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Psychose toujours

PSG-OM : la maudite affiche fait la Une avant d'avoir commencé, avec le déploiement des forces de l'ordre, la crainte d'incidents graves et même des menaces de délocalisation du club parisien… L'occasion d'enrayer le hooliganisme local?
Auteur : Jamel Attal le 24 Oct 2002

 

Jérôme Leroy s'est donc auto-suspendu à la veille du sommet phocéo-parisien pour la deuxième fois consécutive. L'inconscient du joueur doit turbiner à plein régime à l'approche d'une rencontre qui l'a déjà vu se bagarrer avec son copain et homonyme Laurent. Du coup, acte manqué et tatannage d'adversaire. Cela fera toujours un motif de dégénérescence de moins pour un match dont on a fini par seulement espérer qu'il ne s'y passe rien. Ni bananes, ni sièges volants, ni trains dévastés, ni banderoles insultantes, ni penalty contesté, ni bagarres sur le terrain ou autour du stade. Mais pour une fois, l'affiche en est vraiment une, puisque par la grâce d'une victoire à Troyes et d'une autre sur Strasbourg, Paris et Marseille sont à égalité de points au troisième rang du championnat. Ces équipes sont encore loin de survoler leur championnat, et gagnent parfois aussi laborieusement que ce week-end, mais enfin elles sont là. Et surtout, elles prônent de nouvelles vertus. D'un côté, un Fernandez assagi par sa longue suspension n'a jamais autant prôné l'humilité pour son groupe, et de l'autre un OM métamorphosé par ses nouveaux dirigeants connaît enfin une saison calme (voir Marseille, la normalité ou la mort). Les ambiances viciées par les clubs eux-mêmes appartiennent aux souvenirs. Peur sur la ville Cependant, c'est bien la psychose entourant la préparation du match qui fait l'actualité de la semaine, avec une flopée d'articles dans la presse, et les déclarations alarmistes des divers responsables. Les acteurs semblent eux-mêmes vouloir dramatiser l'événement, avec des appels "pour ne pas céder à la haine" (Laurent Perpère) ou des craintes exprimées par le contrôleur général de police (Le Parisien, 22/10). Deux mille policiers sont mobilisés ainsi que des unités de la Brigade anti-criminalité, les responsables sécurité des deux clubs manifestent leurs inquiétudes, les rumeurs sur la vindicte des supporters se répandent… Les discussions ont d'abord porté sur l'horaire avancé (17h15), mesure prise initialement pour alléger les tensions, mais qui suscite maintenant les doutes. Le samedi en fin d'après-midi, la foule et la circulation sont à leur maximum, les commerces sont ouverts… Sur fond de lois sécuritaires, le préfet de police a même envisagé dans un entretien à Libération (22/10) la future délocalisation de ces matches à risque au Stade de France, ce qui a eu pour effet de faire réagir Laurent Perpère et Frédéric Thiriez. Le stade de Saint-Denis présente moins de garanties quant à la sécurité intérieure, mais, la vidéosurveillance ayant progressé, les problèmes se sont déplacés aux abords des enceintes (1). Le tissu urbain très dense autour du Parc est effectivement un terrain favorable aux troubles, et l'on entend à nouveau, par la voix des élus locaux, les demandes d'expropriation du PSG, dont les affluences perturbent le calme habituel de ce quartier bourgeois. Mais ce n'est pas parce qu'on ne parvient pas à se garer dix-huit soirs par an qu'il faudrait démonter le Parc des Princes, un des rares chefs d'œuvre d'architecture sportive en France, qui a déjà réussi à survivre à la construction du Stade de France (voir Le Stade de France, une histoire chaotique). Provocateurs, crétins et miliciens : faites le tri sélectif En fait, plusieurs sortes de risques sont amalgamés. Il y a d'une part les supporters, membres ou non d'associations, sur le comportement desquels portent en partie les interrogations. Les lancers de fumigènes et autres projectiles ou les tirs de fusées entretiennent durablement les haines justifiées par le "c'est eux qu'ont commencé", mais fondées en vérité sur l'affirmation que "j'ai un plus petit cerveau que toi". Les blessés du passé servent de martyrs à venger, et la bêtise humaine étant inépuisable, ça peut durer longtemps (sur le PSG-OM d'il y a deux ans, durant lequel un jeune spectateur a été paralysé après avoir reçu un siège sur la tête, voir Tristes stades). Pourtant, les signes d'une responsabilisation des associations sont sensibles depuis quelque temps (2), et les seuls espoirs d'amélioration viennent de ces groupes de supporters. Alors évitons les procès d'intention. Car d'autre part, ce sont les éléments incontrôlés qui posent les problèmes les moins solubles. Ceux-là ne chercheront peut-être même pas à entrer dans le stade, et ils ne parviendront pas, de toute façon, à entrer en contact avec les supporters Marseillais faisant partie du déplacement organisé. Il leur reste donc les éventuels supporters isolés, les malheureuses voitures immatriculées dans les Bouches-du-Rhône, et surtout les CRS. N'y voyez pas un geste politique, dont leur pauvre mythologie est bien incapable (voir Mythes et misère du hooliganisme, mars 2001). Enfin s'ajoute le problème spécifique et récurrent à Paris du maintien de groupuscules racistes qui, si leur présence a été circonscrite et réduite dans la tribune Boulogne, continuent de perpétrer des provocations racistes du côté de la Porte de Saint-Cloud (3). Eux sont à cheval sur les deux catégories et constituent toujours la vraie plaie du PSG, malgré leur marginalité — évalués à trois cents, ils ne représentent même pas 1% des spectateurs du Parc. Dans le contexte actuel (4), la préfecture considère cette saison comme une saison test (L'Equipe, 22/10), et le PSG, comme les autorités parisiennes (la mairie suit le dossier de près) ont tout intérêt à saisir l'occasion pour franchir un pas décisif vers l'éradication des fauteurs de trouble internes et externes. En espérant que bientôt, l'organisation d'un tel match n'oblige plus à faire d'un stade et de ses alentours le terrain d'une absurde guerre civile, et que samedi, la psychose sera démentie par l'absence d'incidents. (1) N'oublions tout de même pas que les incidents gravissimes de PSG-Galatasaray n'ont pas plus de dix-huit mois (13 mars 2001). (2) Certaines associations parisiennes sont associées au Contrat local de sécurité (CLS) conclu avec les mairies de Paris et de Boulogne. (3) Un supporter antillais a été agressé en janvier de cette année. Le club a déjà été dans le collimateur des "testings" de SOS Racisme, produisant un clip contre le racisme diffusé en fin de saison 2000 (voir Le PSG vers une réhabilitation). (4) Le projet de loi de sécurité intérieure prévoit une meilleure formation des stadiers et une application plus ferme des interdictions de stade. Nous proposons de ne garder que ces points-là et de bazarder le reste du projet.

