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Aulas et le PSG : dans le piège de "l’élitisme"

Une Balle dans le pied – Si Jean-Michel Aulas, dépassé par une évolution pour laquelle il a milité, a raison de critiquer le coup de force financier du PSG, il n'est pas le mieux placé pour le faire.

Auteur : Jérôme Latta le 31 Août 2017

 

 

Le spectaculaire mercato du Paris Saint-Germain a été abondamment commenté et analysé, et au premier rang de ces commentateurs figure Jean-Michel Aulas. Auparavant, le président de l’Olympique lyonnais avait été plutôt enclin à saluer les bienfaits de l’arrivée des Qataris pour le championnat de France, revalorisé en termes d’image et de potentiel économique. Cette fois, s’il a concédé que l’arrivée de la star brésilienne aurait un effet semblable, il n’a pas pu se retenir d’exprimer ce que l’on peut résumer comme un profond sentiment d’injustice.

 

Jean-Michel Aulas a-t-il raison de déplorer les dérives actuelles, ou de s’en sentir victime? Est-il bien placé pour les déplorer? Car sans faire le procès de "JMA", il est instructif de considérer ce que sa position dit des évolutions de l’industrie du football depuis une vingtaine d’années, évolutions dont il a été un acteur majeur, comme bénéficiaire… puis comme victime.(…) 

 

 

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Réactions

  • Japhet n connerie le 01/09/2017 à 16h33

    Gurney,

    Je partage complètement ton analyse. Je remettais juste en perspective l'OM des 90 et l'OL des 2000.
    Pas d'arrêt Bosman pour l'OM donc si tu veux te renforcer c'est dans ton marché interieur principalement.
    Pas pour affaiblir ses concurrents comme le disait sens de.

  • Roy compte tout et Alain paie rien le 01/09/2017 à 17h08
    Sens de la dérision
    aujourd'hui à 09h44

    "Une sorte de théorie du ruissellement transposée au football – théorie qui a fait le bonheur des promoteurs du néolibéralisme, mais qui se trouve aujourd’hui totalement discréditée."
    Je sais que les Cahiers vivent dans une petite bulle mais elle ne me paraît pas si discréditée que cela cette théorie..

    ______________


    Oui cette affirmation me semble assénée un peu brutalement et sans vraiment de fondement. Dans le foot, j'ai quand même l'impression que ce ruissellement peut fonctionner. Le pognon qu'on reçu Rennes et Evreux pour le transfert de Dembélé n'est pas négligeable. Troyes a encore perçu un petit chequos suite au transfert de Blaise à la Juve, les droits TV de la L1 ont de bonnes chances de mieux se vendre à l'étranger avec Neymar au PSG qu'au Barça etc... Alors certes ce sont les grands clubs qui engrangent la plus grande part des bénéfices, mais il y a quand même des gouttes pas négligeables qui arrivent en bas de l'échelle.

    Est-ce aussi vrai en dehors du foot français ? C'est là que j'ai des doutes, notamment sur les championnats où la négo des droits TV est individualisée. Mais clairement les clubs anglais de PL (où les droits TV sont collectifs) bénéficient aujourd'hui des locomotives que sont (ou étaient) ManU, Arsenal ou Chelsea et plus récemment City.

  • Sens de la dérision le 01/09/2017 à 17h18
    Japhet n connerie
    aujourd'hui à 16h33


    Gurney,

    Je partage complètement ton analyse. Je remettais juste en perspective l'OM des 90 et l'OL des 2000.
    Pas d'arrêt Bosman pour l'OM donc si tu veux te renforcer c'est dans ton marché interieur principalement.
    Pas pour affaiblir ses concurrents comme le disait sens de.
    ----
    C'est pas moi qui ait commencé hein, c'est Jérôme ! Je ne pense pas que le but de l'OL ait été d'affaiblir la concurrence, plutôt de monter la meilleure, certes au détriment des autres... (un peu donc comme Marseille des années 90 qui aurait pu faire un truc jamais vu à l'OM, former plusieurs joueurs par an).

  • Jamel Attal le 01/09/2017 à 18h03
    @Roy compte tout et Alain paie rien
    @Sens de la dérision

    Je n'ai pas le temps de développer, mais oui, la théorie du ruissellement, pilier effectif de la doctrine néolibérale est totalement discréditée – notamment par les mesures de l'accroissement des inégalités (travaux de Piketty and co), mais pas seulement. Au point d'être devenue un sujet de blague rétrospective (en mode "qu'est-ce qu'il fallait être con pour avaler une ineptie pareille").

