse du recrutement. Rennes, c'est toujours pareil. Du coup, St-E parce que on espérait mieux de cette équipe

  • Toni Turek le 10/06/2015 à 04h56
    Pareil pour Caen. L'occasion de récompenser un autre club que PLM.

    Et pour le côté mou, Nantes a beaucoup de concurrence. La nullité offensive peut s'appuyer sur l'interdiction de recruter pour l'expliquer en partie - ça et Bangoura. Ça ne va pas être simple de battre Rennes.

  • Sidney le grand Govou le 12/06/2015 à 12h58
    En même temps un club qui ne sait pas utiliser Ricky Van Wolfswinkel devait être sanctionné...
    Et plum, même en ayant rien à foutre du SRFC, je l'ai trouvé nul le papier de l' lien...

La revue des Cahiers du football