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Paris s'est fait rentrer deux dents

Matchbox – Six mois après sa victoire en phase de poules, le PSG s'est cette fois logiquement incliné face à un FC Barcelone (1-3) trop fort en l'état des forces en présence. La nalyseLe match en gifsLes observationsVu du forumLes titres

Auteur : La rédaction le 16 Avr 2015

 

 

Sans Zlatan Ibrahimovic, sans Thiago Motta et sans Marco Verratti, on promettait une soirée très compliquée au Paris Saint-Germain. Le scénario du match a vérifié les craintes, même si l'on n'accablera pas exagérément Adrien Rabiot d'avoir perdu un ballon déterminant sur l'ouverture du score dix jours après qu'une mésaventure similaire est arrivée à Verratti. Le constat est simple: Paris était trop affaibli pour rivaliser dans l'entrejeu avec le Barça, malgré les efforts d'un Blaise Matuidi aux allures de général. Face au club catalan et ses pépites offensives, c'est souvent suffisant pour faire pencher la balance du mauvais côté. Le PSG abordera le match retour, dans une semaine au Camp Nou, avec un sacré handicap.

 

La nalyse

 

Christophe Kuchly – Yohan Cabaye, qui a fait quarante-quatre passes, est le premier Parisien dans ce classement, loin derrière les meilleurs Barcelonais. Si cette statistique est importante, c’est parce qu’elle reflète les difficultés du PSG à imposer son style face à une formation aux objectifs similaires mais aux armes plus affûtées. La veille, Monaco était tombé face à une équipe qui, si elle sait aussi contrer et défendre, possède une meilleure maîtrise et des individualités supérieures. Cette fois, la clé était inverse: avoir le ballon pour construire. Que le Barça ait eu la possession est une première victoire, que Paris n’a pas vraiment cherché à disputer. Il suffisait alors de quelques éclairs offensifs pour faire la différence.

 

 

 

 

En première période, on attendait un pressing parisien haut, on ne l’a pas eu. La stratégie mise en place par Laurent Blanc consistait à se replier dans son camp et lancer des attaques rapides pour profiter des espaces en contre. Pourquoi pas… mais Paris n’est pas vraiment habitué à cette configuration. Cette forme d’abandon partiel – prendre une autre route par peur de perdre la bataille mais en gardant tout de même le dispositif habituel – rappelle celle de l’an dernier à Chelsea, mais elle se comprend et s’est payée. De son côté, le Barça a appliqué son pressing habituel sur la relance adverse et profité d’une récupération haute conjuguée à une absence de Van der Wiel, déjà tourné vers l’attaque rapide espérée, pour ouvrir le score par Neymar. Et le PSG de perdre au passage son capitaine Thiago Silva, lequel était déjà diminué depuis plusieurs minutes.

 

Barcelone, sans être exceptionnel, a dominé son sujet face à une équipe qui a souffert au milieu. L’absence de Verratti, remplacé par un Rabiot logiquement un ton en dessous des monstres d’en face, s’est faite sentir, et les charges de Blaisou Matuidi n’ont pas suffit à inverser durablement la dynamique de la rencontre. “Quand une équipe fait courir l'autre, quand une équipe fait reculer l'autre, elle a quand même plus de chances de gagner”, analysait Laurent Blanc en conférence de presse. Difficile de lui donner tort… et d’être optimiste quand il affirme dans la foulée que ses joueurs “ont le sentiment qu’ils ne pouvaient pas faire mieux”, puis que “Barcelone a accéléré quand elle l’a voulu”.

 

Paris n’a pourtant pas affronté une machine: pas toujours souverain dans sa possession, gêné dès qu’il a été pressé plus haut, le club catalan a souvent gagné ce type de matches en ne marquant qu’un ou deux buts. La différence, cette fois, fut symbolisée par ce duo de petits ponts de Suarez au coeur d’une défense bien passive sur le coup, les éclairs qu’ont les grands attaquants, qui transforment les situations en occasions puis en buts. Mais, encore une fois, les possibilités sont plus nombreuses quand l’adversaire permet d’avoir le ballon à trente mètres du but pendant une bonne partie du match.

 

 

 

 

Et Messi dans tout ça? Son entraîneur estime qu’il “crée des situations de supériorité et génère des situations d’attaque”. Sa seule présence est menaçante et ses choix justes. Il n’a pas eu besoin d’être brillant pour être décisif, tout comme le milieu barcelonais n’a pas eu besoin d’être dans un grand jour pour être “supérieur dans l’entrejeu”, dixit Luis Enrique. Un milieu dominateur, une attaque capable de faire la différence à tout moment… et une défense solide. Comme depuis le début de la saison, le très bon Piqué et ses copains ont occupé intelligemment les espaces, n’offrant pas autant de boulevards qu’espéré.

