Mayo jaune

15 octobre 2007 – 18:29

rayb_nantes.jpgDe retour en France, les Bleus atterrissent à Nantes car c’est au stade de la Beaujoire qu’ils vont affronter la Lituanie. La victoire est obligatoire pour espérer voir la Suisse et l’Autriche l’été suivant.

On avait fait tellement d’avion que plusieurs ont eu le mal de terre en débarquant. Il fallait soigner le moral des troupes, mais le cadre ne s’y prêtait pas trop. Nantes côté foot, ça rappelle Saint-Étienne, avec ce côté Jurassic Park et tous les fantômes qui font peur aux vivants. D’ailleurs, notre car est passé devant les ruines de Marcel-Saupin. Par association d’idées, ça m’a fait penser à Marcel Desailly. Et puis j’ai eu une pensée émue pour tous les crampons que j’y ai laissés dans les tibias de ces graciles attaquants nantais, avec leurs pattes de canaris.

Le FC Nantes, c’est un club dévoré par les mythes. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre sur Coco Suaudeau, on en parle comme de Gandhi ou de maître Yoda. Franchement, j’ai l’impression d’avoir un Suaudeau dans chaque hémisphère. Dommage que j’aie aussi un Luis Fernandez qui surgit au milieu, de temps en temps. Mais le jeu à la nantaise, pitié! Des Nantais qui alignent trois passes, et on crie au génie. Si c’est des Parisiens, on crie au miracle. Comme si ça servait à quelque chose, de nos jours. Ma tactique pour les Bleus, c’est de multiplier les passes qui ne servent à rient en attendant qu’un ou deux mecs se débrouillent pour aller marquer. Pas la peine de faire des émissions là-dessus, et je ne demande à personne de parler de « jeu à la Domenech ».

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.