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Le bûcher des vanités

Bergeroo allonge donc la liste des entraîneurs sacrifiés dès qu'une mauvaise série se prolonge. Ils ne sont pourtant pas responsables des crises à répétition qui frappent certaines équipes, justement incapables d'assurer un minimum de continuité dans leurs politiques sportives...
Auteur : Jamel Attal le 4 Dec 2000

 

La Berezina parisienne va beaucoup faire parler d'elle, parce qu'elle était attendue (voire désirée), peut-être aussi parce que la plupart des journalistes sportifs n'a qu'à prendre le métro pour y assister aux premières loges. L'OM et le PSG, qui connaissent de fréquentes déroutes, attirent régulièrement sur eux l'envie malsaine des médias de les voir "plonger" (jusqu'au moment où ils prennent peur de les voir se désintégrer totalement). Des médias qui collaborent parfois activement aux révolutions de palais dans nos clubs (lire l'excellent Presse qui coule de mon ami Clément).
Il est arrivé à Laurent Perpère le contraire de ce qui est arrivé à René Ruello. Ils avaient tous les deux planifié et organisé le départ de leur entraîneur, mais la victoire du Stade Rennais au Parc a mis un bâton dans les roues du président (qui pourrait bien changer d'avis), alors que le carton sedanais a permis de précipiter la mise en œuvre du programme. La vitesse (celle de la nuit suivant le match) à laquelle ont été conclues les tractations avec Fernandez indique clairement que l'affaire était déjà dans le sac (voir Le serment d'hypocrite).

Paris n'est en fait ni plus ni moins médiocre que ses éminents homologues du Club Europe, qui se signalent cette saison par le grand écart entre leurs ambitions (indexées à leur budget) et leurs résultats (sanctionnés par le classement). De la 8è à la 15è place, on dirait que le fameux lobby des Aulas-Darmon s'est donné rendez-vous, avec une brochette d'indignes cadors: Lyon, Paris, Rennes, Monaco, Saint-Etienne et Marseille... Seuls Bordeaux et Lens sont à la lutte avec les meilleures équipes. On dira à juste titre que la saison est encore indécise, avec encore une moitié de parcours à effectuer et un classement trop serré pour en tirer des conclusions. Elie Baup pronostiquait récemment que l'on retrouverait les équipes engagées en Ligue des champions dans les cinq premières à la fin de la saison (FF 01/12). Mais les dirigeants concernés eux ont eux-mêmes reconnu un échec, puisqu'ils ont procédé à des changements, ou sont sur le point d'en faire.

Comme lu dernièrement dans les réactions à nos articles, on avance souvent que le changement d'entraîneur est la seule solution réaliste qui s'offre aux dirigeants (devant notamment l'impossibilité de virer l'effectif). Mais ce qui est inquiétant, c'est de voir à quel point elle se systématise, se banalise et intervient de plus en plus tôt dans le cours des saisons.
Depuis plusieurs années, il apparaît pourtant plus nettement que les équipes ont besoin de continuité, de temps pour se constituer une expérience collective, tant sur le plan technique que sur le plan humain. L'arrêt Bosman, qui a favorisé des mouvements de plus en plus anarchiques, a paradoxalement permis de mieux mesurer les vertus de la stabilité. Les réussites actuelles de Nantes et Sedan, qui ne doivent rien au hasard, soulignent de façon assez éclatante ce principe. Par contraste, la gestion de crise permanente de certains gros clubs montre leur incapacité à agir autrement que par des opérations successives de sauvetage, plus ou moins désespérées. La pression et l'intransigeance qui entoure les clubs les plus riches ne rend pas les choses faciles, mais il serait temps que nos dirigeants mènent des politiques adaptées à ce statut particulier, mais surtout cohérentes sur le plan sportif.

A Paris et Marseille, les crises observent des cycles tellement rapprochés qu'elles finissent pas s'enchaîner, comme si ces deux clubs ne parvenaient plus à en sortir. Les saisons de transition sont suivies de saisons de bouleversement, ou s'abrègent en nouvelles saisons-catastrophes, interdisant toute reconstruction dans la durée.
Même quand les choses ne vont pas trop mal, les dirigeants adoptent délibérément de type de management, à l'image de Jean-Michel Aulas (qui par ailleurs mène sa barque plutôt mieux que ses confrères) déclarant qu'un entraîneur est périmé au bout de deux ans. Comme de plus les nouveaux "actionnaires majoritaires" ont multiplié les "présidents délégués" (dont le statut est à peine moins précaire que celui des entraîneurs), toutes les conditions d'une instabilité chronique sont réunies. La difficulté à retenir les joueurs, aussi valable pour Monaco que pour Sedan, est aggravée dans les clubs à gros budget par la faillite des projets sportifs successifs qui leur sont proposés. Ces clubs se sont souvent montrés incapables de conserver leurs acquis d'une saison à l'autre, pas seulement du fait de moyens inférieurs (et d'une Ligue des champions exténuante), mais aussi à cause de mauvais choix et de stratégies discutables.

