Mirador blues

6 juin 2008 – 7:48

Au lendemain de leur victoire contre la Colombie, les Bleus arrivent dans leur retraite dorée, à Vevey au bord du lac Léman.

Quand je disais que la bunkérisation du groupe serait pire qu’en Allemagne, ils ne me croyaient pas. Mais quand ils ont vu notre hôtel au Mont Pèlerin – enfin, quand ils l’ont aperçu de loin –, ils ont compris pourquoi il s’appelle Mirador. Les lacets de la route sont tellement serrés qu’il y a des carcasses de Mercedes qui n’ont pas réussi à monter, abandonnées par leurs propriétaires. Il faudra faire de la varappe pour approcher les joueurs en dehors des points presse. On a pensé à louer des gardes suisses au Vatican pour les disposer sur les remparts. Ça ferait de l’effet avec les hallebardes, mais la fédé n’est pas très chaude. Le GIGN devrait suffire: les fusils à lunette, ça impressionne aussi. Il faudra juste penser à leur donner le signalement de Franck et Lassana.

Par contre, la malédiction météorologique continue. Non seulement notre avion a une nouvelle fois été dérouté, sur Genève cette fois, mais l’hôtel est juste au-dessus du plafond nuageux, c’est-à-dire qu’on est plein brouillard. Ça sent la métaphore dans L’Équipe. C’est brumeux jusque dans le couloir. Enfin, surtout à hauteur de la chambre d’Abidal.

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.