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Ciel, mon Racing

Carnets d'Amérique latine, ép. 5 - Moins connu que la Bombonera, mais (au moins) aussi bruyant, petite virée au Cilindro, antre de Racing Club de Avellaneda. 

Auteur : Rémi Belot le 7 Oct 2022

 

Derniers jours pour se procurer Total Futbol - Au cœur d'une passion latino, dont sont tirés ces textes et photos. 

* * *

Quand tu veux voir du foot à Buenos Aires, tu mets forcément la Bombonera, stade mythique de Boca Juniors, à ton agenda du week-end. Ce serait une erreur de ne pas le faire, mais l'autre erreur serait de manquer un match de Racing à Avellaneda. 

Avellaneda, c'est à quelques encablures du centre de la capitale argentine. Juste après la Boca, il suffit de traverser la rivière Matanza vers le sud pour débarquer dans ce quartier qui n'abrite pas moins de deux clubs parmi les plus grands du pays : Independiente et Racing (surnommé "L'Academia").

 

 

Le stade de Racing, c'est le stade Presidente Perón. Mais, à Buenos Aires, tout le monde l'appelle le Cilindro et ce n'est pas compliqué de comprendre pourquoi. On y vit probablement l'une des plus grosses ambiances du pays. Ça chante fort, ça chante partout, ça chante tout le temps.

L'une des grandes fiertés qu'on revendique sur les murs du stade, c'est d'avoir été le premier "champion du monde" des clubs en remportant la Coupe intercontinentale 1967 contre les Écossais du Celtic, champion d'Europe en titre - l'Academia ayant remporté la Libertadores une saison plus tôt. En fait, le club a été le premier vainqueur argentin d'une compétition qui existait déjà depuis 1960. 

Un légère tendance à l'exagération ; une ambiance de feu ; un maillot ciel et blanc ; à jamais les premiers : ça ne vous rappelle rien ?

 

 

Officiellement, le stade s'appelle "Presidente Peron", du nom du premier président élu et figure emblématique de la politique argentine d'après-guerre. Contrairement à la légende, il n'était pas spécialement hincha du club, mais l'enceinte est sortie de terre en 1950, sous sa première présidence. 

 

 

Aujourd'hui d'une capacité de 51.000 places, le stade a accueilli jusqu'à 100.000 personnes pour le fameux match retour de Coupe intercontinentale contre le Celtic en 1967. C'est le deuxième plus grand du pays derrière le Monumental, qui accueille River Plate et l'Albiceleste. Devant la Bombonera, donc.

 

 

Fait quasiment unique au monde, les stades des deux rivaux historiques d'Avellaneda sont collés l'un à l'autre, littéralement. Du haut des gradins du Cilindro, on aperçoit les briques rouges du Libertadores de América d'Independiente. 

Concurrents dans leur quartier, ils le sont aussi au niveau national avec des palmarès king size : 18 championnats et une Libertadores pour Racing contre 16 championnats et 7 Libertadores pour Independiente (record du continent).

 

 

Au pied du Cilindro, un portrait de Maradona. "D1OS" n'a jamais joué pour Racing, mais l'icône dépasse (largement) les clivages partisans du clubisme. 

 

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