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La Gazette, numéro 2

Où est évoquée la valeur potentielle d'un bijou comme celui de Marlet, et où Canal+ subit exagérément les foudres des Cahiers, pour diverses raisons...
Auteur : La chronique débraillée de l'actualité du ballon le 11 Sept 2000

 

but en or
Steve Marlet nous donne une raison d'aimer encore le foot, avec un but à encadrer au dessus de la cheminée. Il sera largement repris par les télévisions et les vidéos, pourrait l'être à l'étranger, et cela nous suggère un trait de mauvais esprit: Jean-Michel Aulas a-t-il pu s'empêcher de penser à ce que ce but aurait rapporté à son club s'il était propriétaire de tous ses "droits d'image", comme il le revendique? Certains joueurs l'avaient même fait pour leur propre compte, en voulant faire reconnaître une notion de droit d'auteur sur leurs buts. Sur ce marché encore virtuel, la volée de Marlet vaudrait son pesant de média-dollars...

gadgets
Parmi les nouveautés que Canal+ a apporté cette saison à l'habillage télévisuel de ses retransmissions (peut-être poussé par la montée de la concurrence), outre un graphisme assez malheureux, à base de losanges et de couleurs criardes (au secours, les années 80 reviennent!), vous aurez pu découvrir "l'écran géant" placé virtuellement sur l'écran, devant une tribune, qui réinvente l'incrustation d'image. Le trucage est assez habile, il évite les coupures incessantes par les envahissants gros plans, relégués dans la fenêtre. Le problème est que si l'on ne dispose pas d'une télévision 16/9è de 90 cm, l'image incrustée est trop petite, et le cadre sur le terrain est trop large, si bien que les joueurs ne sont plus que des fourmis avec des maillots. L'autre problème, c'est qu'à Canal+ ils ne s'en rendent pas compte, ils n'ont que des télévisions 16/9è de 90 cm minimum.

consultations
Nous aimons beaucoup Luis Fernandez et Aimé Jacquet, mais ne sommes pas persuadés qu'ils réunissent toutes les qualités du consultant idéal. Avec sa politique de Stars, Canal s'égare parfois dans la facilité et fait des choix un peu inappropriés. Un recrutement à la Denisot en fait. Lors de PSG-St-Etienne, l'ex-entraîneur de l'Athletic Bilbao a réalisé un festival de poncifs dans une syntaxe qui enfonce même Olivier Rouyer, et fait preuve d'une mauvaise foi assez grossière en faveur de son ancien club. Des stages sont-ils prévus?

Canal plus de Canal plus
Canal+ a une part de responsabilité dans l'acharnement apparent de cette Gazette: la chaîne occupe le terrain de façon spectaculaire en diffusant dorénavant ses deux matches sur son "canal normal', et l'un deux à 17h15, juste avant la journée proprement dite. Ce coup de force a pour seul objectif d'enfoncer la concurrence de TPS, et trahit le fait que les dirigeants des médias ne réfléchissent plus du tout à l'intérêt du championnat lui-même, mais uniquement à leurs marchés et leurs propres stratégies.
Le parasitage des matches retransmis va finir par nuire à la fréquentation des stades. Les horaires indus privent ou dissuadent une partie de spectateurs, qui sont en outre incités à rester devant leur télévision, deux heures avant les six rencontres les moins médiatisées...
Les diffuseurs aimeraient faire du championnat leur chose et en disposer à leur guise. Les dirigeants de club vont-ils réaliser quel genre de pacte avec le diable sont les lucratifs contrats qu'ils ont signé avec les télévisions? Un écart se creuse déjà sur le plan médiatique, avec la surexposition des mêmes clubs et la création d'un "championnat de France des retransmissions" à deux vitesses. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les anti-Le Graët réclamaient au départ un système de répartition des recettes de télévision proportionnel à la médiatisation, qui auraient aggravé les inégalités en niant les critères sportifs.
Ça se durcit chez Vivendi-Canal+, et derrière le grand cirque du football sur petit écran, une industrie se déploie pour exploiter la mine à plein rendement...

la D1 en ordre dispersé
Par une amusante coïncidence avec l'actualité politique, Bastia a fait venir de Lens le fauteuil de leader du championnat de France. Seul en tête, c'est un début d'autonomie?
Claude Puel parle à nouveau avec sa voix douce, il semble avoir constaté l'échec du coup de gueule généralisé et emploie le mot sérénité trois fois par interview. Comme Bordeaux, Monaco n'a pas redressé la barre de ce laborieux début de saison. Rien à voir cependant avec le calvaire strasbourgeois, qui ne fait même plus la une...
Nantes se fait cartonner à domicile mais reste invaincu à l'extérieur, Paris en prend cinq en déplacement avant d'en mettre autant au Parc des Princes la fois suivante... La bonne nouvelle de cette compétition à surprises, c'est qu'on ne s'ennuie pas et que le spectacle est au rendez-vous. L'inquiétude, c'est que le niveau de jeu atteint rarement des sommets.
Les clubs français élus vont commencer à subir le test de la Ligue des champions et leur calendrier va entrer pour eux dans sa phase frénétique. A Lyon, Monaco et Paris, l'obsession c'est la "gestion" (de l'effectif, des compétitions, des recettes...).

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