La miss météo de Jour de foot
Retrouvez la séquence déjà culte de Jacques Crevoisier, effectuant une démonstration de réalité virtuelle sur Canal+.
le 18 Oct 2006
Dans sa course effrénée à l'innovation pour habiller le football sur son antenne, Canal s'est pris les pieds dans le rideau samedi soir. C'est du moins le seul malheur qui ne soit pas arrivé à l'infortuné Jacques Crevoisier, qui inaugurait une séquence de caméra isolée projetée sur un morceau de décor. L'exercice du commentaire les yeux rivés sur l'écran de contrôle devant un fond uni façon météo de Gillot-Pétré, a même provoqué un fou rire moqueur d'Alexandre Ruiz qui parvint toutefois à l'étouffer dans une peu convaincante tentative de justification: "Je souris avec vous, parce que là on a vu les moyens techniques déployés, c'est important".
Au début, Jacques Crevoisier fait étalage d'une excellente maîtrise technique, en parvenant à tenir d'une seule main le panneau où est écrit son nom.
La mobilité est remarquable: l'objectif est à portée de vue et la détermination est manifeste. À ce moment précis, on ne voit pas ce qui peut arriver à notre fier météorologiste.
Arrivé à bonne distance, la jambe opposée vient parfaitement se tendre pour marquer le point de fixation.
Belle fixation de la jambe gauche, mais petite inquiétude devant l'emballement imprévu de la jambe droite.
Et soudain c'est le drame: la jambe droite a projeté tout le corps vers l'avant, bien au-delà d'une limite raisonnable.
Notre malheureux est désormais complètement perdu dans l'espace, masquant complètement l'action qu'il est censé éclairer d'une pertinence forcément vaine à ce stade.
La faute de placement devient franchement embarrassante sur les gros plans...
... puis provoque de malencontreuses mains baladeuses bien involontaires.
Le petit pas chassé final n'aura pas les résultats escomptés, le sujet étant lui-même légèrement déporté latéralement, malheureusement pile dans le dos de notre camarade.
L'air est penaud, le sentiment de grosse plantade médiatique subtilement disséminé dans l'air, mais c'est l'incompréhension qui domine. Le sujet s'accroche des deux mains à son micro, en désespoir de cause.