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Matchbox vintage – Leicester City 3 – 3 Arsenal (27 août 1997)

C’est bientôt les Césars. L’occasion de rendre hommage aux films qui ont reçu la récompense suprême, à travers l’une des fins de matchs les plus jouissives des années 90.

Buts : Heskey (84′), Elliot (93′), Walsh (96′) ; Bergkamp (9′, 61′, 94′)

Le point sur le classement au coup d’envoi (statto.com)

Le onze de Leicester

Coach : Martin O’Neill (en place depuis un an et huit mois)

O’Neill est parvenu à faire monter Leicester en Premier League (2-1 en play-offs face à Crystal Palace), puis à y faire maintenir l’équipe (9ème en 96/97). Le début de saison est encourageant. C’était le temps où Emile Heskey apparaissait encore comme un prophète capable d’affoler les défenses adverses.

Le onze d’Arsenal

Coach : Arsène Wenger (en place depuis onze mois)

« Arsène who? » s’est fait un nom. Arsenal termine à sa meilleure place depuis 1991 (période pré- Premier League), derrière l’intouchable Manchester United et à égalité de points avec Newcastle et Liverpool. Les arrivées d’Emmanuel Petit et de Marc Overmars font valeur de tesst pour le titre.

La première mi-temps

Après une première occasion d’Heskey sans grand danger, les Gunners prennent rapidement l’avantage grâce à Bergkamp. Sur un corner frappé par Overmars, le Néerlandais hérite du ballon à l’angle gauche de la surface, contrôle et enroule un amour de ballon dans la lucarne opposée. Keller le voyait dehors. 0-1.

La providence a décidé de ne pas aider Keller, dont le dégagement raté entraine un tir puissant d’Overmars. Keller repousse, mais dans les pieds de Wright, qui frappe à côté.

Sur son aile gauche, Guppy n’est pas ridicule et livre quelques ballons intéressants à Heskey. Qui, hélas, n’en fait pas grand-chose.

Leicester multiplie les occasions pour revenir à la marque, mais le bal des maladroits se poursuit : sur une remise en retrait d’Izzet, Matt Elliott reçoit le ballon aux vingt mètres et envoie une cartouche. Mais le vieux fusil est rouillé et la balle effleure un spectateur du virage sud.

Une ultime frappe de Bergkamp clôt une première mi-temps agréable, pendant laquelle la balance a plutôt penché du côté d’Arsenal.

On espère que ces supporters ont pu repartir avec le dernier métro

On espère que ces supporters ont pu repartir avec le dernier métro

La deuxième mi-temps

La seconde période met du temps à démarrer. Les gardiens ne sont pas inquiétés outre-mesure. Jusqu’à cette contre-attaque menée par Vieira, qui donne à Bergkamp dans l’axe aux 30 mètres. On connait la chanson : celui-ci élimine le dernier défenseur puis trompe le gardien. 0-2.

Leicester ne baisse pas la tête pour autant. Sur un centre astucieux d’Heskey, Seaman glisse et Guppy est à deux doigts de réduire la marque. Mais Dixon veille, et dégage en corner.

Leurs efforts sont finalement récompensés, à la faveur d’un dégagement raté de Bould. La touche est rapidement jouée, Parker centre et Dixon se troue. Heskey pousse dans le but vide. 1-2.

Leicester continue de pousser, et Arsenal de reculer. Sur un corner repoussé par Arsenal, Elliott hérite du ballon aux 20 mètres, dans la même position que Bergkamp sur son premier but. Il esquive le défenseur venu à sa rencontre. Son tir dévié termine dans le petit filet de Seaman. 2-2.

Leicester croit avoir fait le plus dur, mais c’est mal connaître the artist Dennis Bergkamp. Un ballon aérien de David Platt,  le reste se passe de mots. 2-3.

O’Neill a la haine, mais ses hommes ont de la ressource. Corner de Parker, concours de têtes bleues dans la surface, et c’est Steve Walsh qui reprend victorieusement. 3-3.

Au revoir les enfants

Au revoir les enfants

This is the end

Matthew Dymore

Ils sont 32. 32 anciens Gunners à avoir été honorés par le club, au moyen d’une fresque les représentant, 4 par 4, placardée sur le mur d’enceinte de l’Emirates Stadium. Présentation des numéros cinq à huit.

