La saison 2012-2013 de Premier League terminée, TK dégaine son bilan club par club.

Rédaction légère assurée par le quatuor Teenage Kicks suivant :

  • Didier Féco (QPR, Reading, Stoke, Swansea, West Ham)
  • Kevin Quigagne (Aston Villa, Newcastle, Norwich, Sunderland, Tottenham, WBA)
  • Matthew Dymore (Everton, Fulham, Man City, Man United, Wigan)
  • Pan Bagnat (Arsenal, Chelsea, Liverpool, Southampton).

Newcastle (16è, 41 pts, – 23 / 45 buts pour / 68 contre)

Résumé de la saison

Bilan très décevant après une belle cinquième place la saison passée qui justifiait un solide (mais fatalement déraisonnable) optimisme sur Tyneside. Las, les rêves européens laissèrent place à une relegation scrap qui ébranla fortement ce club « bipolaire » comme l’appelle Steve Harper, le gardien Magpie néo retraité après vingt ans de bons et loyaux services zébrés.

La French Revolution de janvier (5 Français achetés, 18M £) s’est vite transformée en Terreur, avec les médias dans le rôle du Comité de salut public : 10 Frenchies, c’est dangereux. Après évaluation des risques, le Directoire (du club) est d’accord.

Le long parcours en Ligue Europe (14 matchs) a sans doute desservi Newcastle. Par ailleurs, les blessures ont également plombé un effectif peu étoffé (NUFC a fini en tête de la Allo Maman Bobo League).

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Ont globablement donné satisfaction : T. Krul, Y. Cabaye (quelques 3/10 dans la presse cependant), J. Perch (en net progrès), G. Bigirimana et M. Sissoko ; Y. Gouffran et M. Debuchy par intermittence. Ajoutons-y le très classieux mais trop croqueur H. Ben Arfa, par fulgurances (pas mal blessé cependant).

Les déceptions : M. Yanga-Mbiwa (bon en Europe, moins en PL), J. Guttierez, C. Tioté, D. Simpson, M. Williamson et V. Anita (mais peut-être pas suffisamment aligné). Papiss Cissé n’a inscrit que 8 buts en 36 matchs PL (3 003 minutes de jeu), après une belle saison 2011-12 (13 pions en 14 matchs).

L’objectif principal du club sera de faire tranquillement son marché cet été et non pas dans l’urgence du mercato d’hiver. Et de soigner son addiction pour la Ligue 1 (en voie de guérison). C’est pourtant ce même Alan Pardew qui déclarait ceci en 2006 sur Arsenal et son contingent étranger : « […] Il faut recruter anglais, le championnat s’appelle English Premier League. Sinon nous pourrions perdre l’âme même du football britannique : le joueur anglais. »

Sur le plan individuel, le club fera son possible pour retenir l’Argentin Fabricio Coloccini (son retour en toute fin de saison, après une blessure au dos qui l’écarta des terrains pendant douze matchs, a peut-être sauvé les Magpies de la D2). Il faut également un bon avant-centre supplémentaire : le meilleur goalscorer de Newcastle est… Demba Ba (13 buts), parti à Chelsea en janvier.

L’homme invisible

Nile Ranger, visible surtout dans les commissariats et tribunaux de Newcastle (ici). Libéré par le club le 1er mars par « consentement mutuel » (contrat cassé).

Romain Amalfitano : aucun temps de jeu PL et six fois sur le banc seulement.

Highlights

Faiblards. Un superbe 3-2 contre Chelsea en février, l’un des matchs de la saison en PL (avec, notamment, un énorme Moussa Sissoko) et quelques performances honnêtes en Ligue Europe (surtout la victoire 3-0 contre un Bordeaux anémique).

Aurait largement pu se prendre 0-5 ou 0-6 contre Sunderland en avril, ce 0-3 est donc un bon résultat pour les Mags, d’où sa présence dans les temps forts, en toute objectivité (ouais, bon).

Bon résultat pour les Magpies, seulement 0-3

Bon résultat pour les Magpies, seulement 0-3

Lowlights

Trois essentiellement, à des degrés divers dans l’échelle « d’humiliation » comme disent les médias :

1) Défaite 7-3 contre Arsenal fin décembre. Une bonne petite claque mais qui ne sera rien comparée aux deux d’avril.

2) Le 3-0 à Saint James’ Park infligé par l’ennemi juré Sunderland, le premier revers contre les Black Cats en 13 ans et le pire depuis 34 ans (1-4 à Saint James’ Park en février 1979, D2).

Des incidents relativement sérieux éclatèrent en centre ville après le match, dont le désormais mythique combat Supporter Magpie v Cheval (voir clip et photo plus bas – mais c’est ce sale canasson qui avait provoqué le pauvre hool innocent, ici). Newcastle a aussitôt modifié son écusson (voir badge plus haut), pour refléter l’évolution des coutumes locales et Sunderland en a bien sûr fait un t-shirt collector, avec reprise de volée du fameux slogan Magpie sur le soi-disant manque de vécu européen de Sunderland : « Have you ever seen a Mackem in Milan? » (à Milan non, mais à Budapest ou Lisbonne, si).

3) Le 6-0 administré par Liverpool une semaine après, toujours à SJP, pire défaite à domicile depuis 88 ans.

