Reims

Le meilleur moment de la saison
Les victoires 6-4 et 4-3 dans les derbies contre Troyes dans des matches pleins de rebondissements, de défenses approximatives, et d'insultes en géorgien de Jaba Kankava, recruté pour sécuriser le milieu rémois.

Le pire moment de la saison
Au Parc des Princes, après avoir repoussé magnifiquement, pendant 89 minutes, toutes les tentatives parisiennes dont 25 tirs de Cavani et 18 d'Ibrahimovic, Kossi Agassa glisse malencontreusement sur un dégagement aux six mètres, et en retombant au sol envoie de la tête le ballon dans ses propres filets. 1-0 pour le PSG, score final.

Les trucs prévisibles
• Aïssa Mandi sera transféré avant la fin du mercato.
• Olivier Guégan changera au moins cinq fois de dispositif tactique pendant la saison.
• La défense prendra l'eau.
• Mickaël Tacalfred retrouvera une place de titulaire, et Guégan tentera un 5-3-1-1.
• La défense continuera à prendre l'eau malgré tout.

Les objectifs inavouables
• Faire éclore Jordan Siebatcheu, parce que faire souffrir Olivier Rouyer est un petit plaisir qui ne se refuse pas.
• Gagner deux matches de coupe d'affilée (n'importe laquelle), pour changer un peu.
• Voir David N'Gog marquer dix buts dans une saison, pour la première fois de sa carrière.
• Descendre et que Sedan monte de National, juste pour revivre le derby, le vrai, le seul qui compte.

Transférés au mercato
• Prince Oniangué, dès qu'un autre club se rendra compte qu'il est bon.
• Grégory Bourillon, dès qu'un certain club mayennais voudra bien récupérer l'enfant du pays.
• Luis Fernandez, au cas où il y aurait besoin d'assurer la descente en fin de saison.

Recrutés au mercato
• Pour remplacer Moukandjo: soit un joueur prometteur issu d'Avranches, soit un international letton qui joue en Biélorussie, la cellule de recrutement hésite.
• Pour remplacer Charbonnier: l'inverse.
• Guillaume Gillet le 31 août, se rendant compte que cette fois c'est sûr, il ne va pas pouvoir revenir vivre en Corse, et qui va s'acheter un K-Way, résigné.

L'avis de l'expert
"Le groupe de l'année dernière était le meilleur qu'on a jamais eu, et celui de cette année est encore plus fort. D'ailleurs l'équipe de Batteux peut aller se rhabiller, c'est CETTE équipe-là qui va gagner la Coupe des champions, vous verrez !..." (Le président Jean-Pierre Caillot avant d'être emmené de force par des infirmiers).

Gazélec Ajaccio

Le meilleur moment de la saison
Relégué au tiers du championnat en CFA suite à un dépôt de bilan, le Gazelec redescendu à un échelon amateur gagne la Coupe de la ligue, trophée réservé au foot professionnel qu’il ne daignera même pas aller chercher, au nez et à la moustache d’un Thiriez furibond qui dissout la compétition. Avec les confettis non-utilisés et revendus, les dirigeants paient les démolitions des business seats exigés par la DNCG en début de saison et refont la buvette, conformément à l’esprit du "gaz".

Les pires moments de la saison
• Le PSG glisse onze buts au Gazelec qui repart avec une valise, pleine de pommeaux de douche, tongs en argent, chasubles de l’équipe réserve et autres matériels supposés améliorer le confort du modeste stade Ange-Casanova. La valise est retenue à la douane, le PSG grand seigneur renvoie la marchandise mais se trompe d’adresse et c’est le siège de l’ACA qui la réceptionne.
• Voir le SC Bastia récompensé du "challenge des penaltys non-sifflés en notre défaveur" des mains de Frédéric Antonetti lors d’un gala au casino d’Ajaccio et se voir privé de la recette du p.a.f.

Les trucs prévisibles
• Dans les dernières heures du mercato, six cadres historiques quittent le club monnayer leur talent sous les cieux plus lucratifs de Boulogne, Luçon et la réserve d’Arles-Avignon.
• Le seul match télévisé du GFCA est un huis-clos contre Bastia à Gueugnon et se solde par un 0-0. Après cela, le Canal Football Club ne mentionnera plus une seule fois la présence des Ajacciens, ni leur budget dérisoire.
• Une panne d’éléctricité plongeant le stade dans le noir, suscitant l’ironie des rézosocios sur le nom GazElec.

Le truc imprévisible
Google maps ayant été hacké, les GPS des conducteurs des autobus des clubs pros italiens confondent Guiseppe Meazza et le stade de Mezzavia, pendant six mois, des formations de Seria, habitués à ce qui paraît à de vieux stades vêtustes ne remarquent rien se rendant à Ajaccio, où les dirigeants du Gaz dont on ne cesse de nous répéter qu’ils sont malins, ne soufflent mot et laisse faire. Pierre Menès, qui apprend que le Gazelec Ajaccio est en L1 salue la diversité des tactiques employés des locaux (diversités qui va même jusqu’au changement de maillot) et tacle par la même ce prétendu magicien Bielsa, "même des petits coachs sont plus innovants", Dugarry qui apprend lui que l’ACA n’est pas le GFCA et qu’il est descendu, apprécie.

Recrutés au mercato
Sur les conseils de Ducourtioux, les dirigeants font venir Cédric Mionnet, Puis N’Diefi, Bréchet convainc Stéphane Dalmat pour un prêt. Mais le coup de maître demeure le recrutement de celui qui revenant dans la région rendre les clés de sa villa, international, ancien joueur de la Juve: Adrian Mutu, croisé in extremis par le cousin d’un dirigeant au tribunal d’Ajaccio.

Le derby rêvé
Gagner sur tapis vert contre le SC Bastia à l’issue d’une bousculade géante ponctuant un match pourtant mal entamé (3-0 à la 90e). C’est la seule victoire de la saison, mais l’honneur est sauf. Un des rares moments où tout un peuple corse s’est soudé contre un homme: l’arbitre.

L’avis de l’expert
"Les dirigeants du Gazélec regrettent encore une fois que le chapelet des poncifs et clichés ressassés jusqu’à plus soif sur les corses et l’île de beauté participent de la vaste et éternelle conspiration anti-corse." Les dirigeants du GFCA.

Ce que l'on sait de l'entraîneur
A échoué à Séte, Amiens et Arles-Avignon avant de faire monter de deux divisions une équipe de quartier.