 

5. Patrick Vieira (1976-…)

Bio

Né au Sénégal, le grand milieu défensif fit ses classes à Trappes, Dreux et Tours avant de débuter dans le monde pro à Cannes en 1993. Trois ans et une expérience peu concluante au Milan AC plus tard, il s’installa à Londres, Arsène Wenger l’ayant fait venir pour un peu plus de cinq millions d’euros.

Auteur d’une adaptation remarquable, là où les Henry, Overmars, Pirès et autres Adebayor eurent besoin de plusieurs mois pour retrouver leur meilleur niveau, Vieira s’imposa d’emblée comme le patron de l’entrejeu des Gunners, disputant plus de trente matchs dès sa première saison, à vingt ans seulement.

Accumulant les problèmes disciplinaires au début de sa carrière (neuf expulsions sous le maillot d’Arsenal, dont lors de deux matchs consécutifs au début de la saison 2000-2001), il se rangea au fur et à mesure que son influence sur le groupe grandit. Champion du Monde et d’Europe avec la France, il s’empara du brassard de capitaine d’Arsenal à l’été 2002, pour ne plus le lâcher jusqu’à son départ.

Régulièrement annoncé dans la plupart des clubs d’Europe, il tira sa révérence londonnienne après avoir inscrit le tir au but vainqueur contre Manchester United lors de la finale de FA Cup 2005.

Il quitta donc Arsenal pour retourner en Italie, successivement à la Juventus et à l’Inter, après plus de 400 matchs disputés sous le maillot des Gunners.

De retour désormais en Angleterre, sous les couleurs des nouveaux riches de Manchester City, il parlait il y a peu d’arrêter sa carrière à la fin de la saison, mais souhaite désormais prolonger encore un an .

Vieira, Adams, une coupe, trois mecs à droite, dont un penché et deux numéros neuf, et un autre type qui passe derrière, tout content.

Vieira, Adams, une coupe, trois mecs à droite, dont un penché et deux numéros neuf, et un autre type qui passe derrière, tout content.

 

Fiche

Nom : Patrick Vieira
Surnom : ‘Pat’ Vieira
Nationalité : Française
Date de naissance : 23/06/1976
Poste : Milieu défensif
Carrière à Arsenal : 1996-2005
Matches joués : 406
Buts inscrits : 33
Titres remportés avec Arsenal : Championnat d’Angleterre (1998, 2002, 2004), FA Cup (1998, 2002, 2003, 2005), Community Shield (1998, 1999, 2002, 2004)
Sélections nationales : 106 (6 buts)
Distinctions personnelles : Equipe-type de l’année de la Premier League en 1999, 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004, nommé dans le FIFA 100 et dans l’équipe-type des dix premières saisons de Premier League.

 

Fun Facts

– En plus de sa grande taille, Pat’ a toujours eu les chevilles assez larges, notamment en ce qui concerne sa carrière en Bleu. Déclarant en janvier 2010 être « à 100% sûr de disputer la Coupe du Monde », il est cependant conforté pas Raymond Domenech au mois d’avril, qui déclare que s’il devait livrer sa liste à ce moment-là, Vieira en ferait partie. Problème, Vieira ne fera pas partie de la liste des trente joueurs pré-sélectionnés, et annoncera sa retraite internationale le lendemain, soit le 12 mai, se fendant d’un « Je suis le meilleur à mon poste ».

– En 2006, la maison des Vieira à Cannes a été cambriolée, alors que Patrick, sa femme et sa fille étaient à l’intérieur. Mais aucun des trois ne s’est réveillé, ce qui a permis aux cambrioleurs d’emporter bijoux et argent liquide, avant de s’enfuir au volant de la Mercedes du Citizen, alors toujours international. Et si les Vieira dormaient à poings fermés, c’est parce que les voleurs hi-tech avaient fait pénétrer un gaz soporifique à l’intérieur de la maison afin d’opérer en toute tranquillité.

– Vieira est classé cinquième parmi les cinquante plus grands joueurs de l’histoire d’Arsenal selon un sondage sur le site officiel des Gunners.

 

6. Reg Lewis (1920-1997)

Bio

Né à Bilston, Staffordshire, moins d’un an et demi après la fin de la première Guerre Mondiale, la carrière de Reginald ‘Reg’ Lewis se déroula majoritairement lors de la seconde.

