Si ça nettoie, c'est donc transfert
L’occasion pour les Cahiers du Football de vous présenter une liste non exhaustive de ce que sera ce marché d’été.
Le championnat se termine dans trois journées. Les positions étant de plus en plus claires, le temps des rumeurs et des mouvements interclubs réels va venir.
L’occasion pour les Cahiers du Football de vous présenter une liste non exhaustive de ce que sera ce marché d’été. Un éternel déballage de gros sous (pour ceux qui en ont), de trouvailles (pour ceux qui n’ont pas de sous), de tacles par derrière, de tacles par devant, de tapes sur l’épaule, de trahisons programmées, de faux passeports (ah non, ça c’est terminé), à partir duquel certains joueurs vont se retrouver perdants à leur insu, d’autres gagnants de leur plein gré, et certains au chômage.
Les joueurs dont on va forcément parler partout :
Olembe, Berson, Moldovan, Carrière, Landreau, Méxès, D. Cissé, Luyindula, Ljuboja, Bonilla, Maoulida, Santos, Pauleta, Pédron, Alex, Aloisio, Gallas, Camara, Maurice, Luccin, Cygan, Wimbée, Rool, Govou, Dhorasoo, Christanval, Deschamps, Petit, Trezeguet, Dutruel
Les joueurs dont on va parler presque partout :
Robert, Rabesandratana, Okocha, L. Leroy, Distin, Ducrocq, Anelka, Mettomo, Sablé, Guel, Pierre, Toyes, Jager, Malbranque, Bréchet, Vairelles, Grenet, Battles, Roche, Bertin, Gillet, Monterrubio, Vahirua, Ziani, Weah, J. Leroy, Dos Santos, Brando, Pérez, Montenegro, Tasfaout, Fiorèse, Boutal, Kapo, Landrin, Bakari, N’Diaye, Née, André, Mendy, Chapuis, Réveillère, Escudé, Dieuze, Montero, N’Diefi, Queudrue, Blanchard, Fuertes, Diouf, Wiltord, Boghossian
Les joueurs dont on va parler beaucoup, mais sans leur dire où, sauf au dernier moment :
Gravelaine, Porato, César, Bardon, Martins, Pedros, N’Gotty, Marsiglia, Dumas, Trévisan, Bakayoko, Chilavert, Laslandes, Yanovski, Okpara, Madar
Le joueur dont absolument personne ne va parler :
Berizzo
Le marché des transferts devient presqu’un second championnat tant les équipes font monter ou baisser les enchères comme d’autres prônent le pressing ou la patience. Il y a fort à parier que l’on retrouvera une nouvelle fois dans les principaux animateurs (à défaut de les avoir croisés en haut de classement) les Parisiens et les Marseillais. Nantes devra encore faire attention à ses stars. Cependant, Budzinsky donne l’impression d’avoir appris depuis 95…
Ce qui est certain aussi, c’est que l’on va encore entendre ce refrain magnifique, qui consiste à rappeler en chœur combien l’on est mal loti en France, combien l’on est pauvre, et combien l’on voudrait Madame la Ministre que les clubs aient la possibilité d’être côtés en bourse, comme à l’étranger… Ces chants lugubres sur lesquels on a toujours du mal à s’apitoyer.
Et puis, ça va être comme d'habitude l'occasion pour les journaux de balancer des infos infondées ou presque, juste pour le plaisir de faire naître une rumeur et d'être le premier à l'avoir écrit, juste au cas où... C'est bon pour le peuple.