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Pour les fêtes, il était logique que le TK vous offre une généreuse hotte de cadeaux faits à l’adversaire. Des plus succulentes boulettes aux immanquables les plus gratinés, nos Pères Noël du jour ne se sont pas ménagés pour faire plaisir à leurs adversaires.

Troisième et dernière partie : du numéro 31 au 41, et en prime, plein de bonus ! (cliquez ici pour voir les première et deuxième parties et lire les explications de vulgarisation sur la notation scientifique).

 

31) Carlos Tévez (Manchester City). Sunderland – Man City (août 2010).

9,25 / 10. Cette saison avait mal débuté pour l’Argentin.

Puta de su raza, he ratado ! Yo soy too homesick

Puta de su raza, que bouleta hombre ! Tengo el mal del pais, soy too homesicko

 

32) Ármann Björnsson (Hartlepool United). Huddersfield – Hartlepool (déc. 2010).

9,24 / 10. Incroyable raté de ce fils de borgne en D3 anglaise.

 

33) Kieron Dyer (Newcastle, saison 2004-2005).

9,22 / 10. Un raté venu d’ailleurs.

- C'est de ta faute !

Tout est d’ ta faute Lee, TOUT !   

 

34) Frank Sinclair (Leicester). Arsenal – Leicester (août 1999).

La réaction de ses coéquipiers vaut le coup d’œil (Gerry Taggart, Neil Lennon et le roi des « drama queens », Robbie Savage, à peine théâtral, prostré au sol, les mains sur le visage comme si un tsunami venait d’emporter le stade). Alors qu’il jouait à Leicester, Frank Sinclair (acheté 2 millions de £ à Chelsea), se bâtit une solide réputation de spécialiste de buts contre son camp spectaculaires et marqués à la dernière minute du match, comme dans ce clip où Arsenal gagna 2-1 (Sinclair était un peu le Richard Dunne des années 2000, neuf auto-réalisations à l’actif de l’Irlandais, série en cours). Tout cela fait bien rire le commentateur grec en tout cas (il se fend la poire l’Hellène).

Le reste du clip vaut aussi le coup d’œil, la collision avec son coéquipier et ex international turc Muzzy Izzet est hilarante (contre Leeds). Ça fait bien rire Robbie Fowler et Ian Walker, le gardien des Foxes (Dave Bassett, le manager de Leicester, trouve ça moins marrant lui).

Sinclair, le "Fox in the wrong box"

Sinclair, le "Fox in the wrong box", ou vice-versa

A ne surtout pas confondre avec Trevor Sinclair. Trevor, c’était ça.

9,20 / 10. Mérite largement sa place dans le Panthéon des Bouletteurs, pour l’ensemble de son oeuvre.

 

35) Nicklas Bendtner (Arsenal). Arsenal – Liverpool (avril 2008).

Intercepte le ballon qui allait entrer et s’emmêle les pinceaux dans ce quart de finale de Ligue des Champions.

9,17 / 10. Mieux que Benny Hill.

 

36) Salomon Kalou (Chelsea). Chelsea – Portsmouth (mai 2010).

9,16 / 10. Kalou, fatigué, connaît un gros coup de Pompey.

 

37) Lee Dixon (Arsenal, années 90).

Tony Adams se retient d’éclater de rire, et il y a de quoi.

9,15 / 10. C’est plus marrant avec les effets spéciaux de Match Of The Day.

 

38) Ryan Giggs (Man United). Man United – Arsenal (fév. 2003).

Match légendaire de 8ème de FA Cup, et l’une des plus houleuses confrontations entre les Red Devils et les Gunners (Arsenal gagna 2-0). Le Daily Mail rapporta :

« Un match disputé dans une ambiance détestable, où chaque décision de l’arbitre Jeff Winter déclencha autour de lui les protestations hostiles de groupes de joueurs ».

Roy Keane dut même raisonner Winter qui voulait étriper Gary Neville

Roy Keane en train de raisonner Jeff Winter qui veut étriper Gary Neville

C’est après ce match qu’Alex Ferguson, fou de rage, tapa dans une chaussure qui alla s’écraser sur l’arcade sourcilière de David Beckham, au grand dam de Posh qui ordonna illico à David de se trouver un autre club, plus respectueux de son joli minois (le Real). Fergie, lui, peu au fait de la chose esthétique, considéra que la blessure n’était « qu’une simple éraflure, rien de plus » (qui nécessita des points de soudure, comme dirait l’autre).

La BBC écrivit sur son site : « There is no suggestion that the United manager intended to injure the England captain ».

Une « simple éraflure », selon Fergie

Revenons à l’action sur le terrain. Giggs reçoit un long ballon de Beckham… il échappe à Keown… crochète Seaman… mystifie Campbell… se retrouve dans le but vide… et met au-dessus.