Après avoir adulé Alan Pardew il a neuf mois, certains le comparent désormais à Graeme Souness [manager Magpie de sept. 2004 à fév. 06], c’est pour dire.

Le manager

Alan Pardew, en place depuis une éternité : 2 ans et 6 mois (deuxième au classement PL de la longévité – derrière Arsène, intouchable avec ses 17 saisons).

Grand-guignolesquement surnommé « Pardiola » en début de saison par les supporters, celui qui fut élu Manager of the Year la saison passée (merci le duo D. Ba-P. Cissé) en a profité pour signer un contrat de… huit ans en septembre dernier (certes, pas vraiment bulletproof, il contiendrait plus de clauses qu’un contrat prénuptial entre stars hollywoodiennes). L’objectif de Pardew pour l’an prochain est clair : finir dans le top 10 ou la porte.

Si Mike Ashley kiffe Pardew, ce dernier est aujourd’hui loin de faire l’unanimité, certains catastrophistes allant même jusqu’à le comparer à Graeme Souness [manager Magpie de sept. 2004 à fév. 06], c’est pour dire. Une expression est apparue sur Tyneside : « To pardew a player / to be pardewed » = rendre un bon joueur moyen, à force de le brider ou l’aligner hors de position.

Le supporter étant par nature volage, beaucoup réclament désormais le limogeage du Londonien, neuf mois après lui avoir voué un culte Keeganien [manager Mapgie de fév. 1992 à janv. 1997]. Ils risquent fort d’être déçus : sauf coup de théâtre, Pardew sera toujours à Saint James’ Park à la reprise du championnat le 17 août prochain.

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Photo de la saison

Rebaptiseront-ils le célèbre pub The Strawberry « Aux fraises » ?

Le célèbre pub The Strawberry va être re-rebaptisé « Aux fraises »

Norwich (11è, 44 pts, – 17 / 41 buts pour / 58 contre)

Résumé de la saison

Pas facile de succéder à Paul Lambert mais la deuxième saison de PL sous la houlette du nouveau manager Chris Hughton est satisfaisante, même si cette onzième place est quelque peu flatteuse (- 17 de goal average et seulement 10 victoires). Au vu des moyens engagés, difficile de faire la fine bouche cependant : Norwich possédait l’une des quatre ou cinq masses salariales les plus faibles de la division cette saison (environ 40M £).

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Se sont distingués : le gardien J. Ruddy (sélectionné avec les Trois Lions), la charnière centrale S. Bassong-M. Turner (après des débuts hésitants – le Camerounain a été élu Norwich City Player of the Season), R. Snodgrass ainsi que l’ailier gauche A. Pilkington et l’ex Rennais A. Tettey. S’ajoutent à cette liste : R. Martin et Elliott Bennett, par intermittence.

Côté déceptions, hormis les deux derniers matchs où il a brillé, Jonny Howson n’a pas apporté grand chose (a cependant parfois été aligné hors de position). Grant Holt n’a pas réédité sa saison précédente (8 buts seulement) et Wes Hoolahan a été deux tons en dessous. Une dizaine de joueurs ont déjà été libérés.

Les objectifs principaux (recruter un buteur et un latéral gauche) sont déjà remplis : arrivées de Ricky van Wolfswinkel du SC du Portugal (Sporting Lisbonne, acheté pour 8,5M £ en mars dernier) et de l’Espagnol Javier Garrido, prêté par la Lazio Rome cette saison.

L’homme invisible

L’attaquant argentin Luciano Becchio, arrivé au mercato d’hiver (de Leeds, 221 matchs/87 buts), seulement cinq brèves apparitions (166 minutes, aucun but).

Highlights

On a ménagé l’adrénaline mais quelques moments forts tout de même, les victoires 1-0 sur Arsenal et Man United en championnat, puis 4-0 et 3-2 sur WBA et Man City à l’Etihad en toute fin de saison, ainsi qu’un 4-3 tout feu tout flamme contre Swansea. L’avenir est prometteur : Norwich a remporté la FA Youth Cup (équivalent de la Gambardella) en battant Chelsea 4-2 en finale aller-retour.

Lowlights

Le premier match de la saison, 5-0 par Fulham et les deux raclées infligées par Liverpool, à domicile (5-2) et à Anfield, 5-0. Noël fut pourri : zéro point de pris sur 4 matchs. Ajoutons à l’indigestion de décembre-janvier l’élimination à domicile en Coupe de la Ligue (0-1) par Luton Town, D5 (première fois depuis 1989 qu’un club de l’élite se faisait sortir par une D5).

Le manager

Apprécié par les supporters Canaries pour son calme et son football plus équilibré que son prédécesseur, Chris Hughton est probablement ce qu’il faut actuellement à ce modeste club de l’est du pays, et l’un des deux clubs PL seulement (avec Swansea) à ne pas être endetté.

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Photo de la saison

Club si discret qu’aucune photo ne tire son épingle du jeu. Il ne se passe pas grand chose de bandant dans ce club co-dirigé par une cuisinière (Delia Smith) qui enseigna aux Britanniques, en prime time, comment faire cuire des spaghettis ou bouillir un oeuf (véridique). Avant Delia, on bouffait tout à moitié cru en Angleterre.

