En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Psychose toujours

PSG-OM : la maudite affiche fait la Une avant d'avoir commencé, avec le déploiement des forces de l'ordre, la crainte d'incidents graves et même des menaces de délocalisation du club parisien… L'occasion d'enrayer le hooliganisme local?
Auteur : Jamel Attal le 24 Oct 2002

 

Jérôme Leroy s'est donc auto-suspendu à la veille du sommet phocéo-parisien pour la deuxième fois consécutive. L'inconscient du joueur doit turbiner à plein régime à l'approche d'une rencontre qui l'a déjà vu se bagarrer avec son copain et homonyme Laurent. Du coup, acte manqué et tatannage d'adversaire. Cela fera toujours un motif de dégénérescence de moins pour un match dont on a fini par seulement espérer qu'il ne s'y passe rien. Ni bananes, ni sièges volants, ni trains dévastés, ni banderoles insultantes, ni penalty contesté, ni bagarres sur le terrain ou autour du stade. Mais pour une fois, l'affiche en est vraiment une, puisque par la grâce d'une victoire à Troyes et d'une autre sur Strasbourg, Paris et Marseille sont à égalité de points au troisième rang du championnat. Ces équipes sont encore loin de survoler leur championnat, et gagnent parfois aussi laborieusement que ce week-end, mais enfin elles sont là. Et surtout, elles prônent de nouvelles vertus. D'un côté, un Fernandez assagi par sa longue suspension n'a jamais autant prôné l'humilité pour son groupe, et de l'autre un OM métamorphosé par ses nouveaux dirigeants connaît enfin une saison calme (voir Marseille, la normalité ou la mort). Les ambiances viciées par les clubs eux-mêmes appartiennent aux souvenirs. Peur sur la ville Cependant, c'est bien la psychose entourant la préparation du match qui fait l'actualité de la semaine, avec une flopée d'articles dans la presse, et les déclarations alarmistes des divers responsables. Les acteurs semblent eux-mêmes vouloir dramatiser l'événement, avec des appels "pour ne pas céder à la haine" (Laurent Perpère) ou des craintes exprimées par le contrôleur général de police (Le Parisien, 22/10). Deux mille policiers sont mobilisés ainsi que des unités de la Brigade anti-criminalité, les responsables sécurité des deux clubs manifestent leurs inquiétudes, les rumeurs sur la vindicte des supporters se répandent… Les discussions ont d'abord porté sur l'horaire avancé (17h15), mesure prise initialement pour alléger les tensions, mais qui suscite maintenant les doutes. Le samedi en fin d'après-midi, la foule et la circulation sont à leur maximum, les commerces sont ouverts… Sur fond de lois sécuritaires, le préfet de police a même envisagé dans un entretien à Libération (22/10) la future délocalisation de ces matches à risque au Stade de France, ce qui a eu pour effet de faire réagir Laurent Perpère et Frédéric Thiriez. Le stade de Saint-Denis présente moins de garanties quant à la sécurité intérieure, mais, la vidéosurveillance ayant progressé, les problèmes se sont déplacés aux abords des enceintes (1). Le tissu urbain très dense autour du Parc est effectivement un terrain favorable aux troubles, et l'on entend à nouveau, par la voix des élus locaux, les demandes d'expropriation du PSG, dont les affluences perturbent le calme habituel de ce quartier bourgeois. Mais ce n'est pas parce qu'on ne parvient pas à se garer dix-huit soirs par an qu'il faudrait démonter le Parc des Princes, un des rares chefs d'œuvre