Archive for janvier, 2012

Enfin, la rubrique culte Said and Done de l’Observer, le meilleur de la presse anglaise sur les bizarreries du foot british et international, s’impose en France. Une exclusivité Teenage Kicks, of course.

Aujourd’hui : le best of de janvier 2012.

8 janvier 2012

Homme de la semaine

Anjourin Moucharafou, président de la fédération béninoise, est nommé au Comité Fifa du Mondial U20, trois semaines après sa sortie de cinq mois de prison pour détournements de fonds. L’année dernière, Moucharafou, qui nie toute malversation, expliqua au congrès de la Fifa pourquoi la famille Fifa doit se serrer les coudes :

« Pourquoi certains veulent-ils tuer la Fifa ? Ne les laissons pas nous diviser. Nous devons applaudir le président [de la Fifa]. S’il vous plaît, plus d’applaudissements. »

Meilleur nouveau venu

2010. Des messages secrets (mais divulgués) provenant des USA décrivent Emomali Rahmon, président du Tadjikistan, comme anti-démocratique, impitoyable, fortement motivé par l’argent et « les intérêts financiers de sa famille » et dirigeant un système basé sur le manque de transparence, « le népotisme et la corruption ».

2012. Son fils, Rustam, est nommé président de la fédération de football du Tadjikistan.

Rahmon a tout un étage qui lui est consacré dans un musée de la capitale

Rahmon a un étage à sa gloire dans un musée de la capitale

Les derniers limogeages

1)   12 décembre. Agapito Iglesias, président de Zaragoza, sur le manager Javier Aguirre : « Je n’ai jamais douté de Javier. C’est le meilleur entraîneur que le club puisse avoir, il possède le savoir et l’expérience. Il est absolument hors de question qu’on se sépare de lui. »

29 décembre : Aguirre est viré.

2)   20 décembre, Nick Higgs, président de Bristol Rovers, sur le manager Paul Buckle : « Paul a besoin de temps. Il faut savoir donner aux gens une chance et l’occasion de se prouver. »

3 janvier : Buckle est viré.

La semaine de Bulat

Le capitaine du Xamax, Stéphane Besle, déclare que son licenciement par le propriétaire du club, Bulat Chagaev, pour avoir demandé des explications sur les salaires impayés « fait mal » :

« Je ne pensais vraiment pas finir mon aventure Xamax comme ça. Mais au fond, je suis soulagé. Ca fait des mois que je ne dors plus. »

Progress News

Brésil. Le club de Palmeiras commente la marche « homophobia pride » organisée par des supporters pour protester contre la possible arrivée de Richarlyson de l’Atlético Mineiro :

« Nous n’envisageons pas de recruter Richarlyson. C’est un bon joueur mais cela pose clairement problème avec nos supporters. Nous sommes déjà passés par là. »

  • 2007- Richarlyson dépose une plainte après les propos d’un dirigeant de Palmeiras à la télévision (à l’adresse des supporters) : « Palmeiras n’achètera jamais un joueur gay. »

Le juge Manoel Maximiano Junqueira Filho classa l’affaire sans suite :

« Ces commentaires sont justes. Le football est un sport viril. Les homosexuels ne peuvent pas jouer dans des équipes normales, ils devraient s’en tenir à leurs propres clubs. A chaque singe sa branche, à chaque coq son poulailler, à chaque roi son jeu de cartes. C’est ce que je pense et je suis juge, donc je le dis tout haut. »

Love news

Brésil. Le président de Santos, Luis Alvaro de Oliveira Ribeiro, déclare qu’il a dû supprimer le club de futsal ainsi que toutes les équipes féminines pour aider à financer les 50 % d’augmentation du salaire de Neymar, revalorisé à 15M € par an : « Le garder a exigé un effort. Nous avons dû réduire certains coûts. »

Novembre. Neymar explique pourquoi il reste à Santos : « J’adore ce club plus que tout. Ici, je me sens comme l’un des supporters. »

Bonnes résolutions

Roumanie. Le propriétaire du Steaua Bucarest, Gigi Becali, sur ses plans pour 2012 : Cette année, ma résolution est de me brouiller avec personne. Dieu m’en sera reconnaissant. »

Becali ajoute qu’il compte acheter « 3 ou 4 000 moutons » et les regarder brouter pour l’aider à rester zen en toutes circonstances :

« Je suis hyper sensible. Le moindre truc peut me toucher. Mais pas les moutons, ils apaisent mon âme. »

15 janvier 2012

Homme de la semaine

João Havelange. Nominé pour le Prix Nobel de la paix pour avoir promu la « justice sociale » alors qu’il dirigeait la Fifa dans les années 90. João Ricardo Moderno, président de l’Académie de philosophie du Brésil et à la tête du groupe brésilien de nomination, déclare que Havelange est « ravi » et qu’il « mérite plus ce prix que la plupart [des Nobélisés] » et qu’il nie avoir reçu jusqu’à 50M $ en pots-de-vin alors qu’il dirigeait la Fifa [1974-1998] :

« Il a declaré au groupe qu’il n’a jamais accepté d’argent de quiconque. Il s’est contenté de faire le bien pour l’humanité. »

Planète football

Brésil. Rui Pimenta, avocat du gardien du Flamengo Bruno Fernandes, déclare que son client est en « forme pour un comeback » malgré 19 mois en prison. Il est inculpé d’homicide sur son ex amie (ici), ce qu’il nie. La police révèle que Eliza Samudio a été étranglée et démembrée et que son corps a été dévoré par des chiens.  Pimenta affirme que la liberté conditionnelle de Fernandes est « certaine à 99 % » avant le procès de mars :

« Mon client est en forme, il s’entraîne tous les joueurs. Les supporters l’adorent. Quand il sortira, Flamengo devra le reprendre. »

Propriétaire de la semaine

Grèce. Vangelis Marinakis, president de l’Olympiakos, révèle qu’il a infligé une amende de 500 000 € à son effectif après « leur prestation de retraités » contre Doxa Dramas (0-0).

« Moi et mon staff on se met en quatre du matin au soir pour bien s’occuper de ces joueurs, et ils nous font ça. La nuit dernière, j’ai pas pu fermer l’oeiI, j’étais trop aigri. »

Départ de la semaine dernière

5 : nombre de mois entre le limogeage de Neil Warnock (manager de QPR) et cette déclaration de Tony Fernandes, propriétaire du club :

« Neil et moi, on est très similaires. J’aime sa passion, c’est un personnage à l’enthousiasme tellement contagieux. Il arrive au terme de sa carrière d’entraîneur et ce poste représente pour lui une chance de vraiment bâtir quelque chose. J’espère qu’il restera ici très longtemps. »

Gigi news

Les dernières nouvelles sur les résolutions 2012 de Gigi Becali (voir ci-dessus, entrée du 8 janvier) :

1)   Traite l’entraîneur de Saint-Etienne de « mendiant »
2)   Déclare que les arbitres sont des voleurs et appelle à une grêve
3)  Lance un « djihad » contre Cristi Borcea, actionnaire du Dinamo Bucarest et accessoirement son filleul, suite à une dispute portant sur un transfert :

« Il veut le djihad ? OK et vous verrez qui sortira vainqueur. S’il y a djihad, je suis partant. »

22 janvier 2012

Comeback de la semaine

Horace Burrell, président de la fédération jamaicaine, est de retour. Il avait été suspendu pour trois mois en octobre dernier suite à son implication dans le scandale de corruption de la Fifa. Burrell, à la presse :

« Après trois mois d’absence, ce retour aux affaires est vraiment agréable. Aujourd’hui, il faut aller de l’avant et ne pas regarder derrière soi. Pour la Fifa, l’affaire est close. Et pour illustrer cela, la Fifa m’a nommé membre du Normalisation Committee, une commission chargée du renouveau du football dans les Caraïbes. C’est effectivement un jour bien agréable. »

La semaine de Bulat

Suisse. Bulat Chagaev, propriétaire du Xamax, déclare qu’il s’opposera à la decision « dégoûtante » de la Ligue de retirer la licence du club. Chagaev, qui dément les accusations d’irrégularités financières et falsification de documents, affirme qu’il peut démontrer au tribunal que les problèmes du club sont antérieurs à son arrivée :

« Avant moi, ce club n’était pas net. Tout autour de Xamax, il y avait des voleurs et des escrocs. J’ai des documents pour le prouver. »

Des nouvelles d’Adriano

  • Septembre 2011. Adriano rate l’entraînement aux Corinthians, il reçoit une amende équivalente à 10 % de son salaire. President Roberto de Andrade : « On ne veut pas en faire toute une histoire, il s’est excusé. C’est une amende de principe. »
  • Octobre. Rate l’entraînement pour diarrhée. Il défend son hygiène de vie.
  • Novembre. Déclare qu’il va changer de lifestyle (voir ici) : « J’avais un choix à faire : le football ou la fête. Je dois me consacrer au football. »
  • Décembre. Rate l’entraînement pour « diarrhée chronique » après une fête jusqu’au bout de la nuit à São Paulo.
  • Janvier. Rate l’entraînement, reçoit une amende équivalente à 20 % de son salaire. De Andrade : « On a eu une discussion franche et il s’est excusé. Il m’a assuré qu’il est focalisé sur le football et que cela ne se reproduira plus. Nos supporters devraient faire preuve de plus de patience. »

Également, la semaine dernière : Emerson, buteur des Corinthians, reçoit une amende de 13 000 $ pour être arrivé à l’entraînement (en hélicoptère) avec 30 minutes de retard.