Comme il en fallait bien une, j’ai choisi la fameuse harrangue de Delia à la mi-temps de Norwich-Man City en 2005 : let’s be having you (on veut vous entendre, clip). Bien pompette la Delia, « football » devient feuzzball dans sa bouche… On ne s’en lasse pas.

QPR (20è, 25 pts, – 30 / 30 buts pour / 60 contre)

Résumé de la saison

Que dire ? Que dire, quand tu dépenses quasiment 22M £ pendant l’été, puis de nouveau la même somme lors du mercato d’hiver et que tu arrives quand même à être ridicule ?

Très ambitieux, le club de White City n’aura jamais réussi à sortir de la zone rouge. Un bel exploit qu’il faut saluer. QPR, tu nous manqueras.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Ahahaha ! Satisfactions et QPR dans une même phrase ? Tu parles d’un baptême du feu pour le rédacteur que je suis…

Enfin, on peut quand même citer Clint Hill, défenseur (pas vraiment le job le plus sympa du côté de QPR) et capitaine depuis janvier, suite au départ de Ryan Nielsen. Le brave Clint, sacré Joueur de l’année par les supporters, a déclaré « Bien sûr je suis fier de remporter ce prix, mais je suis gêné vis-à-vis de la saison que l’on vient de faire. Pour moi ce fut une saison très décevante. Alors, même si j’apprécie la récompense, j’aurais préféré rester en Premier League ». Courage Clint, courage.

Autre satisfaction, les supporters. Le douzième homme a été élu « Joueur de l’année » par les joueurs eux-mêmes. On va appeler ça de la diplomatie.

Côté déceptions, Esteban Granero, le « Pirate » recruté pour 7M £ cet été n’a jamais convaincu. Il finit la saison avec une ligne de stats fantastique de 32 matchs, 1 but et 1 passe décisive. Bravo Esteban. Egalement Julio Cesar, qui devait apporter son expérience du très haut niveau. Au final, une saison qui ressemble à un cauchemar et 41 buts encaissés en 26 apparitions, ce qui fait quand même du 1,6 but par match en moyenne. On aurait pu citer Ji-Sung Park, Adel Taarabt, David Hoilett ou le futur Ballon d’Or, Stéphane Mbia, j’en passe et des meilleurs.

L’objectif numéro 1 sera tout simplement la remontée. Toutefois, ça ne va pas être si facile, avec un effectif de starlettes habitué à péter dans de la soie, la saison à venir s’annonce compliquée. Fernandes, le proprio, souhaite conserver Christopher Samba et aimerait faire revenir Joey Barton.

Un immense chantier s’ouvre devant Redknapp (faudrait-il encore qu’il reste) et sa tâche s’annonce ardue (mais on ne va pas le plaindre non plus). Au programme dégraissage, on peut penser à des joueurs comme Granero, Julio Cesar, Remy, Bosingwa, Park, etc… et pêche aux vieux grognards.

L’homme invisible

L’équipe a été tellement mauvaise qu’on a tous vu le naufrage. Pas vraiment d’homme invisible donc, si ce n’est Andrew Johnson. Recruté cet été du côté de Fulham, il n’aura joué que 145 minutes (en trois apparitions). Bon, faut dire qu’il s’est bousillé le genou et qu’il n’est toujours pas revenu à la compétition.

Highlights

La victoire 2-1, à domicile, contre Fulham, le 15 décembre 2012. Oui c’était la première de la saison. La victoire à domicile contre Chelsea, 1-0, petit phénomène du côté de Loftus Road. Une victoire par trois buts d’écart (3-0) en Coupe de la Ligue contre Walsall (D3). Enjoy !

Et QPR a recruté Beckham. Brooklyn Beckham, le fiston.

Lowlights

A peu près entre le 18 août 2012 et le 19 mai 2013. Rien que le premier match, une défaite 5-0 à domicile face à Swansea laissait augurer de magnifiques choses. Egalement une belle élimination en Coupe d’Angleterre, toujours à domicile, sur le score de 2-4 face à Milton Keynes (D3).

Et 4 victoires seulement, même si on est loin du record (1, Derby County en 2007-08), ça fait léger.

Le manager

D’abord, Mark Hughes, qui ne survivra pas au départ catastrophique des Hoops. Harry Redknapp arrivera à la rescousse début décembre, mais il ne put guère faire mieux, ramenant tout de même quatre victoires PL (aucune sous Mark Hughes).

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Photo de la saison

Reading (19è, 28 points, G-A -30 / 43 buts pour / 73 contre)

Résumé de la saison

Redescendu dans l’antichambre de l’élite en 2008, Reading avait pour but de se maintenir. Une tâche difficile malgré l’apport financier d’Anton Zingarevitch (que l’on pourrait toutefois qualifier d’incertain), magnat du timbre et nouveau propriétaire depuis janvier 2012. Les débuts sont difficiles, il faut attendre le Boxing Day pour voir les Royals atteindre la barre des 10 points. Dès lors, on rentre dans la période faste du club.