    Roy, l'exemple que tu prends de l'indemnité de formation abonde dans ce sens. C'est un dispositif de régulation, décidé par un "gouvernement" (la FIFA), arraché à ceux qui ne veulent rien redistribuer (parce que justement, selon eux ça va "ruisseler" tout seul).

    Et encore ce dispositif s'apparente plus à de la charité qu'à autre chose (tu le formules toi-même implicitement: "certes ce sont les grands clubs qui engrangent la plus grande part des bénéfices, mais il y a quand même des gouttes pas négligeables qui arrivent en bas de l'échelle"). Cette "indemnité" - le terme est parlant – n'est en tout cas pas du tout un mécanisme de compensation des inégalités qui, elles, s'accroissent à la faveur d'une flopée d'autres mécanismes.


  • Roy compte tout et Alain paie rien le 01/09/2017 à 19h04
    En fait c'est l'éternel débat sur lutte conte les inégalités vs lutte contre la pauvreté. Les mécanismes dont on parle pour le foot (et mon commentaire ne s'appliquait qu'au foot, pas à l'économie en général) permettent de lutter contre la "pauvreté du club de foot", mais en aucun cas contre les inégalités entre clubs c'est sûr.

  • Lucho Gonzealaise le 02/09/2017 à 05h49
    gurney
    01/09/2017 à 13h44

    On en fait beaucoup sur les "tentatives de Lyon pour affaiblir ses concurrents" mais sur les 7/8 ans de titre/domination, ce n'est pas arrivé tant que ça.

    Par exemple, à l'instant T, Paris a pris le meilleur joueur de Monaco, et lui avait déjà chippé Kurzawa y a quelques temps.
    A comparé : Lyon n'a jamais "piqué" le mvp de l'OM, Paris ou Monaco, ses concurrents de l'époque.
    -------

    Oui enfin on pourrait aussi parler des transferts qui ne se sont pas fait mais qui avaient pour seul but de contribuer à augmenter la masse salariale des rivaux, Ribéry et Pauleta ont bien profité de l'intérêt publiquement affiché d'Aulas pour négocier un plus gros salaire à Paris et Marseille.

  • Sens de la dérision le 02/09/2017 à 07h29
    Ce qui est bien avec Aulas (et l'OL), c'est que les supporters des clubs adverses ont développé une mythologie complètement irrationnelle et basée sur à peu près rien du tout. Qui peut dire aujourd'hui que l'OL n'était pas intéressé par le meilleur buteur du championnat de France ou par un joueur qui deviendra le meilleur joueur de l'Équipe de France ? Mais non, les approches de l'OL n'étaient que pour faire augmenter la masse salariale des clubs !

  • gurney le 02/09/2017 à 11h18
    Je pense en plus que Paris était plus heureux avec son pauleta revalorisé que ne l'est Monaco en ayant perdu mbappe.

  • fabraf le 02/09/2017 à 14h29
    Sens de la dérision
    aujourd'hui à 07h29

    Ne met pas tous les supporters adverses de Lyon dans le même sac stp. Perso, je souscris davantage au raisonnement de Gurney sur la domination lyonnaise.

    Un indice (chez vous)? Combien de fois Lyon est arrivé en tête des pronos d'avant-saison de l'Equipe entre 2000 et 2010? A comparer avec celui du PSG depuis l'arrivée des Qataris.

    Auparavant, on pouvait croire à une concurrence pour le titre, même si Lyon finissait par l'emporter. Aujourd'hui, on n'y croit plus, même quand Monaco ou Montpellier termine champion.

    Perso, je considère qu'une compétition, où la majorité des suiveurs pensent (à tort ou à raison) déjà connaître le nom du vainqueur, perd de son sens et n'a plus aucun intérêt. Que ce soit Aulas ou Gurney, Lions, les CdF, Gérard du PMU du coin, etc qui le disent ne change rien (pour moi en tout cas).

  • fabraf le 02/09/2017 à 14h31
    gurney
    aujourd'hui à 11h18

    Je pense en plus que Paris était plus heureux avec son pauleta revalorisé que ne l'est Monaco en ayant perdu mbappe.

    - - - - -
    Là je ne te suis pas. Les dirigeants de Monaco sont davantage ravis d'avoir perdu M'Bappé que ceux du PSG ou de l'OM l'étaient d'avoir revalorisés leur joueur. Mais peut-être parles-tu des supporters (mais là encore, ça se discute).

La revue des Cahiers du football