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Arbitrage vidéo, minute zéro

Une Balle dans le pied – La 48e minute de France-Espagne a marqué un point de basculement que presque tous les spectateurs auront ressenti. Émotion en différé, quête de "justice" : c'est aussi un changement de nature du football que cette minute a enregistré.  

Auteur : Jérôme Latta le 29 Mars 2017

 

 

Dans les instants ayant suivi celui où la reprise de la tête d'Antoine Griezmann propulse le ballon dans les filets de David De Gea, on a pu voir la joie du buteur et de ses coéquipiers, entendre la clameur du stade et les cris des commentateurs. Les pensées ont eu le temps de défiler : sur ce but heureux compte tenu de la domination espagnole, sur Griezmann en réussite, sur cette belle action collective… "Pas de hors-jeu !" crie immédiatement Grégoire Margotton au micro de TF1, constatant que l'assistant n'avait pas levé son drapeau, avant de célébrer avec enthousiasme l'ouverture du score. Mauvais réflexe, ancienne habitude. Idem pour les spectateurs du Stade de France que le réalisateur montre en train d'exulter, idem pour nous autres devant les écrans.

 

Il va falloir reprogrammer le logiciel émotionnel, apprendre à avoir des demi-joies, à les retarder, à les diluer dans l'attente de la vraie décision. Nous entrons dans le régime de l'émotion en différé, dans un jeu où un arbitre en cabine inscrira des buts. (…) 

 

 

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Réactions

  • blafafoire le 30/03/2017 à 10h59
    Jamel il est tellement fort qu'il arrive à faire des paragraphes bien réguliers même dans ses posts de réponse de commentaire.

  • Raspou le 30/03/2017 à 14h36
    Salut Jamel,

    Je ne vais pas débattre avec toi de la vidéo dans le foot, c'est un de tes domaines d'expertise, moi c'est un sujet qui ne m'a jamais beaucoup intéressé depuis bientôt 20 ans que je te lis. En fait je ne réagissais pas vraiment à ton article, plutôt à des réactions lues ici et là sur le charme de l'injustice d'une part, sur "notre football qui est mort" (cf l'ami Marius un peu plus haut). Je trouve qu'on vivait très bien sans la vidéo, mais j'ai l'impression qu'on vivra très bien avec la vidéo, au final je ne pense pas que ça change grand chose. On en reparle dans cinq ou dix ans!


  • Raspou le 30/03/2017 à 14h37
    Voilà que je t'appelle Jamel même quand tu signes Jérôme, maintenant.

  • Moravcik dans les prés le 30/03/2017 à 16h01
    Je suis le rugby d'assez loin, mais je garde en tête ce moment hallucinant, lors de la dernière coupe du Monde de cet essai français validé par la vidéo... puis refusé alors que Michalak s'apprêtait à le transformer, parce que l'arbitre découvrait en direct sur un écran géant une image montrant qu'il n'était pas valide.

    C'est juste un exemple, mais les conséquences potentielles de ce genre de truc sont vertigineuses, en termes de contrôle des images (par le diffuseur, par l'organisateur), de définition du périmètre de ce qu'on est censé vérifier (quelles règles inclure, jusqu'à quelle période s'accorde-t-on de remonter en arrière, etc), et tant d'autres choses.

    Tout le monde (enfin à peu près tout le monde) fait mine de ne pas voir tout cela, mais c'est pourtant un puits sans fond, et c'est vraiment le coeur du problème : la vidéo en théorie pourquoi pas après tout, en pratique c'est tout de suite extrêmement compliqué. Et dangereux. Il suffit d'y réfléchir sérieusement deux minutes pour s'en rendre compte, et pourtant on la met en place sans véritable réflexion. En gros allons-y, et on verra bien, et ça sera forcément globalement positif de toute façon. On verra bien en effet. Et moi ça me fout les jetons.

  • José-Mickaël le 30/03/2017 à 16h12
    Jamel Attal
    aujourd'hui à 10h11
    > On y est merveilleusement parvenu, dans les années 90, en procédant à des retouches intelligentes des règles.

