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Bernard m’aide dis donc

13/03/2009 – 8:34

Bonjour à toi, lecteur, lectrice.
A l’image des chercheurs, tu as vu de la lumière et tu es entré.
Tu as bien fait. Tu es ici dans la maison de Bernard Mendy, sois le bienvenu. Qui est donc cette icône parisienne, me demandes-tu dans un sourire gêné ?
Assieds-toi, le doigt divin de NarBer va dessiner pour toi le récit de sa vie.

Comme tout les saints, Bernard a connu Déhu, et des bas aussi. Comme d’autres, Bernard a souffert avant d’être porté aux nues.

Bernard, comme la plupart des saints, commença sa carrière dans un milieu rustique : le stade Malherbe de Caen. Il y apprit les rudiments du football durant deux ans, le temps de décrocher le titre de meilleur latéral droit de L2.

 

Avoir commencé à jouer avec Anthony, on peut dire que Bernard revient Deroin….

 

Mais si Bernard est générosité, Bernard est naïveté aussi. Et son esprit pur ne vit pas le Malin derrière la mine avenante de Luis Fernandez lorsque ce dernier le fit signer dans la ville de la débauche et de la luxure. Ce fut une décision capitale pour l’avenir de Bernard.

 

Fidèle à la devise parisienne, ici on tient la barre

 

Les débuts de Bernard se firent tranquillement, grapillant du temps de jeu et de l’estime de la part de ses pairs, jusqu’à la consécration, sa première sélection en équipe de France chez les grands, contre le Brésil. Et là on vit que la lumière n’était qu’un pâle ralenti de la vitesse de Bernard, qui se permit de mettre dans le vent, que dis-je, l’ouragan Roberto Carlos himself en départ arrêté. Même Stéphane Diagana n’en revint pas. Même Jacques Médecin, pourtant adepte des démarrages en trombe, ne put soutenir la comparaison.
Et ce fut le début de la fin provisoire pour notre aimé.
Parce que comme tout prophète porteur d’espoir et de renouveau, les attentes furent bien trop fortes. Et ainsi commença le chemin de croix de Narber.


Bernard l’ermite

Car oui, le peuple est versatile envers ceux qu’il porte aux nues. Les résultats de l’équipe parisienne prenant une tournure de cotation OL-action, le courroux s’abattit sur les frêles épaules de Bernard. Et en ce funeste jour maudit d’année 2006, un ramassis de gauchistes plutôt que de lui mettre du plomb dans la tête, prit sa carte chez Mr Nihous pour lui mettre du plomb dans l’aile. Oui, l’Illustre se doit de passer par une traversée du désert pour se révéler aux ingrats qui l’ont conspué. Un ballon de plomb. Une récompense sensée être attribuée à une personne assez détestable (mental en mousse, mercantilisme assumé, choix de carrière douteux). Alors que Bernard n’avait contre lui que sa technique aléatoire (à l’époque du moins), et son amour de l’Amérique qui se retrouvait jusque dans ses contrôles. Et surtout Bernard n’inspirait que la sympathie, une certaine tendresse pour ces joueurs un peu footballeurs par hasard. Pouvions-nous le laisser se faire traîner dans la boue ? Allions-nous nous complaire dans une passivité qui caractérise le supporter lambda ou lyonnais ? Même les Suisses, pourtant connus pour leur ph égal à 7 se firent franc-tireurs à l’évocation de Bernard Mendy (cherche un peu, jeune lecteur, sur le site de carton rouge).
Non.
Car tel Jésus et ses apôtres, Bernard possédait bien plus d’alliés que cette obscure rédaction de fumistes transfuges de l’Equipe ou recalés de France Football (ou l’inverse) ne le soupçonnait. Et c’est mû par un amour sans équivalent qu’est né des cendres de la tentative de crémation de Bernard le collectif « Nous Sommes Tous Des Bernard Mendy ». Et la contre-attaque s’enclencha alors, afin de réhabiliter cet homme qui murmurait à l’oreille des troisièmes poteaux. De nombreuses actions furent entreprises pour réparer cette cabale (envoi de texto à RMC, fabrications de T-shirt, incendiage de sites malveillants et suisses).
Mais Bernard mit un point, voire même des doigts, d’honneur a faire mentir ses détracteurs. Malgré les sifflets. Les quolibets. Les qualificatifs de chèvre.
Puis lassé de tout cela, c’est en écoutant Hervé Villard qu’il se dit pour lui même « Caprin, c’est fini », porté qu’il était par les ondes d’amour qui émanaient du collectif et de ses adhérents. Car oui, on t’aime NarBer.
Et alors Il fut.
Seul contre tous.
Son Altesse Sérénissime apparut sous nos yeux ébahis, tel Bourillon restant sur le banc. Un don du ciel lui même, bien que ce fut Bernard qui fit don du ciel à Dieu.

