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Manifeste pour sauver le football

Sensibles aux reproches de ne faire rien qu’à tout critiquer, les Cahiers ont décidé de montrer qu’ils pouvaient aussi être une force de proposition, avec ce "programme" soumettant au débat des idées de réforme et d'action sur la plupart des grands dossiers du football...

Auteur : Le programme gouvernemental des CdF le 6 Jan 2003

 

 

Le but de cette démarche quelque peu immodeste n'est évidemment pas de recueillir des suffrages, mais de susciter le débat, loin de l’infantilisme des émissions de radio et de télévision qui déblatèrent vainement sans jamais poser les vrais problèmes, loin aussi d’une presse sportive qui évite toujours de prendre clairement position.

On remarquera qu'aucun poste de pouvoir ne permettrait de mettre en application un tel programme, l'autorité dans toutes ses matières étant dispersée entre les ligues, les fédérations, les confédérations, les ministères et les commissions européennes. Mais rien n'empêche de défendre son point de vue sur ces divers sujets… Forcément incomplet et sujet aux critiques, il sera régulièrement complété et mis à jour. Beaucoup de ses propositions sont indicatives, d'autres contestables, elles ont de toute façon besoin d'être débattues et amendées par le Parlement des supporters… ne chose est sûre, ce n'est pas l'argent qui manque dans le football pour mener à bien des politiques ambitieuses dans tous les domaines.

N. : chaque thème est assorti de liens vers la rubriques d'archives concernée.


Les compétitions nationales

En matière de compétitions, les deux axes majeurs à suivre sont d’une part la limitation du nombre de matches par saison, d’autre part la sauvegarde d’une logique sportive sévèrement compromise ces dernières années.

Suppression de la Coupe de la Ligue
C’est aujourd’hui une évidence que la réactivation de la Coupe de la Ligue a eu des conséquences particulièrement néfastes : En doublonnant avec la Coupe de France, elle a dévalué le mythe de cette dernière, symbole de l’unité du football national. Elle offre une session de rattrapage imméritée aux cadors déficients en proposant des primes excessives aux seuls clubs pro dans un tournoi resserré. En attribuant un ticket européen au détriment du 5e du championnat, elle a contribué à affaiblir la représentation française dans les coupes d’Europe, occasionnant des pertes considérables en points UEFA. Elle plombe inutilement un calendrier national déjà surchargé. Elle a défiguré les maillots des équipes avec les sponsors les plus ignobles jamais vus. Elle a permis à Charles Biétry d’exercer encore la fonction de commentateur. Elle permet au Consortium du Stade de France de réaliser des profits indus avec une finale de plus… Sa suppression est donc une priorité.

Réhabilitation de la Coupe de France

C’est évidemment le corollaire du point précédent. En refaisant d’elle la seule vraie coupe, impliquant symboliquement tous les niveaux du football français, il s’agira notamment de revenir au principe des matches aller-retour, générateur de suspens et qui fait la quintessence de la Coupe. Par ailleurs, le droit de siffler le président de la République lors de la finale au Stade de France devra être considéré comme inaliénable. En revanche, la haine légitime que suscitent les fanfares militaires (voir par ailleurs) ne devrait pas atteindre la Marseillaise, qui mérite quand même un peu de respect.

Retour à 18 clubs en championnat de France
Dans un contexte de surcharge multilatérale des calendriers, la Ligue 1 à 20 clubs est une hérésie consistant à affaiblir le niveau moyen de l’élite et à préserver les gros clubs de la (très) mauvaise surprise d’une relégation. Nous estimons au contraire qu’il faut d’une part resserrer l’élite à 18 clubs afin d’éviter la prolifération des matches et l’hypertrophie du ventre mou, d’autre part favoriser la circulation entre L1 et L2 avec la relégation de quatre équipes en fin d’exercice, comme en Italie. Une descente en L2 ne devrait plus être synonyme de honte ou de descente aux enfers, mais l’occasion d’une régénérescence pour des clubs qui en ont besoin.


Les compétitions européennes

Les coupes d'Europe ont subi de plein fouet les effets de la mercantilisation du football qui les a considérablement défigurées. Un retour aux sources est certainement nécessaire pour éloigner le spectre d'une ligue privée. En football, dans le contexte actuel, la nostalgie est une vertu.