 

Se qualifier au retour est très improbable, mais le coup vaut forcément la peine d’être tenté. Laurent Blanc a compris que cette équipe barcelonaise prend beaucoup et offre peu si l’on essaie d’être son némésis. Sans plusieurs éléments clé, aurait-il seulement pu faire mieux en tentant de battre le géant sur son terrain?

 

 

 

Le match en gifs

 

Quand Edinson Cavani tente un contrôle

 

 

Quand Luis Suarez se présente face à David Luiz

 

 

Quand Lavezzi part seul en contre

 

 

Quand Salvatore Sirigu se blesse sur une action anodine

 

 

Quand les Parisiens laissent Blaise Matuidi se débrouiller tout seul

 

 

 

 

Les observations en vrac

 

Apparemment, le traitement miracle de David Luiz ne dit pas qu’il faut toujours fermer ses jambes face à Luis Suarez.

 

On a bien vu Edinson Cavani, surpris, engueuler l’assistant de ne pas l’avoir signalé hors-jeu?

 

Le speaker et le compte Twitter du PSG ont annoncé un but d'Ezequiel Lavezzi... Même son propre club ne pouvait pas croire que Gregory van der Wiel ait marqué.

 

Oui, le sorcier Blanc n’a fait que deux changements. Mais quand on voit qui était sur le banc…

 

Munir, qui avait manqué une belle occasion à Paris en phase de poule, n’a plus joué avec l’équipe première depuis janvier. On pense à lui.

 

La meilleure chance du PSG aurait peut-être été de balancer quelques rumeurs idiotes pour faire virer Luis Enrique quand il était sur la selette, il y a quelques mois.

 

Il est toujours intéressant d’avoir l’avis de Daniel Bravo sur des soupçons de dopage.

 

 

 

Vu du forum

 

=>> olerouge – 20h35
Le duel Rakitic-El Flaco sera assurément un choc de poids lourds!

 

=>> Gazier – 21h43
Ils boycottent Canal même pendant les matches?

 

=>> El Mata Mord – 21h47
Euh, quelqu'un peut-il m'expliquer l'intérêt d'arroser autant la pelouse contre le Barça (à part si c'est Luis le coach du PSG)?

 

=>> Christ en Gourcuff – 21h49
Avant d'apprendre aux supporters à chanter, ils veulent pas apprendre à Cavani à cadrer?

 

=>> Metzallica – 22h24
David Luiz a des flashbacks post-traumatiques de juillet on dirait.

 

=>> Parkduprince – 22h38
La victoire du Barça à Paris classée 189e plus grand exploit du football espagnol en coupe d'Europe.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

 

Blaise sans dard
Plan Blaise
Peur sur Van der Wiel
Carton à la catalane

 

Réactions

  • LLBB1975 le 16/04/2015 à 10h16
    Sur les Gifs, y a une ptite erreur sur Matuidi car il serait resté debout face à la troupe...

    Pour le match, c'est pas avec Blanc qu'il fallait espérer... Depuis, le match contre l'espagne en 8ème de finale de l'euro (où il explique après match que ce n'était pas dans son plan de jeu de prendre un but aussi rapidement, sans déconner...), je ne lui accorde pas plus de crédit que c'est un bon entraineur de L1. Là, il joue le 0-0 contre le barça en jouant très bas. Re sans déconner.

    Ok, il n'est pas aidé par les absences mais bon... J'ai adoré le joueur mais je n'aime pas l'entraineur. ET tant que j'y suis, je déteste ses conf' de presse. Sa manière de parler avec un ton légèrement doctoral... notamment sa tirade sur Messi avant hier. Détends toi. C'est que du foot.

  • leo le 16/04/2015 à 10h32
    Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà
    aujourd'hui à 09h59

    La frappe de Messi sur le poteau, c'est pour les points de style. Vraiment pas beaucoup de place entre le poteau et la main de Sirigu. Je me laisserais même dire moins que la taille du ballon.
    ___

    Donc, ça compte pas comme une occasion, cool !

  • Abel pousseur le 16/04/2015 à 10h43
    Super les gifs.
    Ce Paris-là hélas ressemblait à ces petits poucets de coupe de France qui se déforcent à chaque tour.

    Je regrette que vous ne touchiez mot de la performance de Pastore (smiley - de 18ans avec les doigts).

    Cavani a quand même quelque chose de ballon de plomb.

    Je ne sais pas si christian Gourcuff était devant son téléviseur, mais j'ai un petit doute que ce Barça MSN le fasse rêver, une petite pièce qu'il matait Fc Porto (à chaque fois que je l'entends, il en fait l'éloge, lui qui supervise un de ses joueurs).

