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Ibériques Hunters

Matchbox - Espagne-Portugal : 1-0. Dominateurs et plus entreprenants, les hommes de Del Bosque l\'ont emporté grâce à un nouveau but de David Villa.

Auteur : Christophe Zemmour le 1 Juil 2010

 

Green Point Stadium, Le Cap.
But : Villa (63e).
Expulsion : Ricardo Costa (89e).

Espagne : Casillas – Ramos, Piqué, Puyol, Capdevila – Busquets, Xabi Alonso (Marchena, 90e + 3) – Iniesta, Xavi, Villa (Pedro, 88e) – Torres (Llorente, 59e).
Portugal : Eduardo – Costa, Carvalho, Alves, Coentrão – Tiago, Pepe (Mendes, 72e), Meireles – Ronaldo, Almeida (Danny, 58e), Simão (Liedson, 72e).

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La nalyse

L’Espagne, encore perfectible dans le jeu malgré un ratio de passes réussies de 88%, se doit de trouver la solution face à un Portugal parfaitement hermétique jusque-là. Del Bosque reconduit le onze vainqueur du Chili, tandis que Queiroz réorganise la ligne d’attaque utilisée face au Brésil, avec Simão et Almeida à la place de Danny et Duda.

Villa real
S’appuyant toujours sur sa circulation de balle, l’Espagne penche d’abord à gauche, avec pour stratégie de fixer la défense, repiquer dans l’axe et frapper au but. A chaque fois, les tirs cadrés trouvent sur leur chemin un Eduardo vigilant, spectaculaire et inspiré (Torres 2e, Villa 3e et 7e). Après avoir vainement tenté de forcer la décision en première période, par le biais de passes en profondeur et de frappes lointaines contrées (Xabi Alonso 33e et 37e, Piqué 44e), les Espagnols proposent plus de mouvement et s’appuient sur leurs latéraux en seconde, notamment Ramos.
Mais c’est sur une combinaison axiale à l’entrée de la surface, impliquant un extérieur du pied droit de Iniesta et une talonnade de Xavi, que Villa ouvre le score après une première tentative repoussée par Eduardo (63e). Llorente, tout proche de marquer de la tête à la 61e et à la 87e, a fait une entrée remarquée, en donnant de la hauteur, de la clarté et du poids au jeu espagnol, permettant notamment à Villa de travailler Ricardo Costa sur son côté et de tenter sa chance de loin (61e et 77e). Sans exercer un fort pressing, les coéquipiers de Xavi ont globalement la maîtrise du ballon, quelquefois gênés par des fautes portugaises dans l’entrejeu. Avec en prime une fin de match plutôt tranquille, la seule vraie frayeur venant d’une reprise de Danny contrée par Capdevilla (88e).

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Ibériques à dix balles
De leur côté, les lusitaniens n’ont jamais pu s’appuyer dans le jeu sur Cristiano Ronaldo, systématiquement contré par les Espagnols qui ont parfaitement appliqué leur plan consistant à l’empêcher de prendre de la vitesse. Il s’est contenté de frappes lointaines écrasées (23e et 90e) et de coups francs sur lesquels Casillas a dû intervenir (17e et 27e). Et quand il a pu passer son défenseur, il fut victime d’interventions à la limite de la faute (16e et 85e).
Les principales opportunités portugaises sont surtout venues des ailes, par Coentrão (pour Tiago à la 21e et à la 43e) ou Meireles (pour Almeida à la 39e) ; et de contres, par Simão (42e) et Almeida, dont le centre en retrait touche la cuisse d’un Puyol tout proche de tromper son gardien (52e). Le pressing portugais n’a pas empêché les Espagnols de relancer proprement, et si la défense a su contrer les incursions adverses durant la majeure partie de la première période, elle s'est trop exposée sur ses ailes et sur les tirs lointains, et a également semblé baisser de régime à l’heure de jeu.