Ligue des champions

Si nous voulons bien admettre que la C1 revienne finalement à une formule à un seul tour de poules et débouchant sur des huitièmes de finale (suivant exactement la formule de la Coupe du monde), ce n’est pas par passéisme que nous préconisons un retour à la vraie "Coupe d’Europe des clubs champions", exclusivement réservée aux champions nationaux. C’est en effet la sur-valorisation de la Ligue des champions et la dépréciation des autres coupes d’Europe qui ont amené une Europe à deux vitesses et donnent aujourd’hui l’impression qu’on ne peut plus revenir sur un mode de qualification élargi aux seconds, troisièmes et quatrièmes de certains championnats. Que la C2 soit réhabilitée et la C3 ressuscitée, les ambitions pourront mieux se répartir et ces deux coupes ne seront plus considérées comme des pis-aller, voire comme des corvées, sans que la C1 perde son prestige supérieur.

Maintien de la formule à élimination directe pour la Coupe de l’UEFA
Alors que la suppression du second tour de poules de la Ligue des champions est salutaire, il serait ridicule de perdre le bénéfice de cette reconquête en étendant à la Coupe de l’UEFA le système à poules. Ce serait tout simplement la mise à mort de la COUPE d’Europe, l’élimination directe lui étant un élément consubstantiel, au profit d’un pseudo-championnat européen de seconde division.

Renaissance de la Coupe des coupes
La glorieuse Coupe des coupes fut dans ses dernières saisons l’ultime compétition impliquant, pour y participer, d’avoir gagné quelque chose (à ceci près que les finalistes malheureux pouvaient y accéder quand même si leur adversaire était champion). En regroupant des équipes spécialistes des coup(e)s, elle garantissait un spectacle à part et offrait parfois de très belles surprises. Et puis qu’on y pense: "Coupe des coupes", quel joli nom…

>> Dossier Coupes d'Europe.



Calendrier et sélections nationales

Calendrier et sélections nationales Renforcer le cadre réglementaire des calendriers, c'est se donner les moyens de lutter contre le dopage, la banalisation des "événements" sportifs, la dévaluation du football de sélection et la création d'un football à deux vitesses.

Harmonisation du calendrier mondial
L'harmonisation des calendriers sur le plan international est une condition essentielle pour mettre un frein aux dérives. Le projet de la FIFA vise à établir deux trêves hivernale et estivale pour les compétitions nationales et continentales, la seconde ménageant les périodes nécessaires aux compétitions de sélections (Euro, Coupe du monde). A terme, la meilleure solution est l'alignement des saisons sur l'année civile, avec en Europe une large intersaison hivernale qui permettra de profiter de terrains en meilleur état et de conditions climatiques plus favorables au jeu et aux spectateurs.

Limitation du nombre de compétitions Toutes les instances, nationales, continentales ou mondiales doivent s'engager à ne plus ajouter de nouvelles compétitions sans intérêt sportif: la Coupe des confédérations doit être définitivement supprimée, et l'existence d'un titre mondial pour les clubs n'est pas envisageable, sauf si le calendrier permet un jour d'élargir l'actuelle Coupe intercontinentale à un représentant par confédération. L'idée saugrenue de Sepp Blatter d'une Coupe du monde tous les deux ans doit être profondément enterrée et recouverte d'une chape de béton.

Des garanties pour les équipes nationales Le droit des sélections à appeler les internationaux doit être strictement garanti, les clubs ne pouvant en aucun cas entraver ni compromettre le football de sélection: cette dévaluation des équipes nationales est une des menaces les plus lourdes que fait peser la "privatisation du football" par les actionnaires des clubs. Au moins 13 dates par saison doivent être assurées aux sélections, quelle que soit leur nature (compétition ou match amical), et hors phases finales. Le couplage de deux rencontres d'affilée, tel qu'il commence à être pratiqué depuis quelques saisons, permettant des regroupement plus longs, devra être systématisé. Les clubs ne peuvent en aucun cas demander de compensation financière si un joueur est blessé lors d'un match international — ou alors il faut envisager des dédommagements de la sélection en cas de blessure en club.



Droit et réglementation

Comment préserver la spécificité des activités sportives et empêcher le basculement du sport professionnel vers une pure logique économique destructrice à terme? C'est la problématique centrale des dossiers "politiques" qui vont décider du sort du football dans les prochaines années.