Nouvelles de l’infirmerie

Brésil. Le club de Caldense déclare que le défenseur Leandrão sera de retour ce mois-ci après 15 jours d’absence pour hoquet. Le porte-parole du club, Gustavo Mendanha, révèle que ce hoquet a commencé à l’entraînement il y a deux semaines et ne s’est arrêté que quand le club a envoyé un médecin : « Au début, ça nous a fait rigoler. Ensuite, c’est devenu franchement insolite. »

Prêt express

Mercredi. Le club brésilien XV de Jau recrute Anderson, prêté par São Bernardo.

Vendredi. Anderson arrive à l’entraînement « trop ivre pour bouger ». Edgard Montemor, directeur de football de São Bernardo :  « J’en ai plus qu’assez de lui. On l’a envoyé à Jau en lui demandant de ne pas causer de problèmes. Il a tenu deux jours. »

Des nouvelles de Gigi

Roumanie. Adrian Mititelu, propriétaire de Universitatii Craiova, déclare que Gigi Becali (proprio du Steaua), qui l’a accusé de fraude fiscale, est un « gibbon » au QI déficient :

« Je vais vous en raconter une belle sur lui. A l’école, Becali croyait que le nom de famille du héros national roumain Michel le Brave – Mihai Bravu – [Mihai Viteazul de son vrai nom] était « Brave ». C’est véridique, j’étais avec lui en histoire-géo. Becali n’a rien dans le crâne. »

C’est la vie

Brésil. Brasiliense FC déclare que l’ajout d’une touche de soft porn au site officiel du club « rapproche les gens ». Le site, qui enregistrait habituellement 2 000 connections par jour, a grimpé à 200 000 pendant les six premières heures du lancement. Un dirigeant : « On va sûrement nous critiquer mais c’est la vie. La critique, on la retrouve partout. On s’attend à beaucoup de felicitations. »

29 janvier 2012

Homme de la semaine

Le chargé de relations publiques de la Guinée Equatoriale affirme que la prime d’un million de dollars versée aux sélectionnés par le ministre Teodorin Obiang est « un geste personnel » et qu’elle n’est pas financée par de l’argent public.

100M $ : montant des revenus d’Obiang tirés « d’extorsion et détournements de fonds publics » selon la justice américaine, dont 71M qui auraient été blanchis aux USA via l’achat d’un jet et d’une villa à Malibu (voir article). Obiang nie toute malversation : « J’ai été très chanceux en affaires. J’aime vivre confortablement. »

Planquez vos médailles

Décembre 2011. Ricardo Teixeira, président de la fédération brésilienne, se met en « congé » pour combattre les accusations de corruption dont il fait l’objet. José Maria Marin le remplace temporairement afin « d’assurer la transparence ».

Janvier. Marin dément avoir dérobé une médaille durant la cérémonie de remises de médailles de la Copa São Paulo (voir clip), privant le gardien des Corinthians de sa breloque. Marco Polo Del Nero, le représentant régional de la fédération, a toutefois déclaré à un reporter que cela était « totalement normal » : « On lui a dit qu’il pouvait garder une médaille, on a toujours des médailles supplémentaires. Vous en voulez une aussi ? »

A surveiller de près

Roumanie. Un jeune très prometteur : Bin Laden Virtosu, 10 ans – né deux semaines après les attentats du 11/9/2001. Il déclare à la TV locale (voir clip) :

« Je m’appelle Bin Laden et je serai le nouveau Messi. ».

En 2008, Bin Laden raconta à la presse roumaine que son nom ne lui posait aucun problème :

« Je veux être un homme fort comme Bin Laden. Mais pas un terroriste. Un flic, peut-être. »

Nouvelles cornées

Dubai. Ali Bujsaim, l’ex responsable du corps arbitral, déclare que le joueur d’Al Ahli Luis Jiménez sera puni pour « avoir poussé l’arbitre avec sa tête » (clip) :

« Il a agi comme un imbécile fini. Le football, c’est pour les footballeurs, pas pour les boeufs. On ne peut pas se conduire de la sorte. Dieu merci, il n’a pas de cornes, sinon il serait très dangereux. »

Jiménez : « Pardon à tous. Je n’ai pas agi normalement. »

Dans la même série :

Said & Done nov. / déc. 2011
Said & Done oct. 2011 (2/2)
Said & Done oct. 2011 (1/2)
Said & Done sept. 2011 (2/2)
Said & Done sept. 2011 (1/2)
Said & Done août 2011 (2/2)
Said & Done août 2011 (1/2)

En Angleterre, pendant la période des fêtes, le championnat continue. Des matchs à trois points la victoire, un point le match nul et zéro point la défaite. Si l’on se permet de rappeler ce point de règlement, c’est moins par condescendance que par souci de précision, tant subsiste l’idée que cette dizaine de jours serait cruciale pour la suite, que l’équipe qui marquerait davantage de points que ses poursuivants obtiendrait un avantage (moral ?) déterminant.

Alors, vrai ou faux ? Nos petits graphiques révèlent une corrélation surprenante entre le niveau de forme au moment des fêtes et le classement final. Mais il ne se fait sans doute pas de différence plus flagrante entre la bûche de Noël et la galette de l’Épiphanie qu’entre l’Assomption et la rentrée des classes, ou encore qu’entre le Mercredi des Cendres et Pâques. La quasi-sacralisation de ces matchs incite seulement à les ranger dans une case à part, et à créer pour elle des statistiques exclusives.

[Note : les graphiques incluent les matchs s’étant déroulés du 26 décembre jusqu’à début janvier – la date varie en fonction des années. Le classement indiqué est celui au 25 décembre. Est signalé entre parenthèses le nombre de points inscrits par l’équipe. Le nombre de matchs étant rarement similaire, il a fallu créer une échelle commune, de 0 (soit une équipe qui a vomi la dinde) à 1 (soit une équipe qui a eu la fève). Pour obtenir des points de comparaison, nous avons comptabilisé le parcours d’au moins trois équipes pour chaque année, voire davantage suivant la place qu’occupait au 25 décembre le vainqueur final de l’exercice. C’est aussi clair qu’une relance de Mertesacker, non ?]

Saison 01/02

Classement Noël : Newcastle (36 pts), Arsenal (33), Liverpool (-1)(33)

Classement final : Arsenal (1er, 87 pts), Liverpool (2ème, 80), Newcastle (4ème, 71)

Saison 02/03

Classement Noël : Arsenal (39 pts), Chelsea (37), Manchester United (35)

Classement final :Manchester United (1er, 83 pts), Arsenal (2ème, 78), Chelsea (4ème, 67)

Saison 03/04

Classement Noël : Manchester United (40 pts), Arsenal (39), Chelsea (39)

Classement final : Arsenal (1er, 90 pts), Chelsea (2ème, 79), Manchester United (3ème, 75)

Saison 04/05

Classement Noël : Chelsea (43 pts), Arsenal (38), Everton (37)

Classement final : Chelsea (1er, 95 pts), Arsenal (2ème, 83), Everton (4ème, 61)

Saison 05/06

Classement Noël : Chelsea (46 pts), Manchester United (37), Liverpool (-2)(31)

Classement final : Chelsea (1er, 93 pts), Manchester United (2ème, 83), Liverpool (3ème, 82)

Saison 06/07

Classement Noël : Manchester United (47 pts), Chelsea (45), Liverpool (34)

Classement final : Manchester United (1er, 89 pts), Chelsea (2ème, 83), Liverpool (3ème, 68)

Saison 07/08

Classement Noël : Arsenal (43 pts), Manchester United (42), Chelsea (37)

Classement final : Manchester United (1er, 87 pts), Chelsea (2ème, 85), Arsenal (3ème, 83)

Saison 08/09

Classement Noël : Liverpool (39 pts), Chelsea (38), Aston Villa (34), Manchester United (-2)(32)

Classement final : Manchester United (1er, 90 pts), Liverpool (2ème, 86), Chelsea (3ème, 83), Aston Villa (6ème, 62)

Saison 09/10

Classement Noël : Chelsea (41 pts), Manchester United (37), Arsenal (-1)(35)

Classement final : Chelsea (1er, 86 pts), Manchester United (2ème, 85), Arsenal (3ème, 75)

Saison 10/11

Classement Noël : Manchester United (-1)(34 pts), Arsenal (32), Manchester City (+1)(32)

Classement final : Manchester United (1er, 81 pts), Manchester City (3ème, 71), Arsenal (4ème, 68)

[Merci à l’indispensable statto.com]

En Angleterre, pendant la période des fêtes, le championnat continue. Des matchs à trois points la victoire, un point le match nul et zéro point la défaite. Si l’on se permet de rappeler ce point de règlement, c’est moins par condescendance que par souci de précision, tant subsiste l’idée que cette dizaine de jours serait cruciale pour la suite, que l’équipe qui marquerait davantage de points que ses poursuivants obtiendrait un avantage (moral ?) déterminant.

Alors, vrai ou faux ? Nos petits graphiques révèlent une corrélation surprenante entre le niveau de forme au moment des fêtes et le classement final. Mais il ne se fait sans doute pas de différence plus flagrante entre la bûche de Noël et la galette de l’Épiphanie qu’entre l’Assomption et la rentrée des classes, ou encore qu’entre le Mercredi des Cendres et Pâques. La quasi-sacralisation de ces matchs incite seulement à les ranger dans une case à part, et à créer pour elle des statistiques exclusives.

[Note : les graphiques incluent les matchs s’étant déroulés du 26 décembre jusqu’à début janvier – la date varie en fonction des années. Le classement indiqué est celui au 25 décembre. Est signalé entre parenthèses le nombre de points inscrits par l’équipe. Le nombre de matchs étant rarement similaire, il a fallu créer une échelle commune, de 0 (soit une équipe qui a vomi la dinde) à 1 (soit une équipe qui a eu la fève). Pour obtenir des points de comparaison, nous avons comptabilisé le parcours d’au moins trois équipes pour chaque année, voire davantage suivant la place qu’occupait au 25 décembre le vainqueur final de l’exercice. C’est aussi clair qu’une interception de Mertesacker, non ?]