On imagine donc difficilement qu'un technicien ait prochainement les moyens d'établir un véritable projet, d'imposer un style de jeu et une organisation tactique, d'écrire une longue page de l'histoire de son club, comme purent le faire Sacchi et Capello à Milan, Cruiyff à Barcelone ou aujourd'hui Wenger à Arsenal.
Luis Fernandez arrive pourtant à Paris avec de genre d'ambition, au poste de manager sportif à l'anglaise dont il rêvait depuis quelque temps et dans le club de son cœur. Il a suffisamment d'expérience, de crédit et de charisme pour être l'homme qui parviendrait à imprimer une identité au PSG et à le mener vers ses ambitions dans une certaine continuité. Mais sa marge de manœuvre sera étroite, s'il se confirme qu'aucune mauvaise série, qu'aucune période creuse n'est plus tolérée nulle part. Fernandez se souvient que ceux qui le rappellent aujourd'hui sont presque les mêmes que ceux qui, à la suite d'une des déprimes hivernales les plus spectaculaires du club en 95/96 (Auxerre devenant champion après avoir comblé un retard impressionnant sur Paris), l'avaient placé sous tutelle, ce qu'il avait très mal pris. La victoire en Coupe d'Europe n'avait pas remis en cause le divorce programmé.

On fera en fin de saison le bilan des Clemente, Fernandez, Toshack, Nouzaret, Pouliquen et autres invités à venir, ne serait-ce qu'en regardant si leurs contrats sont reconduits, ou si un nouveau chantier s'ouvre dans leurs clubs. Cela n'épargnera certainement pas aux présidents, délégués ou non, de s'interroger sur leurs propres responsabilités.

Réactions

  • ilsefoot2nou le 04/12/2000 à 00h00
    Il est évident que l'entraineur n'a rien avoir avec les mauvais résultats. Donnez moi le tiers d'Anelka (contrat de 7 ans!) et dites moi de courir... Vous verrez, pas besoin d'un lippi, d'un sacchi... à ce tarif je cours jour et nuit!
    Ils ont le culot de se plaindre de notre fiscalité! C'est pour cela qu'on a pas de bons joueurs en France? 800 000 FF, 1 Million par mois, mais combien veulent-ils pour être bons? Et c'est l'entraineur qui trinque!

  • splash-la-tomate le 04/12/2000 à 00h00
    le foot, ce n'est pas que courir! S'il n'existe pas de différence entre les entraineurs, pourquoi les équipes en utilisent elles un (ah oui, j'oubliais, il suffit de courir pour gagner des matchs). Enfin, après cette aparté, il est bien évident qu'il faut du temps à une équipe pour se construire. Mais vous l'avez fait remarquer, la pression sur l'om et le psg est un poids médiatique qui ne facilite pas le travail dans la sérénité. Même si cette pression n'a peut être rien à voir avec celle existant ailleurs, la différence est qu'ici, elle n'est pas généralisée, et ne concerne que quelques clubs peu nombreux. Ceci dit, il ne faut pas trouver d'excuses : seule la stabilité permet de construire un grand club, pas les révolutions permanentes. PSG a commencé à le comprendre en se protégeant des journaleux qui venaient chercher quelques bonnes histoires pour écrire un papier. Juste une anecdocte qui devrait énerver tout le monde, et pas seulement les supporters parisiens: Trouvez-vous normal que l'Equipe réussisse à mettre le psg en Une 3 ou 4 jours de suite ? c pourtant ce qui s'est passé en début de saison, lorsque ça allait plutôt bien pour le psg. si la rédaction de l'équipe était à marseille, cet honneur serait probablement pour les marseillais de façon régulière.