Sur les six matchs suivants, Reading ne perd qu’une fois (à Tottenham), engrangeant 13 points sur 18 possibles. Le maintien semble alors possible. Sauf que la machine va s’enrayer, avec une incroyable série de dix matchs sans victoire. Celle-ci fera son retour du côté de Craven Cottage (2-4), mais le mal est fait, Reading plafonne à 28 points et composte son ticket pour le Championship.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Au rayon des satisfactions on retrouve le supersub, au blase le plus classe de tout le royaume, Adam Le Fondre. Ce dernier, prouve que malgré un physique pas exceptionnel (1m77 pour 73 kg) on peut largement réussir en Angleterre. Le Fondre a participé à 37 des matchs des Royals, mais il n’a été titulaire qu’à 14 reprises, ce qui ne l’empêcha pas de scorer 12 fois en championnat, en 1 488 minutes (notamment contre Everton, Manchester United, Chelsea ou Arsenal), soit autant qu’Aguero, Rooney, Cazorla ou Mata. Il a d’ailleurs fini par remporter le Reading FC Player of the season Award. Quatrième meilleur buteur anglais de PL cette saison.

On pourra également citer le milieu Hal Robson-Kanu, auteur de sept buts cette saison, pour deux passes décisives. Surtout, le Gallois a réussi à marquer cinq de ses buts entre mars et début mai, c’est-à-dire pile dans la seconde période sombre de la saison des Royals. Par ailleurs, il a terminé deuxième du trophée de joueur de la saison décerné par les supporters de Reading.

Pire défense de Premier League (73 buts), à égalité avec Wigan, même si on s’y attendait un peu, l’addition est vraiment salée. Malgré tout peut-on parler de déceptions individuelles ? On voit surtout une défaillance collective, causée en partie par le manque d’expérience et par l’absence d’un banc digne de ce nom. En attaque, on pourrait toutefois évoquer le cas du Russe Pavel Pogrebnyak. L’an dernier il avait effectué une belle pige du côté de Fulham, inscrivant 6 buts en 12 matchs. Cette saison, le bilan est faible, 5 buts en 32 apparitions (dont 28 titularisations). On pourra se dire qu’il aura usé les défenses, permettant à Le Fondre de se mettre en valeur, mais son année est quand même, d’un point de vue statistique, marquée du sceau de l’échec.

Adam Le Fondre, encore en D4 il y a deux ans, aujourd'hui parmi les meilleurs buteurs anglais

Adam Le Fondre, encore en D4 il y a deux ans, aujourd'hui parmi les tous meilleurs buteurs anglais

L’objectif l’an prochain sera bien entendu de remonter directement. Contrairement à QPR qui dispose d’un effectif peu habitué aux joutes de Premiership, Reading peut compter sur des gaillards expérimentés, à même de réussir cette mission. Reading va tenter de conserver Adam Le Fondre, suivi par Leeds (où se trouve Brian McDermott, entraineur de Reading entre 2009 et mars 2013), Aston Villa et WBA. Au rayon des joueurs sur le départ on retrouve également les deux gardiens Alex McCarthy et Adam Federici, le défenseur Alex Pearce (Liverpool serait sur sa piste), Danny Guthrie, Hal Robson-Kanu, Garath McCleary et Pavel Pogrebnyak (que le club ne retiendra pas).

L’homme invisible

Auparavant suivi par les plus grands clubs européens (on parlait d’un intérêt de Manchester City, du Real Madrid ou de Valence notamment), c’est à Reading, en janvier, que débarque Daniel Carriço, pour 600 000 £. Il ne jouera que trois matchs, avec assez peu d’explications, mais plusieurs hypothèses. Déjà, l’international portugais n’était pas blessé. Il s’avère que le joueur qui ne jouait quasiment plus au Sporting Lisbonne (deux matchs dans la première partie de saison) était dans un état physique lamentable. On évoque également un problème au niveau de son contrat, une brouille avec la direction. D’autres parlent d’un manque de niveau, que McDermott n’aurait jamais vu jouer Carriço auparavant, le recrutant uniquement sur sa réputation. Toujours est-il que ce joueur restera un mystère.

Highlights

La première victoire de la saison, après onze journées, contre Everton (2-1) au Madjeski Stadium, avec deux réalisations d’Adam Le Fondre. Également la très bonne série entre le 26 décembre et le 2 février, qui verra Reading l’emporter face à West Ham, WBA, Newcastle et Sunderland, ainsi que prendre des points contre Swansea et Chelsea.

Lowlights

Se faire éliminer par Arsenal de League Cup n’est pas forcément déshonorant. Se faire éliminer 7-5 au bout des prolongations, alors que l’on menait 4-1 à la mi-temps, là par contre c’est assez fort.

Autrement les deux séries de sept défaites consécutives en championnat, la première entre le 24 novembre et le 22 décembre, la seconde entre le 9 février et le 6 avril.

Le manager

Deux managers se sont succédés sur le banc des Royals. D’abord Brian McDermott, présent au club depuis 2009. Il sera remercié le 9 mars après la défaite à domicile contre Aston Villa.

Arrive alors Nigel Adkins pour le remplacer. Celui-ci avait été viré de Southampton en janvier, mais est connu pour donner un bon fond de jeu à ses équipes. D’ailleurs Le Fondre le fait bien remarquer en expliquant que sous McDermott, l’équipe n’avait pas assez le ballon et était constamment en danger, alors qu’avec Adkins, ils devaient avoir plus de possessions et pouvaient donc apporter plus de danger et limiter les risques.

Billet le moins / plus cher : 37 £ /50 £

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Photo de la saison

Pogrebnyak fête un but, chose rare, on aurait presque l'impression qu'il est déçu.