matchbox_esp_por_4.jpgLes joueurs que l’on aurait aimé voir plus longtemps

Positionné arrière gauche lors de ce Mondial, Fábio Coentrão a offert une prestation des plus prometteuses. Très offensif et entreprenant sur son aile, il a tenté des débordements et des centres, provoqué des coups francs et s’est montré disponible par de multiples appels de balle. C’est lui qui est à l’origine de la plus belle occasion portugaise, à savoir le tir de Tiago repoussé par Casillas qui doit ensuite sortir au poing sur Almeida. Cherchant également à combiner avec Simão, il est lancé dans la profondeur et repris par Puyol à l’entrée de la surface (76e). Au cœur d’un beau duel avec Ramos durant la seconde période, il s’est distingué défensivement par un tacle plein de maîtrise sur Torres à la 48e qui l’avait mis à mal sur un grand pont à la 6e. Malheureusement, il couvre Villa sur son but.

Très vite sollicité par Villa et Torres, Eduardo a repoussé maintes tentatives espagnoles. Aussi bon sur sa gauche que sa droite, à l’aise sur corner, préférant détourner les frappes sur le côté, son style spectaculaire a retardé l’échéance et allégé l’addition (impeccable sur une frappe de Ramos à ras de terre à la 70e). Il est malheureux sur le but de Villa, puisqu’il sort bien aux devants du néo Barcelonais et repousse sa première tentative. Son arrêt réflexe du pied sur la tête plongeante de Llorente (61e), et son envolée sur le tir de Villa à (77e) qui prenait la direction de la lucarne, démontrent toutes ses qualités.



Les observations en vrac

• On a vu un drapeau d’un club de supporters de l’Angleterre dans les tribunes: les Anglais sont toujours optimistes quand ils réservent leurs billets.
Bixente Lizarazu et David Astorga ont semblé parler lentement à la mi-temps pour meubler, mais au moins il s’agissait de jeu. Tout le contraire de Denis Brogniart qui a tout de suite dégainé avec un "Villa était-il hors-jeu sur le but?" dès l’entame de son magazine. L’équipe des rouges est passée à deux doigts de perdre une épreuve d’immunité.
• Quand Astorga commente, c’est avec un ton neutre et presque détaché. On dirait qu’il le fait pour un DVD, comme si sa voix était ajoutée en différé.
• C’est fou ce qu'Eduardo ressemble à son prédécesseur Ricardo, aussi bien physiquement que footballistiquement.
• Et tant qu’on est sur les sosies, Tiago nous fait penser à Tag de Friends, le jeune assistant de Rachel dans la saison 7.
• Pour déchirer les maillots, Ricardo Carvalho utilise le même geste simple que Joey Tribbiani pour dégrafer les chemisiers. Et il est tout aussi efficace.
• Une feuille de Capdevila entre deux tranches de Ricardo (Costa et Carvalho): voilà la recette d’un sandwich ibérique réussi.
David Villa est indéniablement un joueur de talent, mais est-ce que ça lui donne pour autant le droit de se gratter les couilles sur le bord de la touche?
• Si maintenant l’Espagne a également un attaquant de pointe de grand gabarit avec lequel on peut jouer en fixation, Zlatan va-t-il finalement rester au Barça?
• Quand Cristiano Ronaldo rate un contrôle, la théorie de la relativité prend tout son sens. Et quand il réussit un centre sur un coup du foulard sans contrôle, elle en prend un autre.
• Nous avons retrouvé les cheveux de Torres: ils sont sur le crâne de Pepe.
• Quand Sergio Ramos a crocheté Coentrão côté droit pour enchainer sur une frappe du gauche repoussée par Eduardo, on s’est dit que c’était ballot pour lui qu’il n’y ait pas eu un Escudé sur la trajectoire.



Vu du forum

=>>  ESD.3 – mardi 29 juin 2010 – 20:33
Quel buse ce Del Bosque, il nous met encore deux milieux défensifs, alors que tout le petit monde de la presse française sait bien que c'est pour ça que la France jouait mal en qualifications.

=>>  Chnandler Bong – mardi 29 juin 2010 – 21:04
Franchement les défenseurs espagnols abusent: Iker fait des supers recep's en manchette et y'a personne pour faire une bonne passe ou aller au smash derrière.

