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L'éternel déclin du foot français

Le foot français n'est pas nul, il est juste un peu con. Ce n'est pas une raison pour lui faire de mauvais procès et le condamner dès qu'il rate quelque chose… Le niveau baisse, mais lequel?

Auteur : Jamel Attal le 11 Dec 2002

 

 

En journalisme, un "marronnier" est un sujet récurrent, inépuisable ou saisonnier (la fête de la bière à Munich, par exemple), que l'on ressort pour boucher un trou ou parce que ça ne mange pas de pain. Depuis quelques années, un marronnier de très grande dimension a poussé dans la presse sportive française, celui du "déclin du foot français". Sa croissance phénoménale est due au fait qu'on ne manque pas une occasion de l'arroser. Par contre il est difficile de comprendre pourquoi le foot français, depuis le temps qu'il décline dans des proportions aussi alarmantes, n'est pas encore tombé au niveau de l'Albanie.

 

Le résumé des épisodes précédents

Avant de revenir sur la légitimité de la condamnation, schématisons grossièrement l'état du débat : D'un côté, la presse unanime, alliée pour l'occasion aux dirigeants et aux forces financières occultes, veut convaincre l'opinion que tout fout le camp, que ça peut plus durer, qu'on court à l'anéantissement de la France (du foot). L'opinion, qui en a marre de s'emmerder le mercredi soir dès le mois de décembre, ne demande qu'à être convaincue. Bizarrement, la presse ne dit pas ce qu'il faut faire pour rétablir la situation. De l'autre côté, quelques forcenés, dont les CdF et Aimé Jacquet (voir la Gazette 83), qui disent "Meeeeuuh non, il est beau notre football, on l'aime comme il est en tout cas, arrêtez de vous pleurer sur les pompes". À vrai dire, les opinions sont partagées sur le sujet au sein de la rédaction. Il y a des matches sur Canal+ où le doute nous étreint. Mais ce sont surtout les outils à l'aide desquels on mesure le "niveau" du foot français, ainsi que les causes qu'on lui attribue, qui semblent particulièrement contestables.

 

 

"L'élite se délite" dans L'Équipe

Après avoir pris argument des éliminations prématurées des clubs nationaux en Ligue des champions pour diagnostiquer une fois de plus le déclin (avec une lecture des faits très partiale — voir L'Equipe remonte les bretelles des clubs français), le quotidien sportif a ressorti notre marronnier au prétexte des éliminations de nombreux clubs de L1 pour leur entrée en Coupe de la Ligue. Sous un gros titre "L'Élite se délite", et après quelques stats sur le taux d'élimination en coupes des clubs de L1, l'article change de sujet et enchaîne les questions aux réponses: oui, les surprises prouvent que le niveau de la L1 baisse, oui, la L1 a la grosse tête, non la L1 n'est pas spectaculaire, oui les clubs ont moins de moyens que leurs concurrents européens, oui la L1 recrute mal…

 

On voit là un amalgame de constats réels et de conclusions hâtives, analogue à la page tout entière, sur laquelle sont placardées des infographies dont nous sommes invités à reconstituer les liens logiques (du genre "reliez les numéros par des traits"). Il y a là le parcours des promus depuis dix ans, les budgets des clubs européens, l'inévitable montant des charges en Europe… [1]

 

De quoi s'agissait-il pourtant? Des sempiternelles surprises issues des coupes nationales, dans lesquelles bon nombre d'équipes avaient engagées leurs remplaçants, et dont l'intérêt sportif a sombré en raison du doublon stupide créé par la grotesque Coupe de la Ligue. Des clubs de divisions inférieures plus motivés battent donc des formations de l'élite. S'il y a un problème à débattre, c'est celui de cette compétition et du calendrier, mais en aucun cas ce tour de Coupe de la Ligue n'est une preuve du déclin… La même remarque vaut d'ailleurs pour l'interprétation des résultats en Ligue des champions: ils en disent plus long sur la nature de la compétition que sur le "niveau" national (Ligue des dindons). Supprimons-les toutes les deux et non seulement les clubs français auront l'air moins nuls, mais ils le seront également moins en réalité.