Saison 92/93

Classement Noël : Norwich (39 pts), Aston Villa (35), Blackburn (34), Manchester United (34)

Classement final : Manchester United (1er, 84 pts), Aston Villa (2ème, 74), Norwich (3ème, 72), Blackburn (4ème, 71)

Saison 93/94

Classement Noël : Manchester United (52 pts), Leeds United (+1)(40), Blackburn (-1)(38)

Classement final : Manchester United (1er, 92 pts), BLackburn (2ème, 84), Leeds United (5ème, 70)

Saison 94/95

Classement Noël : Blackburn (43 pts), Manchester United (41), Newcastle (38)

Classement final :Blackburn (1er, 89 pts), Manchester United (2ème, 88), Newcastle (6ème, 72)

Saison 95/96

Classement Noël : Newcastle (45 pts), Manchester United (35), Liverpool (34)

Classement final : Manchester United (1er, 82 pts), Newcastle (2ème, 78), Liverpool (3ème, 71)

Saison 96/97

Classement Noël : Liverpool (+1)(38 pts), Arsenal (35 pts), Wimbledon (34), Aston Villa (33), Manchester United (31)

Classement final : Manchester United (1er, 75 pts), Arsenal (3ème, 68), Liverpool (4ème, 68), Aston Villa (5ème, 69), Wimbledon (8ème, 56)

Saison 97/98

Classement Noël : Manchester United (43 pts), Blackburn (39), Chelsea (38), Leeds United (34), Liverpool (-1)(31), Arsenal (-1)(30)

Classement final : Arsenal (1er, 78 pts), Manchester United (2ème, 77), Liverpool (3ème, 65), Chelsea (4, 63), Leeds United (5ème, 59), Blackburn (6ème, 58)

Saison 98/99

Classement Noël : Aston Villa (36), Chelsea (33), Manchester United (31)

Classement final : Manchester United (1er, 79 pts), Chelsea (3ème, 75), Aston Villa (6ème, 55)

Saison 99/00

Classement Noël : Leeds United (41 pts), Manchester United (-1)(39), Sunderland (37)

Classement final : Manchester United (1er, 91 pts), Leeds United (3ème, 69), Sunderland (7ème, 58)

Saison 00/01

Classement Noël : Manchester United (43 pts), Arsenal (35), Leicester City (35)

Classement final : Manchester United (1er, 80 pts), Arsenal (2ème, 70), Leicester City (13ème, 48)

(A suivre…)

[Merci à l’indispensable statto.com]

Il y a cent dix ans cette semaine, Manchester United fut sauvé in extremis d’une disparition certaine par un certain Major. Non, pas un ancêtre de John et ses moeurs Benny Hillesque, mais un mammifère bien plus respectable : un Saint-Bernard errant.

Le sauvetage de club le plus cocasse et spectaculaire du football anglais n’est pas le fait d’un ou homme d’affaires excentrique ou d’un sugar daddy illuminé mais d’un chien. Si Manchester United en est là aujourd’hui, il le doit en effet indirectement à un brave toutou. Grâce à Major, le club déclaré en faillite et à deux doigts de la liquidation renaîtra de ses cendres pour connaître une fabuleuse décennie, l’une des plus glorieuses de sa riche histoire. Aujourd’hui, deuxième et dernière partie : de 1901 à 1912 (première partie ici).

Un sauveur aussi miraculeux qu’inattendu

Harry Stafford

Harry Stafford

Au soir du premier mars 1901, la kermesse de la dernière chance achève sa troisième journée dans l’abattement général, l’objectif de 1 000 £ étant chimérique. Dans un ultime réflexe de survie, le capitaine et joueur emblématique de l’équipe, Harry Stafford (alors 160 matchs au compteur mancunien), décide d’associer son chien Major aux efforts de collecte. Captain Courage est alors loin de se douter que cette idée anodine changera involontairement et à jamais la destinée du club.

Le lendemain, c’est avec une grosse boîte-tirelire sur le dos et un tonneau miniature de Cognac au cou que le Saint-Bernard se promène parmi les stands. En fin d’après-midi, un formidable coup du sort va faire basculer le cours des choses. A force de gambader partout, Major se fait la belle. Une jeune fille, Elsie Davies, le repère et le ramène chez elle. Elle supplie son papa, John, un riche propriétaire de brasseries, de l’adopter. La boîte comporte la mention Newton Heath FC et une adresse. Le lendemain, Papa Davies rapporte Major à son propriétaire.

Instantanément, John Davies et Harry Stafford sympathisent. Tous deux travaillent dans la même branche (Stafford tient un pub) et ils se sont même déjà vaguement rencontrés professionnellement. Un deal est discuté : si John Davies verse 200 £ pour garantir l’avenir immédiat du club, sa fille pourra garder le chien. Marché conclu. Peu à peu, Davies va tomber amoureux du club.

En décembre 1901, les matchs attirent à peine 3 000 spectateurs et la situation financière est à son nadir. Le 9 janvier 1902, des huissiers tambourinent à la porte du club en présentant aux dirigeants une injonction de paiement émanant d’un investisseur qui veut récupérer ses billes (242 £). Cet homme n’est autre que William Healey, le président de Newton Heath FC… Les bailiffs concluent leur visite en déclarant le club en faillite et cadenassent les portes du stade. Si cette somme n’est pas réglée sous quinze jours, le plan de liquidation du club sera activé, sonnant à jamais la disparition de Newton Heath FC. Interdit de stade et donc dans l’impossibilité de disputer son prochain match à domicile, le club doit alors chambouler le calendrier.

L’ange gardien John Davies

John Davies

John Davies

Si toute une batterie de mesures protège aujourd’hui les clubs de la banqueroute, telle l’exemption de remboursement des dettes fiscales ou des créances dites « non sécurisées » (d’où la rareté des dissolutions de clubs), à l’époque, on ne fait guère de sentiment. Appelé à la rescousse par Harry stafford, John Davies accourt au chevet du mourant. Aidé de trois investisseurs, il réunit les fonds nécessaires (2 000 £) et rembourse le gros des dettes. Le quatuor s’engage également à verser 3 000 £ sous forme de prêt pour recruter des joueurs.

Le 24 avril 1902, lors d’une assemblée extraordinaire dans un New Islington Public Hall bondé, John Davies est nommé président du club. Le surlendemain, pour symboliser cette renaissance, on décide de rebaptiser le club. Manchester Celtic et Manchester Central sont suggérés, mais tous deux sont rejetés (le premier car le club n’a aucune connection celte ; le second car il sonne trop comme une gare ou un site industriel).

Finalement, le choix s’arrête sur Manchester United FC, une suggestion du dirigeant Louis Rocca, un fils d’immigrés italiens qui jouera un rôle primordial dans le fonctionnement du club jusqu’à sa mort en 1950. Ce United, contrairement à d’autres (tel Newcastle United), n’est pas ici le fruit d’une fusion entre deux clubs mais l’expression d’une mise en commun de ressources et d’une union sacrée de moyens. Dans la foulée, on change aussi les couleurs aussi. Exit le vert et or de Newton Heath, place au rouge et blanc. Voici le seul film existant d’un match de Man United disputé lors de sa première saison (Burnley-MU, 6 décembre 1902).

Place au défi sportif

Ernest Mangnall

Ernest Mangnall

Le club sauvé, il s’agit maintenant de le faire monter parmi l’élite. Le 30 septembre 1903, Ernest Mangnall, un personnage charismatique qui vient de quitter un Burnley en grande difficulté, est nommé entraîneur. A l’aise avec les médias, Mangnall sera le premier grand manager de Man United (le terme « manager » ne sera utilisé à Manchester United qu’à partir de 1914. Mangnall est appelé « Club secretary » ou même parfois « Second secretary »).

Eté 1904, Mangnall arrache Charlie Roberts à Grimsby Town pour la somme record de 400 £ (jusqu’à 600 £ selon certaines sources). Ce puissant arrière central est généralement considéré comme la première véritable vedette du club (il fut le premier international anglais de Man United). Ci-dessous la photo d’équipe 1904-1905, avec au premier plan le sauveur du club, « The » Major.

La montée tant attendue arrivera en fin d’exercice 1905-06, après douze saisons en D2. Pour récompenser Mangnall, le club augmente son salaire, substantiellement : 1 £ supplémentaire par semaine ! La longue conquête aux trophées peut commencer. Deux titres de Champion d’Angleterre seront remportés sous l’ère Mangnall, en 1908 et 1911, ainsi qu’une FA Cup (1909). Entre temps, John Davies a fait bâtir Old Trafford, qui accueille ses premiers spectateurs (45 000) le 19 février 1910 contre Liverpool (voir ci-dessous).

Tout comme John Davies, Ernest Mangnall occupe une place de choix dans l’histoire de Man United. Outre les trois titres qu’il apporta au club, il fut l’un des artisans de la construction d’Old Trafford ainsi que de la transformation du club durant cette décennie. Cependant, en septembre 1912, un coup de théâtre se produit : Ernest Mangnall quitte le club dans des circonstances controversées… pour Man City.

Manchester United en 1910

Manchester United en 1910

Mangnall parti, personne ne se doute alors des crises successives (sportive et financière) qui vont s’abattre sur Man United et de la très longue traversée du désert que connaîtra le club. Il faudra en effet attendre 1952 et l’ère Matt Busby pour revoir la couleur d’un titre en championnat. Si John Davies est parfois surnommé « le premier ange gardien de Man United », James Gibson, sera son deuxième homme providentiel. En 1931, quatre ans après la mort de John Davies qui aura passé vingt-cinq ans à la tête du club, Gibson sauvera un United touché de plein fouet par la Grande dépression de 1929 et une nouvelle fois menacé de disparition.

