Archive for juillet 19th, 2011

Cette fois-ci, c’est la dernière, on est contraint et forcé de s’arrêter, à court de clubs. Wolverhampton Wanderers, deuxième volet, clôture donc cette unique série débutée le 9 juin, onze parties, presque 30 000 mots. On aurait préféré finir avec un club prestigieux, mais c’est pas nous qui avons inventé l’alphabet. En définitive, boucler la saison avec les Loups Vadrouilleurs tombe bien. Car comme dirait ce bon vieux Paul du fond de son cimetière marin, ce club a le vent en poulpe.

Voir introduction du bilan dans la première partie, avec tous les jolis liens (clips grands moments de la saison, plus beaux buts, photos, etc.), et voir à droite « Articles Récents » pour les autres épisodes. Par ailleurs, la Premier League a publié le 17 juin son calendrier pour la saison à venir, la liste club par club ici et celle de tous les matchs ici. Pour le guide complet des matchs d’intersaison des vingt clubs, voir cette liste et pour voir les tenues des vingt clubs de PL, c’est par ici que ça se passe.

Quelques nouvelles du foot anglais avant de se quitter…

L’immigration US vient de refuser l’entrée du territoire états-unien à un troisième joueur de Newcastle United (Yohan Cabaye, voir détails) dans le cadre de leur longue tournée nord-américaine, 20 000 kilomètres en dix jours (tout ça pour jouer contre Orlando et Columbus Crew). Ben, heureusement pour eux que Carroll est parti en janvier et Gazza n’est pas Ambassadeur du club, sinon, y’aurait pas eu grand monde dans l’avion Magpie.

Et dans ce monde un peu dingue et pas toujours above board (honnête) du foot anglais, Birmingham City n’est pas en reste. Le très controversé propriétaire, Carson Yeung, vient de nommer son fils Ryan au directoire, avec un rôle clé (ici). Le young Yeung a… dix-huit ans et suit « occasionnellement » les Blues. La Football League n’y trouve rien à redire, tout va bien. Aucun rapport bien sûr avec le daron qui passera devant un  tribunal de Hong-Kong le 11 août (blanchiment d’argent), où il risque quatorze ans de prison.

Et enfin, pour finir la saison TK en beauté, des nouvelles de notre chouchou à tous : l’ex Bianconero et Carlisle United Legend Vincent Péricard. Juste avant les vacances, tel un chien galeux, le malheureux attaquant fut lâchement abandonné par son club, Swindon Town (où décidément, rien ne va plus, non seulement les ex pensionnaires de la Premier League – saison 1993-94, 100 buts encaissés – descendent en D4 mais ils doivent se taper Paolo di Canio comme manager…). Vince est donc sans club, et cela n’a pas laissé indifférent les Potters. Tony Pulis est intraitable mais c’est un homme de cœur et quel formidable geste de sa part de reprendre celui qu’il n’avait pas voulu conserver en 2009, devez-vous penser. Sauf qu’il ne s’agit pas des Potiers de Stoke City mais des Attleborough Potters, grosse écurie de Pub League, un club de soiffards quoi, qui évoluent en Sunday League, l’équivalent anglais de la Corpo. A l’instar de ce petit club de Haute-Loire qui s’était renseigné sur Messi, les dirigeants du club hyper-amateur ont voulu recueillir l’ex taulard, via un courriel envoyé à la PFA, l’équivalent de l’UNFP, qui s’occupe des 600 et quelques joueurs sans club en Angleterre.

Dans cette lettre, un must-read publié sur le site du club (sous le titre : « Les Potters sur le point de recruter un ex joueur de la Juventus), le président du club se remémore les bons vieux chants à la gloire de Vincent que leurs supporters pourraient entonner et lui fait l’offre du siècle : un combo fish ‘n’ chips après chaque match au pub du coin et plus si affinités (chili con carne).

When your sat in row Z,
And the ball hits you head,
That’s Péricard…

Selon nos reporters sur place à l’Attleborough Arms, devant l’absence d’autres propositions, le Franco-Camerounais réfléchirait sérieusement à ce deal.