 

 

Quatre arguments définitifs contre la baisse du niveau

Pour finir sur une note semi-humoristique et éviter de resservir tels quels des arguments éculés (voir par exemple Sur l'air du déclin, mars 2000).

 

Les championnats étrangers peuvent être nuls aussi nuls que le nôtre

Les "privilégiés" qui accèdent à une offre télévisuelle élargie savent que les matches anglais du lundi sont parfois terrifiants de nullité, que les sommets du championnat italien peinent souvent à aligner trois actions regardables ou que de temps en temps les stars du Real oublient de jouer. Mais l'effet embellissant du résumé de match reste très fort dans les esprits, ainsi que le syndrome de la pelouse plus verte ailleurs.

 

Ce sont les grands clubs qui sont nuls, tous les autres sont très bons

On confond systématiquement le niveau global du football et le niveau particulier de nos grands clubs. Pourtant, aussi bien au plan national que sur la scène européenne, ce sont eux qui ont été soit déficients (PSG, Marseille) soit pusillanimes (Lyon), alors qu'ils avaient durant cette période de disette tous les moyens pour nourrir de grandes ambitions. En fait, on reproche à demi-mot aux petites équipes d'être bonnes, de ne pas respecter la hiérarchie. Leur mentalité exemplaire et leur professionnalisme ne doivent pas assez souligner où se situe le problème, alors on cherche à creuser artificiellement les écarts sur le plan économique.

 

En fait, le foot français est trop fort

Certes, le niveau de spectacle que peut atteindre Arsenal est bien loin des meilleures phases de jeu de nos meilleurs clubs, mais il faut déjà se demander s'il est judicieux d'amalgamer la qualité et le spectacle. On peut défendre l'idée que le problème du foot français est d'être trop fort tactiquement, que les "petites" équipes parviennent à neutraliser les moyens techniquement supérieurs des "grosses". L'inhibition tactique actuelle dans le championnat pourrait aussi découler de cette importance excessive accordée au tableau noir. Là encore, les grandes équipes ambitieuses devraient imposer à la fois leur force et le spectacle (Lyon y est parfois parvenu cette saison…).

 

Le foot français a toujours été nul

Il faut un sacré tour de passe-passe pour faire croire que le football français a toujours été au sommet de l'Europe, alors qu'il a connu trente ans de famine, six ou sept années de grâce et depuis, un marasme relatif. Dire qu'il a été au 3e rang de l'indice UEFA pendant six mois est aussi significatif que le fait que Fabrice Santoro a été numéro 1 mondial pendant une semaine au classement ATP. Au cinquième rang tu es, au cinquième rang tu resteras — aussi longtemps qu'on ne sera pas plus nombreux à vénérer le football dans ce pays.

 

[1] On est une nouvelle fois frappé du décalage entre un contenu somme toute mesuré ou contrasté (l'édito de Fabrice Jouhaud stigmatise ainsi l'hypocrisie des médias, les limites des excuses fiscales et les incohérences sportives des grands clubs) et sa mise en scène dramatique et simpliste, notamment par les titres. "La L1 sous le choc" en Une, "L'Elite se délite", "La grande illusion", "La L1 a régressé" (c'est l'avis de Jean Fernandez, expert du jour). Et bien sûr, aucun point de vue contraire n'est appelé à s'exprimer, comme si le délitement était une vérité scientifique.

Réactions

  • leo le 13/12/2002 à 19h12
    El M, on peut juger du niveau relatif des meilleures équipes des championnats européens car elles s'affrontent en Coupe d'Europe.
    Pour les clubs qui ne jouent pas la Coupe d'Europe, je ne crois pas qu'on puisse être surs de quoi que ce soit.
    Dans ton analogie avec des classes, tu ne parle pas de la différence de niveau entre les lycées : un 10 dans un lycée peut valoir plus qu'un 14 dans un autre.

    J'ai lu plusieurs fois sur ce site que le 10eme du championnat de France est surement meilleur que les 10emes des autres "grands" championnats.
    Et, sur ce forum, on peut lire : "ça signifie également que les reggina, empoli, charlton, las palmas et compagnie sont d'un meilleurs niveau que sedan, troyes, ou bastia sur les dernières années... J'en doute franchement. " Ce dont je doute franchement, c'est qu'on puisse tirer des conclusions sur le niveau relatif des clubs qui ne jouent pas la Coupe d'Europe.