  • Il Siciliano le 04/12/2000 à 00h00
    Les amis,


    Un grand bonjour d Argentine. Bon, je suis assez d accord avec vous, l eviction de Bergeroo est honteuse. De toute facon, on s abrite derriere les techniciens mais ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. Et c est la qualite technique qui fera la lien

    Mais mon message a un autre but. Je vis a Buenos Aires et j ai assiste hier a Boca/San Lorenzo. Au dela de la splendeur du match, j insiste sur le decalage technique effarant actuellement entre le championnat francais et argentin. Je suis notre championnat grace a TV5 et suis consterne par le nombre de passes ratees, relances minables, dribbles manques. Vous ne pourriez pas faire un article analysant un peu la qualite technique des rencontres? D'autant que bien que supporter du PSG, le debat est valable pour tout le monde. Notre championnat me parait en grand danger. Et qu'on ne me dise pas que c est l'arret Bosman, fiscalite, etc... car ici ca fait 20 ans que le pillage systematique perdure. Non, un grand article sur le declin de la formation francaise me parait urgent. On encense Christanval - sauf ici, ouf -Dalmat, Luccin ou d autres mais je suis desole, j'ai l'impression qu'on insiste de plus en plus sur le physique, l'endurance et de moins en moins sur la technique. Et ca m'inquiete.

  • dorfmeister le 04/12/2000 à 00h00
    Une petite réponse au Siciliano, qui a déjà laissé un message semblable il y a quelque temps, il me semble...

    Je sais bien qu'ailleurs l'herbe est toujours plus verte, mais pour ce que je vois parfois du championnat argentin sur les chaînes câblées, son enthousiasme me paraît un peu délirant. Le gouffre technique ne m'apparaît pas vraiment, surtout que les brutalités (sur le terrain et dans les tribunes) y sont légion. Les championnats sudaméricains me semblent assez faibles tactiquement, ce qui est bon pour le spectacle mais n'est pas très bon signe pour leur "niveau" général. D'ailleurs, les difficultés rencontrées par certains Brésiliens et Argentins débarqués récemment en France témoignent de ces lien
    Quant au niveau des centres de formation français, on attendra que les autres nations soient arrivés à notre cheville pour s'inquiéter de leur déclin! Il n'y a qu'à voir le nombre de joueurs qui "sortent" chaque année, ou qui confirment leurs progressions...

  • osvaldopiazzolla le 04/12/2000 à 00h00
    Cher jamel, ce que tu dis la est tres vrai mais je ne vois pas pourquoi tu le limites aux "grands" clubs, membres du club europe ou autres. C'est tres vrai aussi pour les petits clubs, du PSG jusqu'a Pontivy. Tu cites l'exemple de Sedan alors que précisément ils ont viré Rémy la saison dernière et Metsu (qui les a fait monter de National en D2) était parti juste après la montée, deux ans auparavant. Tu cites l'exemple de Nantes, c'est le club qui a dû changer le plus grand nombre de fois de président ces dernières années et le club est connu pour ses recrutements hilarants. D'où l'expression d'appellation controlee : "beau recrutement à la nantaise" fait de recrutement à une touche de balle.

  • Il principino le 05/12/2000 à 00h00
    Dorfeimster, il faudrait s'acheter des lunettes. Il est vrai que tactiquement le championnat argentin n'est pas un modèle. Encore que Cuper ne vient pas des Plessy-Robinson et qu'avec Majorque et Valence, il produit le plus beau football d'Europe depuis trois ans. J'ai l'habitude de voir les matches argentins et la qualité technique de River et Boca est supérieure à la plupart des équipes qui jouent la C1. Sur le public, j'ai eu la chance de voir un match au Monumental il y a cinq ans, à part Ibrox, il n'y a pas d'ambiance aussi grandiose et émouvante en Europe - a part un derby romain quand la curva Sud chante de vieilles chansons romaines. Quand aux Espoirs français, je te conseille de regarder leur équivalent espagnol et italien- surtout les joueurs offensifs, car derrière les Français sont N°1°. L'Espagne possède désormais des centres de formation sur le modèle français. Certes, ils fournissent des joueurs ultratechniques un peu faible athlétiquement. Mais je préfère les voir jouer que les Espoirs Français un peu trop physiques, "britanniques" et à la technique stéréotypée. Je te conseille de suivre Cassano, espoir de Bari, 18 ans, la même fénilité et élégance que Baggio à la Fiorentina. Autre chose, autre classe que Malbranque.

  • houbahouba le 06/12/2000 à 00h00
    D'accord avec votre article concernant le peu de durée qu'accordent les Présidents à leurs entraineurs, surtout dans les grands clubs, bientôt quand il y aura 0-0 à la mi-temps le consultant de Canal + viendra remplacer l'entraineur qui lui remontera faire les commentaires de la deuxième période ! Le fameux "choc" psychologique c'est surtout pour celui qui est viré !

