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Deutschland über Alves

Matchbox – Allemagne-Portugal: 1-0. Le premier choc du \"groupe de la mort\" a accouché d\'un scénario digne d\'un match de milieu de tableau de L1. À l\'arrivée, c\'est l\'Allemagne qui impose son statut de favori.

Auteur : Matthias Cunha et Toni Turek le 10 Juin 2012

 

9 juin 2012. Arena Lviv, Lviv. 32.990 spectateurs.
Arbitre: Stéphane Lannoy (France).
But: Gomez (72e) pour l’Allemagne.

 

Allemagne : Neuer – Boateng, Hummels, Badstuber, Lahm (cap.) – Khedira, Schweinsteiger – Müller, Özil, Podolski – Gomez.
Portugal : Rui Patricio – Joao Pereira, Bruno Alves, Pepe, Fabio Coentrao – Meireles, Veloso, Moutinho – Nani, Postiga, Ronaldo (cap.).

 

 


La nalyse

Entre une Allemagne vue comme favorite et un Portugal en plein doute après une campagne de qualification et des matches de préparation chaotiques, le score final était prévisible. Le déroulement de ce duel entre finalistes malheureux des deux derniers Euros, lui, a pu surprendre. Entre ennui et mouvements dignes d'une demi-finale de Ligue des champions, la balance a penché en faveur de l'équipe la moins irrespectueuse de sa philosophie.

 

Bloc-équipe mon Amour

D'emblée, l'Allemagne opère un pressing tout terrain, qui aboutit à une première occasion pour Gomez de tester la vigilance de Rui Patricio. Problème: le milieu portugais est renforcé avec un trident Moutinho-Meireles-Veloso, chargé d'empêcher le milieu allemand d'arriver lancé sur la charnière centrale Pepe-Bruno Alves, plus connue pour ses facultés au duel que pour la vivacité de ses réactions face à des actions rapides. L’Allemagne craignant les contres de Cristiano Ronaldo ou Nani, la conséquence logique est l'instauration d'une guerre de tranchées au milieu.

 

S’ensuit alors pendant quarante minutes un match assez insipide entre deux équipes semblables: un grand gardien solide sur sa ligne et dans les airs mais avec une relance au pied aléatoire, une charnière centrale robuste flanquée d'un latéral participant aux offensives et d’un autre qui ne dépasse la ligne médiane que pour cueillir des pâquerettes, le tout surmonté d’un milieu de terrain comptant sur le talent de ses individualités pour lancer la pointe de l'attaque (Postiga vs. Gomez). Bref, deux blocs-équipes compacts, disciplinés, alternant avec une monotonie certaine jeu long et jeu court, mouvements collectifs téléphonés sur les côtés et percées solitaires télégrammées dans l'axe. La possession de balle est allemande, les tirs de loin aussi (Podolski 25e, 28e, 31e), mais ce sont les Lusitaniens qui se distinguent: sur un corner consécutif à une superbe remontée de balle collective, le ballon arrive dans les pieds de Pepe dont la frappe heurte la barre avant de retomber en plein sur la ligne de but. Le Portugal et sa tactique de hérisson sous tension alternative vient de laisser passer sa chance.

 

 


Super Mario Party

La deuxième mi-temps commence comme la première: une première minute allemande, des actions portugaises ensuite, mais cette fois sur un rythme plus élevé. Plus offensif, avec un Moutinho acceptant enfin d'accompagner Cristiano Ronaldo et Nani dans leurs tentatives, le Portugal prend légèrement le dessus en ce début de seconde période. Les Allemands ne se laissent pas faire, et profitent du léger espace laissé par la position plus haute du milieu portugais pour ouvrir des brèches, ce qui a le mérite de donner l'impression que le match est vraiment engagé. Plus vivant, et toujours équilibré, c'est logiquement sur un détail que le match bascule: une offensive sans trop de mouvement des Allemands, un centre peu ou prou "Ave Maria" de Khedira contré par Moutinho qui, avec l'effet, tombe sur la tête d’un Mario Gomez délaissé par Pepe qui venait de faire un pas en avant. 1-0 pour les Allemands, sans que l'on ne sache vraiment si cela est cruel pour les Portugais ou mérité pour eux…

