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L'ascension du Mont chauvin, discipline olympique

Une Balle dans le pied – Quand les JO transforment les journalistes en compteurs de médailles, on en vient à trouver quelques vertus à un football finalement mieux "dénationalisé"...

 

Auteur : Jérôme Latta le 21 Fev 2014

 

 

Un linguiste qui se pencherait sommairement sur la couverture des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi aurait vite fait de circonscrire la terminologie qui organise l'information. Pour ne prendre que cet exemple, les interventions des envoyés spéciaux en direct, hier matin sur France Info, ont systématiquement compté (lancement compris) au moins cinq mentions du mot "français(e)", employé comme adjectif ou comme substantif. Avec diverses déclinaisons ne désignant pas seulement les sportifs: "équipe de France", "délégation française" ou encore "camp tricolore". Les termes "médailles françaises" ou "chance(s) de médaille" ont pour leur part été prononcés presque à chaque fois, de une à trois reprises.


Nulle surprise dans ce constat : l'exercice s'est depuis longtemps imposé à chaque olympiade, traitée obsessionnellement dans la plupart des médias sous l'angle des médailles décrochées par nos représentants nationaux. Les journalistes se transforment en cette occasion en compteurs de médailles, munis de punaises à l'aide desquelles ils accrochent lesdites breloques sur le non moins rituel "tableau des médailles", dont on tire aussi un classement. Au fil des jours à Sotchi, on est ainsi passé du constat d'une pénurie de récompenses à celui d'une "avalanche" permettant de dépasser soit le fameux "objectif" fixé par les instances sportives, soit le score des jeux précédents. La France se classe alors dans la hiérarchie mondiale selon des calculs – contestables – qui attribuent une valeur aux différents métaux dont elles sont faites.

 


Lire l'article :

 


 

Réactions

  • Mama, Rama & Papa Yade le 21/02/2014 à 20h54
    Le site de l'Equipe incarne bien tout ça. Page dédiée à ces JO: un bandeau de haut de page fait un synoptique journalier des épreuves où, sont scrupuleusement consignés un macaron bleu-blanc-rouge en cas de français engagé dans l'épreuve et l'éventuelle médaille française glanée. Et passons sur les journalistes TV qui semblent rétribués au cocorico en direct.
    Les médias avancent leur audimat pour balayer les critiques autour de la couverture de ces JO sans tenir de leur position souvent monopolistique (cf Bilalian) c'est aussi lâ où le parallèle avec le football et une certaine émission du dimanche en access prime time est tout trouvé.
    Comme pour les sondages qui ne font peu cas des votes par dépit dans une élection, pour les émissions sportives on ne connait pas la part de gens qu ne regardent pas les jeux Olympiques à cause de ces dérives cocardières, ou une émission de foot à cause d'un chroniqiueur trop souvent peu supportable.
    Les médias avancent un audimat flatteur en estimant qu'ils répondent à une demande du grand public, en prenant comme postulat qu'une démarche trop technique, trop tournée vers l'étranger ferait déguerpir le chaland... Répondre à une demande du grand public, le grand classique... Henri Guaino déclarait il y a quelques mois, "les électeurs ont les hommes politiques qu'ils méritent". Quand on a entendu ça, on peut bien se fader Gérard Holtz.

  • Pamèche le 22/02/2014 à 00h00
    Pour une fois, je ne suis pas entièrement d'accord avec cette accusation.

    Tout d'abord, je ne vois pas en quoi c'est aberrant de se passionner plus pour une épreuve dans laquelle est engagée l'équipe/le compétiteur que l'on encourage. ça me paraît même plutôt logique.