 

L’arrêt sur action

Cendres tu fus laissé, Phénix tu réapparais. Lors de matchs de plus en plus aboutis, avec des centres prenant des trajectoires divines, des foulées légères et aériennes. Et il fut alors le Pégase du PSG, le messager ailé du sauvetage du frêle esquif parisien. Pieds d’Or naquit alors.

 

 

Devant l’avalanche de mauvais résultats, seul Bernard pouvait nous sauver


Puis c’est l’Europe entière qui vint à ses pieds se prosterner. Quel autre décor que la Grèce et ses athéniens boursouflés de mythologie poussiéreuse était plus approprié pour révéler l’Unique ? La foudre de Zeus jaillit alors de Pieds d’Or pour terrasser ces païens.
Mais si l’adage dit que nul n’est prophète en son pays, il ne s’applique pas à Lui. Car c’est sur sa terre natale qu’Il viendra laver les affronts subis. Car son club sauvé par Sa volonté et Son dévouement, Il ne voulut partir sans accorder le pardon à Ses ouailles égarés et hagardes, comme Christine.
Et c’est devant 80000 personnes qu’un émissaire vint quérir Sa clémence. Qui lui fut accordée.
Pieds d’Or sacré, même les journalistes de l’Equipe faisait alors leur mea culpa, en proposant que dans 10, 50 ans, une statue soit érigée dans la capitale à la gloire de Bernard.
Puis, comme Pieds d’Or est compassion, il partit vers d’autres cieux, son rire et ses centres aléatoires sous le bras, nous laissant larmes et regrets.
On t’aime NarBer. Même au Canada.

 

Berneye of the Tigers

 

 

  1. 9 316 réponses to “Bernard m’aide dis donc”

  2. J’en ai la larme à l’œil.

    De Shura le 13/03/2009

  3. Quel hommage, quel joueur, pourrais-t-il remplacer julien faubert dans le coeur des supporters du Real ?

    http://nounoubelle.labrute.com/

    De brandao de morue le 13/03/2009

  4. « Même Jacques Médecin, pourtant adepte des démarrages en trombe, ne put soutenir la comparaison ».

    Jack Mellick plutôt, non ?

    De DirtyNewTown le 13/03/2009

  5. Vous ne pouviez effectivement pas fermer la boutique sans un dernier hommage à Son Altesse.
    Touchant et drôle.

    Sinon :
    « … Ses ouailles égarés et hagardes, comme Christine. »
    Clap clap.

    NSTDBM.

    De Corben Gallas le 13/03/2009

  6. Ah si votre tournée d’adieu pouvait durer 12 mois.

    De lapocompris le 13/03/2009

  7. Nous sommes vraiment TOUS des Bernard Mendy.
    Merci.

    De MaX le 13/03/2009

  8. Nanar président!!!

    De Francis Lla-serpillère le 13/03/2009

  9. C’était bon comme on a été incendier el site suisse, hi hi je m’en rappelle encore, et ils en avaient mis une seconde couche étonnés de voir tant de défense ! NSTDMB

    De parisansgain le 13/03/2009

  10. Ah oui, Mellick, peut-être… De toutes façons, force m’est de constater qu’il y en a plein d’autres qui m’ont échappé. A partir de là…

    Mais bon, c’est pas ça que je voulais dire. Je voulais dire que vous faites chier.

    Qu’est-ce qu’il va me rester à lire, ici-bas? Les nalises follichones de Jérôme Léthal? Les développement chatoyants et éthiques du plan de carrière de Mme Tholot4ever? Ma collection reliée pleine peau des « à-propos techniques » de Jean-Philippe Réthacker?

    Faites chier, et j’ai pas l’esprit à faire de l’esprit.

    De Didier_F le 13/03/2009

  11. D’abord Nanard, ensuite Le Glas, c’est dur…

    De Bernard Phat le 14/03/2009

  12. Jeannot, c’est beau. Notre travail finira par payer, belle revisite de texte.
    Oui ici je continue de l’aduler et ne parle que de lui lorsque les cousins québécois me disent : « Pôrisaingèèèrrrrrmain??? »
    Amen (dy)

    De Ant-Wan le 14/03/2009

  13. En effet, même au Canada, on te kiffe Bernard.

    NSTDBM

    De The Great Koala le 14/03/2009

  14. SURTOUT au canada. Normal, il y a plus de bûcherons que de footballeurs, là-bas.

    De j'irai revoir bernard mandie le 16/03/2009

  15. Et le pénalty en finale de coupe de la ligue…le plus controversé lol.

    A bernard, combien de déception au parc en te voyant me centrer directement dans les mains…
    Par contre roberto carlos a eu du mal a s’en remettre, la preuve, le but d’henry en 2006, on voit clairement qu’un joueur francais a glissé un « bernard mendy » à l’oreille de Roberto

    De tu pousses le ballon un peu trop loin Maurice! le 20/03/2009

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.