  • CELTIC BHOY le 14/12/2002 à 14h55
    Dans cet article comme d'autres, et dans certaines réactions, il y a un préjugé sur le football anglais et sa défense notamment, qui m'a toujorus doucement fait rigoler. Parce que ça vient à mon avis, surtout de l'ignorance. Bien sûr, il y a des défenses plus poreuses, lourdes, peu inspirées que d'autres dans l'EPL. Je crois comprendre aussi que certains lient la légère amélioration à ce niveau depuis quelques années au fait que de brillants défenseurs français aient été recrutés, à Chelsea et ManU notamment. Pourtant, moi j'avais en tête qu'une des références en matière de défense en Europe pendant une partie des années 1990 était un Arsenal avec une défense british. Alors, j'aimerais savoir un peu les arguments qui soutiennent ces affirmations, et combien de matchs de Premier League ont vu ces brillants analystes.

    Je viens de faire une stat sur le nombre de buts encaissés en coupe d'europe par les clubs de cinq championnats : Angleterre, France, Italie, Espagne et Allemagne. Depuis 1990 jusqu'aux 32/èmes de finale d'UEFA 02-03 et jusqu'à la fin de la première phase de LDC 02-03, Supercoupe comprise. Cela donne :

    Angleterre : 504 matchs, moyenne de 1.02 buts contre.
    France : 545 matchs, moyenne de 1.10 buts contre.
    Italie : 724 matchs, moyenne de 0.85 buts contre.
    Espagne : 673 matchs, moyenne de 1.05 buts contre.
    Allemagne : 619 matchs, moyenne de 1.12 buts contre.
    Ce qui rapporté à ces cinq pays donne une moyenne de 1.02, celle de l'Angleterre justement.

    Seule l'Italie fait mieux, nettement même. Je m'étonne donc que les brillantes attaques du continent n'aient pas été plus prolifiques face à des défenses prétendûment si nulles.

    Alors, j'entends déjà l'objection : oui, mais les Anglais font mieux face aux petites équipes dans les premiers tours, bla bla bla. Alors, j'ai fait la même stat à partir des quarts-de finale. Cela donne :

    Angleterre : 91 matchs, moyenne de 1.12 buts contre.
    France : 81 matchs, moyenne de 1.28 buts contre.
    Italie : 168 matchs, moyenne de 0.92 buts contre.
    Espagne : 133 matchs, moyenne de 1.26 buts contre.
    Allemagne : 110 matchs, moyenne de 1.21 buts contre.
    Ce qui rapporté à ces cinq pays donne une moyenne de 1.13, légèrement supérieure à celle de l'Angleterre. A noter que seule la France parmi ces pays a une moyenne de buts marqués inférieure à celle des buts encaissés.

    Dans tous les cas, la moyenne de buts encaissés augmente : dans l'ordre croissant l'Italie de 0.07, l'Allemagne de 0.09, l'Angleterre de 0.1, la France de 0.18 et l'Espagne de 0.21.

    Donc même au plus haut niveau des compétitions européennes on constate que les défenses anglaises sont loin d'être ridicules. Alors, messieurs, soit vous vous mettez à regarder la Premier League régulièrement, soit vous cessez de raisonner par préjugés. Encore uen fois, il est certain que chaque semaine, les dix matchs de Premier League n'atteignent pas tous un haut niveau de jeu. Qu'il y a des défenses parfois mauvaises. Mais bon, en France aussi, il y en a de poreuses. Rennes depuis le début de la saison n'est pas exactement un exemple de super défense. Doit-on en tirer des conclusions définitives sur les défenses de Ligue 1. Pour ma part, je m'en garderais.