 


Trop peu, trop tard

La toute fin de match est le moment d'une belle réaction de la part des Portugais. Avec l’entrée de l’offensif Varela, conjuguée à une envie collective enfin tournée vers l'attaque, les dix dernières minutes portugaises comportent infiniment plus de danger que les quatre-vingt premières: frappe de Cristiano Ronaldo détournée par Neuer, re-frappe de CR7 déviée de justesse, puis barre transversale de Nani sur un centre-tir, sauvetage in extremis de Neuer devant Varela, et un autre de Badstuber devant Nani... Tant bien que mal, Hummels et ses partenaires bavarois tiennent bon; le Portugal devra se contenter d'avoir tenu la dragée haute à l’Allemagne. Une Mannschaft un peu crispée mais qui, avec ce résultat, peut penser à la suite, bien qu'ayant livré un match ni plein, ni impressionnant. De son côté, la Seleccao n’a déjà plus le choix: soit se tourner définitivement vers l'attaque, soit continuer dans cette voie mi-figue mi-raisin en visant une hypothétique demi-finale sur une succession de miracles de la paire Nani-CR7. Malheureusement, on est quasiment sûr de l'option qui va être choisie par le staff portugais...

 

 

 

Le geste

À la 63e minute, Bruno Alves, positionné dix mètres derrière la ligne médiane, réalise une transversale de soixante-dix mètres qui tombe pile sur Nani qui contrôle le ballon, en extension, de l'intérieur du pied droit, pour se remettre immédiatement sur son pied gauche qui n'avait même pas encore touché le sol. Vous n'avez peut-être pas noté cet enchainement hallucinant de technique, car Lizarazu était en train de faire une comparaison foireuse entre ce match et la finale Bayern-Chelsea d'il y a trois semaines.

 

 

 

 

 

Les observations en vrac

Cristiano Ronaldo est bon, il est beau, il est riche, mais il chante l'hymne national comme un veau qu'on égorge.

 

Il y a eu plus de joueurs allemands à taper dans les mains de Slavko que dans celles de Slavek. Pour ne pas se fâcher avec le pays hôte du jour?

 

On ne sait pas si la charnière centrale portugaise Pepe-Bruno Alves gagnera un titre au football, mais vu son gabarit, elle a toutes ses chances pour un titre de la WWF.

 

Soulagement chez les joueurs munichois titulaires: Arjen n’a pas joué le huitième passager bavarois.

 

À force d’être aligné tantôt à gauche, tantôt à droite, Lahm va finir par demander une double prime.

 

Le niveau a été tellement médiocre qu'à un moment, on a pris Mesut Özil pour Salim Arrache.

 

Le ballon de Pepe sur la ligne, c’était pour relancer le débat sur la vidéo?

 

Le meilleur homme du match, ça a été Stéphane Lannoy.

 

Trottiner pendant soixante-dix minutes au milieu de stars du ballon rond, pour sortir deux minutes avant que son équipe ne se prenne un but – comme ça c'est même pas sa faute: bienvenue dans le monde parfait d'Helder Postiga.

 

Le quatrième arbitre est triskaïdékaphobe: à la rentrée de Bender, au lieu d’appeler le n°13, il a d’abord indiqué sur son panneau lumineux que c’était le n°12 allemand – le gardien Wiese, sur le banc – qui devait sortir.

 

 

 

 

Le match de TF1

On n’avait pas dit que c'était le rugby qui gardait Christian Jeanpierre?

 

Première séquence de pub balancée dès après les hymnes, juste avant le coup d’envoi: les quinze minutes de la mi-temps ne suffisent plus, ou c’est pour permettre à Christian Jeanpierre de relire une dernière fois ses fiches?

 

Cristiano Ronaldo est évoqué pour le Ballon d’Or s’il remporte l’Euro. Sûr que ce sera plus dur pour Messi de gagner ce tournoi.

 

 

Formidable patriotisme de la triplette magique de TF1: l'arbitre de la rencontre étant français, il aura fallu attendre la 23e minute avant qu'un "mal arbitré" échappe de la bouche de Lizarazu, sur une décision parfaitement légitime par ailleurs (coup franc donné à l'entrée de la surface, là où le Basque aurait voulu laisser un avantage qui n'avait rien d'évident).