d'architecture sportive en France, qui a déjà réussi à survivre à la construction du Stade de France (voir Le Stade de France, une histoire chaotique). Provocateurs, crétins et miliciens : faites le tri sélectif En fait, plusieurs sortes de risques sont amalgamés. Il y a d'une part les supporters, membres ou non d'associations, sur le comportement desquels portent en partie les interrogations. Les lancers de fumigènes et autres projectiles ou les tirs de fusées entretiennent durablement les haines justifiées par le "c'est eux qu'ont commencé", mais fondées en vérité sur l'affirmation que "j'ai un plus petit cerveau que toi". Les blessés du passé servent de martyrs à venger, et la bêtise humaine étant inépuisable, ça peut durer longtemps (sur le PSG-OM d'il y a deux ans, durant lequel un jeune spectateur a été paralysé après avoir reçu un siège sur la tête, voir Tristes stades). Pourtant, les signes d'une responsabilisation des associations sont sensibles depuis quelque temps (2), et les seuls espoirs d'amélioration viennent de ces groupes de supporters. Alors évitons les procès d'intention. Car d'autre part, ce sont les éléments incontrôlés qui posent les problèmes les moins solubles. Ceux-là ne chercheront peut-être même pas à entrer dans le stade, et ils ne parviendront pas, de toute façon, à entrer en contact avec les supporters Marseillais faisant partie du déplacement organisé. Il leur reste donc les éventuels supporters isolés, les malheureuses voitures immatriculées dans les Bouches-du-Rhône, et surtout les CRS. N'y voyez pas un geste politique, dont leur pauvre mythologie est bien incapable (voir Mythes et misère du hooliganisme, mars 2001). Enfin s'ajoute le problème spécifique et récurrent à Paris du maintien de groupuscules racistes qui, si leur présence a été circonscrite et réduite dans la tribune Boulogne, continuent de perpétrer des provocations racistes du côté de la Porte de Saint-Cloud (3). Eux sont à cheval sur les deux catégories et constituent toujours la vraie plaie du PSG, malgré leur marginalité — évalués à trois cents, ils ne représentent même pas 1% des spectateurs du Parc. Dans le contexte actuel (4), la préfecture considère cette saison comme une saison test (L'Equipe, 22/10), et le PSG, comme les autorités parisiennes (la mairie suit le dossier de près) ont tout intérêt à saisir l'occasion pour franchir un pas décisif vers l'éradication des fauteurs de trouble internes et externes. En espérant que bientôt, l'organisation d'un tel match n'oblige plus à faire d'un stade et de ses alentours le terrain d'une absurde guerre civile, et que samedi, la psychose sera démentie par l'absence d'incidents. (1) N'oublions tout de même pas que les incidents gravissimes de PSG-Galatasaray n'ont pas plus de dix-huit mois (13 mars 2001). (2) Certaines associations parisiennes sont associées au Contrat local de sécurité (CLS) conclu avec les mairies de Paris et de Boulogne. (3) Un supporter antillais a été agressé en janvier de cette année. Le club a déjà été dans le collimateur des "testings" de SOS Racisme, produisant un clip contre le racisme diffusé en fin de saison 2000 (voir Le PSG vers une réhabilitation). (4) Le projet de loi de sécurité intérieure prévoit une meilleure formation des stadiers et une application plus ferme des interdictions de stade. Nous proposons de ne garder que ces points-là et de bazarder le reste du projet.