=>>  kaizouman – mardi 29 juin 2010 – 21:07
Trente minutes de jeu et l'Espagne est toujours en course pour devenir la première équipe à gagner une Coupe du monde en marchant...

=>>  senzasudditi – mardi 29 juin 2010 – 23:35
Superbe action défensive des Portugais sur le but en deux temps de Villa: ce lever de main collectif en regardant l'arbitre pour réclamer un hors-jeu a considérablement gêné l'attaquant espagnol, qui a tenu le coup quand même.


Les titres auxquels vous avez échappé

Francs ibériques
Ibères nations
Un Cap, une péninsule !

Réactions

  • J'ai remis tout l'allant le 30/06/2010 à 23h54
    Très bonne matchbox comme d'habitude !

    • Et tant qu’on est sur les sosies, Tiago nous fait penser à Tag de Friends, le jeune assistant que [rencontre ?] Rachel dans la saison 7.
    _________
    > Et accessoirement, c'est l'inspecteur Don Flack dans les Experts New York (Eddie Cahill)... Il a aussi légué des cheveux à Pepe

  • Croco le 30/06/2010 à 23h57
    A un package Llorente-Martinez au Barça, je signe de suite. Ca fait trop longtemps que de vrais basques sont pas venus (on oubliera poliment Ezquerro).
    Touré parti, reste plus que la pilule Zlatan à faire avaler à City.

    "Un Cap, une péninsulte!", j'adore!

    Très bonne matchbox!

  • Alain Delon? Non Alain Deroin. le 01/07/2010 à 00h08
    Un des meilleurs titres de matchboxes! Bravo.

  • Croco le 01/07/2010 à 00h14
    En me relisant, j'ai pas fait exprès pour le "péninsulte"... Faut dire que ces derniers dans les médias, on a été servi...

  • Papin Jour Pape toujours le 01/07/2010 à 00h23
    Très bien msieur Darky, comme d'hab'. Bon ca manque d'un débat de 10 pages sur la vidéo et l'expulsion mais c'est bien ;)

  • Lucho Gonzealaise le 01/07/2010 à 01h56
    Si le Paraguay bat l'Espagne en 1/4, j'annonce comme titre auquel nous allons échapper:

    "La Isla Bonita"

  • LLBB1975 le 01/07/2010 à 08h59
    J'ai pas le jeu de mots du titre... en revanche, pour le france Ibérique : clap clap clap

  • wiseman81 le 01/07/2010 à 09h08
    • Bixente Lizarazu et David Astorga ont semblé parler lentement à la mi-temps pour meubler, mais au moins il s’agissait de jeu. Tout le contraire de Denis Brogniart qui a tout de suite dégainé avec un "Villa était-il hors-jeu sur le but?" dès l’entame de son magazine. L’équipe des rouges est passée à deux doigts de perdre une épreuve d’immunité.


    Même chose sur la ZDF. La commentatrice parle d'abord du but hors-jeu et ensuite que le match était ennuyeux. En face d'elle, Oliver Kahn lui explique calmement que cet hors-jeu est très difficile à voir mais que les espagnols ont tellement dominés le match, ont été patients que le but est mérité sur une superbe action... et l'autre qui répond "oui mais il y avait hors-jeu". Kahn est resté très zen sur le coup et reprend son explication.

  • DarkZem13 le 01/07/2010 à 09h10
    Merci, mais pour les titres, il faut féliciter Dame Rédac’ ! Ibériques Hunters, c’est en référence au célèbre policier Rick Hunter.

  • Espinas le 01/07/2010 à 09h20
    Cette délectation des commentateurs à chercher l'erreur d'arbitrage frise le masochisme.
    Moi, sur l'action du but espagnol, je me suis dit "Quelle action, super talonnade, j'aimerais bien la revoir en vitesse réelle depuis le départ de l'action".
    Eux c'est "Villa est-il hors jeu ?" et on revoie une chiée de ralentis où on revoie le départ de la dernière passe pour voir si Villa est hors jeu de 15 cm.

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