Quant à Major, il succéda à la première mascotte du club, Michael the Canary (en fait… une oie), et de 1902 à 1906, il fut paradé et fêté comme un héros avant chaque match à domicile. Major fut ensuite remplacé par la chèvre Billy the Goat, qui connut un destin à la Garrincha. Au cours des célébrations post-finale de FA Cup le 24 mars 1909, la biquette picola trop et mourut d’intoxication éthylique (sa tête est préservée dans le musée du club).

Les deux titres de 1908 et 1911

1908. MU, 52 points (2è Aston Villa, 43. 3è Man City, 43). Affluence moyenne sur la saison : 23 368.

United démarre fort : quatorze victoires sur les quinze premiers matchs, dont un 6-1 à l’extérieur infligé au champion sortant, Newcastle. Le reste de l’exercice sera un long fleuve relativement tranquille. Les 52 points obtenus constituent un record depuis la création de la Football League (23 victoires, 6 nuls, 9 défaites). En raison du plafonnement des salaires et de l’interdiction des primes décidés par la FA en 1901 (le salary cap continuera jusqu’en 1961, voir détails ici, entrée du 14 janvier), pour récompenser les joueurs, le club organise une tournée en Autriche-Hongrie où United joue devant des foules immenses.

Ironiquement, Man United doit son premier titre à Man City. Cette saison-là, United bénéficie en effet à plein de l’inclusion de quatre Citizens, donc le fameux Billy Meredith, un ailier de 33 ans qui aime tracer sur son flanc le cure-dent aux lèvres. Une manie assurément plus propre que le tabac qu’il mâche parfois pendant les matchs et recrache à la volée (certains employés refusent de nettoyer son maillot couvert de chique mouillée). Meredith est considéré non seulement comme le meilleur joueur de l’époque mais aussi comme la première vedette du football britannique. Billy Meredith, qui avait été mineur au Pays de Galles de douze à vingt ans, avait la santé puisqu’il évolua en D1 avec les Citizens jusqu’à cinquante ans ! Il collectionnait aussi les surnoms, dont « Le Magicien Gallois », « Le Roi du dribble » et  « Le Vieux Maigre ». En 1926, il joua même le rôle d’un entraîneur dans le film « The Ball of Fortune ».

Charlie Roberts

Charlie Roberts

Ces quatre recrues font partie des dix-sept joueurs licenciés et vendus (aux enchères !) par Man City à la suite d’un retentissant scandale portant sur des paiements illégaux (ici). Dans l’équipe, il y a aussi l’arrière central Charlie Roberts, une forte tête qui refuse de porter un short long. Lors d’une série de visites à Old Trafford (après des études à Manchester), le célèbre entraîneur italien et fervent anglophile Vittorio Pozzo le considéra comme le meilleur joueur au monde. Alors que le positionnement était rigide dans les dispositifs de l’époque, Roberts était le seul défenseur qui n’hésitait pas à attaquer, ce qui ne manqua pas d’impressionner l’Italien. Plus tard, en tant qu’entraîneur de la Squadra Azzura de 1929 à 1948, Pozzo s’inspira de Roberts pour métamorphoser son arrière-central en bête d’attaque. Pas une mauvaise idée puisqu’il fit de l’Italie le double Champion du monde 1934 et 1938.

Une saison riche en évènements. Le 2 décembre 1907, les mavericks Meredith et Roberts, aidés de plusieurs autres joueurs de Man United, créent le syndicat des joueurs, The Association of Football Players’ and Trainers’ Union (AFPTU), l’ancêtre de la PFA. Un avènement qui se fera dans la douleur (conflit avec la fédération et la Football League, grêve des joueurs, formation du Outcast FC, etc.). Le syndicat sera finalement reconnu en 1909. Charlie Roberts paiera cher son esprit rebelle puisqu’il est généralement accepté que son faible nombre de capes anglaises (3) est dû à ses actes répétés d’insoumission.

1911. MU, 52 (2è Aston Villa, 51. 3è Sunderland, 45). Affluence moyenne : 27 157.

Pour sa première saison pleine à Old Trafford, United ne se rate pas. Le nouvel antre de Man United, qui connaît son baptême du feu le 19 février 1910 contre Liverpool (3-4), a été conçu par le célèbre architecte de stades Archibald Leitch. Davies a emprunté la colossale somme de 60 000 £ pour s’offrir son joujou pouvant accueillir 100 000 spectateurs et doté d’une vaste toiture centrale ainsi que de zones assises.

L’ensemble est aussi révolutionnaire que luxueux pour l’époque et la presse est dithyrambique. Réaction d’un journaliste du Sporting Chronicle :

« Old Trafford est la plus belle enceinte, la plus vaste et la plus remarquable qu’il m’ait été donné de voir de ma vie. Ce stade est unique au monde. »

Cinquante ans plus tard, Bobby Charlton le surnommera « The Theatre of Dreams ». Le parfais timing dans le déménagement est à souligner : le jour de l’inauguration d’Old Trafford, des bourrasques de vent arrachent une partie du toit du stade de Bank Street que United vient de quitter !

La saison 1910-1911 est indécise jusqu’au bout et donne lieu à un mano à mano captivant avec Aston Villa. Lors de la dernière journée, le 29 avril, Man United occupe la deuxième place et reçoit Sunderland (3è), tandis que les Villans (1er) se déplacent à Liverpool (14è). A Old Trafford, les Black Cats sortent les griffes et marquent rapidement… avant de s’en prendre cinq dans l’écuelle. Comme le racontera Charlie Roberts au Saturday Post, à la fin du match, les spectateurs se massent devant la tribune principale et attendent les nouvelles d’Anfield… A l’annonce de la victoire de Liverpool 3-1 sur Aston Villa, le public exulte. Man United est champion pour la deuxième fois de sa courte histoire.

Kevin Quigagne.

Il est parfaitement possible de parler football anglais sans jamais évoquer les Wags et les Wagabees. Mais cela serait terriblement injuste, tant elles divertissent et prennent des risques insoupçonnés. Il était temps que Teenage Kicks leur rende un vibrant hommage.

Pour l’intro et tout le tremblement, voir première partie.

Avant de livrer les réponses de notre grand jeu-concours, revenons un instant sur feu www.becomeawag.com. Le TK, qui étudie la question sous un angle sociologique depuis longtemps, avait extrait de la section Q & A du site quelques questions ô combien pertinentes. Morceaux choisis.

Question 2 : Pourquoi devenir WAG?

Réponse : Des millions de femmes aspirent à devenir Wag, et comme on les comprend ! Devenir Wag est un lifestyle choice. Beaucoup de Wags habitent dans de grandes maisons, ont beaucoup d’argent et font sans arrêt la fête. De plus, sortir avec un footballeur peut rendre célèbre. Pensez à Abbey Clancy, Alex Curran, Coleen Rooney et Danielle Lloyd qui sont toutes devenues des people de cette manière.

Question 5 : Pourquoi sortir avec un footballeur qui ne joue pas en Premier League ?

R : En 2006, la BBC relayait une étude de The Independent (ici) selon laquelle le salaire annuel moyen d’un joueur de D2 est  de 195.750 £ ; celui d’un joueur de D3 et D4 de respectivement 67,850 et  49,600 £. Les salaires des footballeurs ayant fortement augmenté depuis 2006, les chiffres actuels sont probablement bien plus élevés. Egalement, les footballeurs ne restent pas toujours dans les divisions inférieures. Chris Smalling en est l’illustration parfaite. Il y a deux ans, il jouait à Maidstone United, en 7ème division. Il est aujourd’hui à Manchester United où il gagne plus de 100 000 £ par mois.

Question 6 : Et si je sors avec un footballeur qui ne joue pas en Premier League, que dois-je faire ?

R : La réponse est claire et nette : rassure-toi, ça vaut quand même le coup, même en D2 les joueurs sont riches. Tu ne seras jamais une Wag de premier plan, mais ton homme peut s’améliorer et atteindre la Premier League, donc rien n’est perdu pour toi.

Question 7 : Deviendrai-je célèbre ?

R : Il est possible que tu deviennes célèbre mais nous ne pouvons le garantir. Cela dépendra du footballeur que tu choisiras et de votre style de vie. Beaucoup de Wags sont très connues car elles se font photographier dans des night-clubs ou dans d’autres endroits publics avec leur partenaire. D’autres ont atteint la célèbrité grâce à des émissions TV ou le mannequinat. La célèbre Wag Nicola McLean est mariée à Tom Williams qui a passé la plupart de sa carrière à Peterborough United, dans les divisions inférieures [à 31 ans, après 18 transferts, Williams est aujourd’hui en D5, et c’est toujours aussi glamour, vive la D5 – ndlr].

