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La saison 2014-2015 de Premier League terminée, TK dégaine son bilan club par club.

Rédaction légère assurée par l’équipe Teenage Kicks :

  • Camille Garnier (Hull, QPR, Stoke)
  • Chris Garnier (Newcastle, Southampton, WBA)
  • Didier Féco (Everton, Man City, Swansea, Tottenham)
  • Kevin Quigagne (Aston Villa, Burnley, Liverpool, Sunderland)
  • Matthew Dymore (Crystal Palace, Leicester, Man United, West Ham)
  • Pan Bagnat (Arsenal, Chelsea)

Manchester City (2è, 79 points, G-A + 45 / 83 buts pour / 38 contre)

Résumé de la saison

Tenant du titre, Manchester City aura donc abdiqué devant les performances dantesques de Chelsea.  Déjà tout avait mal démarré avec une branlée, 3-0, administrée par Arsenal lors du Community Shield. Pellegrini et sa bande touchent même le fond au soir de la 5è journée, les Citizens sont alors 6è. Quand on vous dit que c’est une saison affreuse… Plus sérieusement, City aura passé son année à évoluer entre la 1è place (une fois après la 1è journée) et la 6è (voir précédemment), mais le plus souvent en occupant la 2è position (25 journées au total). Une saison régulière donc, avec une attaque de feu et une défense un poil trop lâche pour conserver la couronne.

En Ligue des Champions, pour la deuxième fois de son histoire, City parvient à s’extraire des poules. Placé au sein d’un groupe homogène avec l’AS Roma et le CSKA Moscou, mais surtout en compagnie du Bayern, Manchester a joué avec le feu. En l’emportant d’entrée à Rome, grâce à Zabaleta et Nasri, les Sky Blues avaient pourtant donné un signal fort, à savoir qu’il faudrait compter sur eux cette année. Le message continue à être audible le match suivant, puisque Manchester vient à bout du Bayern. Plus que la victoire, c’est surtout le scénario du match qui tend à montrer que le vent a peut-être tourné. Alors qu’ils sont menés 2-1 à cinq minutes du terme de la partie, City voit surgir Aguero qui inscrira deux buts permettant à son équipe de prendre la tête du groupe E.
Reste que ce retournement de situation sera un peu sans lendemain. Une défaite à domicile contre le CSKA suivi d’un match nul à Moscou laissent planer le doute d’une qualification en huitièmes. Heureusement pour eux, la Roma fait un peu n’importe quoi et Manchester se retrouve au tour suivant avec un bilan de deux victoires, deux nuls et deux défaites. Manque de pot, le tirage annonce des retrouvailles avec Barcelone. Si les joueurs semblent confiants et que la presse commence à titrer sur la possible victoire des Citizens, il n’est qu’une vérité à savoir celle du terrain. Le match aller, à l’Etihad Stadium, se solde par une défaite 2-1. Les chances de qualification sont donc quasiment nulles et une nouvelle fois les statistiques vont être confortées. Au Camp Nou, c’est Rakitic qui crucifie Hart et renvoie ce dernier et ses coéquipiers à leurs chères études.

La Coupe de la Ligue démarre bien, puisque City fait du petit bois, 7-0, avec Sheffield Wednesday. Au tour suivant, c’est Newcastle qui se présente à l’Etihad. Le duel paraît déséquilibré tant les gars du North East sont catastrophiques en championnat. Sauf que Newcastle vient de remporter sa première victoire de la saison et qu’ils s’avéreront être dans une période faste. City ne résiste pas à cet élan et s’incline 2-0.
Le bilan en Coupe d’Angleterre est encore moins glorieux, puisque City ne passera pas un tour. Ils s’inclineront 2/0 à domicile face à Middlesbrough.

Pour résumer en une phrase la saison de City : « A courir plusieurs lièvres à la fois, on finit par en attraper aucun ».

Satisfactions / A la hauteur

Mon top 3 :

Avant de jouer contre Agüero, la plupart des gardiens et défenseurs font affaire avec des marabouts. Parfois ça marche et l’Argentin se blesse pendant des mois et puis parfois ça foire et tout le monde en prend pour son grade. Cette saison, il finit meilleur buteur du championnat avec 28 réalisations (0,79 but par match) et a ainsi marqué 33 buts en 45 apparitions (Manchester City et Argentine). Si l’on devait retenir un match, entre autres, ce serait sans doute la réception de Tottenham, où le Kun réussit l’exploit de marquer les 4 buts des Citizens.