 

Encore deux moments de pub gratuite pour Arsène Wenger (22e et 28e), à propos de Podolski, nouveau venu à Arsenal.

 

Comment entretenir son propre mythe :
"Christian Jeanpierre : Vous avez des infos en provenance de l'Angleterre Arsène?
– Arsène Wenger : "Oui".

 

D'après Arsène Wenger, quand Nani se prend un crampon à pleine vitesse sur le tendon d'Achille et qu'il s'écroule, il a "triché intelligemment". À ce rythme-là, Matthieu Valbuena a donc le QI d'Einstein.

 

Arsène Wenger: “99 fois sur 100, un match démarre toujours à un moment ou à un autre.” Et la centième fois, le match est reporté? (par @Chris_Phenix sur Twitter)

 

Le message subliminal de TF1: n’oubliez pas notre séquence météo.

 

Christian Jeanpierre a maintenant trois jours pour apprendre à bien prononcer les noms de Hummels et Müller.

 

 

 

 

Vu du forum

=> impoli gone - 09/06/2012 à 21h53
Pourquoi ils diffusent Caen-Toulouse sur TF1 alors qu'il y avait un excitant Portugal-Allemagne au programme. Franchement, ces purges de Ligue 1 complètement fermées, où on voit aucune prise de risque ni jeu en mouvement, y en a marre.

 

=> Lucho Gonzealaise - 09/06/2012 à 22h08
Encore mieux que la pub après les hymnes, TF1 invente la météo en plein milieu d'une action.

 

=> Jean-Luc Skywalker - 09/06/2012 à 22h21
Superbe technique de Raul Meireles pour mettre une droite à un joueur adverse sans prendre de rouge: s'excuser dans la seconde.

 

=> newuser - 09/06/2012 à 22h34
L'action du match, c'est quand même la relance en mode panique du défenseur allemand qui réussit une passe fusante de quarante mètres afin de lancer Müller sur la droite pour un centre dangereux. J'ai entendu Wenger lâcher un "fantastique" et sortir le chéquier.

 

=> Croco - 09/06/2012 à 23h00
Enchaîner la finale du Top14 et Allemagne-Portugal, c'est un coup à réduire la consommation de somnifères de manière drastique... Pauvre journée de sport au final.
=> Charterhouse11 - 09/06/2012 à 23h00
Et encore, te plains pas, t'as pas vu la finale dames de Roland Garros...

 

=> forezjohn - 09/06/2012 à 23h26
Jeu poussif, but sur un ballon dévié, adversaire qui tire sur les poteaux; il ne manque qu'un ou deux casseurs de jambe ou de mâchoire et la vraie Mannschaft sera de retour.

 

=> Benoit Fleck - 09/06/2012 à 23h35
On est bien d'accord que Cristiano s'est fait une nouvelle coupe de cheveux pendant la mi-temps? C'est bien d'avoir des priorités dans la vie.

 

 

 

 

Les Allemands

Dans ses cages, en première période, Neuer a plus été sollicité… par sa défense centrale que par les Portugais. Il a connu sa première alerte non sur un tir, mais sur un tacle de Postiga alors qu’il évoluait hors de sa surface. Il n’a pas hésité à monter au créneau sur les (nombreux) corners portugais, et a effectué une parade ô combien décisive sur le tir de Varela en fin de rencontre. Cage inviolée, mission accomplie pour le portier du Bayern.

 

 

La défense centrale Hummels-Badstuber n’est initialement pas apparue comme une garantie tout risque: plusieurs fois, les Portugais ont semblé bien près d’effectuer une interception décisive. Mais au fil du temps, les deux centraux ont contrôlé leur zone, le Borussian se révélant mieux qu’un remplaçant de Mertesacker, le Bavarois sauvant même la baraque allemande sur le dernier tir de Nani.