Réactions

  • JPDarky le 24/10/2002 à 12h20
    Bon ben on va dire que j'a rien compris, c'est probable d'ailleurs, au passage suivant :

    <<
    (comment réagiraient les français si des Forces militaires allemandes venaient faire opposition pour limiter les affrontements entre forces de l'Etat et délinquants à Strasbourg ? Mieux que les ivoiriens ?).
    >>

    JPD

  • zoher le 24/10/2002 à 12h21
    C'est ca laisson les Ivoiriens s'entre tuer comme au Rwanda. CA m'énerve les gens qui gueulent quand on essaye de faire quelquechose pour enrayer les conflits et qui souvent gueulent aussi quand on ne fait rien. A mon avis il faut intervenir sans hésiter si ca peeut éviter des morts et cela avant que laa situation ne parte vraimeentt en couille. La Côte d'Ivoire est un pays compliqué et le conflit pourrait facilement devenir une guerre civile car il existe des tensions ethnique et religieuse. Et vu que le pouvoir n'a l'airr de rien faire pour calmer les choses j'estime que c'est le devoir de la France en tant que pays proche tant au niveau historique qu'au niveau culturel d'intervenir.

  • JPDarky le 24/10/2002 à 12h21
    hou leich, il est pas passe le passage parceque j'ai essaye de mettre des chevrons, arf.

    je parlais donc du passage suivant, mais on s'en fout :

    (comment réagiraient les français si des Forces militaires allemandes venaient faire opposition pour limiter les affrontements entre forces de l'Etat et délinquants à Strasbourg ? Mieux que les ivoiriens ?).



    JPD

  • mollows le 24/10/2002 à 13h42
    Zoher,

    Pas mal le rapprochement de la Cote d'Ivoire et du Rwanda. "Le devoir de la France en tant que pays proche [tant] au niveau historique", ca comprend la formation des milice Hutus, ou tu mettrait plutot ca au compte du niveau culturel ? Le colonialisme et le decoupage des frontiere n'est surement pour rien dans les "question ethniques"...

  • harvest le 24/10/2002 à 13h51
    Trop facile le pitre-éléphant !
    D'abord ta définition : "Psychose":"maladie mentale que le sujet est incapable de reconnaître, caractérisée par la perte du contact avec le réel" : Elle forcément inexacte car si tu en cites le nom , c'est que tu es capable de reconnaitre ta maladie. Par contre la caractéristique citée est parfaitement étayée par tes écrits ; mais as-tu jamais eu un contact avec le réel ( dans des réunions au FN peut-être ? ).

    N.B. Mais ces posts sont tellement caricaturaux que j'en viens à me demander si ils ne sont pas écrits par Jamel lui-même , histoire de faire monter l'audimat!

  • zoher le 24/10/2002 à 13h55
    mollows , exactement je pense que la France a une responsabilité dans ces anciennes colonies c'est pour cela que je trouve normal qu'on envoi des troupes pour que le conflit ne dégénère pas en guerre civile.

  • mollows le 24/10/2002 à 14h03
    je regrette quant à moi le peu de responsabilité de la politique francaise sur ce continent (sur le theme de la francafrique) et j'ai quelques doutes sur sa neutralité...
    et j'aurais pas trop le temps d'en disserter cet apm ;-)

  • Alsaco du sud le 24/10/2002 à 14h22
    Elle pourrait envoyer plein d'autres trucs que des militaires si elle était si responsable de ces anciennes colonies, la France...

  • zoher le 24/10/2002 à 14h32
    Je dis pas que l'attitude de la France vis à vis de ces anciennes colonies et de l'afrique en général est parfaite, loin de la, mais pour une fois qu'on réagit avant que la situation soit dramatique je pense qu'il faut le saluer plutot que d'y rechercher des mauvaises intentions.

  • JPDarky le 24/10/2002 à 14h38
    Mais pourquoi l'Allemagne a Hautepierre?

    Hein ?

    Lopocompris.

    JPD

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