Inscription de "l’exception sportive" en droit européen

Reconnues du bout des lèvres en annexe du protocole du sommet de Nice, les dimensions culturelles et sociales du sport qui définissent l’exception sportive européenne ne sont pas suffisamment garanties. Le sport, fût-il professionnel, ne doit pas être réduit à une pure activité économique et ne peut être soumis aux même règles de concurrence qu’un marché quelconque. Il faut garantir le droit exclusif des fédérations à organiser les compétitions et à définir des règles qui ne sont pas soumises au strict droit de la concurrence. Les décisions de la justice sportive en matière disciplinaire ou réglementaire ne pourront être contestées devant des instances civiles.

Préservation des liens organiques entre le football amateur et le football professionnel

Il s'agit, en France, de conserver les dispositions de la loi Buffet qui stipulent que les fédérations délèguent aux ligues privées leurs prérogatives sportives ainsi que l'exploitation collective des droits de diffusion. Les associations doivent par ailleurs conserver leurs droits sur le nom du club (dont l'utilisation peut toutefois être déléguée), sous peine d'évoluer vers un système de franchises à l'américaine. Le financement du football amateur doit continuer à être assuré à la fois par la taxe de 5% sur les droits de diffusion, et par des protocoles négociés par la Ligue et la Fédération.

Respect par la Ligue de football professionnel de sa délégation de service public

La gestion du football professionnel est déléguée à la Ligue de football professionnel par la Fédération française de football, qui est elle-même délégataire d'un service public. En conséquence, la LFP doit rester soumise à l'idée qu'elle défend l'intérêt général et non les intérêts particuliers de certains clubs de l'élite. Par ailleurs, la LFP doit agir dans le strict cadre de sa délégation, qui porte sur l'organisation des compétitions de football professionnel. Elle doit donc se limiter à réglementer ce qui est en lien avec le jeu en lui-même et non les aspects accessoires à celui-ci, comme la capacité des enceintes, le nombre ou la nature des infrastructures périphériques.

>> Dossier politique et droit.


Maintien de la propriété collective des droits de diffusion

La gestion des ressources télévisuelles doit rester collective et revient à la Ligue qui reçoit ce pouvoir par délégation de la Fédération et du ministère, et assure la redistribution des sommes perçues. Il faut contraindre les clubs à abandonner toute velléité de modification de ce cadre législatif.

Des subventions publiques sous conditions

Les subventions des collectivités ne doivent financer que les centres de formation, et être conditionnées à la réalisation de missions d'intérêt général auprès des écoles ou des organisations humanitaires de la ville, du département ou de la région, avec un nombre d'heures défini pour les joueurs professionnels — qui pourront les effectuer sous l'égide des clubs ou de leur propre initiative.

Une vraie réforme des transferts

La dérégulation née de l'arrêt Bosman a servi à l'élite européenne pour s'engager dans une suicidaire inflation des transferts et des salaires qui a dramatiquement creusé les écarts économiques et consolidé la domination de la logique financière sur la logique sportive. Plus qu'un autre secteur, le football doit obéir à des régulations fortes Le processus de réforme des transferts initié par la FIFA afin d'échapper aux foudres de la Commission européenne n'a pas été mené à son terme, puisque les dispositions actuelles n'encadrent pas les montants des transferts et définissent une indemnité de formation très insuffisante (particulièrement pour notre football national). Des critères objectifs doivent être établis (en fonction de la durée restante des contrats, du montant des salaires etc.) pour plafonner les indemnités de transfert et afin de laisser aux clubs la possibilité d'acquérir un joueur de renom en le convainquant sur la base d'un projet sportif (actuellement, seule la puissance financière conditionne le marché des meilleurs joueurs). L'indemnité de formation doit rétribuer à sa juste valeur ce travail fondamental pour la discipline. Le montant que propose la FIFA dans le cadre de la réforme des transferts est très insuffisant et doit impérativement être relevé pour garantir aux clubs formateurs des revenus suffisants.

>> Dossier Réforme des transferts.



Economie et gestion des clubs

L'encadrement des investissements privés dans le football est un enjeu majeur des années qui viennent, pour préserver aussi bien sa valeur économique que sa valeur sportive.