Oh, et le foot de club gallois, c’est pas encore ça. Bangor City s’est fait étriller 10-0 par le HJK Helsinki en tour préliminaire de Ligue Europe ce soir.

Sans transition, passons à nos p’tits Loups.

 

WOLVERHAMPTON WANDERERS suite et fin (17è, 40 points. G-A – 20 / 46 buts pour / 66 contre)

Enseignements à tirer / secteurs à renforcer

Ne pas avoir peur de mater les plus petits que soi. Les Wolves ont épinglé d’impressionnants scalps à leur tableau de chasse (Chelsea, Liverpool, Man United, Man City, Sunderland) mais les Loups ont oublié de sortir les crocs face au petit gibier, pas normal tout ça. Et il faut absolument mieux débuter la saison, neuf défaites (et une seule victoire) sur les quatorze premiers matchs, ça fait pouilleux.

Maintenant qu’un bon arrière-central a été recruté, pour un montant record  du club (le régional de l’étape, Roger Johnson, 7M et 175 000 £ mensuels) il faudrait un ou deux latéraux, à gauche de préférence. Liam Ridgewell, le partenaire de Johnson à Birmingham City cette saison, intéresse Mick depuis pas mal de temps (ou, en second choix, l’arrière gauche de Hearts, Lee Wallace, jeune international écossais). Début juillet, Mick aurait courtisé Shane Long, l’attaquant irlandais de Reading, D2 (28 buts en 58 matchs cette saison) mais ce dernier atterrira certainement ailleurs, les prétendants ne manquant pas pour le marksman pour lequel les Royals veulent 10M, ici (West Brom, Newcastle, Liverpool, Sunderland, Everton, le Celtic et même le Bayern Munich le convoitent – enfin, le convoitaient, car ces différentes pistes se sont pas mal refroidies depuis deux semaines, seuls Everton et Newcastle semblent encore vaguement renifler autour).

Mais le véritable défi pour McCarthy cette année sera de réussir à associer le duo à 13M Steven Fletcher-Kevin Doyle, ce qui n’est que rarement arrivé cette saison (blessures, méforme, changement de dispositif).

La liste des 25, qui devra être remise à la Premier League début septembre, devrait ressembler à ça :

Gardiens : Hennessey, De Vries, Ikeme

Arrières centraux : Berra, Craddock, Johnson, Stearman

Latéraux : Elokobi, Foley, Zubar, un nouveau à recruter

Ailiers / milieux excentrés : Hammill, Hunt, Jarvis, Kightly

Milieux axiaux : Edwards, Guedioura, Henry, Milijas, O’Hara

Attaquants : Doyle, Ebanks-Blake, Fletcher, Ward

S’ajoutera à cette liste un joueur supplémentaire. Les joueurs suivants, considérés comme « fringe players » – périphériques – devraient être vendus ou prêtés : L. Griffiths, A. Keogh et S. Vokes. Le géant autrichien Stefan Maierhofer (2m02, attaquant), recruté été 2009 pour 2,7M de £ au Rapid Vienne et prêté à Duisburg (D2 allemande) toute cette saison, pourrait également décamper.

Les dernières rumeurs sur les mouvements en PL ici.

Ils ont repris le boulot quand ?

Lundi 4 juillet, et ils ont immédiatement filé en Irlande une semaine, patrie du manager et ex Gone Mick McCarthy (même s’il a grandi à Barnsley, lucky him). Six matchs amicaux au programme pour les Wolves, du 16 juillet au 6 août, contre le Real Zaragoza pour finir. Mais ça a un peu déraillé lors du premier match samedi dernier, défaite 2-1 contre des cheminots, les Railwaymen de Crewe Alexandra, D4 (Mick avait cependant aligné deux formations expérimentales, une chaque mi-temps). Voir les trois buts, superbes.

