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Euro : Super-16 contre Fat-24

La phase finale du prochain championnat d'Europe, en 2016, accueillera 24 équipes au lieu de 16... Tout le monde y a intérêt, sauf l'Euro lui-même?

Auteur : Richard N. le 7 Juin 2012

 

Nous n'en avons décidemment pas fini avec la surenchère: une voix peut bien s'élever pour réclamer un fair-play financier, un plafond salarial, un retour à la sagesse économique, c'est la même qui annonce avec satisfaction l'augmentation du nombre d’équipes qui participeront à son tournoi. On parle de progression, de sens inéluctable de l’histoire, mais cette augmentation est-elle vraiment indispensable?

 


Politique et ouverture

De 1960 à 1976, lors des cinq premières éditions de l'épreuve, la Coupe d’Europe des nations (rebaptisée Championnat d'Europe des nations en 1968) s'achève par une phase finale à quatre équipes, avec quatre rencontres au programme: deux demi-finales, un match de classement et la finale. En 1980, le tournoi passe à huit équipes réparties en deux groupes désignant directement les finalistes et, avec quatorze matches proposés, adopte un format qui se rapproche de la Coupe du monde. La formule à huit perdure durant trois autres phases finales (1984, 1988, 1992) comportant cette fois des demi-finales alors que le match de classement est supprimé.

 

 

Huit équipes, cela donne un tournoi un peu étriqué, où l’on déplore trop d'absents de marque, tombés dans des éliminatoires où l’erreur était interdite. En 1996, seize équipes se présentent en Angleterre. Le tournoi prend alors une ampleur notable par la quantité, trente-et-un matches, et surtout la qualité: la formule offre dès le premier tour des rencontres très relevées, où pas un ténor du continent, sauf accident notable, n'est absent. Il faut croire que cette formule ne satisfait pas entièrement les instances de l'UEFA, puisque l'Euro 2016 présentera un plateau de vingt-quatre équipes. L'épreuve européenne suit la même évolution que sa grande sœur la Coupe du monde, qui avait franchit le pas dès 1982.

 


Surface de vente

Mais si la FIFA pouvait arguer d’une ouverture sur les continents émergents, l'UEFA peut difficilement tenir le même discours. Certes, les évènements géopolitiques des années 1990 ont significativement augmenté le nombre de pays sur le vieux continent, mais il est peu probable qu’ils aient renforcé le niveau d’ensemble du foot européen. L'UEFA a bien sûr d'autres arguments: l’aspect sportif est une chose, mais le foot est aussi un business, faut-il le rappeler, et l’opération résulte avant tout d'un calcul financier. L'accueil d'un plus grand nombre d'équipes assure une retransmission plus large de l'événement qui contribue à augmenter à la fois l'enveloppe des droits de retransmission, la visibilité des sponsors, le tourisme des supporters ou encore les ventes de téléviseurs. Cette augmentation compense partiellement la répartition des recettes entre vingt-quatre fédérations au lieu de seize et surtout, l'élargissement assure de gagner des voix dans l'optique des futures élections – la stratégie avait fonctionné pour Michel Platini quand il avait promis l'ouverture de la Ligue des champions à un plus grand nombre de pays.

 

Sur le plan sportif, si l’idée de donner la possibilité aux petits pays de participer à son grand rendez-vous est charmante, la formule élargie donne surtout aux grosses écuries une double sécurité: celle de se qualifier sans trop de problèmes pour la phase finale et d'y avoir un premier tour relativement confortable.

 


L'Euro dévalué

L'augmentation du nombre d'équipes en phase finale d'une grande épreuve comporte toutefois le risque de dévaluer quelque peu l'événement. On le voit avec la Coupe du monde – et c'est encore plus flagrant depuis qu'elle est passée à 32 équipes: certaines sélections n'ont pas vraiment leur place dans un tournoi final. Malgré des ambitions affichées et une préparation sérieuse, on en voit fréquemment livrer trois matches insipides et rentrer aussitôt à la maison. Les sélections qui "passent au travers" existent certes depuis toujours, mais leur nombre a considérablement augmenté, en toute logique mathématique. La qualité d'un tournoi ne dépend pas du nombre d'équipes en lice, mais de la qualité de chacune d’elles. En outre, l'ajout de huitièmes de finales implique qu'à partir des quarts, les équipes évolueront avec un match de plus dans les jambes par rapport à la formule actuelle – tout au bout de saisons épuisantes pour les internationaux.