Interdiction de la cotation des clubs en bourse
Expérience massivement frappée par l'échec dans des pays de football bien plus prospères que la France, l'entrée des clubs en bourse doit restée prohibée, son intérêt se limitant essentiellement à ouvrir des opportunités d'enrichissement personnel, à abuser de l'épargne populaire ou à creuser les écarts de richesse entre les clubs. Largement soutenus au travers des subventions et des infrastructures par les collectivités, appuyés sur le monde amateur, tributaires d'une histoire et d'un patrimoine dont ils ne sont pas les uniques propriétaires, les clubs de football ne sont pas fondés à basculer totalement dans la sphère privée et doivent rester des entités mixtes, et pas "des entreprises comme les autres". C'est aussi cela l'exception sportive.

Maintien du principe de solidarité et des critères sportifs

La redistribution des droits de diffusion doit être assurée pour une part solidairement (parts égales pour tous les clubs) et pour une autre en fonction du mérite sportif (classement en fin de saison). L'introduction de critères "élitistes" visant à gratifier certains clubs selon une logique floue d'audience ou de notoriété n'ont pas lieu d'être: les "grands clubs" doivent conquérir ce statut sur les pelouses et y traduire une supériorité financière déjà acquise et qu'il n'est pas nécessaire de renforcer artificiellement — au risque de briser les équilibres du football français et de le priver de ses forces. Les mécanismes de compensation (aides spécifiques aux clubs relégués) doivent être maintenus.

Un contrôle de gestion européen

Sur ce dossier aussi, l'UEFA se montre excessivement prudente, avec la lente mise en place d'une "licence européenne" comportant des critères de transparence et d'équilibre financier. Une instance transposant les prérogatives de la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) doit être mise en place par la confédération européenne, disposant d'une pouvoir de sanction et de régulation (mise sous recrutement contrôlé, interdiction de recrutement, interdiction de participer aux compétitions continentales en cas de dérive etc.). Une réelle rigueur dans ce domaine permettrait de limiter les écarts économiques entre le football français et les autres et de mettre fin au régime de non-droit et d'opacité qui profite à certains clubs, bafouant ainsi l'équité sportive.

Refus d’un statut fiscal d’exception pour les clubs ou les joueurs

Il est impensable, dans un pays où les écarts de richesse se creusent, de défiscaliser le football professionnel en accordant des privilèges à des joueurs ayant déjà celui de gagner des sommes exorbitantes, tandis que le salarié lambda subit une pression fiscale constante. Cette position de principe n'exclut pas que des dispositifs spécifiques puissent tenir compte de la brièveté des carrières de footballeurs, mais là aussi l'idée d'une redevance morale envers la collectivité doit être établie, impliquant des obligations. L'harmonisation fiscale européenne étant à échéance trop lointaine (et paraissant devoir s'accomplir selon une inquiétante logique libérale). Il faut prendre parti du "handicap français" et inciter les pouvoirs publics à renforcer nos points forts comme la formation, et à agir sur le plan européen dans des directions favorables à notre football (exception sportive, protection de la formation, contrôle de gestion…).

>> Dossier Foot et business.

>> LA SUITE DU MANIFESTE sur le dopage, l'arbitrage, le hooliganisme et les droits des spectateurs…

Réactions

  • Moser le 07/01/2003 à 14h49
    Bien vu pour le 1er post Agora.
    Mis à part pour les derniers de la L1 qui rencontrent le 1er de la L3 à l'exterieure, un club de L1 avec ses moyens, le rythme des matchs, la préparation athlétique et tactique doit s'imposer même à l'extérieur ! sauf s'ils touchent 6 fois les poteaux et qu'il prennent un but sur péno à la fin mais ça c'est la glorieuse incertitude du sport.
    Si les clubs de L1 perdent comme ça c'est seulement une question de motivation.

  • ZZ le 07/01/2003 à 21h43
    En même temps la LDC, c'est déjà un peu les mêmes chaque année...
    Moi je suis pour que les clubs de D1 entrent en CdF dès le premier tour... ça alourdit le calendrier , peut-être mais pour les clubs français le calendrier n'est pas surchargé bien longtemps et c'est plus une question de date que de nombre de matchs...
    Je suis également comme le Bhoy favorable à une vraie trève... Je suis pour la suppression de la coupe de la ligue, pour le retour de la vraie C1 sans poules et en match atch aller retour, pour la renaissance de la coupe des coupes... Je suis favorable à l'instauration d'une vraie politique de la sécurité concernant le dopage, contre la marchandisation des supporters, contre la coupe des confédérations, contre les systèmes de protections des gros (en coupe du monde notamment)...