Entré au club à 15 ans, il joua en équipes de jeunes pendant trois ans, jusqu’au premier jour de l’année civile 1938. Pour son premier match dans l’équipe fanion du club, contre Everton, il inscrivit un but. Des débuts prolifiques pour un attaquant qui l’était tout autant.

Malheureusement, dès la fin de la saison suivante, la guerre était déclarée. De nombreux footballeurs partirent au front, et les équipes anglaises perdirent chacune de nombreux joueurs, au total 783 pendant toute la durée de la guerre. Certaines équipes furent plus touchées que d’autres, par exemple Liverpool qui perdit 76 de ses joueurs pendant ces six années. La palme revient cependant aux Wolves, qui virent 91 de leurs footballeurs partir au front, dont certains ne revinrent pas.

Il est difficile d’expliquer le système de championnats mis en place pendant la guerre, mais Reg Lewis, resté au pays, s’éclatait durant ces années, et inscrivit but sur but, 274 en 275 matches.

Malheureusement, ni ces apparitions, ni ces buts ne seront comptés dans les statistiques officielles, la FA ayant décrété que les compétitions s’étant déroulées pendant la WWII étaient d’un niveau trop faible pour être homologuées (les autorités interdisant les déplacements de plus d’une heure, tous les clubs issus de la Football League, de l’élite à la 3e division S – South, se retrouvaient dans des poules de 10, ce qui, évidemment, faussait les statistiques, comme si Manchester United et Macclesfield se retrouvaient aujourd’hui dans la même division).

Qu’importe, Lewis joua encore plus d’une centaine de fois sous le maillot des Gunners au sortir de la guerre, et le point d’orgue de sa carrière fut la finale de la FA Cup 1950, où il inscrivit le doublé qui permit à son équipe de l’emporter 2-0 contre Liverpool.

Trois ans plus tard, touché par les blessures à répétition (qui ne lui permirent de participer qu’à douze matchs en 1951-52 et aucun l’année suivante), Reg prit une retraite bien méritée et acheta un pub, qu’il revendit quelques années après pour travailler dans les assurances.

Reginald Lewis décéda en 1997.

Franchement, ils se foutent de nous. Le copyright "ColorSport" sur cette photo, c’est n’importe quoi.

Franchement, ils se foutent de nous. Le copyright 'ColorSport' sur cette photo, c’est n’importe quoi.

 

Fiche

Nom : Reginald Lewis
Surnom : ‘Reg’ Lewis
Nationalité : Anglaise
Date de naissance : 07/02/1920
Date de décès : ?/?/1997
Poste : Attaquant
Carrière à Arsenal : 1935-1953
Matches joués : 176 officiellement, 451 en comptant la Wartime League
Buts inscrits : 118 officiellement, 392 en comptant la Wartime League
Titres remportés avec Arsenal : Championnat d’Angleterre (1948), FA Cup (1950), Charity Shield (1948)
Sélections nationales : Aucune sélection officielle (2 sélections en équipe B d’Angleterre)

 

Fun Facts

– Avec ses 118 buts, Lewis est le onzième meilleur buteur de l’histoire du club. Si l’on rajoutait les buts marqués durant la Seconde Guerre Mondiale, il serait bien évidemment le meilleur buteur de l’histoire d’Arsenal, Thierry Henry ne culminant qu’à 226 unités. Le même cas de figure, plus controversé cependant, se présente à Newcastle, où le meilleur buteur du club est officiellement Alan Shearer, avec 206 réalisation, juste devant un attaquant des années 1940-1950, Jackie Milburn, avec 200 buts. Mais les 38 buts du début de carrière, pendant la guerre, de Milburn ne sont pas comptabilisés. Un débat houleux a pris place parmi les fans des Magpies, qui estimaient que Milburn devrait être considéré comme le numéro un. La famille de Milburn y a mis fin, en soutenant publiquement Alan Shearer en tant que top goalscorer du club.