Pogrebnyak fête un but, chose rare, on aurait presque l'impression qu'il est déçu

A suivre…

22 commentaires

  1. ouam dit :

    vous êtes durs avec Mbia, un des rares à surnager tout de même dans cette très, très faible équipe de QPR. Même s’il n’est pas au niveau où il pense évoluer, lui avait le niveau PL.

    Sur Pardew, il faut saluer a) le maintien, oui oui. Une saison pareille, un recrutement pareil, les blessures, etc, il y a deux trois ans on redescend, sûr. là au moins ça s’est battu – même si sunderland et liverpool, ça fait mal. et b) si Perch est devenu un joueur de foot, c’est grâce à Pardew (pour une fois que ça marche), qui l’a collé en 6, belle idée (voir le match qu’il sort contre chelski).
    Bon, sinon Gouffran sur l’aile, Mapou en latéral et les associations Bigirimana-Perch-Marveaux au milieu de terrain, on va tâcher d’oublier.

  2. George T. Newman dit :

    Adam le Fondre c’est le joueur que je recrute dans Football Manager juste pour le plaisir de l’avoir dans mon équipe. J’espère qu’il va rester en PL, c’est un joueur qui mérite un club du ventre mou, au moins. En plus il est breton d’origine.

    Et je suis bien content de savoir que Tettey a fait une bonne saison, j’avoue ne pas trop avoir suivi Norwich (club discret effectivement), mais c’était un joueur que j’appréciais à Rennes, au-delà de ses quelques bourdes.

  3. Kevin Quigagne dit :

    @ Ouam.

    Je laisse Didier répondre pour Mbia, il a écrit le topo sur QPR.

    Perch a plutôt joué les « utility players » cette saison, non ? (défense et milieu, hyper polyvalent, bouche-trou quoi, avec succès cette saison). Enfin, c’est que j’ai lu sur les forums de Newcastle (recherches pour cet article) et dans la presse locale.

    Saluer le maintien ? C’était vraiment le minimum tu trouves pas. Je vous voyais plus ambitieux les gars, mais bon, si vous comptez vous auxerriser, tant mieux.

    C’est vrai que même si le refrain des blessures revient souvent, dans tous les clubs, NUFC n’a pas été gâté, comme je le souligne dans le résumé de la saison (mais vous aviez eu une chance de cocu la saison passée, donc ça s’équilibre).

  4. Didier Feco dit :

    Dur avec Mbia certes, car il est loin d’être le plus mauvais, mais on attendait quand même un peu plus de lui.

  5. Kevin Quigagne dit :

    @ George, super joueur ce Le Fondre effectivement (un peu tricheur cependant), j’en parlais déjà dans les Cahiers en 2010 car il m’impressionnait à Rotherham en D4 et je suis un peu les Millers (ai bossé dans la ville de David Seaman).
    On voyait déjà qu’il pouvait aller loin. Et si Reading est monté en PL, c’est pas mal grâce à ALFie (et à Jason Roberts), comme je le soulignais ici en début de saison :

    http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2012/08/21/premier-league-2012-13-norwich-qpr-reading/

    Hull City et Cardiff en particulier seraient sur lui. Je vois bien des clubs comme Newcastle ou Sunderland le recruter au final, budgets recrutement relativement serrés et il ne devrait pas coûter trop cher, niveau salaire en tout cas.

  6. C. Moa dit :

    Gabriel Obertan (Mars) : priceless.

  7. Didier Feco dit :

    Ce qui est marrant c’est que McDermott voulait Le Fondre à Leeds. Or, Le Fondre a pas mal critiqué sa manière de faire jouer Reading, louant le travail de Adkins. Du coup ça m’étonnerait qu’il rejoigne son ex-coach.

  8. JePigePo dit :

    Kevin,
    je retire un point pour ton tacle trop appuyé sur Souness, mai je t’accorde que son parcours d’entraineur ne laissa pas une trace indélébile.
    Newcastle, ne revenons pas sur cet échec pitoyable…la French Army passa par les étapes feu de bois, feu follet (Ben Arfa) pour finir feu de paille..
    Norwich, une équipe que j’apprécie pour son jeu..et Becchio m’a déçu pour le peu de fois où je l’ai vu évolué
    QPR, la mayonnaise n’a jamais prise et le soufflé est retombé bien vite… cuisine indigeste tout au long de la saison
    Reading, pas trop suivi cette équipe, hormis les highlights de Le Fondre mais étonné qu’ils laissent partir Robson-Kanu que sur le peu de matchs suivis me semblaient pas mal

  9. lomaia dit :

    Merci pour ses bilans des clubs ! Ce serait énorme si tu pouvais faire la même chose pour la Npower League (bien que ce soit gargantuesque, 24 clubs tout de même !) ou seulement passer en revue les clubs ayant réussi leur saison (Hull City, Cardiff City) et ceux l’ayant bien foiré (Blackburn Rovers, Wolverhampton Wanderers), car il est difficile de trouver des articles parlant des divisions inférieures anglaises. Merci Kevin en tout cas, et bonne continuation, ton site est excellent !

  10. Kevin Quigagne dit :

    @ Didier.