    Ensuite, en ce qui concerne le soi-disant dénigrement des autres (à savoir autres que les français ou les épreuves dans lesquelles sont engagés les français), là aussi je ne suis pas d'accord. Quelques contre-exemples: France télévision a diffusé plusieurs matchs de curling en expliquant les règles, en rappelant l'historique de ce sport, les rivalités etc. alors que la France ne présente pas d'équipe dans cette épreuve; pareil pour le hockey avec la désillusion Russe, la rivalité canado-américaine etc. Je pourrai aussi citer le patinage dont la finale féminine a été transmise et retransmise avec un débat sur le classement final, l'idole russe de 15 ans etc. sans qu'il n'y ait de française impliquée. Et je pourrai ainsi citer d'autres exemples.
    Concernant le chauvinisme, cela ne touche pas que la France. Il est quand même normal que chaque pays encourage les athlètes le représentant, je ne vois pas où est l'anomalie. Que ce soit en Grande-Bretagne, en Italie, ou au Canada, il y aura toujours un encouragement plus subjectif de la part des journalistes pour leurs athlètes, sans pour autant dénigrer les performances des autres (même en France, on a pu entendre, "aujourd'hui untel était plus fort", "attention à ce Norvégien qui est le grand favori" ou "avec cette médaille, la biélorusse bat un record historique", il n'y a pas non plus de focalisation française).
    Alors même s'il est vrai que les commentaires de France Télé sont parfois (souvent) insupportables, et qu'ils peuvent surévaluer l'espoir mis dans certains Français entrant en lice, l'article me paraît quand même sévère.

    On a quand même le droit de s'émerveiller devant la France qui gagne sans passer pour un beauf?

  • Mama, Rama & Papa Yade le 22/02/2014 à 00h26
    Les retransmissions du curling par exemple, ça partait d'une volonté pédagogique ou d'une contrainte de meublage entre 2 compétitions impliquant des français, selon toi?

    Le fait que ça se passe pareil chez les copains vaut-il excuse? Surtout venant de notre presse qui lors des dernières olympiades n'a eu de cesse de fustiger la politique médailliste des anglais avec des naturalisations à foison 2 ans avant les Jeux de Londres?

    Perso, le fait de s'émerveiller d'une médaille française et espérer voir autre chose qu'un cirque de crevards à la sacro-sainte CFDM, ça reste très compatible.
    Et puis Gérard Holtz, quoi...

  • Coach Potato le 22/02/2014 à 04h03
    La Médaille du travail.



    Sévices publics

    J'ai lu avec attention votre libelle qui déplore, entre autres, une dépréciation du sport qui spécule à terme sur le cours du métal précieux et une menée d'échange indexée sur l'once d'or fin. Pour ma part, je note aussi une dérive inquiétante suite à une panne de gouverne du paquebot France Télévision qui a visiblement surestimé ses forces en Gérard.

    Je n'ai pas changé. Je suis toujours ce jeune homme étranger à la notion de service public hors du périmètre régalien et qui n'a pas renoncé à cet humour badin mâtiné de charme primesautier allié d'une rigueur intellectuelle sans faille renforcée d'une impartialité d'airain au moment de déverser des torrents de boue méta-libéro.

    Par ailleurs, ''dénationalisation du football'', ''crainte des dérives nationaliste'', ''critique implicite du service public'', ''dénonciation du PPP'', ''abus de pouvoir dans l'entrave à la libre circulation des personnes et des biens pour les supporters'', ''incohérence dans la gestion autocratique de la Ligue en situation de monopole'', le tournant libéral guette les cahiers.

    Eau dans le gaz à tous les étages

    Nos préposés au relevé des compteurs bleus nous ont familiarisé aux luttes picrocholines entre journalistes placardisés, sensibilisés aux questions d'archivage inhérentes au déménagement dans le nouveau siège, au glapissement athlétique sur toutes les distances du tour de piste, institutionnalisé le lancement antenne de poids lourd avec ouverture de vannes à l'humour épuré style Directoire retour d’Égypte. Certes, les plus intransigeants admettront la possibilité d’éructer une coquille lorsque la ligne éditoriale contraint à faire de la radio filmée plusieurs heures durant. D'autres verront même en Daniel Lauclair une icône néo-punk qui sublime la ringardise post-moderne télévisuelle par la subversion douce senteur naphtaline et vétiver.

    La patine du temps a conféré à cet immobilier national une saveur doucereuse, rassurante mais peu subtile, de friandise coupable, écœurante avant terme enrobée d'un emballage vintage en papier sulfurisé livré avec la blague Carambar de rigueur ou la décalcomanie ''Vive le sport sur France 2''. La candeur juvénile de Jean-René Godart qui s'esbaudit d'apprendre la métamorphose du Lance Armstrong de coureur de classique occasionnel en vainqueur de course à étape provoquée par un cocktail à base d'écorce d'if et de produits issus de l'agriculture biologique achève de convaincre, pour ce qui en doutaient, que cyclisme sur une moto HF nuit gravement à la santé. La nouvelle nouvelle formule de Stade 2 est pensée par des clercs de notaire de chef-lieu de canton meublés Camif dans leur tête et il y flotte une odeur capiteuse de Plizz sans la présence fugace mais déterminante de Marie-Pierre Casey.