– Reg Lewis ne fut pas appelé durant la guerre, mais il passa néanmoins quelques mois en Allemagne, après la fin de la guerre, lorsque celle-ci était occupée par l’Alliance. Il y servit dans l’Armée Britannique du Rhin. À son retour en Angleterre, en 1946, il inscrivit un quintuplé pour son premier match, un amical opposant l’équipe première d’Arsenal à sa réserve. Cette performance lui permit d’être appelé pour un match de gala entre l’Angleterre et l’Ecosse en faveur des victimes de la tragédie de Burnden Park.

– Lewis ne figure pas dans le classement des cinquante plus grands joueurs de l’histoire d’Arsenal selon le sondage sur le site officiel des Gunners.

 

7. Lee Dixon (1964-…)

Bio

Enfant, Dixon était un fervent supporter de Manchester City, mais il a été formé à Burnley. Après un petit tour des clubs de seconde zone (Chester City, Bury et Stoke), il signa à Arsenal en 1988, en remplacement de l’international anglais Viv Anderson, parti à Manchester United.

Il y joua d’abord les seconds rôles, Lee Winterburn lui étant régulièrement préféré sur le flanc droit de la défense, bien que gaucher ; le poste d’arrière gauche étant bouché par Kenny Sansom, recordman des sélections en tant que latéral gauche en équipe nationale… Jusqu’à ce qu’Ashley Cole le double la semaine dernière contre le Danemark.

Mais le départ dès l’année suivante de Sansom permit à Winterburn de revenir à un positionnement plus adéquat, et installa Dixon au poste d’arrière latéral droit. L’arrivée également de Steve Bould pour remplacer le vieillissant O’Leary établit définitivement le « famous four », composé de Dixon à droite, Winterburn à gauche, et Adams aux côtés de Bould, donc, dans l’axe.

C’est dans cette configuration que les Gunners furent surnommés le « Boring Arsenal » durant la première moitié des années 1990, en raison de leur défense impassable et impassible, sur laquelle l’entraîneur de l’époque, George Graham, misait tout.

Dixon apparut plus de 600 fois sur une feuille de match d’Arsenal, et sa qualité de centre était louée par tous les observateurs anglais. Les buts, eux, étaient plus rares, un tous les six mois en moyenne, en quatorze ans de bons et loyaux services. Pour voir ses plus beaux buts contre son camp, voir les articles « Cadeaux de Noël » du blog.

Ses apparitions remarquées lui permirent d’engranger 22 sélections chez les Three Lions, au cours desquelles il inscrivit un but contre l’Irlande, à Wembley. Cependant, il ne disputa aucun tournoi majeur avec l’Angleterre, étant écarté en 1990 et 1996, et blessé en 1992 – l’Angleterre ne se qualifia pas pour la Coupe du Monde 1994.

Dixon continua à jouer pour Arsenal jusqu’à ses 38 ans, en 2002. Il possède désormais un restaurant, le Riverside Brasserie, avec son ami Heston Blumenthal, un chef reconnu outre-Manche, dont le restaurant The Fat Duck a été désigné « meilleur restaurant du Monde » par les Anglais. L’ancien arrière droit des Gunners est également consultant pour l’excellente émission Match of the Day 2, sur la BBC2.

« Eh oh les gars, c’est n’importe quoi ce sponsor, on n’est pas à Saint-Etienne, merde. »

«Eh oh les gars, c’est n’importe quoi ce sponsor, on n’est pas à Saint-Etienne, merde.»

 

Fiche

Nom : Lee Dixon
Surnom : Aucun
Nationalité : Anglaise
Date de naissance : 17/03/1964
Poste : Arrière droit
Carrière à Arsenal : 1988-2002
Matches joués : 619
Buts inscrits : 28
Titres remportés avec Arsenal : Championnat d’Angleterre (1989, 1991, 1998, 2002), FA Cup (1993, 1998, 2002), League Cup (1993), Charity Shield (1991, puis Community Shield 1998, 1999), Coupe des Vainqueurs de Coupe (1994)
Sélections nationales : 22 (1 but)
Distinctions personnelles : Equipe-type de l’année de la Premier League en 1995, PFA Team of the Year en 1990

 

Fun Facts

– Dixon a joué dans tous les stades des clubs de la Football League et de la Premier League. Tous ? Non, un stade résiste encore et toujours à l’envahisseur. Il s’agit de Craven Cottage, le stade de Fulham.