    Autre chose, les amis, comment fait-on pour étalonner un championnat à un autre ? tactique, technique, physique, remplissage des stades, hystéries des hooligans, budgets des clubs, nombre d'abonnés, niveau de corruption, compétence ou pas des arbitres, grandes gueules des président (Bonjour Mrs Ruello de Rennes, Aulas de Lyon et quelques autres)......

  • guardiola le 07/12/2000 à 00h00
    je me permets de donner mon avis à propos de ce que disent les deux "italiens" et dorfmeister (je suis d'accord avec lui): non seulement le gouffre technique entre chts argentins et français n'est pas évident mais j'ajouterais meme que globalement le cht français surpasse largement ses homologues argentin ou brésilien... evidemment que d'un pt de vue purement technique, une certaine tradition de jeu alliée à la ferveur ambiante exige le maintien d'un certain niveau individuel et que ces 2 pays produisent régulièrement, de maniere absolument pas structurée d'ailleurs, de vrais bijoux. c'est en qq sorte déterminé socialement...mais il faut replacer les choses dans leur contexte. boca-river n'est impressionant (malheureusement) que dans le contexte sud lien foot français est plus displiné tactiquement et physiquement et à partir d'un certain niveau la technique ne suffit lien
    peut etre que dans le cht français les lacunes tactiques et techniques collectives apparaitraient car il est facile d'etre trés fort techniquement et d'assurer le spectacle face à des equipes tres faibles, manquant d'organisation dans l'expression collective, manquant de culture tactique et ne disposant surtout quasiment d'aucun volume athlétique, (bref des equipes à l'image du cht argentin) mais dans le cht français ce serait une autre paire de manches! seuls les joueurs talentueux et aptes à s'adapter le plus vite possible s'imposent et le font de maniere eclatante (ex:fabbri à nantes), les autres coulent s'ils ne s'accrochent pas meme s'ils étaient brillants en amsud (ex:adriano qui malgré une bonne technique est toujours parterre)

    les chts argentin et brésilien sont sous ponction permanente de joueurs, ont tout le temps d'enormes dettes tolérées vaguement par les pouvoirs publics eux meme infiltrés par dirigeants et autres mafieux obscurs qui ne pensent qu'a se faire du fric sur le dos de clubs déstructurés qu'ils commandent de façon archaique, ce qui signifie qu'il n'y a pas de solidité globale et profonde dans ces chts.

    en europe certains clubs espagnols pas serieux sont trés mal gérés eux aussi (dette enorme) mais ils vivent dans un pays où le niveau de vie est élevé et où ainsi les contribuables paient les frais des dettes effaçées sans mot dire et où le prestige lié au cadre de vie (grande ville) et à la marque du club leur permet d'avoir un enorme pouvoir d'achat et des structures: cercle vertueux economique ou vicieux, ça dépend du point de vue...

    Grace a sa situation la france peut et doit bénéficier d'un des meilleurs chts du monde, ce qu'elle a; elle est malheureusement freinée d'un pt de vue des fonds bruts par une fiscalité pénalisante mais comme la quantité ne fait pas tout elle tire honorablement son épingle du jeu en coupe d'europe (2 equipes au second tour ce n'est pas mal) meme si elle pourrait faire mieux en ayant moins peur des autres sur un terrain ou dans les affaires parce qu'ils parlent italien ou anglais et ayant un peu plus d'ambition dans moins d'hypocrisie (ex:ces crétins de monaco qui désossent leur équipe en croyant que ça n'aura aucune incidence)

    certes il m'arrive de voir des matches insipides en cht de france et ça m'enerve mais c'est pareil chez nos voisins et croyez moi un real sociedad-villareal ou un vérone-atalanta n'est pas plus excitant qu'un lille-auxerre! et parce la france est tradionellement un pays qui a le gout de la reflexion, du recul et de l'organisation quant à ses organes et outils de formation pour les rendre performants, la formation a la française est la meilleure,en théorie et en pratique. Seulement nous sommes trop naifs qqfois. Le cht de france est parmi les quatre meilleurs au monde et il va progresser pourvu qu'il s'adapte juridiquement et fiscalement (et fasse pression auprés des instances europeenes et de l'uefa). Il lui manque encore un real ou un bayern et de lutter à armes égales financièrement.

La revue des Cahiers du football