  • Coach Potato le 16/04/2015 à 11h38
    Bougon.

    Lorsque PSG gagne, c'est Gasset qui fait la tactique.
    Lorsque Paris perd, Laurent Blanc est nul avec une communication irritante. L'année dernière, lorsque le special K s'était jeté sur l'amas humain qui recouvrait Demba Ba, je n'avais pas le sentiment que cela en avait fait un génie.

    Avant de se lancer sur un long dégagement technico-tactique en mode néologisme tendance, j'éprouve le souvenir cuisant d'avoir vu une équipe qui s'est fait manger par l'autre au milieu, du guimauve pressing, des gars de devant à la lisière de l'indigence technique pour ce niveau, un gardien sans valeur ajoutée et surtout, une charnière à 100 Myons de brouzoufs.

    Silva, par charité chrétienne, j'ai décidé d'arrêter de m'acharner. Monstrueux contre Muflins mais blessé à chaque grand RdV. Il faut changer les piles de son karma.

    Tahiti Bob, ben c'est Tahiti Bob. Oh, bien sûr, on m'objectera qu'il était diminué mais il était sur la feuille. Et il s'est mangé deux petits ponts. Il n'a pas aidé à faire remonter son bloc défensif. C'est pareil en championnat où ils remontent en trottinant mais là, on remarque plus les 15m de gap avec les milieux dans lesquels MSN s'est vautré avec componction.

    Van der Wiel contre Neymard, c'est un concept qui mériterait un page de Vine entier. L'entraineur n'y est pour rien. Il a de beaux tatouages, ça s'arrête là. Il paraitrait, dans les milieux autorisé, qu'il aurait fait une finale de coupe du monde. Alors que, ce qui compte, c'est le match qu'il peut faire le WE prochain.

    Maxwell, normalement il surnage à peu près. Hier, il a bien participé au naufrage. Il n'est pas sur une pente ascendante, ce garçon.

    Cabaye, autrefois, a été joueur de foot. Il se projetait, se rendait utile. Depuis qu'il est rentré d'Angleterre, il fait deux trucs pour son équipe: Se blesser et mettre des coups.

    Lavezzi, Cavani, je les place dans la même charrette. Passé un certain âge, il est difficile de mener une vie de patachon et de concilier le onivo. Ils tractent une caravane. On arrête tout de suite avec le débat sur le système qui leur conviendrait ou non. Lorsqu'il y a de l'adversité en face, ils ne font aucune différence. Les deux buts contre Bastia ou Muflins n'ont aucune valeur. En-dessous de quinze occasions pour marquer ou comptabiliser une assist, on ne parle pas avec ces gars là. C'est pas le système qui fait les appels de balle et les contrôles moisis.

    Quand aux suspendus, ils ne vont pas revenir en sauveur de la patrie (de merde). Ils n'étaient pas là pour aider l'équipe. Ce sont les pires. Quelle expression avait employé Ancelotti, déjà? "Imbecile".

    A l'attention de M. Numéricable: Votre service commercial va certainement vouloir m'appeler. Je ne vous prendrai pas au téléphone. Un fournisseur qui me plante le jour J, je le dégage. Ce n'est pas personnel, c'est professionnel.

    Pense-bête: Racheter des chatons.

    Merci pour les articles (en général) et les gifs en particulier. Bougon je reste.


  • Ba Zenga le 16/04/2015 à 13h42
    Je me joins aux commentaires au sujet des gifs. J'aime beaucoup, merci!

  • Brian Hainaut le 16/04/2015 à 16h21
    pas un mot sur les joueurs de tambours engagés par le PSG pour animer un peu le stade ?

  • Vas-y Mako! le 16/04/2015 à 19h07
    Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà
    aujourd'hui à 09h59
    ...

    Ce ne sont pas des occasions du même niveau que la reprise de Cavani en pivot et la percée de Lavezzi qui termine dans les pieds de Cavani qui tire sur le défenseur alors que le gardien était battu.


    ...Revois l'occasion, il est très d'être en position de marquer...Cette occasion peut sembler dangereuse au moment où le ballon quitte le pied de Lavezzi. Mais ensuite, la balle ralentit sur l'herbe mouillée, et dès que Cavani touche le ballon, ( est-ce vraiment un tir qui allait au but?) il n'y a plus aucun danger...Pour moi à part le tir repoussé par le gardien barcelonais en deuxième mi-temps, et éventuellement le centre en retrait vendangé par Pastore en 1ère mi-temps, le reste n'était pas vraiment dangereux... Barca n'a pas eu énormément d'occasions, mais c'était plus du contrôle de gestion qu'autre chose.

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