Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

GLT : un nouveau bug contre son camp

Une Balle dans le pied – Le nouveau dysfonctionnement de la Goal Line Technology constaté à Bordeaux (à cause du maillot trop jaune de Carrasso…) pointe les failles et les paradoxes d'un dispositif qui n'accomplit pas ses promesses.

 

Auteur : Jérôme Latta le 8 Fev 2017

 

 

Le match de Ligue 1 Bordeaux-Rennes, ce week-end, a été le théâtre du troisième incident significatif lié à l'usage de la Goal Line Technology depuis sa mise en œuvre dans divers championnats depuis deux saisons. La montre de l'arbitre central Sébastien Desiage a vibré à la 44e minute, indiquant que le ballon était entièrement entré dans la cage bordelaise au moment où le gardien Cédric Carrasso se saisissait de celui-ci, pourtant nettement devant la ligne de but. Sébastien Desiage a heureusement choisi d'ignorer l'alerte et de ne pas valider ce but virtuel, au grand soulagement du gardien des Girondins.

 

Selon le prestataire GoalControl, son technicien, dans son car-régie, a constaté immédiatement le bug sonore et a vérifié que les données de visualisation n'indiquaient pas un but, avant d'en informer les arbitres et d'avancer une cause : la couleur jaune fluo du maillot du portier a interféré et induit le système en erreur. L'explication est pour le moins ésotérique, et elle expose une faille importante si vraiment un facteur aussi anodin a perturbé le dispositif.

 

Le directeur général de GoalControl France, Carlo Murinni, confirme que le technicien a situé l'origine du dysfonctionnement dans "l’altération d’un paramètre qui sert à accentuer l’intensité des couleurs pour mieux les différencier, lors de la procédure d’implémentation des données du stade" (procédure qui se déroule avant chaque match). Carlo Murinni déclenche une salve préventive: "Le bug a été identifié rapidement et écarté définitivement", une mise à jour a été effectuée pour tous les dispositifs, une nouvelle procédure de contrôle mise en place. "Ce type d'incident ne pourra donc en aucun cas se reproduire". Mais ces assurances n'effacent pas les doutes nés d'incidents récurrents.(…)

 

LIRE L'ARTICLE


Réactions

  • osvaldo piazzolla le 09/02/2017 à 13h04
    Evidemment la technophilie béate (doublée de l'agenda des médias audiovisuels de supplanter l'arbitrage) est ridicule, mais je crois nécéssaire, pour ne pas passer pour un technophobe grincheux, que la critique technique ne mette pas dans le même sac deux technologies (les deux systèmes qui se partagent le marché) qui n'ont rien à voir jusque dans leurs principes physiques de fonctionnement.

  • Jamel Attal le 09/02/2017 à 18h02
    Il me semble que dans cet article, j'ai vraiment ménagé les points de vue en défense de cet outil, avec des citations consistantes du représentant de GoalControl et de l'arbitre de L1. Les arguments en défaveur de la GLT procèdent du constat de dysfonctionnements vraiment embarrassants, pas d'une position technophobe.

    Maintenant, je serais tout à fait enclin à t'écouter détailler les différences techniques entre ces deux outils – différences dont j'ai toutefois quelque idée. L'ironie est que ces deux systèmes différents ont produit exactement la même erreur de jugement (pour des causes forcément distinctes, certes) en déclenchant le signal pour un ballon à cinquante bons centimètres de la ligne de but, alors que la situation ne présentait pas de difficulté d'interprétation (au point que les arbitres ne s'y sont heureusement pas trompés).