(Hommage au Coon)

Dans les buts, on notera le retour en grâce de Joe Hart. L’international anglais (52 sélections) a retrouvé des couleurs et n’a jamais été inquiété par la concurrence de Willy Caballero, pourtant transfuge de Malaga et protégé de Pellegrini. En préservant ses cages durant 14 rencontres, il remporte même le trophée du Golden Glove et ce pour la quatrième fois, un record.

En étant impliqué sur 23 buts (12 buts et 11 passes décisives) en 41 matchs, David Silva aura réussi une belle saison. Le milieu offensif originaire des Îles Canaries, et qui a donc vu passer un paquet de touristes britanniques durant son enfance, s’épanouit à Manchester. Cette saison est même très bonne puisqu’il a enfin dépassé la barre des 10 buts en championnat.

On aurait également pu citer Frank Lampard ou Yaya Touré.

Déceptions / Pas à la hauteur

Mon top 3 :

Bacary Sagna est un drôle de phénomène. Titulaire à Arsenal, il refuse de prolonger pour rejoindre Manchester City. Là, il réalise une saison presque blanche (9 apparitions pour 8 titularisations), ne parvenant pas à contester à Zabaleta sa place de titulaire.

Les années passent et se ressemblent pour Stevan Jovetic. Indéniablement, le Monténégrin a du talent, beaucoup même, mais son corps est en cristal.  Alors la déception c’est sa fragilité, mais on est déçu pour nous, parce que le mec ne participe certes qu’à 17 matchs (dont 9 titularisations), mais parvient tout de même à claquer ses 5 pions. Allez Stevan, on ne prend plus exemple sur Abou Diaby et surtout on se brosse bien les dents, paraît que les caries jouent sur les articulations.

Il avait acquis la réputation d’être le meilleur défenseur central de Premier League. Pourtant, cette saison, l’homme au front le plus proéminent depuis le départ de Lescott a semblé moins souverain. Vincent Kompany a traversé une mauvaise passe qui a duré très longtemps avec en point d’orgue la réception de Barcelone où le capitaine sera coupable sur les deux buts catalans.

On aurait pu aussi citer Samir Nasri ou encore Eliaquim Mangala.

(On va pas se mentir Bacary, quand ta première photo se fait dans les tribunes et pas sur le terrain ça sent un peu le roussi).

Objectifs

Le président a d’ores et déjà annoncé la couleur, sans problème avec le fair-play financier, City va investir massivement sur le marché des transferts :

« Nous voulons franchir une nouvelle étape, avec une équipe qui a la capacité et la qualité pour gagner la Premier League, et être compétitif et gagner la Ligue des Champions, et aller le plus loin possible dans les deux coupes d’Angleterre. »

Ce que nous pouvons traduire par : « On n’a rien fait de bien cette année et attendez ce que vous allez voir, achetez vos abonnements hors de prix, parce que attention là ça va envoyer du lourd. »

Ou encore :

« Vous allez voir du changement. Certains joueurs nous ont beaucoup apporté, mais ils vont partir vers d’autres challenges. Je peux vous assurer que l’équipe sera plus forte et plus compétitive. Je suis confiant et très excité pour ce qui va arriver l’année prochaine. En ce qui me concerne, je pense que c’était une saison décevante. Finir une saison sans trophées, ce n’est pas ce pourquoi nous travaillons ici. »

Nouvelle traduction : « Dzeko, Kolarov et Milner sont bien gentils, mais ce n’est pas avec eux que l’on va taper le Barça. Par ailleurs, je tiens à signaler à Pellegrini que c’est moi qui signe le chèque chaque mois et que s’il continue à gagner aucun titre il y a aura certainement un moyen de s’arranger pour un aller simple vers Santiago. »

Les trois grosses cibles seraient Paul Pogba, Kevin De Bruyne et Raheem Sterling. Bref, ils vont encore s’exciter la nouille avec des joueurs offensifs.