Les réponses à notre grand jeu-concours

Sans plus attendre, les réponses que vous attendez tous (avec les déclas pour vous rafraîchir la mémoire) :

Déclaration # 1 : Michael Essien

« On avait passé toute la soirée en boîte et, une fois chez moi, il n’en pouvait plus, il était aussi excité qu’un chien en chaleur. On s’est mutuellement arrachés les vêtements mais il m’a supplié de garder mon corset pendant notre rapport sur le sofa, avec moi à cheval sur lui, position Andromaque. C’est un footballeur et comme on peut aisément imaginer, son endurance était sidérante. »

# 2 : Cristiano Ronaldo

« Il parlait très peu anglais mais pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre ce qu’il avait derrière la tête ce soir-là. On s’est dirigés vers le lit en se déshabillant mutuellement. Il a alors examiné mes cuisses bien fermes et, visiblement scotché, m’a demandé : « You, footballer ? «  J’ai alors mimé un cheval pour lui faire comprendre que je faisais beaucoup d’équitation. Ça a eu l’air de le surexciter encore plus. »

# 3 : Dwight Yorke

« Sa maison était un immense palais du plaisir. Son matelas à eau était couvert de draps en soie, et le lit trônait surélevé au milieu de sa chambre. En rigolant, il l’appelait son autel de l’amour. Il y avait même une barre verticale en chrome dans la pièce ; il m’a affirmé qu’elle servait juste à y accrocher sa télévision mais c’était plutôt le genre de barre qu’on voit dans les clubs de pole-dancing. »

# 4 : El Hadji Diouf

« Il m’embrassait passionnément sur tout le corps et n’arrêtait pas de jouer avec mes seins, du 95D. L’une des rares expressions d’anglais qu’il connaissait était « J’adore tes gros nibards« . Il n’arrêtait pas de répéter ça. Niveau sexe, c’était très fast and furious. Il était tellement excité en fait que ça ne dura pas longtemps. »

# 5 : Jermaine Jenas

« Il était si impatient qu’il ne m’a enlevée que le bas. J’ai gardé le haut et mon soutien-gorge. Aucun préliminaire, il voulait attaquer le plus rapidement possible et le rapport fut mené tambour battant. Une demi-heure frénétique, style marteau-piqueur. »

# 6 : Shaun Wright-Phillips

« J’ai été soufflée par la taille de son membre. Il est assez petit mais avec un superbe corps. Je pensais qu’il serait super endurant… En fait, il était très ennuyeux et, à mon avis, un peu inexpérimenté. Je voulais vraiment qu’il se décoince et qu’il soit audacieux mais ce fut tout le contraire. Il m’a vraiment laissée sur ma faim et s’est montré très égoïste. J’ai été un peu gênée pour lui car il a vraiment été nul. »

# 7 : Rio Ferdinand

« Il m’a saisi les fesses et a commencé à me fouetter gentiment le postérieur avec ses mains. Plus on accélérait le rapport sexuel, plus il me giflait l’arrière-train. Il ne pouvait pas s’empêcher de me toucher les fesses, il faisait une fixation totale sur mon popotin. Et ça continua longtemps, plus ça dura, plus il me fessa. C’était une expérience incroyable. »

# 8 : Ronaldinho

« Avec lui, ce fut de la pure passion, physiquement fallait suivre. Ses jambes étaient énormes et il était très bien monté. Il n’avait aucun poil sur le corps. Il était obsédé par mes seins. Peut-être parce que les Brésiliennes ont des poitrines artificielles et la mienne est 100 % authentique. »

# 9 : Maradona

« Il m’a arraché un baiser sur les lèvres et m’a laissé un goût d’oignon… J’ai bu quelque chose pour faire disparaître l’arrière-goût mais impossible, c’était tellement fort. Ça a continué comme ça un petit moment puis, soudain, j’ai entendu un gros bruit, j’ai pensé que la chaise avait craqué. Et bien non, il avait pété. »

# 10 : Ashley Cole

« Il m’a giflé le postérieur tellement fort que la marque de son alliance de mariage est restée imprimée sur ma peau. On a commencé à faire l’amour mais il a tout de suite eu envie de vomir. Là, il s’est tourné et a vomi par terre, sur la moquette couleur crème. C’était dégoûtant ! Il a alors pris un rince-bouche, puis est remonté illico dans le lit. »

# 11 : Cristiano Ronaldo

« Je pense que la sensation des cheveux mouillés contre son corps l’excitait vraiment car il voulait constamment qu’on fasse l’amour sous la douche. Problème : il n’arrivait pas à garder l’équilibre. On était sur le point de commencer, quand, paf, il glissait. Alors, on s’est rabattus sur la baignoire. Au bout d’un moment, il y avait de l’eau absolument partout ! Essai non concluant, alors ça se finissait au lit. »

# 12 : Nigel Quashie

« Nos rapports sexuels furent très décevants. Il avait alors des gros problèmes de cheville et passait son temps à l’hôpital. Par exemple, il était sur moi mais au bout de trente secondes, il devait s’arrêter pour réajuster sa jambe. C’était vraiment très rebutant. Je mettrais ses contre-performances sur le compte des médicaments qu’il prenait. Les comprimés devaient avoir un effet sur son membre car, bon, c’était pas vraiment le plus gros qu’il m’ait été donné de voir. »

# 13 : John Terry

« Je me déplaçais avec des béquilles et je peinais. Il m’a soulevé au pied des escaliers et m’a porté tout en haut. On a trouvé des toilettes vides, on est entrés en douce et on s’est enfermés. Il a commencé à m’embrasser, il a fait le premier pas et s’est débraguetté. Il était sacrément bien monté. »

# 14 : Lee Sharpe

« On se rencontrait pour boire un verre, discuter et faire l’amour. On se voyait à mi-chemin entre Leeds et Manchester. On avait un nid d’amour secret, près de Rochdale. En général, on faisait ça après avoir passé un moment dans un pub. C’était chouette, ça n’avait rien de glauque ou quoi que ce soit. »

Classement des participants

Bravo aux douze participants de ce jeu intello où la connaissance des mœurs de nos footballeurs était aussi importante que celle de leur anatomie. Un mot aussi aux opportunistes qui ont tenté de me soudoyer par courriel : je suis incorruptible (mais offrez plus la prochaine fois, j’aurai peut-être changé, il faut bien évoluer avec son temps).

Notre grand vainqueur est Moravcik dans les prés, qui rend une copie parfaite, Félicitations mon petit. Contacte la rédaction, ils sont blindés et t’enverront sûrement un beau cadeau (nous, on a pas un rond).

Le classement complet :
Moravcik dans les prés : 14/14.
Jeronimo KK0 : 11,5/14 (½ point de bonus pour fayotage et vannes impériales)
Mur de Bertin : 8/14
Aquaman : 8/14
Bu : 7/14
Cuche : 7/14
Mayda : 7/14
Clem : 7/14
Neron : 6/12
Nico 4/14
C.Moa : 0/14
Ratus : 0/14 (collé, pour impertinence et bullage)

A lundi en page d’accueil des Cahiers pour la première partie d’un double article sur un sujet bien moins intello mais plus historique et mardi ici même pour la deuxième partie.

Kevin Quigagne.

Il est parfaitement possible de parler football anglais sans jamais évoquer les Wags et les Wagabees. Mais cela serait terriblement injuste, tant elles divertissent et prennent des risques insoupçonnés. Il était temps que Teenage Kicks leur rende un vibrant hommage.

[Warning : si vous trouvez la première partie trop intello ou insoutenable, passez illico au jeu plus bas en rouge, c’est bien plus écervelé]

La saison 2010-2011 et la deuxième partie de l’année 2011 furent incontestablement celles de la consécration pour les Wags et Wagabees (apprentie Wag – fusion de Wag et Wannabe). Impossible de les rater. On les vit dans les stades sud-africains, visitant les Townships en talons aiguille, sur les plateaux télé ou même devisant des émeutes d’août sur R4 – non, pas dans une 4L mais sur Radio 4, la station über-intello de la BBC qui ferait passer France Inter pour une FM de province.

Les déboires de vedettes de Premier League et leurs démêlés judiciairo-libidineux (les fameuses superinjonctions) furent abondamment disséqués par tous, du red top (degré zéro du tabloïd) le plus charognard au broadsheet (presse de qualité) le plus sérieux, en passant par When Saturday Comes. Même le parlement (ici et ici) en débattit en mai et juin 2011. C’est un fait, les Wags sont devenues incontournables. Quand le Sun sort un lexique de la Wagabee (ici), le tandem Guardian-Observer consacre plusieurs articles au phénomène dans ses pages Life & Style, Fashion, Celebrity ou même… Football.

Dans ce tourbillon wagueux, le 31 août 2010 fait figure de date séminale : le site www.becomeawag.com jaillit, telle la lumière dans une cervelle de Wag pour l’ouverture des soldes à Harvey Nichols. Un site où « toute fille ordinaire peut devenir Wag ». Faire Wag devient un choix de carrière, comme opticienne ou bibliothécaire. Les universités britanniques, en phase active de dumbing down de cursus, proposeront-elles bientôt des filières Wags ? Verra-t-on, dans quelques années sur les campus anglais, pousser des IUT de Wagologie Appliquée entre la faculté de droit et celle de médecine ?

Bien déterminer sa zone de chasse

En attendant ces formations universitaires que l’on ira marketer aux quatre coins de la planête (« Be a winner, do a Master’s in Wag Studies at Bolton University, UK »), le ticket d’entrée dans le Wagdom est modique. Pour une cotisation annuelle de 20 £, la Wagabee reçoit une liste de lieux à fréquenter ainsi que quelques conseils pratiques pour réussir dans la carrière, sans forcément coucher dès le premier soir. En contrepartie, la postulante doit remplir un questionnaire ardu sur ses hobbies et télécharger quelques photos, lesquelles sont ensuite envoyées aux footballeurs inscrits sur le site.

Pour faire mouche, c’est comme dans les trente derniers mètres : tout est dans la précision et le timing. Il s’agit surtout de faire preuve de plus de jugeote que Fernando Torres dans la surface. La recette est simple : ne pas se tromper de cible ou de lieu à fréquenter et ne pas s’emmêler les crayons à maquillage avec le calendrier.

En effet, rien ne sert de passer dix soirées au Ringard’s Club de Dagenham parce qu’on y aurait vu l’ex espoir de Chelsea Leon Knight et sa posse y jouer les gangsta. Non seulement «  Neon Light » est en phase terminale de has-beenerie mais c’est pas sur Dagenham qu’on aura des chances de décrocher le jackpot. Dans la même logique, inutile également de fréquenter le dernier endroit londonien à la mode au mois de juin quand les footeux sont en vacances, on risque de tomber sur un Kieron Dyer (convalescent) en déserrance ou un chômeur de la PFA (équivalent de l’UNFP).