Une reprise très scientifique qui tranche d’ailleurs avec les années précédentes, le club ayant mis les entraînements de pré-saison au goût du jour. Il faut dire que le centre d’entraînement (et de formation) de Wolves, le Sir Jack Hayward Training Ground, est désormais l’un des plus modernes d’Angleterre, et contient même le seul laboratoire sportif du pays, ici (sorte de MilanLab).
On teste l'effet Zubar dans le Sleep Lab
Les experts en plein Test Zubar dans le Sleep Lab

Il se murmure que « Zubes » (Ronald Zubar) y servirait de cobaye, section « Recherche & Développement anti-boulettologie », similaire au révolutionnaire Centre International de Recherche en Cagade Nucléaire de Djimi-en-Traoré-les Bouletteux, voir ici. Le sports lab de Wolves sert notamment à mesurer la quantité de CO² rejeté par le public quand Zubes se déchire, et voir comment cette masse volumique considérable pourrait être recyclée au lieu d’installer des panneaux solaires sur le toit du stade. D’impressionnantes infrastructures que le club va encore étoffer, grâce à des travaux qui s’inscriront dans le cadre d’un vaste programme municipal de développement du quartier, en coopération avec le club.

« La science a remplacé la sueur », titre le Guardian au sujet de la reprise des Wolves, dans cet article intéressant sur la révolution hi-tech du club. Mick McCarthy et ses adjoints utilisent une batterie de systèmes GPS et autres logiciels permettant au staff de surveiller sur ordinateur les performances de chacun en temps réel. Les données sont instantanément analysées afin d’individualiser quasi immédiatement les programmes d’entraînement. Comme le raconte McCarthy dans l’article, il est loin le temps où les joueurs partaient pour de longs treks en campagne, se perdaient et devaient rentrer en stop !

Trucs bizarres / marrants

Incontournable, la collection de chants de supporters Wolves, bien fournie. Le site fanchants.com dénombre 239 chants Wolves (6è au classement, le premier est Man United avec 554 chants recensés ; et le dernier, Wigan, 31). Du classique When The Wolves Go Marching In (ici) au plus hardcore, sur ce bon Ronald par exemple :

He’s big,
He’s quick,
He’s got a 12 inch dick,
Zubar!
Zubar!

Marrant aussi l’arrosage de Mick McCarthy par George Elokobi en pleine interview BBC après la dernière journée (célébration du maintien) et le Camerounais qui s’interrompt : « Well deserved, well fuck…[ing] deserved… ». L’expression sur le visage de Mick vaut le coup d’oeil.

Les déclarations de Danny Murphy (Fulham) sur la dureté du jeu Wolves causèrent des remous (avec Karl Henry en guest-star) :

« Il y a des managers qui donnent à leurs joueurs pour simple consigne de stopper l’équipe adverse par tous les moyens, par exemple Stoke, Blackburn et Wolves. Le danger c’est que les joueurs sont tellement agressifs que les problèmes sont inévitables. »

Hmm, l’ange Murphy sait de quoi il parle, son bilan de l’année n’étant guère celui d’un peace-and-lover des prés carrés : 50 fautes et 8 cartons jaunes. Ce qui place l’ex Red au quinzième rang du combiné des joueurs les plus rentre-dedans (Kevin Davies de Bolton est largement premier, 115 fautes et 10 jaunes – le milieu Karl Henry étant preum’s à Wolves, 53 fautes, 8 jaunes, 1 rouge).

Les déclarations du manager, Mick McCarthy. Ce dernier est un pince-sans-rire souvent hilarant et ses déclarations pourraient aisément remporter la palme d’Or dans les festivaux d’auto-dérision (comme dirait Aly Cissokho), s’ils existaient. Comme celle-ci, superbement ironique, en réponse aux vives critiques sur le jeu dur des Wolves qui s’étaient abattues sur son équipe (à la Dirty Leeds de Don Revie), à 1’17 dans ce chouette clip résumé de la saison PL :

 « Ben, comme d’habitude, avant le match, j’ai demandé à mes gars de rentrer sur le terrain pour casser nos adversaires, quoi. Mais malheureusement, ils n’ont pas suivi mes consignes et ont pratiqué un jeu fluide comme pas possible et l’équipe adverse n’a pas vu le ballon pendant 45 minutes – du coup je me suis demandé « mais bordel, ils jouent à quoi mes joueurs ? » »