 

Les deux latéraux ont connu des moments plus difficiles: à droite, Boateng a donné l’impression de vouloir lancer des attaques dans le couloir, mais ses montées n’ont pas duré et C. Ronaldo lui a donné bien du fil à retordre; à son actif toutefois, une superbe intervention à la 65e, qui annihile une chance du capitaine portugais. Re-re-repositionné à gauche, Lahm n’a pas été souverain non plus défensivement face à un Nani intenable. Löw doit-il vraiment passer Lahm à gauche, alors que le capitaine est habitué et préfère jouer à droite? Quoi qu’il en soit, la gestion des couloirs est à améliorer.

 

Au milieu, l’inconstance a été la règle. Les mauvaises passes ont été trop nombreuses, les bons enchaînements trop rares pour une équipe qui vise le titre. Özil a tenté d’animer le jeu comme il a pu, mais il n’a pas réussi à trop affoler la défense portugaise – peut-être s’éparpille-t-il un peu trop sur le terrain. S’il a réalisé quelques centres intéressants, Müller n’a plus le feu de 2010: après une bonne entame de match, il s’est ensuite fait très discret, avant de réapparaître en seconde mi-temps.
Le plus offensif aura été Podolski, qui a osé tantôt comme centreur, tantôt comme tireur. Notons la performance inégale de Khedira, qui a soufflé le show (avec son centre gagnant pour Gomez) et l’effroi (avec des passes qui ne sont pas toujours arrivées là où elles auraient dû) aux côtés de Schweinsteiger, qui a finalement tenu sa place aux dépens de son coéquipier du Bayern Kroos, lequel n’a eu droit qu’à une entrée très tardive dans ce premier match.

 

Devant, comme d’habitude tout seul à la pointe de l’offensive pour réceptionner les centres allemands, Gomez a eu peu d’occasions. Il a mis le but qu’il fallait mettre d’une tête bien placée, et a frôlé le doublé juste après. Le traumatisme de la C1 semblant digéré, il devrait conserver la priorité devant Klose, qui n’a pas eu le temps de se montrer dangereux une fois entré sur le terrain. Quant à Bender, il n’a obtenu qu’une minute de présence sur la pelouse – ce qui lui permettra de rajouter une unité à son compteur de sélections.

 

 

 

 

Les Portugais

Bon sur sa ligne, bon dans les airs, moyen dans son jeu au pied, et se prenant un but vers la fin de match sur lequel il ne peut rien faire... Le Portugal a trouvé son nouveau Vitor Baia en la personne de Rui Patricio.

 

 

La charnière centrale Pepe-Bruno Alves, très décriée avant le début de la compétition, n'a pas grand chose à se reprocher, sauf une qualité de relance allant de l'aléatoire à l'inexistant. Elle a cependant été rarement prise en défaut, y compris en vitesse, ce qui est plus qu'honorable face au physique et à la qualité des attaquants allemands – si ce n'est sur le but, mais la trajectoire du ballon était compliquée à lire.

 

Sur les côtés, on a pu par séquence retrouver le Fabio Coentrao de la Coupe du monde 2010, mais malheureusement pour lui il n'a pas su se rendre décisif offensivement malgré ses tentatives répétées côté gauche. Joao Perreira a souffert de la comparaison, se contentant du strict minimum sur le côté droit. Pourtant, sur l'une de ses seules montées le Portugal se procura une occasion dangereuse (29e), ce qui aurait pu l'inciter à perséverer.

 

Devant la défense, Miguel Veloso était chargé d'un rôle à la Alou Diarra du riche, ou à la Michael Ballack du pauvre, c'est selon. Plus que discret offensivement, il a tenté de juguler la pression de ses homologues allemands avec plus ou moins de réussite. Aidé par Meireles et Moutinho à la récupération, ces derniers auraient dû êtres les rampes de lancement de l'armada offensive portugaise, mais ne se sont prêtés au jeu qu'avec parcimonie. À leur décharge, il y a plus simple à gérer qu'un combat avec la paire Schweinsteiger-Khedira. Cependant, c'est systématiquement quand un des deux s'est positionné plus haut que le Portugal a réalisé ses meilleurs mouvements, preuve que sans apport offensif de leur part il sera difficile à la Seleccao d'être dangereuse offensivement. À moins que Paulo Bento n'instaure définitivement la présence de Varela qui, bien qu'un peu brouillon, a montré beaucoup plus d'allant durant le peu de temps de jeu qu'il a eu.