Réactions

  • Resist le 24/10/2002 à 15h56
    c'est pas le problème d'y aller ou pas qui me pose problème... c'est le fait d'y aller au nom d'intérêts puissants en faisant croire qu'on fait de l'humanisme... et pour ne rien faire sinon à attiser encore plus les choses... au rwanda, les grandes puissances n'ont rien réglé du tout et ont par fois meêm laissé se dégrader 1 situation jusqu'à vomir...

    quand à l'opération licorne, tu as ce lien qui pourra t'éclairer quelque peu :-)
    lien
    (MESSAGE DE LA REDACTION : MERCI D'EVITER LES LIENS TROP LONG, POUR LE CONFORT DE LECTURE DE TOUS...)

    Quant à éléphant rose, je crois en la version d'harvest:-)

  • Resist le 24/10/2002 à 15h58
    oups xcuses... c'est l'adresse..

  • Resist le 24/10/2002 à 16h08
    merci rédac bénie... j'ai fait 1 copié collé sans faire attention...

  • Ndan le 24/10/2002 à 16h09
    L'intervention des froggy's en Afrique est exclusivement humanitaire !!!
    Laissez moi rire, il parait que c'est le propre de l'homme ...

    Plaisanterie mise a part la question (et c'est toujours la même) est de savoir ce que l'administration de l'empire coloniale de la grande Chiracquie considère comme du respect humain en cote d'ivoire comme ailleurs ...
    Avant d'aller plus loin, j'en lis aujourd'hui encore qui se refuse à accepter que des senegalais puisssent avoir été au 2nd tour de la CDM et qui se demandent si la compétition a eu lieu sous le simple (et pour moi fallacieux) pretexte que leur equipe n'a pas été au moins au niveau d'adversaires pourtant sur le papier réputé plus faibles et des espérences qu'ils s'étaient autorisés avoir.

    Pour quelle raison envoie t'on la troupe à Abidjan ?

    - Zoher, tu dis plus haut (page 2 et/3) que la France n'a pas pris parti pour les rebelles ? Alors un peut d'histoire :

    - Depuis plus de 40 ans la France à une main mise sur l'economie directe et indirecte de ses anciennes colonies par le biais de la monnaie que De Gaulle à imposé (à savoir le franc CFA)
    - Le seul pays qui s'y soit opposé (et à l'époque le + prometteur, car le plus riche et le moins mal decoupé géographiquement en fonction de ses ethnies), celui qui avait le chef d'etat avec le plus de capacité et de compétence (ormis la cote d'ivoire et le senegal) j'ai nommé la Guinée Conakri et Sékou Touré à été black listé par les gouvernements successifs de la metropole. Tu y mets le soupcons d'erreurs du à l'inexperience, le climat particulier de la guerre froide en afrique et le taux de corruption qui sied a tout pouvoir et tuas un des pays les plus pauvre d'Afrique !
    - Continuons sur le franc CFA et l'Afrique :
    Lorsqu'un citoyen de la zone francs fait des benefices, ceux -ci vont sur sont compte et enrichisse d'autant sa banque et par rebonds sa banque nationale et en bout de ligne sur la fiche crédit de la banque de France. Lorsque le même citoyen est à decouvert, l'arborescence s'arrete au portes de la BdF qui somme l'état "endetté" de credité au plus tot et par tous les moyen de credité son compte ! Bilan les banques nationales renfloues les caisses avec des fonds initialement prevus pour le devellopement de leurs pays, voir avec des fonds du FMI ou de l'ONU ...
    - C'est sur cette planche qu'en 92 le gouvernement Balladur a surfer pour entrer dans les critères européens de Mastrich en imposant une devaluation de 50% du CFA, et c'est sur cette mane que les gouvernement qui lui ont succeder ont pu compter pour diminuer partiellement le chomage et maintenir la croissance française dans les 3%, maintenant la caisse est vide ...

    - Alors revenons en à la cote d'ivoire maintenant !
    En préambule, Il va sans dire que la devaluation du CFA même si elle pouvait se justifier dans une certaine limite, ces 50% ont fait s'effondrer nombres de projets et de possibilités. Et lorsque i l y a 4 ans je crois le président (successeur d'Houphouët et democratiquement élu avec observateur de l'ONU et tout et tout) à decidé (acculé qu'il etait par d'enormes problèmes economiques) de garantir a son agriculture le prix de vente du cacao qui sortirai du territoire (la CDI en est le 1er producteur mondial et les prix sont imposés depuis le marché boursier de Londres), il n'a pas fallu 3 semaines a la France pour orchestrer une campagne de denigrement qui au final a vu l'avènement du Général Wade.
    Le vers etait dorenavant dans le fruit mais les cabosses elles, tout comme le café et le reste sortaient du pays a un cours encore plus bas .
    (et c'est ce même general qui nous a fait "rire" avec sa rigueur toute saint-cyrienne appliqué à l'équipe de foot de CDI "incapable de gagner la CAN 98 à domicile)

    - Le soutien Français aux rebelles dans l'histoire recente de la CDI il est là !!!!!!