    Ce n’est probablement pas ça qui empêcherait Le Fondre d’aller rejoindre McDermott à Leeds car ce genre de situation est courant (le manager parti, les joueurs encensent le nouveau, en laissant sous-entendre que le limogé a failli, classique) et est accepté tacitement comme composante naturelle du grand souk folklorique de ce mouvement perpétuel qui caractérise le football pro anglais, de la D5 à la PL. Non, ce qui freinerait surtout Le Fondre est que Leeds :

    a) est en D2

    b) est un club très instable

    c) n’affiche aucune ambition depuis des années

    d) paie des salaires de « demandeur d’asile », comme disait (en crachant par terre) Pierre Van Hooijdonk à propos de Nottingham Forest

    Et que bon, notre ALFie a toutes les chances de jouer un rôle dans un club de PL la saison prochaine.

    @ Jepigepo.

    Il est bien précisé dans ma partie sur Newcastle qu’on parle de Souness à Newcastle puisque l’article traite de nos amis Magpies, je ne parle pas de ses performances manageuriales ailleurs (qui, hormis Rangers de Glasgow, ne furent pas fameuses de toute manière, cf Liverpool ; mais ce n’est pas la question, on ne se préoccupe ici que du Souness de NUFC).

    Pourquoi n’es-tu pas (trop) d’accord avec mon évaluation sur sa période Magpie ?

    A lire :
    http://www.guardian.co.uk/football/2008/may/04/sportfeatures.footballmanagers

    http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/football/teams/n/newcastle_united/4673804.stm

    Pis bon, Souness est quand même le gars qui a viré Déco pour le remplacer par Marc Pembridge à Benfica… (bon, OK, ça peut arriver).

    Mais c’est aussi le seul mec au monde qui ait cru en Ali Dia hein…

    Je sais que « Souney » (joueur) est un Dieu pour vous Reds mais en tant que manager de NUFC, il est difficilement défendable (même si, à son crédit, manager NUFC au milieu des années 2000 n’était pas de tout repos, avec les Bellamy, Dyer, Bowyer & co).

  11. Kevin Quigagne dit :

    @ Lomaia.

    Merci à toi.

    Petite précision : on est 4 sur ce bilan (voir intro) et plusieurs de manière générale sur ce blog.

    Ces bilans sont très chronophages et il nous est malheureusement impossible à 4 de faire la D2 (même version light).

    Tu vois, en ce moment, il est minuit ici en Angleterre, j’aimerais beaucoup faire autre chose (comme me remater un bon Wimbledon-Watford saison 1999-2000, 5-0) mais je dois finir d’urgence un texte de 2 400 mots pour l’envoyer au metteur en page, pour les 4è et 5è parties où j’ai la charge de trois clubs.

    Je suis bien sûr le premier à le regretter car j’adore la D2 anglaise mais c’est comme ça, on a tous un boulot et il nous faut faire des choix éditoriaux. Sans cela, nous ferions un bilan D2 tous les ans tant ce championnat est captivant et on ne discrimine pas nous, on suit toutes les divisions. L’un d’entre nous supporte même Luton Town, D5, c’est pour dire (on taira son nom).

    Puisque tu suis la D2, je signale cette série de 5 articles que j’ai consacré à 8 clubs phares du deuxième étage, qui tournaient bien au moment de la rédaction du truc en octobre 2012 :

    http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2012/10/15/la-d2-anglaise-une-premier-league-bis-13/

    http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2012/10/18/la-d2-anglaise-une-premier-league-bis-24/

    http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2012/10/22/la-d2-anglaise-une-premier-league-bis-34/

    http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2012/10/24/la-d2-anglaise-une-premier-league-bis-354/

    http://cahiersdufootball.net/blogs/teenage-kicks/2012/10/26/la-d2-anglaise-une-premier-league-bis-44/

    Par ailleurs, l’excellent blog Kick off sur l’Equipe.fr parle pas mal de Football League :

    http://kickoff.blogs.lequipe.fr/

    Ainsi que http://www.foot-anglais.com/, notamment leur excellente série « J’ai vécu un… » et leurs interviews, http://www.foot-anglais.com/category/interviews/

    J’en profite aussi pour signaler la sortie imminente d’un webzine 100 % foot anglais téléchargeable gratos, lancé par Romain Molina de l’Equipe, avec quelques pages consacrées à la Football League (j’y ai participé).

  12. JePigePo dit :

    Kevin,
    pour en revenir à Souness, qui bien que grand (immense) joueur des Reds, reste pour moi une calamité niveau entraineur… Sa période Pool correspond avec ce que j’apprécie le moins au niveau manager de des Reds..même Houllier trouverait grâce à mes yeux (c’est pour dire) !
    En résumé, les anciens Reds ont connu peu de jour glorieux comme entraineur des « codes barre » que ce soit Souness, Keegan et pourtant j’adorais ces joueurs.
    Aujourd’hui Pardiola est vertement critiqué, mais ses choix de recrutement dépendent ils vraiment exclusivement de lui ? Le problème de Newcastle : quand tout roule, l’entraineur est le meilleur au monde…dès qu’il y a problème, c’est le premier accusé (comme dans de nombreux clubs me diras tu ) sauf qu’à Newcastle, les supporters sont plutôt versatiles et touchés par alzheimer oubliant les années où Pardew les a tiré vers le haut… jeter le bébé avec l’eau du bain, voila leur problème
    Et jamais je n’ai contredit ton analyse Souney, comme toute autre analyse su le foot britannique…ce n’était qu’humour (enfin tu me connais en lisant mes commentaires …ailleurs) Vos analyses, rapports, études, papiers signés TK sont du pur bonheur pour tout amateur, amoureux de PL et lorsque j’écris vous, j’englobe la bande des quatre auteur de ce bilan d’après saison

  13. Kevin Quigagne dit :

    Tu me rassures Jepi, because quand tu écris (dans ton commentaire précédent) : « Je te retire un point pour ton tacle trop appuyé sur Souness, mais je t’accorde que son parcours d’entraineur ne laissa pas une trace indélébile. », je te trouve bien indulgent.