    Oui, c'est une chose qu'il ne faut pas oublier ! J'ai connu le foot au début des années 1980 et en vingt ans il y a eu beaucoup de changements.
    - L'agression de Schumacher, aujourd'hui, ne serait plus impunie. (Par contre la main de Maradona ou de Vata seraient probablement encore possibles.)
    - Jusqu'à la coupe du Monde 1982 sévissait une coutume plus ou moins acceptée, celle de l'arbitrage à la maison. Les trois matchs de poule de l'Espagne en 82 sont des scandales d'école. Heureusement c'est fini.
    - Au début des années 1980, on parlait des cadeaux des arbitres en coupe d'Europe, notamment le Real Madrid qui offrait des call-girls.
    - Je trouve que depuis les années 2000, les arbitres (notamment de touche) savent très bien juger les hors-jeux : même lorsque ça se joue à pas grand chose, il est très rare qu'ils se trompent. En tout cas, on ne voit plus de hors-jeux de deux mètres comme autrefois. Et pourtant la règle est plus difficile à arbitrer que dans les années 80.
    - Les arbitres du foot pro sont maintenant des athlètes à part entière. Finis les arbitres bedonnants jamais bien placés. Et puis ils sont bien mieux payés (même si on pourra toujours trouver que c'est insuffisant).

    Malheureusement toutes ces bonnes évolutions sont mises en danger par le harcèlement médiatique qui est né après l'an 2000.

  • Aristofan le 30/03/2017 à 20h07
    Parmi les mille arguments anti-vidéo, la foi en l'image me semble le plus important. Une image n'est qu'une image, rien de plus. Quelque part entre la représentation d'une réalité et une fiction. C'est "l'enfance de l'art."

    Et si cela brise l'universalité du football - les matchs nous télédiffusés n'auront pas l'arbitrage vidéo, et les gros matches disposeront de plus de caméras que les petits - cela déplace le "sort" du jeu dans les mains du diffuseur.

    Y aura-t-il un arbitre de contrôle en régie pour s'assurer que tous les plans disponibles seront mis à disposition de l'arbitre ?

    Le problème du hors-jeu a été très bien soulevé. Juger cette règle par l'image, au millimètre, est absurde.

    Et même les spectateurs, qui disposent de la vidéo depuis des années, sont incapables de se mettre d'accord sur une action litigieuse. Je ne vois pas en quoi le recours de l'arbitre à la vidéo apaisera les polémiques. Elles risquent même parfois d'être pires, puisque non seulement cet enculé d'arbitre vendu aura accordé un pénalty à ces enculés de vendus de parisiens, mais en plus les images démontraient de manière ca-té-go-rique la simulation de l'attaquant.


  • ravio le 30/03/2017 à 20h15
    Moravcik dans les prés
    aujourd'hui à 16h01


    C'est juste un exemple, mais les conséquences potentielles de ce genre de truc sont vertigineuses, en termes de contrôle des images (par le diffuseur, par l'organisateur), (...)
    ---
    Moi je crois qu'on va bien rigoler en 2018.
    Quand on pense que les Russes ont réussi à faire élire cette grosse banane de Trump aux Etats-Unis, ils doivent se frotter les mains en attendant comment ils vont s'éclater avec les cars régie de la FIFA.
    Oui, on va bien rigoler. Jaune, mais on va bien rigoler.

  • José-Mickaël le 30/03/2017 à 20h52
    Aristofan
    aujourd'hui à 20h07
    > cela déplace le "sort" du jeu dans les mains du diffuseur.

    C'est vrai. Si je suis le diffuseur français, si l'équipe de France joue et qu'il y a un hors-jeu litigieux important, je ferai l'arrêt sur l'image qui permettra une décision en faveur de la France (zut, sur l'image le buteur adverse n'est pas hors-jeu, pas grave, je vais faire afficher l'image suivante, ah, là il est devant la ligne).

  • Edji le 31/03/2017 à 15h51
    José-Mickaël
    30/03/2017 à 16h12
    - Jusqu'à la coupe du Monde 1982 sévissait une coutume plus ou moins acceptée, celle de l'arbitrage à la maison. Les trois matchs de poule de l'Espagne en 82 sont des scandales d'école. Heureusement c'est fini.
    ---
    Barcelone est toujours en Espagne, et 35 après, on y arbitre toujours "à la maison", apparemment.
    (non, je n'ai pas digéré, et alors ?)

  • Edji le 31/03/2017 à 15h54
    (35 ans)

La revue des Cahiers du football