    Et une implication bleues plus marquée à telle ou telle faction n'a pas grand interet puisque, depuis il s'agit de conflits entre "Ysnogoud" locaux qui n'ont plus grand chose à voir avec l'interet de la nation ivoirienne.
    Au contraire dans son role "d'arbitre courageux" au secours de la veuve et de l'orphelin perdus au milieu d'une melée de soudards en guenilles peut conforter l'opinion "droit-de-l'hommiste intègre" national à relativement peu de frais et parfaire l'entrainement de nos marsouins desoeuvrés ;-))


  • Géant Vert le 24/10/2002 à 16h13
    Pour savoir si Pierre Elephant existe vraiment, il faut faire comme chez Guignol, tous ensemble les enfants : Elephanto, Elphanto, Elephanto !
    Qu'il reponde s'il a une trompe !

  • zoher le 24/10/2002 à 16h32
    Donc le grand méchant Chirac il soutient les méchant rebelles Ivoiriens contre le gentil président Bagbo parce que il y a du chomage en France. Ca parrait logique. Donc laissont le bon président régler le conflit à sa manière faite de finesse et de diplomatie quitte à déséquilibré un pays et une région qui n'on pas besoin de ca.

  • Alsaco du sud le 24/10/2002 à 16h36
    Le pays et la région ca fait lontemps qu'on les a foutu en l'air, c'est ca qu'il faut comprendre, envoyer les militaires pour protéger les civils c'est sans doute pas condamnable mais il y a des tonnes d'autres choses que la france (les occidentaux) peuvent et doivent faire pour la stabilité de ces régions...
    Si seulemement ca les interressait...

  • Agora le 24/10/2002 à 17h00
    J'avais lu au début du conflit une analyse d'un spécialiste de l'Afrique. Pour lui, la situation était d'autant plus compliqué que la France soutient... 4 parties différentes en Cote d'Ivoire. Je ne sais plus trop le détail, mais en gros, le gouvernement de gauche soutenait plutot Bagbo, l'Elysée plutot Ouatara je crois, les réseaux Pasqua-RPR and Co plutot un autre et je crois que c'était les réseaux ELF un 4e camp... Autant dire que ce n'est pas si simple en effet...


  • Le Plan le 24/10/2002 à 17h29
    Vu le nombre de spectateurs, je crois qu'elephanto a le trac. Il ecrit uniquement la nuit, lorsque les chats bien pensants qui hantent se forum sont en train de rever a un monde sans police. Cela pour dissoudre toute rumeur de manipulation...

    C'est vrai que ce titre est trompeur. D'un premier abord il semble denoncer la focalisation sur l'inevitable violence qui va accompagner ce match, et de l'autre il pose clairement le probleme de la violence autour du Parc des Princes.

    Si je peux me permettre une petite critique, c'est que comme dans d'autres media on se focalise sur le fleau cote parisien, alors que les visiteurs ne seront certainement pas exempts de tout reproche. Il y a d'ailleurs des hooligans occasionnels dans une bonne dizaine de clubs francais. Le fait qu'une partie de la faction violente des supporters du PSG ait une couleur "politique" en fait le client ideal pour denoncer le hooliganisme, mais le fleau n'est pas circoncrit a sa minorite fasciste: il est bien plus etendu, et la plupart des gens qui se battent ne le font pas du tout pour des raisons politiques. Par contre, je crois que la minorite fasciste est le declencheur de pas mal de violence, car leurs provocations sont tres efficaces.

  • El mallorquin le 24/10/2002 à 18h12
    Y'a t-il plus ou moins d'incidents pour les PSG-OM que pour les OM-PSG ?

La revue des Cahiers du football