  • janot le 08/01/2003 à 11h17
    Bon que je sois clair ...

    Je crois que s'arc bouter sur les beaux principes du foot pur sans argent c'est tout simplement jouer contre ce sport...

    Qu'on le veuille ou non , l'argent est roi dans notretriste monde

    au niveau européen , l'argent orientera ineluctablement les decisions qui regiront le foot ...

    S'il y a conflit frontal d'interet , il y a aura scission brutale .

    D'un coté une ligue européenne privée ultramédiatisée , ultra riche et del'autre les championnats de france des centres de formation. Centres de formation dont le but ultime sera de se faireacheter des jeunes poour la ligue privée

    Et on aura transplanté le systeme US : sport universitaire/sport Pro...

    Quant à la repartition desdroits télé , jamais les grands clubs français dont l'Om on reclamé un systeme "excessif " à l'italienne ( ceci dit malgré lesratés au demarrage , ca joue en italie en cemoment) mais d'un systeme ou 25 % des droits serait repartis diffremment !! il ne faut pas caricaturer les positions ...

    Enfin sur la popularité supposée desligues privées :
    2 reponses :
    Voir la NBA ...

    Prendre en compte la dichotomie qui exite parmi les spectateurs et telespectateurs actuels :
    Je visdansune ville qui n'est pas amoureuse de foot contrairement à ce que l'on dit , mais qui s'identifie COMPLETEMENT en son équipe ...
    Et ça c'est le cas d'une immense majorité des supp et telespectateurs

  • CoinCoin le 08/01/2003 à 15h29
    ZZ, dès le 1er tour ? Il faut faire pareil pour les divisions inférieures, alors... Tu sais que ça rajoute 8 matchs à la L1 (enfin, si tout se passe bien ;), 6 à la L2, 4 au national, 3 à la CFA, 2 à la CFA2...
    Bah, pourquoi pas, remarque. Mais faut VRAIMENT arrêter la C. de la Ligue, alors. Et les deux premiers tours sont fixés par les instances régionales...

  • Moser le 08/01/2003 à 20h59
    Janot,
    Ton propos est intéressant
    Mais tu manipules les généralités comme personne.
    Comment peux-tu affirmer qu'une ville en France peut s'identifier COMPLETEMENT à son club de foot ,
    C'est ça le problème dans ton argumentaire.

  • elnin le 09/01/2003 à 02h43
    Moser,
    c est bien connu qu il y a des publics connaisseurs et d autres plus supporter que autre chose.
    janot tu as raison il faut prendre en compte la dichotomie des spectateurs. Il y en a pour le spectacle avec tout ce qui va avec, 37 gros plans a la minute lors d un match televise, le nom des joueurs dans le dos sur les maillots, presenter un match de la 8eme journee du champoniat comme vital pour deux equipes mal classees, dans le stade la fanfare, la sono a donf, et compagnie.
    Il y en pour le jeu qui en viendraient a regretter les retransmissions televisees de l etoile rouge, qui prefere discuter du match au lieu d ecouter la sono et regarder des replay a deux balles sur les ecrans avant le match.
    Alors pourquoi pas une ligue fermee? Les meilleurs joueurs iront tous dans la ligue fermee? pas sur.
    Si il y a ligue fermee, ca m etonerait que ces joueurs puissent encore jouer en selection nationale (refus des franchses, refus de la fifa). Et comme il y a deux sortes de suporter il y a deux sortes de sportif. ceux qui preferent le jeu au metier.
    D un autre cote je ne suis pas sur qu aujourd hui ce que l on reconnait comme les meilleurs joueurs soient les meilleurs footballeurs. Il y a largement la place pour un sport tout business, super star-super spectacle, et un super sport super joueur-super jeu. Si les enjeus finaciers sont moindres les tactiques moins frileuses pointerons le bout de leur nez. Le jeu se desclerosera.
    Vive la ligue fermee et le plus vite possible !!!