Comme dans la jungle (lire le poignant témoignage ci-dessous), la connaissance intime du terrain est donc primordiale. Deux impératifs : soigner la phase d’identification et connaître exactement la position de la proie dans la hiérarchie animale. Seul un rigoureux travail d’approche peut s’avérer fructueux et une Wagabee digne de ce nom suit à la loupe les cours du footballeur prometteur. Aussi, si vous voulez connaître le potentiel et la progression de carrière de tel ou tel joueur, mieux vaut demander à une apprentie Wag qu’à Alan Shearer (qui ne connaissait pas Ben Arfa quand le new philosophe rejoignit NUFC, ici). L’objectif suprême pour toute aspirante Wag est de vivre dans ce genre de coin (ici), mais la concurrence est féroce et le chemin parsemé de dangers.

L’enfer du décor

A écouter Leigh Marlee (photo de droite), ex Wagabee revenue in extremis du front, cette vie de prédatrice ferait passer un long trek en string à travers l’Amazonie pour une gentille flânerie. Extraits de son récit bouleversant :

« […] Une fois, on a versé une substance toxique dans ma boisson, car je représentais une concurrence sérieuse pour les autres filles. Mon rythme cardiaque s’est mis à doubler, j’ai vomi violemment et ai dû rentrer chez moi. Ce genre de chose arrive constamment, j’ai souvent vu des filles verser des trucs dans les boissons de rivales. C’est comme dans la jungle, c’est la loi du plus fort.

[…] Les toilettes des clubs sont très dangereuses. J’ai vu des filles qui étaient sur le même footballeur se crêper le chignon, se mettre des claques, se griffer et s’arracher les extensions de cheveux… Moi-même, on m’a frappée et griffée dans les toilettes, des filles qui voulaient monopoliser la glace. C’est un vrai carnage dans ces toilettes.

[…] En coiffures, soins de beauté, fringues classes, etc. j’avais accumulé 10 000 £ de dettes en 18 mois, et tout ça pour deux aventures avec des footballeurs ! L’un jouait à Bournemouth mais était déjà dans une relation sérieuse  – je ne l’ai appris que bien après – et l’autre était à Manchester City.  Une fois, ce joueur de City m’a emmenée à l’hôtel mais il était tellement ivre qu’il m’a vomie dessus. Quand je lui ai dit que je partais, il a aussitôt appelé une autre Wagabee pour me remplacer. C’est là que j’ai compris qu’il fallait que j’arrête. Etre Wagabee est vraiment un style de vie horrible et dégradant. »

Wayne Rooney a été vu pissant sur un mur du Panacea à 5h30 du matin. C’est très bon signe.

A Manchester, le club in est Panacea. D’ailleurs, nous apprend un article de l’Observer de septembre 2010, Wayne Rooney y a été vu pissant contre un mur à 5h30 du matin. C’est bon signe, très bon signe.

A Newcastle, The Appartment est un must-visit. Titus (Bramble) ne le fréquente plus mais d’autres l’ont remplacé. Si vous habitez Blackpool, en revanche, n’insistez pas : prenez le premier train pour Liverpool.

Un entretien d’embauche un peu particulier

Comme l’écrit l’Observer, se trémousser dans un club fréquenté par les footballeurs revient à passer un entretien d’embauche. Ce que confirme une Wagabee dans l’article, « Devenir Wag est une ambition que l’on prend très au sérieux, comme par exemple faire des études d’économie. » La mode est à l’inclusion tous azimuts et le site www.becomeawag.com suit le mouvement. Tout le monde a sa chance, même les moches intelligentes, « Les footballeurs ne veulent pas tous la même chose. » rassure son fondateur, Daniel Hall, un étudiant de 22 ans (titulaire d’une maîtrise en management, voir article du Guardian).

En théorie, une fois la cotisation payée, il n’y a donc plus qu’à se détendre et attendre que les Jermain(e) ou les Wayne décrochent le téléphone. Deux semaines après la mise en ligne, le site comptait déjà 15 footballeurs inscrits (dont 9 de Premier League), selon Hall. Pour lui, « avant, les jeunes filles voulaient devenir princesse ou vedette de cinéma. Aujourd’hui, elles veulent faire Wag. » Las ! Tout cela est du passé, Les Jermain(e) et autres usual suspects n’ont jamais décroché le téléphone et le site est fermé depuis plusieurs mois. On soupçonne aujourd’hui que sur neuf inscriptions, huit appartenaient à des Jermain(e).

Notre grand jeu : associez ces déclarations de wags aux queutards

Dans un ouvrage d’une grande finesse sorti en novembre 2010 (« The stupidest football book ever », préface de Robbie Savage), le Daily Mirror publie une section ludique sur les frasques des Wags & Wagabees. Le jeu consiste à associer des déclarations de ces jeunes femmes aux footballeurs qu’elles décrivent.

Tentant désespérément depuis des mois de relever le niveau intellectuel de ce blog, j’ai repris ce jeu hautement cérébral en laissant traîner quelques indices et photos par-ci par-là pour vous aider ou vous feinter, c’est selon. Vous avez cinq jours pour associer ces 14 perles à leurs destinataires. Réponses vendredi soir (liste des queutards en bas d’article).

De quel footballeur s’agit-il ?

Déclaration # 1 :

« On avait passé toute la soirée en boîte et, une fois chez moi, il n’en pouvait plus, il était aussi excité qu’un chien en chaleur. On s’est mutuellement arrachés les vêtements mais il m’a supplié de garder mon corset pendant notre rapport sur le sofa, avec moi à cheval sur lui, position Andromaque. C’est un footballeur et comme on peut aisément imaginer, son endurance était sidérante. »

Une midfield dynamo qui manque à son club cette année.

Déclaration # 2 :

« Il parlait très peu anglais mais pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre ce qu’il avait derrière la tête ce soir-là. On s’est dirigés vers le lit en se déshabillant mutuellement. Il a alors examiné mes cuisses bien fermes et, visiblement scotché, m’a demandé : « You, footballer ? «  J’ai alors mimé un cheval pour lui faire comprendre que je faisais beaucoup d’équitation. Ça a eu l’air de le surexciter encore plus. »

Déclaration # 3 :

« Sa maison était un immense palais du plaisir. Son matelas à eau était couvert de draps en soie, et le lit trônait surélevé au milieu de sa chambre. En rigolant, il l’appelait son autel de l’amour. Il y avait même une barre verticale en chrome dans la pièce ; il m’a affirmé qu’elle servait juste à y accrocher sa télévision mais c’était plutôt le genre de barre qu’on voit dans les clubs de pole-dancing. »

Une barre coquine dans sa piaule qu’il tente de faire passer pour un simple support TV, hmm… ce ladies’ man a encore plus de culot que dans la surface (et il prend bien les Wagabees pour des demeurées).

Déclaration # 4 :

« Il m’embrassait passionnément sur tout le corps et n’arrêtait pas de jouer avec mes seins, du 95D. L’une des rares expressions d’anglais qu’il connaissait était « J’adore tes gros nibards« . Il n’arrêtait pas de répéter ça. Niveau sexe, c’était très ‘fast and furious’. Il était tellement excité en fait que ça n’a pas duré longtemps. »

Encore un étranger, on comprend mieux pourquoi ils prolifèrent en Premier League. On espère que le gouvernement, dans son nouveau test d’anglais pour les immigrants, a eu la bonne idée d’inclure ces phrases-clés, assurément plus utiles que de savoir dire que Tonton Paul est dans la cuisine.

Déclaration # 5 :

« Il était tellement impatient qu’il ne m’a enlevé que le bas. J’ai donc gardé le haut et mon soutien-gorge, une expérience étrange pour moi. Il n’y eut aucun préliminaire, il voulait attaquer le plus rapidement possible et le rapport fut mené tambour battant. Une demi-heure frénétique, style marteau-piqueur. J’en revenais pas, il a mené son affaire à fond les ballons, un peu dans le style d’un adolescent. »

Encore un pressé qui confond vitesse et précipitation. Ça ne serait pas étonnant qu’il passe son temps à l’infirmerie. D’ailleurs, il est out pour la saison depuis début décembre.

Déclaration # 6 :

« J’ai été soufflée par la taille de son membre. X est assez petit mais il a un superbe corps. Je pensais qu’il serait super endurant… En fait, il était très ennuyeux et, à mon avis, un peu inexpérimenté. Je voulais vraiment qu’il se décoince et qu’il soit audacieux mais ce fut tout le contraire. Il m’a vraiment laissée sur ma faim et s’est montré très égoïste. J’ai été un peu gênée pour lui car il a vraiment été nul. »

Petit gabarit, puissant, barbant et perso. Ça ressemble à de l’ailier mobylette traceur qui ne se pose pas trop de questions existentielles.

Déclaration # 7 :

« Il m’a saisi les fesses et a commencé à me fouetter gentiment le postérieur avec ses mains. Plus on accélérait le rapport sexuel, plus il me giflait l’arrière-train. Il ne pouvait pas s’empêcher de me toucher les fesses, il faisait une fixation totale sur mon popotin. Et ça continua longtemps, plus ça durait, plus il me fessait. C’était une expérience incroyable. »

Un tough cookie élevé et managé à la dure.

Déclaration # 8 :

« Avec lui, ce fut de la pure passion, physiquement fallait suivre. Ses jambes étaient énormes et il était très bien monté. Il n’avait aucun poil sur le corps, nulle part. Il était obsédé par mes seins. Peut-être parce que les Brésiliennes ont des poitrines artificielles et la mienne est 100 % authentique. Ça l’a dépaysé. »

Inclure un indice serait insultant.