– Mordu de vélo, il a participé en 2010 au « Dallaglio Cycle Slam », un évènement caritatif lancé par Lawrence Dallaglio, l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre de rugby. Ce projet fou avait pour mission de récolter £1M en reliant, en vélo, les six stades hôtes du Tournoi des Six Nations. Aux côtés de plusieurs stars du sport, comme Dixon, donc, mais aussi Raphaël Ibanez et Les Ferdinand, l’évènement a obtenu £1.14M de dons. Mission accomplie.

– Dixon est classé vingt-et-unième parmi les cinquante plus grands joueurs de l’histoire d’Arsenal selon un sondage sur le site officiel des Gunners.

 

8. Joe Mercer (1914-1990)

Bio

Mercer est surtout connu pour sa carrière d’entraîneur, mais il a d’abord été un arrière gauche très performant, avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale à Everton, et dès 1946 à Arsenal.

Arrivé à 32 ans chez les Gunners, il y joua pendant huit ans, jusqu’à un match contre liverpool où il se cassa la jambe suite à un choc accidentel avec son coéquipier Joe Wade, le 10 avril 1954, ce qui mit un terme à sa carrière longue de vingt-trois ans.

Un ancien joueur d’Arsenal, Len Shackleton, déclara à son sujet : « Joe Mercer, alors qu’il avait la trentaine et jouait à Arsenal, était un bien meilleur arrière latéral que pendant son jeune âge, à Everton ou en équipe d’Angleterre. Quand Joe Mercer découvrit que ses jambes ne l’autoriseraient plus à courir dans toute la longueur du terrain, quand sa condition physique le bloquait, quand il jouait presque entièrement dans sa moitié de terrain, il était grandiose. La délivrance de superbes passes en provenance de ce génie grêle et aux jambes arquées comptait, j’en suis certain, pour moitié dans les succès d’après-guerre d’Arsenal. »

Promu capitaine, il mena l’équipe à plusieurs titres, et ce fut lui qui reçut la Cup des mains du roi George VI le soir du 29 avril 1950, après la victoire 2-0 contre Liverpool (voir plus haut). Exceptionnel en défense ce soir là, il permit de garder la cage londonienne inviolée, et sa performance fut unanimement saluée, autant que celle de Reg Lewis.

Après son retrait des terrains, il entraîna successivement Sheffield United, Aston Villa, Manchester City et Coventry. Il assura même un intérim en équipe d’Angleterre en 1974. Mais c’est avec City (Manchester, pas Coventry) qu’il marqua les esprits, faisant remonter l’équipe dès sa première saison à la tête de celle-ci, en 1966, puis remportant le titre deux ans plus tard, et enfin la Coupe des Vainqueurs de Coupe en 1970.

Mercer décéda le jour de son 76e anniversaire, de la maladie d’Alzheimer.

En 1950, tous les joueurs ne pouvaient pas porter la coupe, alors ils portaient le mec qui portait la coupe.

En 1950, tous les joueurs ne pouvaient pas porter la coupe, alors ils portaient le mec qui portait la coupe.

 

Fiche

Nom : Joe Mercer
Surnom : Aucun
Nationalité : Anglaise
Date de naissance : 09/08/1914
Date de naissance : 09/08/1990
Poste : Arrière gauche
Carrière à Arsenal : 1946-1954
Matches joués : 275
Buts inscrits : 2
Titres remportés avec Arsenal : Championnat d’Angleterre (1948,1953), FA Cup (1950), Charity Shield (1948, 1953)
Sélections nationales : 5 (aucun but)
Distinctions personnelles : Entrée dans l’English Football Hall of Fame en 2009, Nommé Officier de l’Ordre de l’Empire Britannique en 1976

 

Fun Facts

– En honneur à sa carrière d’entraîneur de Manchester City, la route qui mène au City of Manchester Stadium porte le nom de Joe Mercer.

– Mercer a subi un accident vasculaire cérébral en 1964, alors qu’il était entraîneur d’Aston Villa. Pas reconnaissants pour un sou, les dirigeants du club de Birmingham l’ont licencié et remplacé, alors même qu’il était encore à l’hôpital.

– Joe Mercer n’apparaît pas dans le classement des cinquante plus grands joueurs de l’histoire d’Arsenal selon le sondage sur le site officiel des Gunners.