  • El mallorquin le 14/12/2002 à 15h36
    Tu oublies un truc le Bhoy : tu fais tes stats justement par rapport aux équipes qui jouent la Coupe d'Europe, qui sont donc les meilleures équipes anglaises... Si "défenses folkloriques" il y a, on les trouvera sans doute plus à Bolton qu'à MU. Cela dit, je dis ça uniquement sur la méthode de comparaison, parce que de fait, je n'en sais rien : je ne suis pas le championnat anglais.

    Léo, je suis assez d'accord avec toi, etce que tu dis ne viens pas contredire mon point de vue, à moins que j'ai mal saisi quelquechose.
    Je pense comme toi qu'il est difficile de comparer Sochaux et Valladolid par exemple. Reste que l'une des forces des équipes françaises, c'est que beaucoup de clubs ont des centres de formation très performant. Des joueurs formés à Rennes, à Bordeaux, à Cannes, à Monaco, à Nantes, à Montpellier etc. alimentent les plus grands clubs européens. Je ne pense pas qu'il y ait autant de clubs formateurs à l'étranger (je peux me tromper : je veux bien quelques éclaircissments le cas échéant), ce qui me fait dire que le niveau du championnat de France est n'est sans doute pas si faible qu'on le dit dans son ensemble, au moins de ce point de vue là...

  • CELTIC BHOY le 14/12/2002 à 15h51
    Justement, El M, je précise qu'il y a bien des défenses mauvaises. Mais comme en France ou dans d'autres championnats. Quand Henry fait un hat trick, c'est parce que la défense en face est "folklorique", mais quand Cissé plante des buts face à Rennes, c'est qu'il est super bon. Désolé, mais je n'achète pas ce genre de comparaisons.
    De plus, je doute fort que ceux qui émettent ce genre de jugement suivent beaucoup de matchs de petites équipes de Premier League.
    Je ne dis pas que le championnat français est nul. A la limite je me fous un peu des comparaisons forcément impossible. Ma méthode avec les coupes d'europe n'est certes pas parfaite, mais elle a au moins le mérite de reposer sur du concret, et pas des idées préconçues.
    De toute manière, même des stats sur les Coupes d'Europe ne représentent pas forcément une bonne base de comparaison, parce que les équipes des différents championnats n'ont pas le même comportement en coupe d'europe qu'en championnat. Mais c'est le seul point de comparaison sur la durée.

  • René Leys le 14/12/2002 à 19h22
    Il m'avait échapper ce fil ;-)

    OK avec toi Positive, une équipe a besoin d'un banc de qualité pour gagner. Mais même si tu as un effectif total de 30 joueurs, tu commences chaque match à 11 et tu peux le terminer au mieux qu'à 14. En sport il y a une sorte de principe de réalité qui fait qu'on voit que les meilleurs (dans chaque club et dans les compétitions internationales). C'est même son principe fondamental: chaque pays, chaque ville envoit ses meilleurs pour la représenter dans un affrontement symbolique, ludique, qui n'est plus la guerre, ainsi sublimée. Et puis tu peux pas mesurer et a fortiori comparer les qualités nationales des football de club. Car pourquoi se limiter à la L1 dans ce cas? Il faudrait tout comptabiliser... A la limite, ça n'a aucun sens, et aucune utilité.

    Mais bon, mon exemple n'était qu'une métaphore ;-)

    A propos de la richesse et la population d'un pays, j'ai simplement voulu dire qu'aucun fatalisme du type (on a pas la même culture football) ne doit nous faire renoncer a priori à rattrapper les meilleurs. Car à ce petit jeu là on va se complaire dans la peau de supp frustrés, ou devoir comme c'est la cas de la plupart des forumistes se trouver d'autres clubs européens à admirer ;-)
    Le seul moment où nos désirs de victoire légitimes seraient alors apaisés ;-), ca serait pendant les compétitions que joue l'edf. Ce qui a été possible d'abord parce que justement au niveau fédéral on a refusé il y a longtemps le fait accompli de notre retard, qu'on a tout fait pour rattrapper intelligemment (d'accord avec El M sur la formation, évidemment), mais ce qui ne durera que le temps que le foot des équipes nationales a encore un espace d'existence.