    Keegan a « connu peu de jours glorieux à Newcastle » écris-tu.

    Ah non ! Contrairement à Souness et Dalglish, Keegan a réussi avec NUFC, son premier long séjour Mag (février 92-janv. 97) en tant que manager fut un succès.
    La deuxième fois (mi janvier 2008, fin août 2008), impossible de vraiment le juger car il n’y resta que quelques mois. Newcastle était 11è quand il arriva et 12è en fin de saison.

    En 1992, quand Keegan reprit Newcastle, ils étaient au fond du trou en D2, et faillirent même descendre en D3, j’en ai déjà parlé ici même (l’argent du businessman local John Hall finança « le projet » comme on dit maintenant – puis celui de F. Shepherd, co-ownership).

    Après avoir fait monter les Mags en D1, Keegan assembla la formidable équipe des Entertainers (Asprilla, Beardsley, Ginola, Shearer, Les Ferdinand…) qui fit trembler Man United. Mais c’est vrai qu’on lui reprochera toujours d’avoir « laissé filer » le titre en 1995-96, 12 points d’avance sur MU en février puis patatras, l’écroulement…

    On connaît la suite de cette malheureuse saison pour NUFC. Fergie mit la pression, envoya ses « mind games » et Man United finit avec 4 points d’avance. On se rappelle tous de ce moment d’anthologie (j’étais au stade ce soir-là où Keegan craqua devant les caméras de Sky, c’était à Elland Road, j’habitais tout près du stade, à Beeston) :

    http://www.youtube.com/watch?v=YXpUdBlRZe8

    Keegan revint à NUFC en janvier 2008 mais brièvement, six mois et pas du tout mais alors pas du tout dans les mêmes circonstances qu’en 1992 (le contexte PL avait de toute manière totalement changé, le fossé entre clubs – £££ – s’étant largement creusé).

    Keegan connut de terribles problèmes avec le management (M. Ashley et Dennis Wise, « The Cockney Mafia » comme les appelaient les supps Mags), surtout au niveau du recrutement. En gros Wise lui imposait des joueurs inconnus, pour de sombres histoires d’agent auxquels il fallait faire plaisir (ou « renvoyer l’ascenseur »). Ça se termina au tribunal, et « The Mighty Mouse » (la souris dévastatrice) obtint gain de cause et 2M £.

  14. Kevin Quigagne dit :

    Et merci pour tes compliments Jepi. Décidément les éloges ont plu cette saison sur ce blog, n’en jetez plus.

    Au passage, merci à tous et toutes, vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire / cliquer (!), des dizaines de milliers chaque mois en moyenne, et on vous remercie pour votre fidélité et votre interactivité.

    Malheureusement les gars & garces, TK partira en vacances dans quelques jours et donc plus de Teenage Kicks pendant un bon moment, faudra vous trouver une autre salle de shoot.

    (je vous conseille :

    http://kickoff.blogs.lequipe.fr/

    et

    http://www.foot-anglais.com/)

  15. JePigePo dit :

    Cher, très cher Rushie,
    jamais je ne critiquerai le grand Kevin, qui me fit découvrir Liverpool… J’étais, je suis et serai toujours un ardent amoureux et défenseur de ce joueur.
    Ma mémoire ne retient guère la première période vaste de Keegan entraineur, mais l’échec de son second mandat. Je ne connaissais pas tous les tenants et aboutissements de cette triste histoire ( la Cockney Mafia ) et je découvre la video d’un Keegan « furax »… et là je retrouve Kevin !
    Un génie ce type… un modèle pour moi..

    Merci et bonnes vacances les TK , merci de nous avoir régalé jusque là..vivement votre retour ( 1 semaine de vacances …et hop retour à l’écriture..Faut pas abuser tout de même !)

  16. Ouam dit :

    Non, point d’auxerrisation en vue (ça finit mal), ce que je voulais dire, c’est que depuis la retraite de Shearer l’équipe n’a pas de mental, et qu’à partir du moment où on a vu que ça allait se jouer derrière, j’ai eu peur qu’ils s’écroulent, à la QPR. ça a tenu, bon gré mal gré, avec un peu d’espoir ce n’est pas le maintien qu’on jouera la saison prochaine 🙂

    pour Perch, oui il s’est baladé, mais s’est révélé en 6, d’autant que Tioté (quand ni blessé ni suspendu) ne donnait pas satisfaction, trop brouillon. Perch était bien placé dans les votes pour le meilleur joueur de la saison, c’est quand même assez dur à concevoir vu la tanche que c’était il y a encore deux ans (coucou Peter Ramage).

    pour Souness, c’est vraiment les heures sombres. C’est le pire moment du supporter, où t’en arrives à souhaiter la défaite de ta propre équipe pour que l’entraîneur dégage.