Highlights

La victoire à domicile contre le Bayern 3-2 et celle à Rome, 2-0, nous ont laissé croire que City pouvait espérer faire quelque chose au niveau européen.

La série de 7 victoires consécutives, entre le 22 novembre et le 26 décembre. Puis celle de 6 victoires à la suite pour clôturer la saison.

Les victoires à domicile face à Liverpool, Manchester United et Tottenham. L’éclatage en règle de Newcastle à l’Etihad, 5-0. Voilà quelque chose qui a dû faire plaisir à Kevin.

(après vérif’ en fait non, ça a chagriné Kevin de voir les Mags sombrer, Newcastle offre trop de points à Sunderland lors de leurs confrontations directes – 16 sur les six derniers derbys en championnat – pour souhaiter leur descente).

Lowlights

La défaite à domicile contre le CSKA Moscou et l’élimination par Barcelone nous a rappelé que non, Manchester City ne pouvait pas espérer grand-chose au niveau européen.

La défaite à domicile contre le CSKA Moscou et l’élimination par Barcelone nous ont rappelé que non, Manchester City ne pouvait pas espérer grand-chose au niveau européen.

La période difficile, mais parce que l’on chipote, entre le 10 janvier, nul à Goodison, et le 12 avril, défaite à Old Trafford, où Manchester City n’a pris que 15 points sur 36 possibles, alignant au passage 5 défaites, contre Arsenal, à Liverpool, à Burnley, à Palace et à Old Trafford donc.

Les performances dans les deux Coupes ont été juste ridicules.

L’homme invisible

Transféré en janvier depuis Swansea contre 36,5m €, l’attaquant international ivoirien Wilfried Bony n’aura pas marqué les esprits durant la demi-saison qu’il vient d’effectuer à l’Etihad, avec juste deux petits buts en 10 apparitions (deux titularisations seulement).

Alors si la presse parle déjà de lui comme un flop, au même titre que Radamel Falcao ou Mario Balotelli, Garry Monk et Manuel Pellegrini sont catégoriques, Bony va réussir. Bon en même temps, on imagine mal son ancien et son actuel entraîneur dire le contraire. Ses défenseurs diront qu’il n’a pas eu le temps de s’adapter à sa nouvelle équipe, à un nouveau système de jeu et surtout aux attentes placées sur un club comme City. Avant de le qualifier de flop, nous attendrons donc la fin de la saison prochaine. Parce que nous sommes consciencieux et gentils.


(Ça sent la fracture du coccyx)

Le manager

Avec Manuel Pellegrini à la tête de son équipe, le supporter doit s’attendre à être souvent placé, mais rarement vainqueur. Tactiquement pourtant, l’Ingénieur, est très loin d’être un peintre. Non, le vrai problème de Manuel Pellegrini c’est le karma. Lorsqu’il est au Real Madrid, son équipe totalise 96 points et 102 buts, sauf qu’en face de lui se trouve un Barça en état de grâce. Du côté de Malaga, il parvient à hisser son équipe en ¼ de finale, face à Dortmund. Qualifié jusque dans les dernières secondes du temps additionnel, Malaga perd la qualification sur un but hors jeu.

Son bilan à Manchester est pour le moment d’un championnat et d’une League Cup, mais on ne note aucune progression en Champion’s League. S’il a été conforté par son chairman, le sieur Al-Mubarak, Pellegrini devra impérativement mettre City au plus proche de la lutte pour le titre et viser au moins les ¼ de la Champion’s, sous peine de pointer au chômage.


Y a du boulot mon coco !

Photos de la saison


(On pensait qu’il s’était barré et puis non, Suarez a de nouveau victimisé Manchester City)


(Et BAM !)


Une image qui est revenue avec insistance cette saison.

Manchester United (4è, 70 points, G-A + 25/62 buts pour/37 contre)

Résumé de la saison

Même à froid, on ne sait que conclure de cette saison 2014-15. On se dit que la quatrième place est un peu miraculeuse, et que Manchester ne la doit qu’à la défaillance de ses poursuivants. On se dit que le collectif de Van Gaal est encore brouillon, offensivement stérile et défensivement exsangue. On se dit que sans De Gea derrière et Rooney devant, l’entraîneur hollandais n’aurait peut-être pas fait mieux que Moyes. On se dit qu’une telle place pour une équipe en reconstruction, même après un mercato foutraque à presque 200m €, semble plutôt flatteuse.