    A part ça, je te comprends El M ;-)
    Ce que j'essaye maladroitement d'expliquer, c'est qu'en sport, même si c'est mathématiquement, moralement ou politiquement injuste et dérangeant, ce sont pas les moyennes qui comptent. Pour reprendre ta métaphore, si la classe ayant 5 de moyenne produit deux Prix Nobel de physique, elle a quand même une chance de remporter tous les compétitions scientifiques auxquels elle s'inscrira, et elle aura été plus utile à la science que celle ayant obtenu 12 de moyenne. C'est cruel, mais c'est le coté darwinien libéral de droite du sport ;-))

    En tant que spectateur tu espères en général des performances de pointe et un spectacle de qualité, et pas seulement une satisfaction mathématique en comparant les moyennes de L1 et de Liga.

    Sinon elles sont intéressantes tes analyses. Mais je suis d'accord avec leo, il n'est vraiment pas certain que tu aies raison à propos du niveau comparé des moyens ou faibles de chaque champ. Il faudrait qu'un statisticien croise ces 2 résultats: c'est à dire le resserrement du champ français comparé à l'amplitude du champ italien par exemple avec l'amplitude constatée en coupe d'europe entre les clubs français et italiens. Il se pourrait que la supériorité des meilleurs espagnols par rapport aux meilleurs français soit telle que les faibles espagnols soient également meilleurs, même si les moins bons français ne sont pas très loin de Lyon ou Auxerre.

  • GMAN le 15/12/2002 à 18h04
    Pour éviter l'habituel marronnier de la presse sur le déclin du foot français, il faudrait peut-être, je dis ça à tout hasard, que les clubs français évitent l'habituel marronnier de se faire éliminer avant les quarts-de-finale.
    Lentement mais surement, ils tombent plus vite et plus tôt dans la saison, s'il n'en reste qu'un à la fin de l'automne, il ne faut pas s'étonner qu'on fasse appel aux marronniers: c'est de saison.

    Enfin, si je souscris à 100% à 2 des arguments que vous avancez (1- les grands clubs français sont nuls -2- La France est parfaitement à sa place, à savoir n°5), je réfute l'argument que les français soient très forts du point de vue tactique. (ils sont surtout très forts du point de vue je refuse le jeu et la moindre prise de risque)
    Le judicieux marquage individuel sur le n°10 adverse c'est Boavista sur Ronaldinho et pas Lens sur Deco qui s'est baladé entre BAk et Blanchard, et la sortie de Nyarko qui fait perdre pendant 15 minutes la possession de balle au psg est peu judicieuse. Enfin, dans le genre équipe qui refuse le jeu pour mieux contrer, Anderlecht a trouvé la faille, là où Lyon a "parfaitement réussi" son 0-0.

    P.S: dans le genre titre choc, "la faillite nous voilà" de ce samedi j'adore !

  • chamseddine le 15/12/2002 à 18h10
    Ca faisait un bail GMAN ! Content de te relire.

  • René Leys le 15/12/2002 à 18h15
    C'est peu de le dire ;-)

    GMAN c'est le contraire d'un maronnier, il a plein de trucs à raconter, y'a beaucoup à en dire, mais il revient pas souvent, et pas longtemps :-(

    C'est plutôt une Arlésienne donc, belle à croquer, mais invisible ;-)

  • GMAN le 15/12/2002 à 18h23
    Je ne comprends pas El mallorquin ce que tu cherches à nous dire.
    (si je te rassure, je comprends !;)

    Car finalement, en vrai, ce sont les 2e, 4e, 7e, 9e, 13e de L1 et 7e de L2 qui font piètre figure.
    Si on avait eu Nice, Guingamp, Marseille, Monaco ou Sochaux en coupe d'europe, alors les boavista, denislispor ou ajax auraient trzemblés, soufferts et pleurés !

  • Positive vibes le 15/12/2002 à 21h19
    René, ton 1er paragraphe, je n'ai pas tout compris, mais je relirai demain à jeun, ça devrait aider :-)

    Tout à fait d'accord qu'il ne faut pas se contenter de l'argument 'culture foot' mais essayer de compenser par d'autres forces pour y arriver, mais faire le constat de ce déficit actuel n'est pas en contradiction avec ta position.

La revue des Cahiers du football