 

Le nombre 16, qui a prévalu durant quatre décennies en Coupe du monde (de 1934 à 1978, soient dix éditions) est pourtant idéal pour ce type d’épreuve. Il a le mérite d’d’offrir au tournoi une formule simple et lisible. Le nombre 24 est plus bancal, qui oblige à des formules tire-bouchonnées comme celle des "meilleurs troisièmes", ouvrant la porte aux calculs les moins avouables. Ce principe permit durant trois Coupes du monde (1986, 1990, 1994) à quelques bras cassés de poursuivre leur parcours au-delà de leur niveau réel. À moins d'inventer une sorte de barrage entre troisièmes, ou d’inviter les téléspectateurs à voter pour les équipes à repêcher (on peut s’attendre à tout), il est très probable que l'Euro 2016 reprendra la formule des "meilleurs troisièmes".

 


Barnum

Cette formule fait ainsi passer le premier tour du tournoi pour un simple écrémage. Comme celui de la Coupe du monde, la phase de groupes de l'Euro ressemblera à un prolongement des éliminatoires plutôt qu'au début de la phase finale qui, dans l’esprit du plus grand nombre, ne commencera réellement qu'en huitièmes de finales.

 

Avec le passage à vingt-quatre équipes et 51 matches, le tournoi se transformera en un barnum qui nécessitera des infrastructures de plus en plus lourdes. Ce qui exclura un grand nombre de pays potentiels à l'organisation. Ces dernières années ont vu se multiplier les phases finales de l'Euro organisées dans deux pays (Belgique et Pays Bas, Suisse et Autriche, Pologne et Ukraine...), ce qui atténuait l'unité de lieu d'un tournoi. À vingt-quatre équipes, le phénomène va considérablement s'accentuer, et les tournois pourront même s'étaler sur trois pays ou plus. À moins de ne plus confier l’organisation qu’à quelques pays "riches".

 

Alors que les sélections sont constamment affaiblies par la puissance croissante des grands clubs, que les internationaux souffrent d'un déficit à la fois physique et de motivation sous la tunique nationale. et que la qualité de jeu dans les phases finales est de plus en plus questionnée, l'élargissement de l'Euro ne répond pas au problème de fond – qu'il risque même d'aggraver. On se souvient que Sepp Blatter avait proposé, lors de son premier mandat à la tête de la FIFA, d’organiser une Coupe du monde tous les deux ans. L’idée avait été rejetée. Mais en gonflant son Championnat d’Europe, Michel Platini ne sera finalement pas loin de donner satisfaction à son ami.
 

Réactions

  • Gouff le 07/06/2012 à 08h25
    Ma principale réticence concernant la formule à 24 c'est clairement ce que ça implique dans le déroulement de la compét' : l'utilisation des "meilleurs troisièmes". J'aime pas ça, je trouve ça trop bancal.

    Par contre en terme de qualité du plateau, je suis pas sûr que ce soit vraiment si préjudiciable.
    Si on ajoute aux 16 de ce mois de juin Turquie, Norvège, Slovaquie, Suisse, Belgique, Bosnie, Serbie et Slovénie (ou Roumanie, ou Hongrie d'après le classement FIFA) ça reste relevé et je pense pas que ça implique que les favoris vont forcément se promener en phase de poule.

  • Alexis le 07/06/2012 à 09h39
    Bien que partageant le regard critique sur les motivations réelles du passage de 16 à 24 équipes, il me demeure insupportable de lire certaines choses, et plus particulièrement les argumentaires soulignant la faiblesse de certaines équipes. Comment peut-on encore avancer de tels arguments aujourd'hui ?

    Oui, c'est une évidence, élargir le nombre d'équipes participant à une compétition tend inévitablement à en abaisser la qualité moyenne des équipes présentes. Et alors ? Il n'en demeure pas moins que les meilleures équipes y sont toujours présentes. De plus, ce ne sont pas forcément les équipes les plus faibles qui offent le moins de spectacle, ou proposent les performences les plus ennuyeuses. Doit-on vous rappeler le parcours de la France lors de ces deux derniers tournois finaux ? N'aurait-elle pas, par son niveau de jeu, abaissé le niveau de la compétition ? Et de quelle faiblesse supposée parle-t-on à propos de ces équipes ? De faiblesse de résultats. Mais pour le reste ? Quelle analyse fouillée avons-nous sur le sujet ?

    Qui sommes nous, les observateurs de tous pays ou supporters de toute équipe de Club, pour dire quelle équipe est légitime à nourrir la Légende des compétitions ou au contraire qui tendra à la dévaluer sportivement ?

    Et pourquoi ne pas souhaiter au contraire une présence accrue de ces équipes pour leur donner l'occasion d'apprendre, de progresser ?