Et puis, en regardant les chiffres, on se dit que la quatrième attaque, la quatrième défense, le quatrième goal-average, la quatrième équipe en nombre de défaites, est sans doute à sa place à la quatrième place.

Tout le monde s’emballait à la mi-août (moi le premier) après une série de six matchs amicaux victorieux (contre la Roma, le Real Madrid, Liverpool, entre autres) et un collectif déjà bien en place.

Malgré un calendrier hyper favorable, Manchester rate pourtant son début de championnat en prenant cinq points en cinq matchs, dont trois contre les promus. En cela, Van Gaal se rappelle au bon souvenir de Ferguson, dont les débuts de saison étaient toujours un peu laborieux.

Puis l’équipe enchaîne trois mois radieux, pendant lesquels elle ne perd qu’un match (à Manchester City) sur quinze, l’emportant à Arsenal et contre Liverpool. United s’installe confortablement en troisième position.

Mais une suite de résultats mi-figue mi-raisin (et des adversaires coriaces) les font parfois quitter le podium, parfois revenir dessus. Finalement, trois défaites consécutives (dont la première à Chelsea) sonnent le glas d’un espoir de qualification directe en Ligue des Champions.

Une saison plutôt positive (verre à moitié plein) si l’on regarde le bilan du championnat, avec des joueurs en bonne forme (Rooney, De Gea, Blind, Fellaini, ainsi que Young, Mata, Herrera sur une partie de la saison). Mais une saison plutôt négative (verre à moitié vide) si l’on regarde le bilan global, en prenant en compte des victoires très étriquées, des parcours déplorables en coupe (le 4-0 à MK Dons, hum hum), un mercato très coûteux (presque 200m €, soit le deuxième mercato le plus dépensier de l’histoire après celui du Real Madrid en 2009), des joueurs mal intégrés (Di Maria, Falcao) ou souvent blessés (Van Persie, Carrick), et une défense très fébrile.

Satisfactions / à la hauteur

Le seul joueur mancunien présent dans le onze type de l’année en Angleterre n’a pas volé sa place. Pas toujours très à l’aise dans les airs, bien qu’il ait largement progressé depuis son arrivée sur l’île, De Gea compense par une très grosse présence sur sa ligne, un jeu au pied rassurant et des arrêts réflexes récurrents. Assurément le meilleur mancunien de l’année. Son départ étant quasiment acté, il sera très difficile à remplacer. On parle du recrutement d’un autre gardien, alors que Victor Valdes traîne dans les parages. Wait & see.

Wayne Rooney est l’autre très grande satisfaction de la saison. Positionné en 9, où il a pu réafficher ses qualités de buteur (14 buts TCC), il a hérité du brassard de capitaine et s’est dévoué pour l’équipe. Un modèle à montrer dans toutes les écoles de football et dans tous les stages Jean-Michel Larqué.

En soutien de Rooney, Marouane Fellaini a marqué sept buts et a nettement influé sur la bonne dynamique de son équipe (De Gea renvoyait systématiquement sur lui). Ses contrôles de la poitrine sont un régal. Sa conservation de balle et sa puissance compensent sa lenteur et sa technique un peu limitée. Son interview récente dans So Foot renforce la sympathie du garçon, après une première saison au club où il symbolisait, bien malgré lui, l’échec de Moyes.

Même constat pour Juan Mata, qui renaît après une première moitié de saison délicate à Manchester. Son placement sur le côté droit l’a remis en confiance, marquant dix buts (dont le plus beau de la saison selon les twittos) et retrouvant de l’influence dans le jeu. Son pendant à gauche, Ashley Young, souffre lui d’irrégularités. Intraitable pendant cinq matchs, il peut disparaître sur les deux suivants. Mais ses très bons matchs correspondent à des victoires parmi les plus convaincantes de la saison.