  • lebossduweb le 13/05/2004 à 12h38
    Un petit point de comparaison et question

    Un joueur de qualité jouant en D1 en equipe de france et en Coupe d'europe et pour finir son club jouant si bien qu'il feront les 1/2 finale de la coupe de france jouera combien de match en 2004 ou en 2006 voir mondial oblige????

    Et après on dira pas de dopage


  • Dero le 30/12/2004 à 18h34
    Ouais, c'est vrai ça, quoi !

  • José-Mickaël le 29/10/2007 à 14h29
    A propos de la coupe de la Ligue, j'avais "démontré" il y a quelque temps, chiffres à l'appui, dans un des forums des Cahiers, que l'apparition de la coupe de la Ligue avait provoqué la baisse du niveau de la coupe de France. Histoire que cette argumentation (basée sur des faits objectifs) ne soit pas perdue, et parce qu'elle apporte une raison de supprimer la coupe de la Ligue comme le proposent les Cahiers, j'ai tout refait au propre et je recopie ici ma "démonstration" :

    -----------------------------------------------------------------------------------

    Est-ce que la coupe de la Ligue a eu un impact sur la coupe de France ? Les partisans de la suppression de la coupe de la Ligue estiment que oui, que les finales de coupe de France sont moins relevées aujourd'hui qu'autrefois - par exemple on voit souvent des finales avec des clubs de division 2. Les partisans du maintien de la coupe de la Ligue estiment que non et rappellent que des clubs de division 2 en finale, on a déjà vu ça avant 1995 - souvenez-vous Auxerre en 1979. Tant qu'on se contente d'impressions ("on dirait bien que le niveau a baissé"... "mais non, et le PSG-OM de l'an dernier, c'est pas du top niveau ?") on ne sera pas fixé. D'où l'étude détaillée qui suit.

    Une finale relevée est une finale où les deux équipes sont bien classées en championnat. La finale la plus relevée qu'on puisse imaginer est celle qui oppose le champion et le vice-champion. Une finale n'est pas relevée si elle oppose des équipes mal classées, ou de division inférieure. Pour mesurer le niveau d'une finale, je définit l'"indice de la finale" comme la somme des classements des deux équipes à l'issue de la saison. Exemple : si la finale oppose le troisième et le dixième, l'indice est 3 + 10 = 13. Plus cet indice est petit, plus la finale est relevée. La finale la plus relevée possible est d'indice 3 (1er contre 2è).

    Si une équipe termine 5è de division 2, on considérera que son classement est 25è (en cas de division 1 à 20 clubs). S'il y a deux groupes de 2è division, on la considérera 29è (car les places 21 à 28 sont occupées par les clubs qui ont terminé dans les quatre premières places des groupes A et B, soit huit clubs. Et ainsi de suite en 3è division (ou National), CFA, etc. (Pour retrouver les classements, j'ai utilisé les archives de la RSSSF, lien .)

    Pour que les donnée soient significatives, j'ai choisi de calculer l'indice des quarante dernières saisons. Le tableau suivant donne : la saison, l'indice de chaque finaliste, l'indice total de la finale.

    1967-68 : 1 + 8 = 9
    1968-69 : 7 + 2 = 9
    1969-70 : 1 + 10 = 11
    1970-71 : 11 + 7 = 18
    1971-72 : 1 + 9 = 10
    1972-73 : 13 + 1 = 14
    1973-74 : 1 + 16 = 17
    1974-75 : 1 + 7 = 8
    1975-76 : 9 + 16 = 25
    1976-77 : 5 + 11 = 16
    1977-78 : 6 + 8 = 14
    1978-79 : 2 + 27 = 29
    1979-80 : 4 + 40 = 44
    1980-81 : 12 + 1 = 13
    1981-82 : 7 + 2 = 9
    1982-83 : 3 + 1 = 4
    1983-84 : 12 + 2 = 14
    1984-85 : 3 + 13 = 16
    1985-86 : 3 + 12 = 15
    1986-87 : 1 + 2 = 3
    1987-88 : 8 + 21 = 29
    1988-89 : 1 + 3 = 4
    1989-90 : 13 + 19 = 32
    1990-91 : 2 + 1 = 3
    1991-92 : non jouée
    1992-93 : 2 + 5 = 7
    1993-94 : 3 + 7 = 10
    -- apparition de la coupe de la Ligue --
    1994-95 : 3 + 10 = 13
    1995-96 : 1 + 69 = 70 (1)
    1996-97 : 20 + 12 = 32
    1997-98 : 8 + 1 = 9
    1998-99 : 7 + 20 = 27
    1999-00 : 12 + 83 = 95 (2)
    2000-01 : 18 + 40 = 58
    2001-02 : 18 + 11 = 29
    2002-03 : 6 + 11 = 17
    2003-04 : 2 + 31 = 33
    2004-05 : 8 + 26 = 34
    2005-06 : 9 + 5 = 14
    2006-07 : 7 + 2 = 9