Déclaration # 9 :

« Il m’a arraché un baiser sur les lèvres et m’a laissé un goût d’oignon… J’ai bu quelque chose pour faire disparaître l’arrière-goût mais impossible, c’était tellement fort. Ça a continué comme ça un petit moment puis, soudain, j’ai entendu un gros bruit, j’ai pensé que la chaise avait craqué. Et bien non, il avait pété. »

La classe mondiale. Il terrorise (aujourd’hui) le mobilier.

Déclaration # 10 :

« Il m’a giflé le postérieur tellement fort que la marque de son alliance de mariage est restée imprimée sur ma peau. On a commencé à faire l’amour mais il a tout de suite eu envie de vomir. Là, il s’est tourné et a vomi par terre, sur la moquette couleur crème. C’était dégoûtant ! Il a alors pris un rince-bouche, puis est remonté illico dans le lit. »

Comme le précédent, ce joueur n’est guère réputé pour sa classe.

Déclaration #  11 :

« Je pense que la sensation des cheveux mouillés contre son corps l’excitait vraiment car il voulait constamment faire l’amour sous la douche. Problème : il n’arrivait pas à garder l’équilibre. On était sur le point de commencer, quand, paf, il glissait. Alors, on se  rabattait sur la baignoire. Au bout d’un moment, il y avait de l’eau absolument partout ! Essai non concluant, alors ça se finissait au lit. »

Inutile de se demander plus longtemps pourquoi les ventes de tapis de baignoire antidérapants explosèrent sur Manchester il y a quelques années.

Déclaration # 12 :

« Nos rapports sexuels furent très décevants. Il avait alors des gros problèmes de cheville et passait son temps à l’hôpital. Par exemple, il était sur moi mais au bout de trente secondes, il devait s’arrêter pour réajuster sa jambe. C’était vraiment très rebutant. Je mettrais ses contre-performances sur le compte des médicaments qu’il prenait. Les comprimés devaient avoir un effet sur son membre car, bon, c’était pas vraiment le plus gros qu’il m’ait été donné de voir. »

Déclaration # 13 :

« Je me déplaçais avec des béquilles et je peinais. Il m’a soulevé au pied des escaliers et m’a porté tout en haut. On a trouvé des toilettes vides, on est entré en douce et on s’est enfermés. Il a commencé à m’embrasser, il a fait le premier pas et s’est débraguetté. Il était sacrément bien monté. »

Ce joueur ne fait pas de quartier, dans la vie comme sur le terrain.

Déclaration # 14 :

« On se rencontrait pour boire un verre, discuter et faire l’amour. On se voyait à mi-chemin entre Leeds et Manchester. On avait un nid d’amour secret, près de Rochdale. En général, on faisait ça après avoir passé un moment dans un pub. C’était chouette, ça n’avait rien de glauque ou quoi que ce soit. »

Voici les noms à associer aux 14 déclarations (attention, cette liste comporte seize noms au lieu de treize – Ronaldo ayant deux déclarations à son nom. A vous donc de démasquer ces trois queutards-imposteurs) :

Ashley Cole. Jermain Defoe. El Hadji Diouf. Michael Essien. Rio Ferdinand. Kieron Dyer. Jermaine Jenas. Diego Maradona. Jermaine Pennant. Nigel Quashie. Ronaldinho. Cristiano Ronaldo (deux fois). Lee Sharpe. John Terry. Shaun Wright-Phillips. Dwight Yorke.

La liste ci-dessous vous facilitera le copié-collé du bulletin réponse (à mettre dans les commentaires).

Déclaration # 1 :
Déclaration # 2 :
Déclaration # 3 :
Déclaration # 4 :
Déclaration # 5 :
Déclaration # 6 :
Déclaration # 7 :
Déclaration # 8 :
Déclaration # 9 :
Déclaration # 10 :
Déclaration # 11 :
Déclaration # 12 :
Déclaration # 13 :
Déclaration # 14 :

Kevin Quigagne.

Enfin, la rubrique culte Said and Done de l’Observer, le meilleur de la presse anglaise sur les bizarreries du foot british et international, s’impose en France. Une exclusivité Teenage Kicks, of course.

Aujourd’hui : novembre et décembre 2011. Un double numéro de S & D exceptionnel : ils sont tous là et en forme olympique ! Les Gigi, Dave, Adriano, Sven, Freddy, Bulat, Zdravko, Peter, João, Sepp & Family, et plein de petits nouveaux aussi.

6 novembre 2011

La semaine de Bulat

Bulat Chagaev, propriétaire du Xamax Neufchâtel :

1) survit à un audit sur la santé financière du club, menacé de faillite

2) vire le nouveau directeur sportif

3) répond aux « esprits négatifs » qui suggèrent que sa fortune est douteuse : « Je n’ai jamais rien volé à personne. »

4) paye une amende de 14 000 £ pour non respect du réglement financier de la ligue

5) explique pourquoi l’image généralement donnée de lui est injuste :

« Je donne du pain aux canards le matin avant d’aller travailler. Un de mes amis suisses m’a demandé « Qu’attends-tu en retour pour t’occuper si bien de ces canards ?«  Rien lui ai-je répondu, j’en serai récompensé au paradis. »

Nouvelles de la campagne Total Transparency de la Fifa

Les deux principaux contrats de la Fifa depuis que Sepp a lancé sa « Good Governance Road Map » pour une « transparence totale » en octobre 2011 :

1) les droits télévisuels des coupes du monde 2018 et 2022 pour l’Asie ont été vendus à la société suisse Infront – dirigée par le neveu de Sepp, Philippe Blatter. Explication de la Fifa : « Infront offrait le meilleur package pour ce projet très complexe. »

2) les droits d’hospitalité pour les Mondiaux 2018 et 2022 vendus à la société suisse Match Hospitality, propriété partielle d’Infront. La Fifa : « Match est apparu comme le candidat le plus sérieux après une evaluation de nos services. »

[voir cet article du journaliste d’investigation Andrew Jennings, paru sur le site Transparency in sport, ndlr]

Des nouvelles de la Respect campaign

Honduras. Le president de Choloma, Javier Hernandez, estime que pénétrer sur le terrain pour frapper un arbitre (ici) était « un geste nécessaire ». Hernandez, suspendu avec une amende, se justifie : « Il y a des fois dans la vie où il faut envoyer un message », avant de s’en prendre à « la mafia du football » qui corrompt le corps arbitral, « Ils écrasent les faibles, alors je me défends. »

Ruse de la semaine

Brésil. Adriano – interdit d’alcool pour combattre ses problèmes de poids – pris par des paparazzi en flagrant délit de consommation de bière dissimulée dans des tasses de café. Les soupçons des photographes embusqués devant un bar ont été éveillés par « l’énorme quantité de tasses » que s’envoyait Adriano. Le président des Corinthians, Andrés Sanchez :

« Je ne sais plus quoi faire. S’il veut tant être gros, ben, qu’il boive aussi du whisky. J’ai nullement l’intention de me transformer en nourrice d’Adriano. »

13 novembre 2011

La semaine de Bulat

La justice suisse déclare que Bulat Chagaev a falsifié un document de la Bank of America, censé établir l’existence de 35M de $ sur un compte américain, afin d’éviter le placement en redressement judiciaire du club. Selon les médias suisses, la lettre comportait une ancienne adresse, une « signature inconnue » et « beaucoup d’erreurs de grammaire ». Chagaev nie toute malversation.

Nouvelles de Dave

Octobre. Dave Whelan [ex footballeur pro et actuel propriétaire de Wigan, ndlr] sur le racisme : « Il faut oublier la couleur, au fond, ça ne dérange personne… Si quelqu’un est traité de blanc, de noir, ça n’a pas d’importance, il faut l’accepter et continuer. Je pense que ces joueurs qui se plaignent poussent vraiment le bouchon trop loin. »

Novembre. Dave Whelan, sur le crachat : « Cracher ne devrait pas être toléré, ni dans le football, ni dans la société. C’est dégoûtant, vraiment un geste horrible et choquant. »

Homme du peuple

L’ancien propriétaire de Newcastle United, Freddy Shepherd, déclare que changer le nom de Saint James’ Park en Sports Direct Arena est une trahison envers les supporters :

« Une fois de plus, c’est une affaire de gros sous. Les vrais supporters comme moi l’appelleront toujours St James’. C’est une question d’émotion. »

Mars 1998. Freddy, dans un club lap-dancing de Marbella, piégé par News of the World :

« Les supporters de Newcastle sont vraiment des couillons, et les supportrices toutes des boudins de première. Et Alan Shearer est d’un barbant ! On l’appelle Mary Poppins entre nous. […] Moi, j’aime surtout les blondes, avec une forte poitrine et des belles jambes. J’aime pas les femmes de couleur. Ce que  je voudrais, c’est un show lesbienne avec des menottes. »

Pardon de la semaine

Australie. Antony Golec, Adelaide United, suspendu pour un match pour avoir tweeté sur un arbitre : « Vous êtes gay, le plus gros homo du coin, espèce de gitan. » Golec : « Je présente mes excuses. Ce que je pensais être des commentaires privés ont été envoyés dans un moment d’émoi. »

20 novembre 2011

Célébrations de la semaine

Croatie. Zdravko Mamic, le propriétaire du Dinamo Zagreb dit « bien se sentir » après s’être livré à un strip tease avec frous-frous alors qu’il était ivre, pour célébrer la victoire de la Croatie sur la Turquie. « Je suis le plus fier des Croates. Je n’ai pas de mot pour exprimer ma joie, alors je danse sur la table, même si ça me fait mal au dos. »

Tchéquie. Les joueurs tchèques – filmé ici dans un aéroport du Monténégro – réagissent aux critiques du consultant Radek Drulak en chantant « Radek Drulak n’a pas de bite ». Les médias rapportent qu’à l’atterrisage à Prague « beaucoup de joueurs étaient en slip » après un « vol mouvementé ». Le sélectionneur Vladimir Smicer : « C’est un péché de jeunesse… Tout ça a commencé avec les jeunes du groupe et malheureusement ça s’est répandu comme une épidémie. »

27 november 2011

Des nouvelles de Sepp

Sepp clarifie le point de vue de la Fifa sur les impôts : « En tant qu’association, la Fifa ne fait pas de bénéfices. Nous ne réalisons que des surplus, que nous versons dans une réserve de fond. Ces réserves ne sont taxées dans aucun business. » (montant des réserves : 800M de £).