  17. David Scie Mal dit :

    C’est tout bon ça. J’étais passé ầ côté du horse puncher j’avoue que ça m’a bien fait rire. J’ai vu quelques matchs de Norwich cette saison et c’était pas spectaculaire mais assez sympa à voir.

  18. Kevin Quigagne dit :

    @ Jepi.

    Tu lui mets un petit tampon quand même à ton Kevin Keegan hein en écrivant qu’il a échoué comme manager de Newcastle (« Les anciens Reds ont connu peu de jours glorieux comme entraîneur des “codes barre” que ce soit Souness, Keegan et pourtant j’adorais ces joueurs. »).

    Comme je développais dans mon post d’hier, on ne peut pas dire que Keegan a échoué à Newcastle, non (montée en PL, puis deux fois 2è de PL + Ligue des Champions). Au pire, comme je l’ai écrit, on pourrait lui reprocher de ne pas avoir décroché ce fameux titre 1996 qui leur tendait les bras.

    Keegan manager a laissé un grand souvenir sur Tyneside (il avait bien sûr porté le maillot Mag de 1982 à 84 après ses 2 ans à Soton, grosse réussite aussi, NUFC était en D2 quand il est arrivé et Keegan comptait parmi les footballeurs les mieux payés du pays, même en D2 – 14 000 £/mois).

    Tu me parles « d’échec de son second mandat » (qui ne dura que 4 mois actifs). Que tu es dur Jepi, impitoyable…

    Alors, reprenons. Keegan arrive en janvier 2008 dans un Newcastle bien agité et qui est 11è. En fin de saison, NUFC finit 12è.
    Comme je l’ai expliqué hier, Ashley avait pris Dennis Wise comme bras droit (quelle fine idée !) et ce dernier lui mit un tas de batons dans les roues, surtout niveau recrutement. Comme j’expliquais, Wise lui imposait des joueurs qu’il ne connaissait même pas, de sombres histoires d’agents qu’il fallait remercier, certains joueurs repérés sur Youtube…

    http://www.guardian.co.uk/football/2009/oct/02/kevin-keegan-dennis-wise-youtube-newcastle

    Dans l’impossibilité de faire correctement son travail, Keegan démissionne début septembre 2008, puis poursuit le club en justice pour « Unfair constructive dismissal » un mois plus tard (démission forcée).

    http://www.dailymail.co.uk/sport/football/article-1077485/Keegan-sue-Newcastle-9m-contract-war-Club-facing-costly-battle-Toon-icon-claims-unfair-dismissal.html

    http://www.telegraph.co.uk/sport/football/teams/newcastle-united/3098959/Appointing-Dennis-Wise-is-Mike-Ashleys-big-mistake-at-Newcastle-United-Football.html

    Dès lors, comment peux-tu écrire : « Ma mémoire ne retient guère la première période vaste de Keegan entraineur, mais l’échec de son second mandat. »

    T’as Alzheimer ou quoi Jepi ! Z’êtes dur les mecs avec mon Kevin, z’êtes dur… 8)

  19. Kevin Quigagne dit :

    @ Ouam.

    Merci d’intervenir si bravement ici en territoire Black Cat (t’as dû t’en rendre compte).

    Tu es notre premier supp Mag à donner ton avis (j’ai réussi à faire fuir tous les autres) et puisque tu es là et bien là, je compte bien te conserver. Je te fais donc Invité privilégié. Jusqu’au prochain derby (t’as regardé le dernier au fait ?).

    @ David.

    Enorme en effet, plusieurs t-shirts ont immortalisé ce grand moment de supportérisme très très con :

    http://i2.mirror.co.uk/incoming/article1839999.ece/ALTERNATES/s615/Punch-T-shirt-1839999.jpg

    http://somethinggeeky.com/memes-t-shirts/horsepuncherwhitemenstshirt?gclid=CIi904fiyLcCFSXHtAodQUIAsQ

  20. Jonathan Téhoué : « Voyager, c’est ouvrir sa personnalité » (1/2) | Kickoff dit :

    […] sur le bilan des Teenage Kicks sur cette dernière saison de Premier League. C’est un régal, surtout le logo de Newcastle. This entry was posted in Interview and tagged Jonathan Téhoué, Kasimpaşa, Leyton Orient FC, […]

  21. Ouam dit :

    je suis touché par l’accueil. j’ai regardé que les vingt premières minutes du dernier derby, après ça le vomi et les larmes me couvraient les yeux. boarf, on le savait bien, que la saison dernière était l’anomalie, c’était bon tant que ça a duré !

  22. Claude KERVERN dit :

    Quel boulot ce bilan club par club! Dantesque, mais on finit par ne plus s’étonner, après l’incroyable saga sur Sunderland. Un mot sur QPR (leur nouveau logo est nul): ils seront mieux un étage plus bas, avec leur petit stade (pourvu qu’ils ne le quittent jamais). Trop d’argent dans les poches des joueurs peut handicaper lors des débordements sur l’aile. Come on superhoops!
    PS: j’ai mis en ligne un montage sur Maine Road 1978, pour les nostalgiques.

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