    (1) Il y avait 20 clubs en D1, 22 clubs en D2, et deux groupes de 18 en National 1 (l'un d'eux a fini à 17 en fait). Nîmes a terminé 14è de son groupe, il y avait donc 26 clubs de National 1 devant lui, plus les 42 clubs de division supérieure, d'où sa place de 69è.
    (2) Il y avait 18 clubs de D1, 20 clubs de D2, 20 clubs de National et 4 groupes de 18 clubs de National 2. Calais a fini 7è de son groupe, il y avait donc 4x6 = 24 clubs de National 2 mieux placés, plus les 58 des divisions supérieures, d'où la place de 83è de Calais.

    On voit bien que, depuis l'apparition de la coupe de la Ligue, les finales relevées sont rares et les finales peu relevées sont fréquentes. Avant son apparition, c'était le contraire.

    - moyenne des 26 éditions précédent l'apparition de la coupe de la Ligue : 14,7 (total 383).
    - moyenne des 13 éditions qui l'ont suivie : 33,8 (total 440)

    L'indice moyen a été multiplié par 2,3 !

    La médiane des 26 finales d'avant est 13,5 : le "finaliste moyen" d'avant la coupe de la Ligue est donc un club du premier tiers, situé entre la 6è et la 7è place. La médiane des 13 finales d'après est 29 : le "finaliste moyen" est un club de bas de tableau, situé entre la 14è et la 15è place.

    Lors des 26 édition avant 1994, l'indice est inférieur ou égal à 10 (ce qui signifie que le "finaliste moyen" est 5è du championnat, donc au niveau du dernier qualifié UEFA en gros : cette comparaison permet de voir les cas où le "finaliste moyen" ne prend pas la place d'un qualifié pour l'UEFA) dans 42,3 % des cas. Depuis la coupe de la Ligue : dans 15,4 % des cas. Il est inférieur ou égal à 8 ("finaliste moyen" 4è) dans 23,1 % des cas avant la coupe de la Ligue (presque une fois sur quatre), jamais depuis la coupe de la Ligue.

    Et pour les finales peu relevées ? L'indice moyen est supérieur à 30 ("finaliste moyen" moins bon que 15è) dans 7,7 % des cas avant la coupe de la Ligue, et dans 46,2 % des cas (presque une fois sur deux) après.

    Tout cela prouve objectivement que le niveau des finales de coupe de France a baissé de façon significative.

    On peut tracer un graphique avec en abscisse les années et en ordonnées les indices puis relier les points. On obtient une courbe qui fluctue d'année en année, avec quelques pointes de temps en temps (dans un sens ou un autre), puis un saut brusque, puis à nouveau la courbe fluctue mais à un niveau moyen deux fois plus élevé. Le saut se produit en 1995 (en fait, une année après l'apparition de la coupe de la Ligue). Ceci prouve que la baisse de niveau des finales de coupe de France est corrélée avec l'apparition de la coupe de la Ligue.

    Pour bien montrer que cette baisse de niveau n'était pas une tendance naturelle avant qu'apparaisse la coupe de la Ligue, voici les moyennes des indices groupés sur 5 années (afin de lisser les "accidents") :

    1969-73 : 12,4
    1974-78 : 16,0
    1979-83 : 19,8 (à cause des deux finales d'Auxerre et Orléans en D2)
    1984-88 : 15,4
    1989-94 : 11,2

    La moyenne des 26 finales d'avant 1995 était de 14,7. Eh bien les moyennes quinquennales oscillent autour de cette valeur. S'il y avait eu une tendance générale à la baisse de niveau, on observerait une lente croissance, les moyennes quiquennales étant plus petites au début, plus grandes à la fin. Or ce n'est pas le cas, on a même l'impression que le niveau des finales s'était relevé peu à peu au début des années 1990. Ensuite :

    1995-99 : 30,2
    2000-04 : 46,4

    Sans commentaire ! (Ca devrait s'améliorer pour le quiquennat suivant...)