Dernières nouvelles sur le thème « La mort du football »

2008. Emmanuel Adebayor : « L’argent tue le football, les gens prennent des décisions purement basées sur l’argent. Si je faisais cela, je ne serais plus à Arsenal. Je suis ici par amour du club. »

2011. Adebayor déclare qu’il restera aux Spurs si le club satisfait ses exigences salariales, 600 000 £/mois : « On joue tous au football pour gagner de l’argent. »

Projet de la semaine

Guus Hiddink explique ce qui l’attire sur un possible contrat de 22 millions de £ annuels avec Anzhi Makhachkala au Dagestan :

« J’aime ce projet car il va au-delà du football. Le football est un bienfait pour cette région pauvre. Si au travers de ce sport, les gens peuvent aussi construire autre chose, alors c’est un merveilleux projet. »

Double peine

Ghana. Les Hearts of Oak, club d’Accra, déclarent que l’amende de 1 000 £ qu’ils ont recu pour avoir retardé le coup d’envoi contre les Ebusua Dwarfs était « étrange et discutable ». La cause du retard s’explique par le fait que deux joueurs de Hearts « ont été sortis manu militari du stade et ont dû payer un billet d’entrée pour re-rentrer dans l’enceinte ». Ces deux joueurs ont aussi reçu une amende. Un dirigeant de Hearts : « On ne leur a vraiment pas fait de cadeaux à ces deux-là. »

Histoire de demoiselles

Ghana. L’entraîneur de Kotoko, Maxwell Konadu, a declaré que ses joueurs ont subi une « attaque émotionnelle indécente » de la part de trois jeunes femmes postées devant leur vestiaire par les dirigeants du club adverse. Le journal Ghanaian Chronicle : « Ces trois élégantes et exquises demoiselles ont tenté de toucher chaque joueur du Kotoko à son entrée dans les vestiaires. » Konadu pense que cela les a déconcentrés : « Ça m’a vraiment pas plu, c’était pas sympa du tout. »

4 décembre 2011

Party news

26 novembre. Adriano, avant-centre des Corinthians, déclare qu’il a quitté le mannequin Luana Kisner pour se concentrer sur son régime : « Elle me plaît mais je ne pouvais continuer notre liaison. Il me faut choisir entre la fête et le football. Et je dois me consacrer au football. »

2 décembre. Adriano rate l’entraînement pour cause de « diarrhée chronique » après avoir pendu la crémaillère d’un appartement de São Paulo toute la nuit. Kisner: « Il y avait plein de mannequins à cette fête ! Adriano adore faire la nouba. »

Des nouvelles de Sven

Le mois dernier : Sven-Goran Eriksson part en Iran discuter d’un contrat d’un million de £ avec le Persepolis FC.

Ce mois-ci : Sven est « très attiré » par le Dagestan après avoir eu vent que le Anzhi Makhachkala offrirait un salaire annuel de 22M £. Ses répresentants expliquent : « Ce club est extrêmement ambitieux et cela convient parfaitement à Sven. »

11 décembre 2011

Homme de la semaine

João Havelange. Il démissionne de l’lOC « pour raisons de santé » trois jours avant une possible suspension pour soupçons de corruption (il nie en bloc). Son départ met de facto un terme à l’enquête de l’IOC sur les 50M de $ que Havelange aurait détourné alors qu’il dirigeait la Fifa – et les conclusions de cette enquête resteront confidentielles : « M. Havelange est désormais un citoyen privé. »

Des supers mecs

Le gardien uruguayéen Luis de Agustini qui, par deux fois, a porté les couleurs de l’Al Ittihad de Tripoli n’est pas convaincu par les actions de l’Otan en Libye :

« Les Kaddhafi sont des mecs supers, ils nous disaient toujours bonjour et étaient aux petits soins avec nous. On ne payait aucun impôt et tout le monde avait deux ou trois voitures. »

En février, De Agustini déclarait que la presse devrait arrêter de s’acharner sur eux : « Les médias montrent toujours le côté négatif des choses. »

Prix du meilleur monologue

2 décembre. Zdravko Mamic, president du Dinamo Zagreb [voir Said & Done d’octobre] :

« Pendant des années, j’ai été un con, j’ai défendu nos joueurs, mais eux ils se fichent du Dinamo. Ils ne montrent aucune envie, aucune passion. Je me souviens d’une fois à l’école, en sport, je faisais du saut en longueur, et une belle fille passe. Là, je m’élance et j’améliore ma meilleure performance de 60 centimètres, juste pour qu’elle me remarque. Mais ces joueurs ne font aucun effort. Vous me demandez pourquoi je vais dans les vestiaires ? Et bien, c’est pour sauver le club. La prochaine fois que j’irai voir les joueurs, j’en choperai un par la gorge devant tous les autres, et ça sera pas la première fois. Il n’y a qu’un seul homme ici qui vive 24 heures sur 24 pour le Dinamo, c’est le manager, Kruno Jurcic. Ça se voit dans ses yeux. C’est mon allié, et on est unis. »

8 décembre : Kruno Jurcic est viré.

Autre news sur Mamic ce mois, il compte se présenter à des élections locales pour assainir la politique : « J’en ai assez, les politiciens actuels sont nuls. Ils faut que moi, Papa, je leur montre comment on s’y prend. »

Déguisement de la semaine

Brésil. Vágner Benazzi, l’ex entraîneur du Vitória, reçoit une amende de 200 £ pour avoir retardé le coup d’envoi d’un match… après avoir envoyé toute son équipe sur le terrain habillée en arbitre. Les arbitres du match declarent que ce clash délibéré des tenues a entraîné une « confusion et un retard de dix minutes », permettant ainsi à Benazzi de surveiller les résultats d’autres matchs. « Ces agissements sont contraires à l’éthique » a déclaré un officiel.

18 décembre

Le limogé de la semaine dernière

8 décembre. Le nouveau président de Preston (D3), Peter Ridsdale [président-fossoyeur de Leeds de 1997 à 2003, ère « we’re living the dream », ndlr] :

« Le manager Phil Brown et moi sommes exactement sur la même longueur d’ondes. Je connais Phil depuis longtemps, mais pas aussi intimement que notre relation professionnelle va devenir ici… Ensemble et soudés, nous affronterons les problèmes actuels. »

14 décembre : Phil Brown est viré.

L’homme de la semaine

Zdravko Mamic, président du Dinamo Zagreb, déclare que l’image de son club est intacte après l’affaire du match contre l’Olympique Lyonnais. Mamic, qui convoqua une conférence de presse pour démentir les allégations autour de la défaite 7-1 face à Lyon (« Ce club est le plus transparent de Croatie »), dit à ceux qui l’interrompèrent un peu vivement :

« Je vous mutilerai, un par un, en tête à tête. Espèces de singes, vous feriez bien de prier Dieu que je reste ici parce que quand je quitterai ce poste, je vous battrai comme des chats. »

La semaine de Gigi

Roumanie. Le propriétaire du CFR, Arpad Paszkany, affirme que son homologue du Steaua Bucarest, Gigi Becali, corrompt les arbitres :

« Becali est un lâche fini. Il se cache derrière un micro. Réglons ça entre hommes, sur un ring, avec poings et pieds, sans aucune règle. Je serais prêt à l’affronter, l’audimat serait fabuleux. Et là on verrait quel genre d’homme il est vraiment. »

  • La réponse de Gigi, en direct sur GSP TV :

« Tu veux te battre sur un ring ? OK, ben montons sur un ring alors, espèce de salope. Je te casserai les bras et les jambes. Et prenons des flingues aussi, qu’on se tire dessus pour de bon. »

  • Le capitaine de Cluj, Ricardo Cadu :

« Je préfère ne pas me mêler de ça. S’ils montaient sur un ring, je pense que Monsieur Paszkany l’emporterait. Mais j’aime bien Becali, il est amusant. En dehors du football, c’est un homme très bien. »

Assemblée générale de la semaine

Tottenham – propriété du basé offshore Enic et dirigé par les actionnaires Joe Lewis et Lord Ashcroft, multi-milliardaires basés offshore – réitère son souhait de voir les contribuables financer les travaux d’infrastructure de leur nouveau stade. De l’argent public donnerait à Spurs « assez de confiance pour s’engager plus en avant dans le projet ».

Love news

Roumanie. Iulian Popa, avant-centre de Vointa Sibiu, déclare ne pas savoir pourquoi il a pris la main d’un arbitre et l’a « tendrement embrassée » à la fin du match contre le CS Mioveni. « J’ai été pris dans le feu de l’action et j’ai pas réfléchi. Je suis désolé d’avoir mis l’arbitre dans l’embarras. » Ce dernier n’a pas réagi car « vraiment très troublé ».

Dans la même série :
Said & Done octobre 2011 (2/2)
Said & Done oct. 2011 (1/2)
Said & Done sept. 2011 (2/2)
Said & Done sept. 2011 (1/2)
Said & Done août 2011 (2/2)
Said & Done août 2011 (1/2)