 

Peu servis en ballons exploitables, Nani et Cristiano Ronaldo ont fait ce qu'ils ont pu, avec leurs qualités techniques évidentes mais leur entente plutôt minimaliste. Peu de redoublement, de changement d'ailes, de dézonage... pour finalement produire un jeu à la fois... imprévisible et stéréotypé. Les meilleures occasions portugaises sont cependant passées par eux, leur aisance technique ouvrant fatalement un champ des possibles immense même face à des défenseurs comme ceux de la Mannschaft.

 

Devant, il y avait un type qui trainait, on sait pas trop qui c'était si ce n'est qu'il avait un maillot avec marqué "Helder Postiga" dessus. Surement un streaker qui a su échapper à la vigilance des stadiers. À un moment il est sorti, et un autre type appelé Nelson Oliveira l'a remplacé: lui au moins a déjà dû faire du foot en club, il arrivait à contrôler le ballon.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

The dictatorship of Löw expectations
Plus morts que Lviv
Ô Nani blues
 

Réactions

  • Charterhouse11 le 10/06/2012 à 12h57
    Je n'ai pas encore lu l'article mais le titre est formidable. Bravo!

  • Belmondo Bizarro le 10/06/2012 à 13h05
    Ah je suis content que vous releviez la transversale de Bruno Alves, j'ai aussi halluciné quand j'ai vu qu'elle arrivait à destination et de que Nani en faisait. La passe de Moutinho pour Ronaldo était fantastique également (vu la position de CR7 si Boateng n'était pas revenu je pense qu'il y avait but). Les Portugais n'ont pas fait un match de folie, mais ils ont montré autant de qualités que les Allemands au final, on retient d'ailleurs davantage leurs occasions que celles des autres. De là à être d'accord avec CR7 et Pepe qui pleurent genre "C'est injuste, c'est la moins bonne équipe qui gagne", y'a un pas que je ne franchirais pas...

  • Miklos Lendvai le 10/06/2012 à 13h36
    Je n'ai vu que les 10 dernières minutes et Cristiano Ronaldo m'a vraiment impressionné. Techniquement très au dessus des autres, il a toujours cherché à faire briller ses partenaires alors que sur certaines actions, il aurait pu y aller seul (en tout cas, c'est ce que je pensais qu'il ferait).

    Sinon, sur TF1, les analyses de Barthez sont vraiment très médiocres. Comment peuvent-ils faire l'erreur de le reprendre alors qu'il ne savait pas déjà quoi dire au mondial ?

  • Charterhouse11 le 10/06/2012 à 14h45
    Parce que Barthez ca reste France98 pour ceux qui s'intéressent au foot une fois tous les deux ans et pendant un mois (et encore)?

  • Jankulovic Hasek le 10/06/2012 à 15h10
    le message subliminal, c'était Alain Gillot-Pétré, non ?

  • le Bleu le 10/06/2012 à 15h12
    Le monde d'Helder Postiga serait parfait s'il avait été meilleur buteur de Ligue 1 avec Saint-Etienne.

  • Jean-Luc Skywalker le 10/06/2012 à 15h37
    Je constate que personne n'a regardé ce match sur Bein sport, bande de radins. Y'avait Bruno Cheyrou aux commentaires, pourtant. Ou Benoît.

  • Zénon Zadkine le 10/06/2012 à 16h27
    On ne sait pas si la charnière centrale portugaise Pepe-Bruno Alves gagnera un titre au football, mais vu son gabarit, elle a toutes ses chances pour un titre de la WWF.
    ----------
    N'importe quoi, ce n'est plus la WWF depuis une dizaine d'années mais la WWE (pour éviter la confusion avec les hippies).

  • Tricky le 10/06/2012 à 16h53
    The dictatorship..., c'était vraiment bien aussi.

  • Toni Turek le 11/06/2012 à 03h22
    L'avantage avec ce résultat, c'est qu'au moins on ne nous embêtera plus avec Yvonne la Vache, qui ne vaut pas du tout Paul le Poulpe côté pronos.

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