    Cette analyse me semble pour le moins relever d'une forme de complaisance dans un modèle sportif reposant sur l'héritage reçu des glorieux pionniers : peu importe que la France soit devenu une équipe médiocre (au mieux moyenne), trois générations talentueuses nous ont offert la légitimité éternelle, et tant pis pour les Estoniens, Coréens, Australiens ou autres Canadiens qui aiment le foot et souhaitent le développer. Pas d'accès aux grandes compétitions, no way! Ne venez pas nous polluez nos TV LED, on a assez à souffrir des commentaires de CJP. La fracture sociale, qu'il disait l'autre, non ? Lançons la fracture sportive! Et si un gueux venait à remporter l'une de ces compétitions, il serait à coup sûr illégitime (cf Grèce 2004, très largement moins spectaculaire que France 98 ou Italie 2006).

    Je pense pour ma part que cette réflexion repose sur la même mécanique que le népotisme politique et implique les mêmes conséquences : manque de renouvellement, défense des intérêts particuliers au détriment de l'intérêt général (ici du football), protectionisme furieux, exclusion sociale (sportive ici) et inégalités économiques dramatiques.

    Qui peut prétendre aujourd'hui que la Ligue des Champions a été de moins de bonne qualité cette année ? Qui peut prétendre que les petites équipes ont pourri l'ambiance et offert plus de matchs foireux et chiants que les cadors ?

    Bref, ce raisonnement m'apparaît tout simplement malsain et l'article me laisse pour le moins un goût amer. Quand accepterons-nous que les compétitions ne sont pas la propriété de quelques équipes sur la seule foi de leur passé dont les acteurs d'aujourd'hui ne sont en rien responsables ? Tout comme les acteurs des équipes sans passé glorieux ne sont en rien responsables des échecs de leurs prédécesseurs ou du développement tardif de politiques sportives dans leurs pays (villes/régions).

    Quand cessera-t-on de décider sans même une analyse des faits ni aucune autre forme d'argumentation que "puisque je vous le dis", que telle ou telle équipe dévalue sportivement plus une compétition qu'une autre et nuit plus au spectacle qu'une autre ?

    ce genre de discours ne peut décemment pas être tenu par des gens qui aiment le foot, je n'y crois pas. Ils n'aiment que leur équipe. Ce qui diffère très largement. Jamais ils n'auraient plaisir à traîner leurs guêtres au abords des terrains d'équipes amateur pour le simple plaisir de voir du jeu. C'est inconcevable pour moi.

    Ou alors, s'ils aiment le jeu, comment peuvent-ils autant rejeter d'autres formes de jeu que la plus répendue ? Comment ne peuvent-ils pas avoir envie de se nourrir d'autre chose ?

    Ca me gonfle.





  • Jean-Patrick Sacdefiel le 07/06/2012 à 09h59
    @Alexis
    Je comprends une bonne partie de tes arguments, mais ne vois pas dans l'article l'opposition que tu fais entre des équipes qui auraient une légitimité éternelle et les autres.

    L'élargissement de la compétition offrent justement aux "gros pays" des chances accrues d'éviter un échec en phase qualificative, puis réduit également les risques d'une élimination dans leurs groupes de phases finales (ce sont ces équipes qui ont intérêt à éviter qu'il y ait des "groupes de la mort": avec les systèmes de chapeau, elles seront encore plus "protégées").

    L'élargissement à 24 me semble une très trompeuse démocratisation - d'ailleurs l'exemple de la Ligue des champions, que tu prends, n'est pas très convaincant: son pseudo-élargissement n'a absolument pas menacé les intérêts des gros clubs, assurant seulement une représentation plus large au départ...

    Pour ce qui est d'offrir des possibilités de progression aux petites nations, les phases éliminatoires sont à mon avis beaucoup plus intéressantes que trois petits matches de phase finale. Les groupes qualificatifs offre des oppositions de niveaux plus divers que ceux des phases finales.

    Enfin, il semble assez peu contestable que l'élargissement abaisse la qualité moyenne des équipes puisque que la sélection sera moins sévère. On pourrait l'assumer pour certaines raisons que tu invoques, mais pas dans un contexte de surcharge des calendriers et de crise des sélections nationales - le tout sur fond du "barnum" économique évoqué dans l'article...

  • arnaldo01 le 07/06/2012 à 10h44
    Je suis d'accord avec le fait qu'une competition à 24 équipes est bancale et qu'on risque de passer rapidement à 32 equipes. Par contre, je ne suis pas d'accord sur le fait que certaines selections n'auront pas leur place. Contrairement à la coupe du monde où ce ne sont pas les 32 meilleurs equipes qui sont qualifiés (les éliminatoires sont par continent), à l'euro il y aura les 24 meilleures équipes européennes donc le niveau sera beaucoup plus homogène qu'à la coupe du monde.