  • osvaldo piazzolla le 09/02/2017 à 23h03
    je ne crois pas que ta posture soit technophobe, et je pense être sur la même longueur d'onde que toi sur ce sujet. Je veux juste exprimer que, rhétoriquement, une dénonciation globale de technologies différentes prête le flanc à l'accusation de "technophobie grincheuse".
    Le fait que, selon les championnats, on fait appel à des technologies différentes (l'une optique et l'autre magnétique si j'ai bien compris) me semble assez important pour être souligné, parce que, de facto, la mise en oeuvre de la détection du franchissement de ligne par la balle va être conçue, testée, déterminée, jugée différemment selon les situations.
    Scientifiquement, il est donc probable que les avantages et les inconvénients des méthodes, leurs failles, ne soient pas les mêmes. Mais il est aussi intéressant que ces différences sont invisibilisées. je ne peux évidemment pas répondre à ton désir (caustique) de détails, je n'en suis pas un spécialiste. Il est probable que les contrôles qualités des deux systèmes soient des secrets plutôt que des publications ouvertes (un peu comme les définitions des métriques utilisant les données chez Opta) et c'est justement intéressant comment cette "promesse techno scientifique" s'enferme dans une opacité et rend (comme tu le soulignes) les discours volontaristes et rassurants d'autant plus ridicules. C'est également drôle que chaque championnat décide tout seul de son système et du marché qui va avec, plutôt qu'une décision globale de la FIFA par exemple.
    Bref, ce que je veux dire, c'est qu'on aurait intérêt à souligner cette différence dans une analyse critique de la GLT. Dénuder les technologies plutôt que les invisibiliser. (Mais je suis d'accord que c'est plus facile à dire qu'à faire)

  • Jamel Attal le 11/02/2017 à 10h50
    Merci pour ta réponse, ce que tu dis sur l'opacité relative qui entoure ces systèmes est très intéressant….

    En fait, ma demande de détails sur les différences entre les technologies utilisées était moins caustique qu'intéressée: je les aurais versées à mon dossier :)

  • Tous en slip le 13/02/2017 à 11h32
    En attendant, les contestations commencent, avec une remise en cause du système par les acteurs. Lors de OM-OL, ça s'était plutôt passé sur la twittosphère. Pour TFC-Bastia, c'est l'entraineur Ciccolini qui parle...

    Sur lien :
    Battus (4-1) à Toulouse, samedi soir, les Bastiais ont émis des regrets après la rencontre à propos de l'action de la 17e minute, une reprise de près de Prince Oniangué captée par Alban Lafont... sur sa ligne. Cette occasion très nette a suscité la polémique dans les rangs corses : « Après discussion avec la production télé, nous avons eu la confirmation que les caméras de la goal-line technology n'ont pas fonctionné. On ne dit pas que le but est valable. On dit qu'on ne peut pas le savoir », indiquait-on parmi le staff du Sporting.

  • TiramiSuazo le 14/02/2017 à 19h33
    osvaldo piazzolla
    09/02/2017 à 23h03

    Le fait que, selon les championnats, on fait appel à des technologies différentes (l'une optique et l'autre magnétique si j'ai bien compris)
    ------------

    Faut que je fasse gaffe à ce j'écris car je fais partie des gars qui valident en France cette technologie chaque été depuis sa mise en place.

    GoalControl et HawkEye utilisent tous 2 la même technologie, à savoir 7 caméras par but et un maxi ordinateur qui recalcule rapidement si la ligne est franchie (à 15mm près).
    Ce ne sont pas des caméras classiques, je ne sais pas si on peut les appeler "High Speed Caméra", mais ce qui est sûr c'est que les 2 systèmes sont très proches.
    Un peu comme la VHS et le BétaMax pour les magnétoscopes des anées 70, HawkEye a une longueur d'avance car ils sont nés sur le tennis y a longtemps et développent leur logiciel pour le volley par exemple, alors que Goal Control vivote sur son succès d'avoir été retenu par la FIFA au Brésil en 2014.

    Pour en revenir, à ton dernier article Jérôme, je l'ai trouvé "soft" et moins agressif que le précédent mais c'est peut-être que mon ressenti.

    Quoi qu'il en soit, la technologie est relativement fiable, les fabricants ont annoncé les limites de leurs systèmes respectifs aux différents décideurs qui ont choisi de mettre cela en place, si ceux-ci (Ligues/FIFA/UEFA) et/ou d'autres (médias hors Cahiers du foot) ont voulu faire croire que cette technologie était infaillible c'est à ces personnes qu'il faut tendre le bâton et il est bon de rappeler que c'est l'arbitre qui décide, pas la machine.
    Merci à toi Jérôme de l'avoir fait.

La revue des Cahiers du football