Au milieu de terrain, Michael Carrick est toujours indispensable, et on ne le dira jamais assez. Sur les 20 matchs qu’il a joués cette année, United n’en a perdu que trois (City et Southampton en PL, Arsenal en Cup) et ses deux blessures coïncident avec une baisse de rendement significative de l’équipe.

Montée en puissance progressive et intéressante d’Ander Herrera, qui effectuait sa première année. Nul doute qu’il montera en puissance et qu’il étalera son potentiel de box-to-box.

Daley Blind a également convaincu son monde pour sa première saison, bien qu’il soit baladé en défense et au milieu de terrain au gré des blessures.

Catégorie intermédiaire

Quid de Di Maria ? S’il n’est pas le top du Real Madrid, il n’est pas non plus le flop de l’année. Avec 3 buts et 10 passes décisives (troisième ex aequo à ce niveau, seulement une passe derrière Cazorla qui a joué 1300 minutes de plus) en championnat, il n’a pas à rougir. En fin de saison, il traînait un peu son spleen sur le terrain, surtout que Van Gaal avait décidé de le laisser sur le banc au vu des bonnes prestations avec Young à gauche et Mata à droite, mais c’est une première saison plutôt correcte. On attend évidemment beaucoup moins de déchets de sa part. Sa deuxième saison sera la bonne.

Déceptions / pas à la hauteur

La défense. Jones, Smalling, Shaw, Rojo, Evans… Si certains d’entre eux ont fait des saisons correctes, aucun n’a été en mesure de revêtir le costume de patron défensif. On est loin de la période Ferdinand/Vidic. On ne regrette pas Evra, mais pas loin. Quant à Valencia, son replacement en latéral (déjà sous Ferguson, où il dépannait à ce poste), cette fois de manière définitive, fait naître le doute. Pas irréprochable défensivement, pas incroyable offensivement, il ne semble pourtant pas avoir de concurrent. Alors que Rafael, dont c’est le poste naturel, bout sur le banc.

Radamel Falcao. Inexistant, auteur de prestations médiocres, il n’est même plus une force de dissuasion pour les défenseurs. Le problème ne vient certainement pas que de lui. On le sentait tout de même impliqué et soucieux de bien faire. Mais il ne pesait pas sur le jeu. Quatre buts en 29 matchs, dont 12 en remplaçant. Bon vent.

Objectif(s)

Recruter une défense. Se qualifier pour la Ligue des Champions, puis passer les poules pour revenir dans le coup. Incorporer au mieux Di Maria dans le dispositif. Ne plus perdre contre MK Dons.

L’homme invisible

Adnan Januzaj, magnifique espoir sous Moyes, devenu jeune passé de mode sous Van Gaal. Le néo-Belge a traversé la saison en fantôme : 21 matchs, dont la majorité comme remplaçant, aucun but, peu d’influence et une moindre assurance dans ses prises de risque et ses débordements. Il ne semble plus autant en confiance que sous l’ère écossaise. Charge à lui de retrouver de l’allant. Sinon, il rejoindra la cohorte des prétendus cracks qui ont fait flop (entre ici, Freddy Adu).

Highlights

Les six points pris contre Liverpool. Les deux fois six victoires d’affilée (mi-novembre mi-décembre ; fin mars mi-avril). L’assurance d’être qualifié pour les barrages de la Ligue des Champions.

Lowlights

On en remet une couche ? La défaite en League Cup contre MK Dons. Les trois défaites d’affilée en fin de saison qui achèvent d’espérer la troisième place. Les occasions ratées (à la mi-avril à Chelsea, ou lors des fêtes de Noël un peu lourdes).

Le manager

Est-il besoin de le présenter ? En tout cas, il faut avoir vu son discours tenu lors de la cérémonie de fin de saison du club. A ne pas rater.

Photo(s) / Vine(s) de la saison

La célébration du but de Rooney, merveille d’humour et d’autodérision. Rappelons le contexte : le jour du match face à Tottenham, une vidéo fait surface sur Internet montrant Rooney se faire mettre par KO par Phil Bardsley (défenseur de Stoke City). Le soir même, Rooney inscrit le troisième but de son équipe et soigne sa célébration.

(Quelques jours plus tard, son fils, Kai, a imité son geste en classe, ce qui l’a rendu un peu mal à l’aise.)