  • C. Moa le 07/06/2012 à 10h49
    Passer à 24 équipes résulte surtout d'une envie d'avoir toujours plus de matchs. Le niveau des équipes n'est pas en question, je ne pense pas que ce soit l'un des griefs principaux de l'auteur; cependant, il fallait le signaler.

    Outre le fait que le critère de "meilleur troisième" est complètement subjectif, c'est surtout l'instauration d'un 8ème de finale qui me pose problème.
    J'aime la dynamique de l'Euro, comparé à la CdM que je trouve trop longue.

  • Toni Turek le 07/06/2012 à 11h06
    Alexis
    aujourd'hui à 09h39
    Et pourquoi ne pas souhaiter au contraire une présence accrue de ces équipes pour leur donner l'occasion d'apprendre, de progresser ?

    ====> Le problème est surtout qu'à qualifier 24 (et bientôt 32 ?) équipes sur 54, on peut se poser la question de l'intérêt de faire des éliminatoires si c'est pour prendre presque 50 % des équipes possibles. Les surprises vont résider essentiellement alors dans la présence de telle ou telle "petite" équipe, beaucoup moins dans l'absence de telle ou telle "grande" équipe. Avec autant d'équipes nationales engagées, on va aboutir à ce qui se passe déjà en C1 : les "grands" seront toujours là. Et ça va allonger un peu plus un calendrier déjà en surcharge.


    A ce niveau, pourquoi carrément ne pas instaurer un _vrai_ championnat d'Europe des nations, où chacune des équipes nationales affronte les 53 autres ? (Oui, j'exagère).

  • Tonton Danijel le 07/06/2012 à 11h21
    Si on considère les anciens champions du monde et d'Europe, les grands absents depuis le passage à 16 sont:

    Grèce (1996, 2000). Par contre depuis leur titre surprise de 2004 ils n'ont raté que la coupe du monde 2006 comme compétition internationale.

    Russie (2000), placé dans le groupe éliminatoires de la mort avec les champions du monde français et leurs voisins ukrainiens (eux aussi issue de l'ex-URSS, vainqueur en 1960 et plusieurs fois finalistes de l'Euro).

    Danemark et Angleterre (2008): pour diverses raisons, l'Angleterre a toutefois été éliminée par les deux équipes surprises de l'Euro, la Croatie et la Russie.

    C'est étonnant que cette idée d'élargissement soit venue dans la tête de Platoche après l'élimination de l'Angleterre et de ses nombreux supporters, sur place ou devant la télé.

    Le reproche à l'article, c'est, comme Alexis, l'argument de l'affaiblissement du plateau. L'élargissement de la coupe du monde ne s'est pas vraiment traduit par un nombre record de tôle, au contraire j'ai l'impression que les représentants de l'Asie et de l'Afrique ont nettement progressé. Les plus grosses tôles ont été enregistrées par l'Arabie Saoudite (8-0 contre l'Allemagne) et la Corée du Nord (7-0 contre le Portugal). Ironie de l'histoire: ce sont les deux seules nations asiatiques qui, avant l'élargissement de 1998, avaient réussi à passer le premier tour...

  • Moravcik dans les prés le 07/06/2012 à 11h29
    Les arguments de l'augmentation du nombre de matches (et donc de l'alourdissement du calendrier) et du nombre 24 bancal suffisent à rendre l'article pertinent quand même.

    Si on essayait au contraire d'alléger le calendrier, notamment en supprimant de nombreux matches d'éliminatoires qui risquent d'être de plus en plus inutiles pour les gros avec 24 équipes qualifiées pour le tournoi final, on pourrait envisager, comme ça existe dans d'autres sports, plusieurs divisions de championnats d'Europe (A, B, et C), avec système de relégations/promotions.

  • Bourrinos le 07/06/2012 à 11h54
    Ajoutons à l'aspect économique direct/immédiats (nombre de matchs/billeterie, de retransmissions télé/pubs, d'actualité à débattre le jour même/médias etc...), les aspect économiques indirects/non immédiats: Plus de matchs, c'est plus de stades, donc plus de villes concernées (voir le cas des villes qui ont réclamé l'Euro comme Saint Etienne ou d'autres pour avoir "leur" part du gateau, et en proifiter pour refaire stades, infrastructures, accessibilité, tourisme...)

  • Jean-Patrick Sacdefiel le 07/06/2012 à 11h59
    @Bourrinos
    A ceci près que plus grand-monde ne croit qu'il y a un "gâteau" à se partager pour les villes concernées, qui doivent consentir des investissements très lourds pour des infrastructures d'une utilité douteuse et des retombées économiques de plus en plus considérées comme imaginaires...
    Les nouveaux stades ne profitent - au mieux - qu'aux clubs qui peuvent bénéficier ainsi d'équipements plus rentables, largement financés par la collectivité.

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