    Conclusion :

    1) Les finales de coupe de France on vu leur niveau moyen baisser de façon très nette et indiscutable.
    2) Cette baisse de niveau n'est pas le résultat d'une tendance qui se serait dessinée lors des décennies précédentes ; elle est apparue de façon brusque au moment où la coupe de la Ligue offrait une place en coupe UEFA (1995).


  • José-Mickaël le 09/03/2009 à 18h40
    Comparaison entre le niveau des finales de coupe de France et de coupe d'Allemagne.

    Pourquoi comparer par rapport à l'Allemagne ? Il fallait bien choisir un pays (pas le temps de les faire tous) et l'Allemagne a, aujourd'hui, un indice UEFA comparable au notre. Cela dit ça n'a pas toujours été le cas. Mais je me suis dit que c'était le championnat dont le niveau était le plus proche du notre depuis le début des années 1990.

    Questions :
    - Est-ce que le niveau des finales de coupe d'Allemagne est similaire à celui des coupes de France ?
    - Y a-t-il eu une baisse de niveau, comme on le constate pour la coupe de France ?

    Pour ce faire, je mesure le niveau des finales de coupe en additionnant les classements des deux équipes. Ainsi, une finale entre le 1er et le 2è du championnat obtient l'indice minimum de 3. Plus l'indice est élevé, moins le niveau l'est.

    J'ai comparé deux périodes : 1998-99 à 2007-08, et quinze ans plus tôt (en France, la différence est nette entre ces deux périodes, qu'en est-il en Allemagne ?)

    Dans le tableau qui suit, on donne d'abord le score de la coupe de France, ensuite le score de la coupe d'Allemagne. Les flèches indiquent la moyenne du quinquennat.

    1989-99 : 7 + 20 = 27 / 14 + 1 = 15
    1999-00 : 12 + 83 = 95 / 1 + 9 = 10
    2000-01 : 18 + 40 = 58 / 2 + 37 = 39
    2001-02 : 18 + 11 = 29 / 5 + 2 = 7
    2002-03 : 6 + 11 = 17 / 1 + 14 = 15
    --> 45,2 / 17,2
    2003-04 : 2 + 31 = 33 / 1 + 24 = 25
    2004-05 : 8 + 26 = 34 / 1 + 2 = 3
    2005-06 : 9 + 5 = 14 / 1 + 14 = 15
    2006-07 : 7 + 2 = 9 / 6 + 1 = 7
    2007-08 : 1 + 16 = 17 / 1 + 13 = 14
    --> 21,4 / 12,8

    Sur dix ans : 33,3 / 15,0

    L'indice français est significativement moins bon. On note une tendance à la baisse.

    Et quinze ans plus tôt ?

    1983-84 : 12 + 2 = 14 / 4 + 3 = 7
    1984-85 : 3 + 13 = 16 / 7 + 1 = 8
    1985-86 : 3 + 12 = 15 / 1 + 5 = 6
    1986-87 : 1 + 2 = 3 / 2 + 25 = 27
    1987-88 : 8 + 21 = 29 / 9 + 12 = 21
    --> 15,4 / 13,8
    1988-89 : 1 + 3 = 4 / 7 + 3 = 10
    1989-90 : 13 + 19 = 32 / 12 + 7 = 19
    1990-91 : 2 + 1 = 3 / 3 + 7 = 10
    1991-92 : non jouée / 20 + 13 = 33
    1992-93 : 2 + 5 = 7 / 5 + 23 = 28
    --> 11,5 / 20,0

    Sur dix ans : 13,5 / 16,9

    On note que l'indice français était alors de l'ordre de deux fois plus faible qu'aujourd'hui. Par contre, l'indice allemand était comparable à celui de maintenant.

    Conclusion : le niveau des finales de coupe de France était autrefois comparable à celui des finales de coupe d'Allemagne. Aujourd'hui il a significativement baissé. Ce n'est pas le cas en Allemagne.

    (Je vous laisse regarder dans les autres pays.)

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