Le foot étranger n'a pas d'avenir : le Paraguay
PARAGUAY [guayfriendly], n.m. Pays d’Amérique du Sud situé entre l’Argentine, le Brésil et la Bolivie. C’est plutôt chez cette dernière qu’il faut rechercher les points communs en termes d’organisation de jeu.
PARAGUAY [guayfriendly], n.m. Pays d’Amérique du Sud situé entre l’Argentine, le Brésil et la Bolivie. C’est plutôt chez cette dernière qu’il faut rechercher les points communs en termes d’organisation de jeu.
Tous les quatre ans, les sélections nationales d’Amérique du Sud se rencontrent pour décider de qui ira en Coupe du monde et de qui obtiendra la garde d’Ingrid Betancourt. Les quatre premières sont directement qualifiées pour la phase finale, la cinquième dispute un barrage contre le vainqueur de la zone Asie.
Ces éliminatoires sont organisées dans le cadre de la Confédération sud-américaine de football, connue sous le nom de Conmebol. C’est amusant, on dirait un gros mot marseillais après un tir de Dimitri Payet. Bref, on le voit, il y a largement de quoi se moquer avec ce continent, qui n’a pas remporté la moindre Coupe du monde depuis plus de douze ans. Eh oui, aujourd’hui, seule l’Europe fait encore rêver.
En 2013, le Paraguay finit logiquement à la neuvième et dernière place de ces éliminatoires. Le pays se targue pourtant d’un passé récent plutôt glorieux. En 2010, il accédait en effet à sa quatrième phase finale consécutive de Coupe du monde.
On se souvient surtout du huitième de finale disputé contre la France, en 1998. Personnellement, après avoir rongé mes ongles puis ceux de ma femme, j’avais fini les mégots du cendrier sans même les allumer. Jusqu’au but libérateur de Laurent Blanc à la 113e minute. Je n’oublierai jamais ce chiffre. C’est simple: chez moi, la 113 est devenue une position sexuelle. Elle ressemble vaguement à la 94 chez les Jurietti, en aussi court mais avec des cris.
En 2002, le Paraguay atteint encore les huitièmes de finale de la Coupe du monde. Quatre ans plus tard, le pays est éliminé dès le premier tour, sans doute parce qu’il joue sans son gardien charismatique, José Luis Chilavert. Bien que diminué physiquement lors de la précédente compétition – il avait perdu un centimètre parce que son maillot rose et vert pomme était beaucoup trop serré –, Chilavert avait su être un capitaine indispensable. Ce fut donc une surprise de voir que la relève avait été aussi promptement assurée. Les cages furent longtemps protégées par un certain Justo Villar. Assumant ce difficile héritage, il a toutefois toujours refusé qu’on le surnomme "El Reencarnado Vigia" (le "gardien réincarné") parce que "R. V. Villar" c’était vraiment pas possible.
À la lumière de toutes ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot paraguayen n’a aucun avenir – car on dit "paraguayen", j’ai vérifié.