Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

"Plan stratégique" de la Ligue : le football français veut avancer à l’économie

Une Balle dans le pied – La LFP vient de présenter son programme 2017-2022 pour rattraper les quatre grands championnats européens. Avec un volontarisme économique qui peine à penser au-delà de l'économie.

Auteur : Jérôme Latta le 9 Mai 2017

 

 

Le conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP) a adopté, le 20 avril dernier, un "plan stratégique" pour la période 2017-2022, dont le but est de "développer la feuille de route du football français pour le cycle 2017-2022" afin de remettre la Ligue 1 "au niveau des quatre grandes nations européennes". Soit la même ambition que le plan Footpro 2012, lui aussi quinquennal, que la Ligue avait présenté il y a exactement dix ans. De sa dizaine d'objectifs, un seul fut atteint à l'échéance.

 

Au lyrisme de Frédéric Thiriez, l'ancien président de la Ligue, succède le jargon de la modernité managériale. Le document de présentation, affligé d'une esthétique de Powerpoint de réunion du lundi, est truffé d'acronymes (B2B, B2C, TMBO, DMP, CRM), d'anglicismes (matchday, pricing, benchmark, stadium tours, marketing data analytics, prize money, access list, sportstech…) et de termes qui ressemblent à des chapitres de rapports annuels d'entreprises du CAC 40 (transformation digitale, stratégie de marque, plan RSE, gouvernance, etc.).

 

Il serait toutefois injuste de s'arrêter à la forme. Plusieurs constats sont pertinents, de même que certaines recommandations, notamment les incitations à mutualiser les moyens et les coûts ou à partager les expériences ; la plupart présentent des solutions attendues à des problèmes connus. Mais cette approche gagnerait en crédibilité si elle se montrait capable d'embrasser un champ de vision plus large. Car en se donnant la quête de la "compétitivité" comme principal horizon, elle montre sa difficulté à penser les problèmes au-delà de leur dimension économique. (…) 

 

 

LIRE L'ARTICLE


Réactions

  • Jean Luc Etourdi le 12/05/2017 à 17h25
    Faudrait définir ce que tu entends par "expansion" et "investisseurs sérieux". C'est pas parce que des gens allongent du fric qu'ils sont "sérieux" - Ryoblovlev est quand même très douteux, sans parler du problème posé par le Qatar au PSG, autant de scandales probables à terme. Quand tu vois qu'un club comme Nice stagne en termes de spectateurs (et donc de recettes de billetterie), c'est qu'il y a un problème. Le business model des clubs de L1, c'est "ça marche un peu quand on est dans les deux premiers et qu'on concurrence vaguement le PSG, sinon tout le monde s'emmerde, le club part en vrille et personne ne va au stade". Et pour ce qui est d'attirer du monde, d'une part l'affluence au stade est en baisse, d'autre part les droits de la Ligue 1 à l'international restent vendus à des sommes misérables. En fait le modèle de développement brocardé par l'article (et que tu sembles soutenir) c'est un truc de gestionnaire plan-plan et sans imagination alors qu'il faudrait au contraire rendre le produit moins banal pour qu'il soit mieux vendu (mes suggestions sont ptet pas les meilleures mais en tous cas faut tenter autre chose).

  • Luis Caroll le 13/05/2017 à 00h46
    C'est le problème. Il n'y a pas d'autre modèle de développement, quoi que tu entendes par développement (du public, financier, des résultats).

    Il y a quelques clubs qui se sont mis à très bien bosser et c'est déjà énorme. La qualité de la L1 cette année et les promesses pour l'an prochain avec en plus le retour de Bielsa ne peuvent pas laisser indifférent.

    L'article semble dire qu'il faut faire attention à ne pas péter plus haut que son cul et en effet, il faut faire gaffe. Mais après avoir passé des années à dire que les clubs étaient trop dépendants des droits télés, l'horizon "ne construisez pas des stades trop grand" n'est pas très intéressant.

    En soi il n'y a rien qui empêche le foot français de continuer à se développer sur ce modèle. Pas au point d'aller chercher l'Espagne ou l'Angleterre, mais est-ce que c'est grave? On peut pas être la 4/5e nation de foot du continent et se contenter de kiffer quand les matches sont bons? Or si on veut être cette 4/5e nation on ne peut pas se contenter de laisser le truc en l'état.

  • Jean Luc Etourdi le 13/05/2017 à 04h29
    Justement, je ne partage pas cette certitude qu'il n'y a pas d'autre modèle de développement, qui est en fait un modèle de stagnation (au mieux). Y a bien quelque chose à trouver pour gratter cinq/six mille spectateurs supplémentaires au guichet (en moyenne), hors du "on va attendre qu'un oligarque providentiel se radine et fait venir deux ou trois stars sur le retour" (à ce sujet Gérard Lopez m'a l'air tout à fait sujet à caution). Sans parler de l'exposition internationale, vouée à être faiblarde si on continue à être une ligue de seconds couteaux uniquement capables d'aligner trois passes si le coach est pas français. Faut bien embellir le produit d'une manière ou d'une autre pour qu'il se démarque de la concurrence. Bref ce manque de capacité d'innovation me paraît surprenant pour des businessmen.

    Par ailleurs, je pense qu'à long terme la raréfaction du foot sur les chaînes gratuites va poser un problème de renouvellement du public. Le (télé)spectateur de vingt ou trente ans, celui qui paye ses abonnements à SFR ou d'autres, a pu forger sa passion à une époque où il y avait assez peu de loisirs concurrents ou en tous cas moins hégémoniques que le foot. Si on prend l'exemple des 90s, époque des épopées européennes de l'OM, de Monaco ou du PSG sur TF1, il y avait en face des séries plan-plan genre l'Instit, des documentaires lénifiants, ou encore des (télé)films bidons rediffusés jusqu'à plus soif. Rien à voir avec ce que l'on peut choper via Netflix ou même gratos via le téléchargement. Je ne serais pas surpris que les gosses nés ces dix dernières années soient moins footeux que les générations précédentes. C'est le sens d'un article prospectif que j'avais lu ici ou ailleurs, je ne sais plus, qui disait en gros que le fric qu'on gagne à court terme par les contrats mirobolants avec les chaînes cryptées s'amasse au détriment des revenus ultérieurs.

  • Luis Caroll le 13/05/2017 à 10h52
    Tu fais du procès d'intention à la chaine?

    La politique sportive de Paris, Monaco, Nice, Lyon, Lille, ou même Bordeaux et Marseille c'est "attendre qu'un mec vienne mettre du pognon et fasse venir 2/3 stars sur le retour"?

    Quant aux modèles de développement alternatifs, dire qu'ils existent ne va pas les faire apparaître miraculeusement.

    Et depuis quand stagner à la 4 ou 5e place européenne pose le moindre problème? Est-ce que si on tient 20 ans avec le même nombre de gens dans les stades c'est grave?

    Vous pointez des problèmes réels mais qui n'ont pas grand chose à voir avec le développement du foot. Qui ne feront pas venir plus de monde, plus d'argent, ou de meilleurs résultats.

    D'où la frustration de ne lire que des critiques, sans alternative un tant soi peu crédible.

La revue des Cahiers du football