Le Manager

Mick McCarthy, en place depuis l’été 2006 (club alors en D2). L’Irlandais de Barnsley remplaça Glenn Hoddle (le dernier poste manageurial du grand ami des handicapés). L’équipe a bien consolidé les acquis de la saison précédente en PL et Mick a su redorer son blason, après plusieurs années de surplace en D2 et une expérience traumatisante à Sunderland en PL (2005-2006 et un misérable total de 15 points – remplacé par son vieil ennemi Roy Keane en mars 2006).

Juste après son limogeage, on pensait que McCarthy avait autant de chances de ré-entraîner une formation de Premier League que Ledley King d’aligner trois matchs de suite, son bilan étant catastrophique ; pire en fait, Mick était lanterne rouge de l’histoire de la PL : 37 matchs, 31 défaites, 2 victoires. Il fut nommé manager de Wolves en juillet 2006, et après trois saisons à rebâtir et désenvouter l’effectif marabouté par Hoddle et ses karmas douteux, il hissa de nouveau les Loups parmi l’élite.

In / Out (au 19 juillet)

In : D. de Vries (Swansea, gratuit), R. Johnson (Birmingham City, 7M), J. O’Hara (prêt de Tottenham depuis janvier, converti en achat, 5M)

Out : S. Malone (Bournemouth, prêt), S. Mouyokolo (Sochaux, prêt). A. Basso, J. Dunleavy, M. Hahnemann, D. Jones, A. Landell, N. Rooney (tous libérés)

Retours de prêt : D. Batth, D. Davis, A. Hemmings, A. Keogh, N. Mendez-Laing, S. Maierhofer, J. Reckford, S. Vokes, S. Winnall

Interrogé hier par le Birmingham Mail sur les rumeurs envoyant « Doyler » (Kevin Doyle) un peu partout, Mick a répondu :

« Evidemment, c’est vrai, d’ailleurs Doyle signera demain pour Arsenal. Et Matt Jarvis ira à Man United et Stephen Hunt au Celtic Glasgow. [le reporter, interloqué, exprime sa surprise]. Ah ben, vous me posez une question idiote, vous vous attendez quand même pas à ce que vous donne une réponse sensée… »

Sacré Mick… A voir ce diaporama de l’Independent d’aujourd’hui sur les joueurs qui intéresseraient Wolves.

Le big boss est…

Steve Morgan (58 ans), sorte de mini Bouygues anglais, qui détient 100 % du club (25 personnellement et 75 via sa société d’investissement basée à Guernsey). Morgan, un Scouser qui fit fortune dans la construction immobilière et mit même ses billes dans LFC ère David Moores, a injecté 30M en actions dans le club depuis son rachat à Sir Jack Hayward en août 2007.

 

L’histoire du rachat à Jack Hayward constitue un chapitre fascinant de l’histoire de ce vénérable club qui fut parmi les douze clubs fondateurs de la Football League (1888). Hayward, âgé aujourd’hui de 87 ans, acquit le club en 1990. Jusqu’en 2007, il dépensa 75M pour redorer le blason de son club d’enfance, qui retrouva l’élite en 2009, après vingt-cinq longues années de Football League (hormis une saison ratée en PL, 2003-2004 – Wolves était même tombé en D4 en 1986).

Jack Hayward est un philanthrope qui a financé d’innombrables projets et rachats (notamment dans le domaine du patrimoine britannique) et qui a surtout une sainte horreur des « opportunistes et mercenaires en tout genre que le football attire. » Hayward, au plus fort du boom économique et immobilier anglais (2003-2007) chercha à vendre le club, mais pas à n’importe qui. Au moment de la vente à Steve Morgan, il déclara :

« Ceux qui acquièrent un club pour le dépecer, les financiers de la City ou des gens comme les Glazer, qui viennent de mettre Man United des centaines de millions dans le rouge, c’est eux que je voulais éviter. »

Car cette vente fit du bruit… Il aurait été aisé à Hayward de vendre Wolves un bon paquet de millions, mais il choisit de refiler son bébé bien portant et sans dette à Steve Morgan pour… 10 £ ! Ce dernier le convainquit qu’il avait le bien-être du club pour seul et unique dessein.