    Tout irait pour le mieux dans cette maison de retraite ouatée où l'on a placé un aquarium avec des poissons exotiques sans entretien pour les pensionnaires qui pourraient se lasser de regarder Derrick dans leur écran de contrôle et qui respire la confiance, en couche, et on pourra perpétuer le mythe plus très crédible du foot gratuit à la télé avec une redevance portée à 133€ dans la loi de finance 2014 par la grâce inspirée d'Orelifilipeti dans l'espoir un peu vain d'être invitée chez Drucker une fois revenue dans l'opposition.

    50 words for snowboard

    Tout irait pour le mieux si de stupides conventions collectives ne stipulaient qu'ils avaient droit à la promenade de temps en temps. Cette année le CE nous les envoie à la plage s'extasier sur du curling, du vocabulaire de djeuns en baggy et pour réaliser en duplex des interviews de voisins de douaniers qui tirent à ski. Gérard Holz peut placer du vocabulaire suédois plus souvent que sur le Tour. Après avoir passé l'été à donner envie à des japonais de visiter la pyramide de Saint-Amand Montrond, il vont se constituer un portefeuille d'obligation sur le marché des métaux pour entretenir la fiction de l'état-nation auprès du contribuable qui dispose d'un streaming correct sur le site de FT et se gargariser d'une audience modeste due à une situation de monopole sur ce créneau de real TV obscène.

    La journée de la flamme

    La diction ampoulée de lord Nelson ne permet toujours pas de faire la lumière sur quelque sujet mais cette fois-ci le feu va se concentrer sur son acolyte qui ne regarde pas que les patins des concurrentes et nous gratifie de figure de styles plutôt explicite façon double loose piquée.
    En plateau, il confesse même à sa boss préférer son décolleté nettement plus sympa que celui de son compagnon qui s'était, lui, bâti une solide réputation dans les piscines.
    Dans une entreprise qui n'exploite pas des stagiaires et des collaborateurs au régime d’intermittents et dont la restructuration ne fait pas l'objet d'un rapport de la cour des comptes, c'est mise à pied à effet immédiat en attendant plus si affinité. Pour l'entretien préalable, on peut se faire assister. A Stade 2, ils ont Alain Vernon pour ça.

    On ne naît pas beauf, on le devient

    Yvette Roudy disait : Nous aurons gagné lorsque nous pourrons nous permettre d'avoir de mauvais Ministres femme. Elle a été exaucée mais peut-on annihiler des années de lutte pour les droits des femmes en accueillant sur le service public un chapelet de saillies d'un autre siècle.
    BHL qui avait breveté le décolleté avantageux chez Pivot, de mémoire pour la barbarie à visage humain, réclamait un temps le boycott de Sotchi. Mis à part la déconvenue libyenne qui devrait l'inciter à nuancer son propos, je m'étonne qu'il ne déplore pas la couverture des jeux moyennant finance par France TV. Je souhaite voir l’exécutif mettre un terme à cette pénible expérience au plus vite. Avec le gain de 133€, j'irai acheter des Carambar. J'ai toujours bien aimé les blagues Carambar. Elles me font rire.

    (attention, pour une alimentation équilibrée, évitez de manger trop salé et trop sucré. Mangez Bougez point freu)

    Nota : Pour les plus jeunes, Stade 2 fut mené autrefois sous la férule bienveillante de Robert Chapatte et de Roger Couderc. Et on ne gagnait JAMAIS contre Galles, surtout celui de Gareth Edwards et de JPR Williams.


  • Tonton Danijel le 22/02/2014 à 13h26
    "On ne naît pas beauf, on le devient"

    En effet.

  • Mama, Rama & Papa Yade le 22/02/2014 à 17h51
    "Y a un gonze mine de rien qu'a marié ma frangine."
    "On est tous le beauf de quelqu'un"
    "N'est jamais plus beauf que celui qui beaufise."
    "On ne nait pas beauf, on le devient,"
    Autant être exhaustif sur le reufré à ma meuf...

La revue des Cahiers du football