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Coupe de la Ligue dondaine <br>(Gueugnon fait la force)

Cette édition 2000 de la Coupe de la Ligue restera forcément comme le premier échec non avoué d'une compétition dont les origines ne sont que financières. Et c'est tant mieux.
Pour la première fois depuis sa récente création, la Coupe de la Ligue fut passionnante et surtout, humaine. Dès lors qu'elle échappait aux souhaits de ses procréateurs, elle se rapprochait du public. Elle devenait aussi une véritable compétition...
Auteur : Abraham Sterdam le 24 Avr 2000

 

Cette édition 2000 de la Coupe de la Ligue restera forcément comme le premier échec non avoué d'une compétition dont les origines ne sont que financières. Et c'est tant mieux.
Pour la première fois depuis sa récente création, la Coupe de la Ligue fut passionnante et surtout, humaine. Dès lors qu'elle échappait aux souhaits de ses procréateurs, elle se rapprochait du public. Elle devenait aussi une véritable compétition, et plus une session de rattrapage pour les clubs en échec dans le championnat ou ceux en mal de budget cherchant à boucler au mieux les fins de mois.
Gueugnon a cassé le vase que tacitement, les dirigeants de la Ligue veillaient à réserver aux clubs de D1, principalement ceux capables de soutenir la comparaison en coupe d'Europe. Car au-delà de l'aspect purement lucratif de la compétition, c'est cette place offerte à un club de D2 qui va faire réfléchir et soupirer les instances dirigeantes de la Ligue Nationale. Eux qui se sont battus pour la reconnaissance de leur Coupe, l'officialisation de leur projet, et bien entendu la légitimité de leur bébé dans un calendrier déjà bien (trop) plein. Ces dirigeants qui tenaient absolument à marquer de leur empreinte l'histoire du foot français, pour sortir définitivement de l'ombre de la Fédération Française, se démarquer, se faire remarquer. Les droits télé aidant, ils sont parvenus à "enthousiasmer" financièrement les clubs pro. Puis, ils ont ajouté à leur recette une place en UEFA. Ils sont même partiellement parvenus à rendre moins attrayante la Coupe de France (ceci peut en partie expliquer les échecs répétés des clubs de D1 dans cette compétition depuis plusieurs années). D'autant que pour cette dernière, l'abandon au niveau européen d'une compétition regroupant les vainqueurs de leur coupe nationale n'a pas facilité les choses en France.
Mais aujourd'hui, c'est au tour de la Ligue de souffrir pour sa coupe. Trop de compétitions, trop de challenges, et les footballeurs de première division perdent la foi. Il s'agit désormais de leur expliquer à eux, la légitimité d'une telle compétition, plus seulement à leurs patrons.
Ce samedi 22 avril 2000 restera une date importante dans l'histoire de notre football: une équipe de niveau inférieure à l'esprit parfaitement libéré et joyeux, aura réussi à terrasser une des plus grosses écuries de D1... Fantastique. Où l'on se rend compte que la pression interne aux clubs, la pression médiatique, bref, le besoin de résultats positifs dans tous les sens, tue l'envie. Magnifique démonstration du côté heureusement humain des footballeurs richissimes courant toute l'année après un ballon qu'ils ne savent plus du tout apprécier. Aujourd'hui, de toute façon, les investisseurs apprécient à leur place.
Gueugnon a largement mérité sa victoire, cela va sans dire. Mais il est sans doute encore temps pour la Ligue de réagir: supprimer la Coupe de la Ligue, réduire le nombre de compétitions, réduire le nombre de matchs joués chaque année, et d'un seul coup, la division 1 retrouvera sa joie de vivre, ses matchs passionnés, et le physique des joueurs ne demandera plus de substances supplémentaires pour continuer à fonctionner.
Gueugnon, c'est somptueux, c'est du rêve, c'est le pied de nez dont nous rêvions. Le pied de nez qui ne fait pas rire du tout les patrons de la Ligue, ni les dirigeants de clubs, car c'est une place en UEFA de moins, mais aussi le risque de voir le coefficient UEFA baisser pour notre nation... Et si Calais... On apercevra dès lors le vrai visage de certains, assoiffés de qualification en Coupe d'Europe dans l'unique but de remplir les caisses. Mais l'essence même de la compétition et ce qui fait qu'elle est enthousiasmante, c'est que tout le monde a sa place...

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