Le gros problème des philanthropes comme Hayward, c’est que tout le monde les adore… sauf leurs proches. Cette décision de vendre le club pour le prix de deux fish ‘n’ chips fut la goutte d’eau qui fit déborder le Mathusalem de Veuve Clicquot (les trois enfants vivraient une existence bling bling) et causa consternation et zizanie dans la famille Hayward (surtout chez ses deux fils, alors dirigeants au club, et avec qui les relations étaient déjà tendues). Ces derniers n’ont jamais accepté les choix de leur père et ces conflits provoquent  toujours de forts remous familiaux et judiciaires, façon famille Bettencourt (voir détails). Une triste illustration de cette situation est la longueur du document émanant des avocats du « collectif des floués » tentant de prouver que Jack Hayward aurait perdu la boule et dilapiderait sa fortune en causes caritatives et autres « frivolités » : plus de mille pages !

La Supreme Court de Nassau

La Supreme Court de Nassau

Hayward est en effet poursuivi en justice via la Supreme Court de Nassau aux Bahamas par deux de ses propres enfants et six de ses petits-enfants. Il déclarait récemment au Daily Mail : « Mes enfants me préféreraient mort, et tout ça, à cause du club. Wolves a détruit notre famille. Et pourtant, j’ai toujours associé mes enfants à mes affaires, ils ont reçu des millions sans avoir à travailler, je leur ai offert de vastes propriétés, etc. et mes petits-enfants aussi. Ma fille est devenue tellement snob qu’elle a horreur qu’on lui rappelle que notre famille vient du Black Country* ! Elle et son mari n’ont jamais bossé de leur vie et jamais mis le moindre penny dans Wolves, mais maintenant, ils me traînent devant les tribunaux. Bonjour la gratitude ! Mais s’ils veulent la guerre, ils l’auront ! »

[*région autrefois très industrielle – charbon et acier – autour de Wolverhampton et l’un des berceaux de la révolution industrielle]

 

Si Wolves déchire toujours les Hayward, les Loups Vadrouilleurs peuvent se targuer aujourd’hui d’être l’un des rares clubs de Premier League et Football League (sur 92) à être bénéficiaire et financièrement sain. Le club de Steve Morgan est plus ambitieux que jamais et tient à redonner à son antre de Molineux, 29 000 places, son lustre d’antan (les nostalgiques pensent évidemment aux Fifties et à l’ère victorieuse de Stan Cullis, les matchs devant 60 000 spectateurs et les trois titres de Champion d’Angleterre, sans oublier les six places sur le podium, de 1950 à 1961).
Les travaux d’agrandissement ont commencé fin mai et devraient courir sur trois ans, pour un coût de 40M (la tribune basse du North Bank sera ouverte vers le 1er septembre, voir ici). La capacité du stade sera alors de 37 000 places. Le club envisage même de porter l’enceinte à 50 000 places sur le long terme et ainsi doubler les revenus billetterie et annexes (merchandising, immobilier/locatif, sponsor) qui étaient de 22M sur l’exercice 2009-2010. Un club rebâti par Jack-le-Philanthrope et en passe d’être solidifié par Steve-le-Maçon.

Prix des abonnements et billets (adultes) saison 2011-2012

Abonnements : 522 à 630 £ (Wolves compte environ 21 000 abonnés)

L’information sur le prix des billets n’est accessible pour l’instant qu’aux détenteurs d’une Membership Card. Les prix 2010-2011 allaient de 24 à 40 £ (2 catégories de match).

Chiffre d’affaires (2009-2010) / masse salariale et autres stats financières

61M / 30M. Bénéfice avant impôts : 9,1M. Dette : 0

Kevin Quigagne.