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D2, ère 2

La D2 n’est plus ce qu’elle était. Le purgatoire au jeu lent, mais violent des années 70-80, a laissé la place, depuis que cette division n’a plus qu’un groupe, à un championnat qui ne cesse de progresser, jusqu’à faire un peu d’ombre à son grand frère de D1 quand celui-ci voit son niveau partir en vrille telle une reprise de Jérôme Leroy.
Auteur : Maurice Quépéril le 15 Avr 2001

 

La D2 n’est plus ce qu’elle était. Le purgatoire au jeu lent, mais violent des années 70-80, a laissé la place, depuis que cette division n’a plus qu’un groupe, à un championnat qui ne cesse de progresser, jusqu’à faire un peu d’ombre à son grand frère de D1 quand celui-ci voit son niveau partir en vrille telle une reprise de Jérôme Leroy.

Réussir en D1, coup de chance ou coup prémédité dans la fourmilière?
Tout le monde fut surpris l’an passé quand au grand jeu des trois derniers du championnat de D1, aucun des promus n’était au rendez-vous. Troyes, Saint-Etienne et Sedan, au prix d’un parcours sans fausse note, mais surtout sans complexe, avaient réussi là où quelques années plus tôt, Lorient et Châteauroux avaient échoué de très peu : bien jouer, aller de l’avant, enthousiasmer, et réussir à faire douter les grosses cylindrées. Bien loin des performances pénibles de Guingamp v.1.0. Cette année encore, inutile de le rappeler, Lille porte bien haut le drapeau des anciens pensionnaires de la D2.
Mais alors, qu’est-ce qui fait marcher aussi bien des clubs qui montent?
C’est sans doute justement parce qu’ils montent et bénéficient d’une année entière de résultats positifs que les promus concurrencent aussi bien leurs supérieurs hiérarchiques. Pourquoi complexer quand bien des grosses écuries ne pensent qu’à une chose, construire la dream-team qui qualifiera la ville pour la Champions League et fera vendre plus de maillots que le voisin? Lille n’a pas perdu son temps à savoir ce que les autres faisaient cette année, ils ont avancé, tout droit, sans risque de se perdre en route. Ce qui ne fut pas le cas des Lyonnais, des Parisiens, des Monégasques, des Bordelais et bien entendu des Marseillais, dont le championnat a commencé trop tôt pour certains, trop tard pour d’autres. Quand les ténors se monopolisent, les petits s’amusent, logique. Le foot est aujourd’hui tellement calqué sur le business, que les dirigeants de clubs s’imaginent que rester devant les concurrents de même calibre mène au succès. Oui mais, comme dans le business, c’est une PME qui a l’esprit d’entreprise et qui crée la surprise. Même si souvent ça ne dure pas, puisque le modèle économique de nos amis dirigeants a toujours prouvé que les plus faibles apportent les nouvelles idées au marché, mais ce sont les gros trusts qui les développent…

Et l’an prochain?
Les retours de Montpellier et de Sochaux, deux vieilles connaissances de la D1, mais aussi probablement de Lorient, font que l’on peut encore espérer de belles surprises comme ces deux dernières saisons. Les clubs de D1 sont cependant prévenus, et nul doute que les promus seront reçus cette fois-ci avec la plus grande méfiance. On ne commet pas toujours les mêmes erreurs.
Cependant, la D2 ressemblant à s’y méprendre à son grand frère au niveau des organisations tactique et économique des clubs, les nouveaux venus ne sont pas pris au dépourvu quand la saison approche. Ce ne sont plus des clubs qui viennent pour découvrir, ils viennent pour gagner, montrer qui ils sont, sans trop d’appréhension par rapport à un éventuel retour en D2 qu’ils connaissent bien, forcément.
La D2 est un parc à clubs qui majoritairement ont connu la D1, cette double expérience leur sert quand il s’agit de sauver sa peau au dernier moment. L’ayant déjà vécue, dans bien des cas, la pression n’est pas la même que pour un club comme Strasbourg qui croyait ne plus jamais avoir à faire avec la division du dessous (IMG Mc Cormack ne l’entendait en tout cas pas de cette oreille). On se souvient aussi du mal qu’ont eu les Marseillais et les Nantais la saison passée lorsqu’il s’est agi de concurrencer des équipes habituées à jouer des coudes dans l’ascenseur pour éviter la relégation. Si la logique fût respectée pour ces deux clubs, Montpellier, plus habitué du ventre mou que du dessous du nombril, se retrouva égaré au fond du trou.

Il y a donc encore pas mal d’espoir pour les futurs promus. Eux aussi désormais sont armés pour défier les plus grands… Tant qu’il y aura des exemples comme Sedan, Troyes ou Lille, ils se sentiront plus forts. Chacun son tour???

Réactions

  • ibrahima bakayoko le 15/04/2001 à 17h01
    Moaui, c'est un peu vrai tout ça, mais honnetement quand on voit une équipe comme Guigamp on se dit qu'elle a que du cul de rester en D1, maintenant Lille ressemble a Metz et Sedan à Nantes alors oui, ils ont leur place en D1

    Mais encore une fois, j'ai l'impression qu'avec le nivellement par le bas des équipes c'est la chance qui a encore plus d'importance qu'auparavant et en coupe d'Europe ca ne suffit pas

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