« Candidat pour le raté du nouveau siècle » écrivit le Guardian. Qui ajoute : « Tous les Gunners étaient supérieurs à leurs adversaires, même les joueurs périphériques tels Edu et Francis Jeffers ».

Cette évaluation qui place ce bon vieux Franny au-dessus des Giggs, Beckham, Ferdinand, Keane, Scholes et autres Van Nistelrooy permet de se faire une idée, même vague, de l’état de méforme de Man United ce jour-là. Arsène Wenger, lui, ne se déclara pas si surpris que ça du raté de Giggs, il déclara :

« Je suis quelqu’un d’optimiste… J’ai d’abord cru qu’Ashley Cole reviendrait mais j’ai vu que ça serait impossible ; j’ai alors remarqué que Giggs était sur son pied droit, bien sûr, il aurait dû marquer de là où il était, mais ces choses-là arrivent. S’il avait été sur son pied gauche, il aurait marqué ».

C'est Fergie qui va pas être content...

Et comment je vais expliquer ça à Fergie moi ?

9,13 / 20. Et si ça avait été le gauche, il caracolait en tête du hit-parade.

Le raté qui suit sur le clip (signé Carew) n’est pas mal non plus !

 

39) Sam Ricketts (Bolton). Bolton – Blackburn (nov. 2009).

9,12 / 10. Superbe coordination entre le gardien et son défenseur, qu’on apprécie à sa juste valeur au ralenti.

 

40) Jerzy Dudek (Liverpool). Liverpool – Man United (janv. 2002).

Le quotidien The Independent sous-titra : « United laugh loudest in comedy of errors ». Mais c’est Arsenal qui mit tout le monde d’accord cette saison-là, puisque les Gunners remportèrent largement le titre, avec sept points d’avance sur Liverpool (Arsenal fit même le doublé Championnat-coupe – comme ça fait drôle de lire « Liverpool deuxième » ; et « doublé championnat-coupe » pour Arsenal file aussi un choc).

9,05 / 10. Il a fallu des boulettes de gardien pour que Forlan marque en Angleterre.

 

41) John Arne Riise (Liverpool). Liverpool – Chelsea (avril 2008).

Superbe tête plongeante de l’ex Monégasque sur un centre de Kalou dans cette demi-finale de Ligue des Champions, à la dernière seconde de la 95ème minute, et devant le Kop… Cela fit bien rire Avram Grant en tous les cas (comme ça fait étrange de lire « Liverpool » et «demi-finale de Ligue des Champions » côte à côte). Cette « Spéciale Riise », à la trajectoire lobante, n’est pas mal non plus.

9,03 / 10. Sacré joueur de tête ce Riise.

 

LES BONUS

Voici une belle série de boulettes de gardiens.

Nick Hancock (comique et présentateur télé anglais) offre une heure de rétrospective « Cagades et boulettes en tout genre » :

Première partie. Deuxième partie. Troisième partie. Quatrième partie.

Cinquième partie. Sixième partie. Dernière partie.

 

Tour du monde exotique de la boulette

Les trente plus beaux ratés du football international, selon un récent sondage du Guardian, en clips. Car le Royaume-Uni n’a bien sûr pas le monopole de la boulette. Voici quelques superbes échantillons étrangers, venus des quatre coins de la planète foot.

Arnaldo Vera, en Coupe Libertadores…

Ilija Sivonjić

Jon Dahl Tomasson…

Yakubu, en Coupe du monde 2010 (il s’échauffait pour sa saison avec Everton)…

Andrès Mendoza, contre l’Equateur…

Superbe but contre son camp en Hongrie…

Restons en Hongrie…

Splendide raté de Mo Idrissou en Bundesliga…

Kalusha Bwalya, après une course folle (le commentateur va en avaler son micro)…

Kei Kamara, en MLS

William Owusu dans le derby de Bruges, deux fois…

Le malheureux Jurrie Koolhof célèbre son but un peu tôt…

Hilarant gardien japonais qui se feinte lui-même…

Kuba, en Bundesliga…

L’Allemand Gomez, contre l’Autriche (l’Allemagne est-elle l’autre pays de la boulette ?).

Un Islandais dans ses œuvres à présent…

Abreu, San Lorenzo contre River Plate (commentaire très couleur locale)…

Ola Kamara en Norvège…

Mame Niang, toujours en Norvège…

Passage obligatoire par la France…

Incroyable boulette sauce belge…

L'Allemagne, l'autre pays de la boulette ?

L'Allemagne, l'autre pays de la boulette ?

Destination Mexique…

Retour en Norvège…

Pour finir, ce magnifique florilège international… et celui-ci…

Mais rassurons-nous, ça boulette aussi dans d’autres sports, en hockey sur glace par exemple. Donnons le mot de la fin aux rubgymen, en particulier à Will Carling… l’ex-amant de Lady Diana n’a pas toujours brillé.

Kevin Quigagne.